Notre ami Ben Ali ...

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Patrick_NL
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Re: Notre ami Ben Ali ...

Message par Patrick_NL »

Fonck1 a écrit : la france n'est t-il pas le pays des réfugiés,pauvres comme riches? :lol:
Bokassa?
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Fonck1
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Re: Notre ami Ben Ali ...

Message par Fonck1 »

Patrick_NL a écrit : Bokassa?
malheureusement aussi :lol:.

faut choisir son étiquette.

je me demande bien ou sont d'ailleurs les fonds français gelés de ben ali ou kadhafi,personne a pris de com'?

:content12
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tisiphoné
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En Tunisie, la police renoue avec la répression

Message par tisiphoné »

Ces derniers jours, le pays a connu un regain de violence et de répression que la population croyait faire partie de l'histoire ancienne. Il y a d'abord eu les passages à tabac samedi et dimanche sur l'avenue Bourguiba. Casseurs et manifestants ont eu droit au même traitement : pourchassés, frappés et arrêtés.
Plus que des violences policières, la police politique de Ben Ali reprend du service : surveillance, intimidation et maltraitance.

Un système toujours en place

L'actuel ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, avait lui même échappé à un lynchage au courant du mois de février après avoir promis de juger les coupables de pillages sur la chaîne privée Hannibal TV. Il a accusé une partie du ministère de l'Intérieur d'être derrière ce coup de force.

L'appareil policier très puissant de Ben Ali n'a pas été démantelé. Les responsables de la répression de la révolution, qu'Amnesty International qualifie de « meurtriers » après une enquête sur les événements de décembre et janvier, ne font pas même l'objet d'une enquête du gouvernement.

« Je ne suis pas l'homme de la répression », a déclaré de façon solennelle et un peu mystérieuse Mohamed Ghannouchi en quittant le gouvernement dimanche 27 février. Que voulait-il dire ? Ahmed Najib Chebbi, ministre du Développement régional, lui aussi démissionnaire, se contente de faire observer sur Europe 1 que si le désordre se poursuit, « la sécurité ne peut se rétablir que grâce à l'intervention de la seule autorité qui reste dans le pays, l'armée ».

Un chaos que les militaires ont délibérément laissé s'installer pour être l'unique recours ? Pour l'instant, les intentions de l'armée sont inconnues. Celles de la police aussi. Y aura-t-il au moins une réorganisation des dizaines de brigades mises en place par Ben Ali ? Des enquêtes sur les responsabilités policières durant la révolution et ces derniers jours ? Contacté par Rue89, le ministère de l'Intérieur tunisien n'a pas encore réagi.
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Jarod1
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Re: Notre ami Ben Ali ...

Message par Jarod1 »

La faiblesse des ces mouvements - qui est aussi sa force- c'est qu'ils sont totalement désorganisés et donc "récupérables".
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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tisiphoné
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La vraie fausse gifle qui a lancé la révolution du jasmin

Message par tisiphoné »

La policière municipale qui avait malmené le vendeur ambulant de Sidi Bouzid, mort immolé, a obtenu un non-lieu.

L'histoire a fait le tour du monde. Elle a entraîné la chute du régime Ben Ali, qui régna durant près d'un quart de siècle sur la Tunisie, et a provoqué une série de soulèvements dans le monde arabe. Le vendredi 17 décembre vers midi, Fayda Hamdi, un agent de la police municipale de la ville de Sidi Bouzid, dans le centre-ouest tunisien, gifle Mohammed Bouazizi, un vendeur à la sauvette, et saisit sa marchandise, sept kilos de bananes, des poires et quelques pommes ainsi qu'une balance.

Désespéré, le chômeur s'immole par le feu devant la préfecture. Il meurt de ses brûlures le 4 janvier. L'onde de choc de son suicide déclenche la «révolution du jasmin». Mohammed Bouazizi devient le symbole de la jeunesse sans espoir d'un pays sous le joug de Zine el-Abidine Ben Ali et de son clan de corrompus. Fayda Hamdi est jetée en prison par le chef de l'État qui tente de désamorcer la crise. Son geste public, pour le moins surprenant dans une société aussi musulmane que machiste, a indigné tout le Maghreb. Il a fait écrire à une journaliste à la fibre féministe du quotidien de Tunis Le Temps que «si le contraire s'était produit, personne n'aurait bougé un petit doigt pour le désapprouver».

La tombe blanche du «martyr Mohammed Bouazizi» est aujourd'hui régulièrement couverte de fleurs. Le dernier bouquet aurait été déposé, selon la presse tunisienne, au nom du peuple syrien. Quant à Fayda Hamdi, elle vient de recouvrer la liberté, mardi, à l'issue de son procès pour violence légère et abus de pouvoir. L'agent municipal, qui avait le soutien d'une partie de la population, a bénéficié d'un non-lieu prononcé par le tribunal correctionnel de Sidi Bouzid.

Fayda Hamdi a toujours clamé son innocence. «Je ne l'ai pas giflé», a-t-elle assuré aux juges qui ont classé l'affaire. Des habitants présents sur les lieux lors de l'incident ont confirmé ses propos au cours de l'instruction. Seuls deux parents de Mohammed Bouazizi ont maintenu la thèse de l'agression physique. Des rumeurs circulaient sur les injures qu'aurait proférées le jeune homme avant de subir sa présumée correction.

La famille de la victime a retiré sa plainte par «esprit de pardon et de tolérance». «Tout l'argent du monde ne peut pas remplacer la perte de Mohammed qui s'est sacrifié pour la liberté et la dignité. Nous sommes fiers de lui», a indiqué Salem Bouazizi, le frère du vendeur. «Il s'agit d'une décision difficile, mais mûrement réfléchie, afin d'éviter la haine et de contribuer à la réconciliation entre les habitants de Sidi Bouzid», a renchéri la mère du défunt.

Mardi, plusieurs centaines de personnes s'étaient massées devant le palais de justice avant le verdict. Certaines portaient des pancartes réclamant la liberté pour Fayda Hamdi. Elles ont éclaté de joie à l'annonce du non-lieu. «Ce verdict est une gifle à Ben Ali et à son système qui fonctionnait avec des ordres donnés à la justice et, en même temps, un avertissement à tous ceux qui à l'avenir seraient tentés d'user des mêmes procédés», a commenté l'avocate de Fayda Hamdi.
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