UBUROI a écrit : ↑07 décembre 2022 20:11
La paix, mon crapoteux de fond de cours de tennis, mais l'Ukraine la veut, alors que Poutine veut l'Ukraine!!!!!
Voilà les 10 points du plan ukrainien présenté au G20 à la mi novembre. C'est marrant comme il a eu peu d'écho ici. Rien de surhumain dans ce plan, rien d'irréaliste, non rien que le Droit
L’Ukraine de Zelensky veut la paix : voici ses conditions.
Nous traduisons pour la première fois en français le document présenté au G20 par le président ukrainien. Un texte clef, à lire et commenter.
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Le Grand Continent •
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© Office of the President of Ukraine/Cover Images/SIPA
Dans un discours exposant en dix points un plan de paix, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mardi les grandes économies du G20 réunies en Indonésie à renforcer leur leadership et à mettre fin à la guerre que mène la Russie dans son pays. Nous publions les extraits qui peuvent servir de base à ce document.
1 — Radiation et sécurité nucléaire
La Russie doit immédiatement retirer tous ses combattants du territoire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. La centrale doit être immédiatement transférée sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique et du personnel ukrainien. La connexion normale de la centrale au réseau électrique doit être rétablie immédiatement afin que rien ne menace la stabilité des réacteurs.
Il en va de même pour les menaces folles d’armes nucléaires auxquelles les responsables russes ont recours. Il n’y a et ne peut y avoir aucune excuse au chantage nucléaire.
2 — Sécurité alimentaire
Nous avons déjà lancé l’initiative Grain From Ukraine… L’Ukraine peut exporter 45 millions de tonnes de nourriture cette année. Et une partie importante de celle-ci doit se diriger vers ceux qui souffrent le plus.
Chaque pays peut se joindre à nous avec une contribution spécifique et devenir un co-créateur de la victoire contre la faim et la crise alimentaire.
3 — Sécurité énergétique
Environ 40 % de nos infrastructures énergétiques ont été détruites par les frappes des missiles russes et des drones iraniens utilisés par les occupants.
Un objectif connexe de cette terreur est d’empêcher l’exportation de notre électricité vers les pays voisins, ce qui pourrait considérablement les aider à stabiliser la situation énergétique et à réduire les prix pour les consommateurs.
Je remercie tous nos partenaires qui ont déjà aidé l’Ukraine en lui fournissant des systèmes de défense aérienne et de défense antimissile. Cela nous permet d’abattre certains des missiles russes et des drones iraniens… Je leur demande d’augmenter leur aide respective.
Des restrictions de prix sur les ressources énergétiques russes devraient être introduites. Si la Russie essaie de priver l’Ukraine, l’Europe et tous les consommateurs d’énergie dans le monde de la prévisibilité et de la stabilité des prix, la réponse à cela devrait être une limitation forcée des prix à l’exportation pour la Russie.
4 — Prisonniers et déportés
Des milliers de nos concitoyens — militaires et civils — sont en captivité chez les Russes. Ils sont soumis à des tortures brutales.
En outre, nous connaissons par les noms des 11 000 enfants qui ont été déportés de force en Russie. Ils ont été séparés de leurs parents en pleine connaissance de cause.
Ajoutez à cela des centaines de milliers d’adultes déportés… et des prisonniers politiques — des citoyens ukrainiens qui sont détenus en Russie et dans le territoire temporairement occupé, en particulier en Crimée.
Nous devons libérer toutes ces personnes.
5 — Charte des Nations unies et intégrité territoriale de l’Ukraine
Nous devons rétablir la validité du droit international – et cela sans aucun compromis avec l’agresseur. Car la Charte des Nations Unies ne peut être appliquée de manière partielle, sélective ou selon son bon vouloir.
La Russie doit réaffirmer l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans le cadre des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations unies et des documents internationaux contraignants applicables. Il ne s’agit pas de négociations.
6 — Troupes russes et hostilités
La Russie doit retirer toutes ses troupes et formations armées du territoire de l’Ukraine. Le contrôle de l’Ukraine sur toutes les sections de la frontière de notre État avec la Russie doit être restauré. Cela entraînera une cessation réelle et complète des hostilités.
7 — Justice
Le monde devrait approuver l’établissement du Tribunal spécial concernant le crime d’agression de la Russie contre l’Ukraine et la création d’un mécanisme international pour compenser tous les dommages causés par cette guerre. Une compensation aux dépens des actifs russes est nécessaire, car c’est l’agresseur qui doit tout faire pour rétablir la justice qu’il a violée.
Nous avons déjà proposé une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU concernant un mécanisme international de compensation des dommages causés par la guerre russe. Elle a été approuvée. Nous vous demandons de la mettre en œuvre.
Nous préparons également la deuxième résolution — sur le Tribunal spécial. Nous vous conjurons d’y adhérer et de la soutenir.
8 — Protection immédiate de l’environnement
Des millions d’hectares de forêt ont été brûlés par les bombardements. Près de 200 000 hectares de nos terres sont contaminés par des mines et des obus non explosés.
Je remercie tous les pays qui nous aident déjà à déminer. Il est urgent d’augmenter le nombre d’équipements et d’experts pour ces opérations.
Des fonds et des technologies sont également nécessaires pour la restauration des installations de traitement des eaux.
9 — Prévention de l’escalade
L’Ukraine n’est membre d’aucune alliance. Et la Russie a pu déclencher cette guerre précisément parce que l’Ukraine est restée dans la zone grise — entre le monde euro-atlantique et l’impérialisme russe.
Nous devrions organiser une conférence internationale pour cimenter les éléments clés de l’architecture de sécurité d’après-guerre dans l’espace euro-atlantique, y compris les garanties pour l’Ukraine. Le principal résultat de la conférence devrait être la signature du Pacte de sécurité de Kiev. (Le Pacte de sécurité de Kiev de neuf pages publié en septembre appelle les pays occidentaux à fournir des « ressources politiques, financières, militaires et diplomatiques » pour renforcer la capacité de Kiev à se défendre)
10 — Confirmation de la fin de la guerre
Lorsque toutes les mesures anti-guerre seront mises en œuvre, lorsque la sécurité et la justice commenceront à être rétablies, un document confirmant la fin de la guerre devra être signé par les parties. Les États prêts à prendre l’initiative de telle ou telle décision peuvent devenir parties à cette convention.
https://legrandcontinent.eu/fr/2022/11/ ... -zelensky/
SUITE....
Qu'est ce que c'est que
...Le Pacte de sécurité de Kiev de neuf pages publié en septembre appelle les pays occidentaux à fournir des « ressources politiques, financières, militaires et diplomatiques » pour renforcer la capacité de Kiev à se défendre)
Ben mon crapoteux faudra te coltiner ce document du Monde, auquel tu es sans nul doute abonné, afin d'être parfaitement en mesure de voter et de comprendre que la guerre, c'est Poutine, rien que lui!!!
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
International
Guerre en Ukraine
Guerre en Ukraine : des pistes pour garantir la sécurité du pays, en cas de cessation des combats
Un projet de pacte de sécurité, préparé par un groupe d’experts coprésidé par l’ancien secrétaire général de l’OTAN et le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, a été remis mardi à Volodymyr Zelensky.
Par Philippe Ricard
Publié le 13 septembre 2022 à 17h05, mis à jour le 14 septembre 2022 à 19h29
La question des garanties de sécurité apportées à l’Ukraine, en cas de cessation des hostilités avec la Russie, peut sembler prématurée, en raison de l’intensité des combats toujours en cours. Elle n’en est pas moins posée de manière concrète dans un rapport remis, mardi 13 septembre, à Kiev, au président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ce projet de pacte de sécurité a été préparé par un groupe d’experts coprésidé par le Danois Anders Fogh Rasmussen, ancien secrétaire général de l’OTAN, et par Andriy Yermak, le chef de l’administration présidentielle ukrainienne.
Le sujet est particulièrement délicat dans la mesure où l’Ukraine n’est pas, et ne sera peut-être jamais, membre de l’OTAN. Elle ne peut donc pas bénéficier de sa clause d’assistance mutuelle, l’article 5. « L’objectif est d’assurer que l’Ukraine ne soit plus jamais envahie », a néanmoins assuré M. Rasmussen, en présentant des pistes censées répondre aux inquiétudes de Kiev.
Après de discrètes consultations, le rapport propose de former un groupe de « garants » internationaux composé notamment des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Pologne, de la Turquie, ainsi que des Etats baltes, scandinaves et d’Europe centrale volontaires. Leur engagement doit avoir pour objectif de renforcer l’armée ukrainienne afin que le pays soit capable d’assurer son « autodéfense ». A terme, l’idée serait de dissuader toute nouvelle attaque de la part de la Russie, mais aussi, dans le cas contraire, d’y répondre le plus vite possible.
« Effort d’investissement soutenu »
« Cela requiert un effort d’investissement soutenu sur plusieurs décennies dans l’industrie de défense ukrainienne, des transferts d’armes extensibles, une assistance dans le domaine du renseignement de la part des alliés, des missions d’entraînement intensives et des manœuvres communes, sous l’égide de l’Union européenne et de l’OTAN », explique le rapport. Plus précisément, ce schéma « pourrait inclure un accord ou une série d’accords avec les pays produisant des équipements de défense antiaérienne et antimissile, afin d’équiper l’Ukraine de systèmes modernes et efficaces de défense » et protéger son espace aérien contre toute forme d’attaques. « Le paquet de garanties pourrait, de surcroît, inclure des accords régionaux sur la mer Noire avec la Turquie, et d’autres Etats du littoral, comme la Roumanie et la Bulgarie. »
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D’après le « pacte » esquissé, les Etats garants ne s’engageraient pas uniquement à augmenter leur aide financière et leurs investissements en Ukraine, afin de muscler ses capacités de défense, dans le cadre de la reconstruction du pays. Ils devraient s’engager à y « exporter des armes et procéder à des transferts de technologies ». Ils seraient tout autant tenus de « se concerter étroitement » pour fournir les capacités, les équipements militaires et les munitions nécessaires.
Il s’agirait, par exemple, de structurer et de codifier davantage, selon le rapport, les travaux du groupe de Ramstein, destinés à coordonner, depuis le début de l’invasion russe, les livraisons d’armes à Kiev entre les quelque cinquante pays participant. Les garants internationaux devraient encore « établir des exercices réguliers pour les forces ukrainiennes » ou contribuer à « contrer les menaces cyber », tout en « augmentant la coopération en matière de renseignement », au bénéfice de l’Ukraine.
Inscrire le dispositif dans le cadre onusien
« Le pacte prendra la forme d’un document de partenariat stratégique cosigné par les Etats garants et l’Ukraine », expliquent les auteurs du rapport. Pour eux, les garanties de sécurité dont il est question « ont besoin d’être contraignantes, sur la base d’accords bilatéraux » entre les Etats garants et Kiev, qui seraient dans l’idéal « ratifiés par les différents Parlements », a estimé M. Yermak, aux côtés de M. Rasmussen, pour mieux garantir leur respect, même en cas d’alternance politique dans les capitales garantes.
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Dans l’esprit de M. Rasmussen, il faudrait mettre sur pied un dispositif équivalant aux accords de défense existant entre les Etats-Unis et Israël : « Il s’agit d’un engagement des garants envers la sécurité de l’Ukraine qui sera bien différent du mémorandum de Budapest » signé en 1994 par l’Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Moscou s’était alors engagé à respecter l’intégrité territoriale de son voisin, en échange de son renoncement à l’arsenal nucléaire soviétique installé sur son territoire.
L’idée serait, cette fois, d’inscrire le nouveau dispositif dans le cadre onusien, par le biais d’une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU. Mais le déclenchement de l’assistance d’urgence, en cas de nouvelle attaque, serait acté dans les soixante-douze heures, après une concertation entre les capitales garantes, à la demande de l’Ukraine.
« Permanentes et extensibles »
D’après les travaux pilotés par MM. Rasmussen et Yermak, « les garanties de sécurité devraient à la fois être permanentes, pour aider à construire la capacité d’autodéfense de l’Ukraine sur le long terme, et extensibles, pour s’adapter au niveau de la menace », observe le document. Il serait convenu entre les Etats garants du maintien des sanctions tant que nécessaire, ou de leur retour automatique, en cas de nouvelle agression.
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L’enjeu est d’importance aux yeux des promoteurs du pacte de sécurité, puisque l’objectif est d’offrir à l’Ukraine la possibilité de défendre sa souveraineté, tout en permettant aux millions de réfugiés ukrainiens partis à l’étranger de revenir. Si M. Rasmussen déconseille de précipiter l’ouverture de négociations en vue d’un cessez-le-feu, au moment où l’Ukraine est en pleine contre-offensive dans les régions de Kharkiv et de Kherson, l’objectif serait de se mettre d’accord « aussitôt que possible » sur les garanties, après en avoir discuté avec les Etats concernés.
Plusieurs pays, comme les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, ont déjà manifesté leur volonté de garantir la sécurité de l’Ukraine. A moyen terme, le pacte aurait, après l’arrêt des combats, vocation à être « intégré dans un éventuel processus de paix », suggère le rapport. D’ici là, les réflexions que M. Rasmussen espère lancer avec M. Yermak cherchent à « signaler à la Russie que le coût de l’agression va continuer à augmenter ».
C'est donc pas gagné, car cette Russie est évidemment opposé à ce que la fille qu'il a violée le 24/2/2022 soit protégée ad vitam aeternam! Pour l'ancien président russe Dmitri Medvedev, il s'agit d'un “prologue à la troisième guerre mondiale”.15 sept. 2022
Et Macron, avec ses petits bras, ses accolades fraternelles à tous et n'importe qui, qui veut discuter avec ce Poutine qui a envoyé dans les cordes un Sarkozy moribond, pitoyable pendant sa conférence de presse (2007)!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Petit rappel:
Le jour où Vladimir Poutine a menacé «d’écraser» Nicolas Sarkozy
Le 7 juin 2007, Nicolas Sarkozy, qui vient d’être élu, se rend en Allemagne pour assister au G8. Il profite de l’occasion pour y rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine, en tête-à-tête.
Lors de la conférence de presse qui avait suivi, Nicolas Sarkozy était apparu bizarre, tout sourire, nerveux, instable... Une attitude qui avait fait rire à l’époque puisque le président français semblait ivre. « Ils n’ont pas bu que de l’eau », soulignait même un journaliste belge.
Mais voilà : Nicolas Sarkozy n’avait pas bu. Dans un documentaire diffusé en 2016, Le Mystère Poutine, le journaliste Nicolas Hénin dévoilait les coulisses de ce moment, très très loin de l’esprit festif perçu. « Nicolas Sarkozy, très sûr de lui, commence à dire : "Avec moi, on va parler de tous les sujets qui fâchent " » Le président français commence alors à parler de la Tchétchénie et ses centaines de morts, de l’assassinat en 2006 à Moscou de la journaliste Anna Politkovskaïa...
Puis après un long silence gênant, Vladimir Poutine avait répondu : « C'est bon, tu as fini là ? Alors maintenant de deux choses l'une : ou bien tu continues sur ce ton et je t'écrase, ou alors tu arrêtes de parler comme ça et tu verras, je peux faire de toi le roi de l'Europe. » On imagine la scène, l’ambiance, le choc...
« Vladimir Poutine ponctue son discours de formules grossières et humiliantes pour accroître l'impact. Nicolas Sarkozy est choqué. Il sort livide », poursuit Nicolas Hénin, qui se base sur des témoignages de proches de Nicolas Sarkozy. Quelques instants après, le président français était propulsé devant les caméras pour la conférence de presse. Nicolas Sarkozy ne s’était pas encore remis de l’attaque. Il bafouillait. Il cherchait ses mots. Il était simplement K.-O. debout.
https://www.lavoixdunord.fr/1137660/art ... as-sarkozy