coincetabulle a écrit : ↑28 janvier 2023 11:36
Mickey a écrit : ↑28 janvier 2023 10:46
J'en pleure !
Les ukrainiens ont une statue de Bandera dont on connaît les prouesses, sur la grande place de Kiev, c'est un peu comme si on avait les bustes en bronze de Pétain et Laval sur le Troca.
De plus les ukrainiens étaient embauché dans les camps d'extermination par les schleus qui raffolaient de cette main d'oeuvre corvéable et surtout faisant preuve d'un zèle à toute épreuve. Beaucoup de témoignages de rescapés dont celui de Simone Veil en font état, allant même jusqu'à dire que les ukrainiens étaient pires que leurs maîtres, c'est dire.
mauvais exemple que celui de Bandera si ton intention était de conforter le discours poutinien des méchants nazi ukrainien. tu devrais peut être te renseigner un peu mieux et prendre en compte le contexte historique concernant la relation de l'Ukraine, de la Russie et de l'Allemagne.
quand au reste, ça n'a pas plus de sens que d'aller accuser les allemands d'aujourd'hui d'être de dangereux nazi.
Stepan Bandera, interné par les nazis de 1941 à 1944 dans le camp de concentration de Sachsenhausen, puis assassiné par les soviétiques à Munich en 1959.
Dans un article fort bien documenté, il est loisible de se faire une opinion sur l'OUN et sa branche armée l'UPA, et leur leader Bandera.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... 55770.html
Ce qu'il faut retenir, c'est ça:
Un symbole de résistance et d’unité nationale
Aujourd’hui, la figure de Stepan Bandera « n’est pas du tout consensuelle en dépit de la réhabilitation qui a pu avoir lieu, estime Thomas Chopard. Il demeure le point d’achoppement majeur de la mémoire de la seconde guerre mondiale. » Adrien Nonjon note aussi que « les Ukrainiens nostalgiques de Bandera sont minoritaires », même si, au sein des mouvances nationalistes ukrainiennes, son souvenir a toujours été cultivé.
« Bandera ne représente pas quelque chose de nationaliste et de radical, il incarne un esprit de résistance, une idée de solidarité nationale », insiste Adrien Nonjon. Dans une perspective historique où l’Ukraine a été victime à la fois du totalitarisme nazi et soviétique, « le fait que Bandera se soit opposé aux deux illustre parfaitement les souffrances actuelles pour le peuple ukrainien », souligne le chercheur.
« Ce n’est pas le Bandera de l’histoire qui joue un grand rôle en Ukraine, c’est le Bandera de la mémoire sélective »
Une vision partagée par le chercheur allemand spécialiste de l’Ukraine Andreas Umland, expert au Stockholm Centre for Eastern European Studies :
« Aujourd’hui, on se souvient de Bandera non pas pour les crimes de son organisation mais en tant que combattant de la libération. Ce n’est pas le Bandera de l’histoire qui joue un grand rôle en Ukraine, c’est le Bandera de la mémoire sélective, le combattant héroïque qui a été détenu dans un camp de concentration pendant la guerre et tué par le KGB, dont on se souvient. »
Volodymyr Zelensky l’a bien compris en prenant ses distances avec le personnage. Lors d’un entretien diffusé en 2019, le président ukrainien, dont des membres de la famille ont été tués durant la Shoah, disait comprendre que « Stepan Bandera soit un héros pour une certaine partie des Ukrainiens », mais pas qu’autant de rues soient baptisées en son nom. Il plaidait pour mettre en avant des héros contemporains, comme le footballeur Andreï Chevtchenko.
Faire un examen de cette période de 1930 à 1959 est donc bien nécessaire.
Mais que les néo soviétiques du Kremlin fustigent les Ukro-nazis sans eux mêmes faire le procès du pacte germano-soviétique, des génocides , des famines organisées comme celle de l'Holodomor, des goulags avec ses 10 à 18 millions de personnes qui y furent internés, forcés de travailler et dans lesquels 1.6 millions de détenus y moururent de sévices, de faim, de froid...est grotesque.
Poutine a radié l'ONG Memorial puis le Groupe Helsinski de Moscou (défense des droits humains). Il est un révisionniste dangereux pour son pays incapable de faire le travail de mémoire et de reconstruction qu'ont pu réaliser les Allemands après l'hitlérisme!
Et qu'ici des voix pro russes colportent l'idée que les enfants des Ukrainiens des années 30/45 sont des nazis, alors que les supplétifs de l'OUN ne furent que QQ dizaines de milliers, sans colporter avec la même force que les enfants des staliniens qui ont participé aux crimes des soviétiques et de Staline et ses dizaines de millions de morts sont des tortionnaires du NKVD et du KGB, est immonde.