Croyant en la continuité de l'amour au-delà de la mort (sinon la faculté d'amour dont l'homme est doté n'aurait aucun sens), je ne puis en toute logique que croire en un au-delà de la mort, dans la dimension intemporelle qu'est l'Eternité, la continuité de la vie se faisant sous forme spirituelle, en la survivance de l'âme échappée de son véhicule-corps, l'enveloppe charnelle.Eve a écrit : Oui, catholique (...) Je n'impose rien à personne mais ce n'est pas la peine qu'on me démontre que tout n'est que foutaise. J'ai été protégée à certain moment de ma vie (...)
La foi en l'Eternel Dieu, en ce Grand Horloger du monde si vous préférez, est pour moi une évidence et donne tout son sens à la vie elle-même.
L'homme étant matière, il ne peut venir du néant et retourner au néant, ceci étant un non-sens.
Pourquoi l'homme serait-il doté de la faculté de réflexion, de raisonnement, de questionnement (avec tout ce que cela sous-entend en terme de remise en question de soi et autres perfectionnement personnel) si ce n'était pas dans un but précis, pour une finalité précise ?
A l'âge de 22 ans, je me suis démarquée de la religion catholique ne me convenant pas du tout pour diverses raisons et je me suis tournée vers le protestantisme plus proche de l'Eglise originelle telle qu'elle fut instaurée par Jésus le Christ. Il était important pour moi de faire partie d'une famille spirituelle et lorsque le besoin s'en fait sentir, je me rends au culte pour refaire le plein d'énergie (je m'y rendrai demain, heureuse d'y retrouver mes frères et soeurs en la foi ainsi que notre épatant pasteur et sa guitare !)
J'ai choisi la voie que je veux suivre, je continue mon chemin dans une certaine direction sans jamais me considérer "arrivée" quelque part, sans jamais déposer mes bagages en me disant : "ça y est, je suis enfin arrivée" non, je suis et serai "en marche vers" jusqu'à mon dernier souffle.