Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

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papibilou
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par papibilou »

UBUROI a écrit : 29 octobre 2024 06:09
Quant à l'IFRAP, tink tank ultra libéral, c'est pas sa patronne qui ira enquêter sur les causes. L'IFRAP frappe et dérape souvent dans ses solutions simplistes.
S'il s'agissait de l'IFRAP on pourrait avoir des doutes, mais le lien montre bien qu'il s'agit de la cour des comptes qui n'a rien d'un think tank libéral ( think et pas tink c'est penser quand même).
latresne
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par latresne »

Faudrait encore une fois comparer avec les autres pays européens.
lepicard
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par lepicard »

bonjour
les fonx sont des tire au cul ; OK.......... mais
-est ce que la petite vendeuse ou l'obsure OS dans une usine se coltine une 20 aines de chiards mal éleves et doit la fermer toute la journée
- est -ce que l'ouvrier qualifié payé 13 mois avec mutuelle prise en charge , prime d'interessement ,CE.....; doit se coltiner des malfrats /incivilités ,, tout les jours week -end inclus , et en plus,bien souvant , voir son boulot à la poubelle
est -ce que l'infirmière qui bosse les We et à qui l'on doit des centaines d'heures sup ,, a une meilleure place que la jeune commerciale qui doit faire du chiffre ,mais qui peut télétravailler,et percevoir des primes substantielles
je pense ,qu'avant de casser du sucre ,,, il faut bien étudier les fonctions de chaque corps de la fonction publique
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par Fonck1 »

latresne a écrit : 29 octobre 2024 18:27 Faudrait encore une fois comparer avec les autres pays européens.
qui ont des systèmes différents.
mais si vous voulez un systeme libéral (parce que grosso modo, c'est ce qu'il se passe partout), pas sur que vous y gagniez.
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par latresne »

da capo a écrit : 29 octobre 2024 12:20
sofasurfer a écrit : 29 octobre 2024 12:17

En effet, c'est la réalité,
Combien, en % ou en nombre ?
Je connais un sacré paquet de fonx mais je n'ai jamais été témoin d'une seule démission.

Ils risquent pas démissionner.La cantine est trop bonne et pas chère. ;)
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par UBUROI »

papibilou a écrit : 29 octobre 2024 18:25
UBUROI a écrit : 29 octobre 2024 06:09
Quant à l'IFRAP, tink tank ultra libéral, c'est pas sa patronne qui ira enquêter sur les causes. L'IFRAP frappe et dérape souvent dans ses solutions simplistes.
S'il s'agissait de l'IFRAP on pourrait avoir des doutes, mais le lien montre bien qu'il s'agit de la cour des comptes qui n'a rien d'un think tank libéral ( think et pas tink c'est penser quand même).
Ok mal vu!
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par Fonck1 »

da capo a écrit : 29 octobre 2024 12:20
sofasurfer a écrit : 29 octobre 2024 12:17

En effet, c'est la réalité,
Combien, en % ou en nombre ?
Je connais un sacré paquet de fonx mais je n'ai jamais été témoin d'une seule démission.
sisi il y en a....souvent des gens qui gagnent bien mieux leur vie dans le privé, et c'est assez courant.
Après les trimares, on se les gave, ça c'est sur.
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par Fonck1 »

latresne a écrit : 29 octobre 2024 18:30
da capo a écrit : 29 octobre 2024 12:20

Combien, en % ou en nombre ?
Je connais un sacré paquet de fonx mais je n'ai jamais été témoin d'une seule démission.

Ils risquent pas démissionner.La cantine est trop bonne et pas chère. ;)
on la paye ne vous inquiétez pas trop, et le chèque déjeuner, on ne connait pas....
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par UBUROI »

Pour ceux qui n'ont pas encore décroché de la "lecture" (voir le sujet), je fais un copié collé de France info, qui remet les pendules à l'heure:
Un écart récent qui ne concerne pas les fonctionnaires d'Etat
Le rapport de l'IGF et de l'Igas apporte certaines nuances, laissées de côté dans l'interview du ministre. D'une part, cet écart entre le public et le privé est très récent. Jusqu'en 2019, les absences pour raison de santé étaient d'"environ 8 jours (...) par agent ou salarié" par an, sans différence notable selon le secteur. Elles ont ensuite grimpé de manière relativement homogène, avant que le privé ne se stabilise sous les 12 jours dès 2021, tandis que le public s'envolait jusqu'à 14,5. L'argumentaire de l'exécutif repose seulement sur la période 2020 à 2022, dont "il convient de noter l'impact de la crise sanitaire", relève le rapport. En 2023, la tendance serait repartie à la baisse, dans le privé comme dans le public.

D'autre part, les trois composantes du secteur public connaissent des situations disparates. Les absences sont plus marquées dans la fonction publique hospitalière (hôpitaux, Ehpad...), avec 18 jours d'absence par agent en moyenne en 2022, ainsi que dans la fonction publique territoriale (collectivités locales, départements, régions...), avec 17 jours. En revanche, la fonction publique d'Etat (ministères, préfectures, enseignants...), où les membres du personnel sont les plus nombreux, connaît des niveaux d'absences plus faibles, avec 11 jours en moyenne, soit moins que dans le privé.

Comment expliquer l'écart observé depuis peu entre le public et le privé ? La différence réside essentiellement dans le profil des agents et dans la nature de leurs postes. La fonction publique est marquée par "une plus grande féminisation", ainsi qu'"un âge moyen (44 ans) de trois ans plus élevé que dans le secteur privé", constatent l'IGF et l'Igas. En outre, ses versants hospitaliers et territoriaux emploient une moindre proportion de professions supérieures, ainsi que des agents "plus souvent atteints de maladie chronique ou membres d'une famille monoparentale que les salariés du privé", selon le rapport.

Tous ces facteurs de fragilité sont "reconnus dans la littérature [scientifique] comme ayant un impact sur le niveau d'absentéisme des salariés", soulignent les auteurs. Ainsi, en 2015, une étude de la Drees(Nouvelle fenêtre) avait mis en évidence le recours plus élevé des femmes aux arrêts-maladies, du fait notamment des absences liées aux grossesses.

Ces caractéristiques de profils et de métiers "expliquent 95% de l'écart des taux d'absence" entre le privé et les fonctions publiques d'Etat (FPE) et hospitalière (FPH), avancent l'IGF et l'Igas. Quant à l'écart entre le privé et la fonction publique territoriale, il résulte à 53% de ces variables (âge, sexe, type de contrat, catégorie socioprofessionnelle, diplôme, maladie chronique et type de ménage).

Un lien avec les conditions de travail ?
Reste à comprendre le reste du décrochage. L'Igas et l'IGF avancent qu'"une part de cet écart résiduel pourrait être justifié par d'autres caractéristiques" qui n'ont pas pu être explorées à ce stade, faute de données disponibles. On peut penser à la pénibilité du travail et à l'exposition aux risques professionnels. En 2021, la Cour des comptes(Nouvelle fenêtre) a estimé que ces deux critères "pourraient expliquer la surreprésentation" de certains fonctionnaires territoriaux. Elle citait notamment "les agents de catégories B et C des services de police municipale, incendie et secours et petite enfance".

Les syndicats, eux, pointent volontiers la question des conditions de travail. "Les suppressions de postes subies depuis des années, les restructurations permanentes, l'affaiblissement pour ne pas dire la suppression de la médecine de prévention, la surcharge de travail, et le manque de moyens matériels sont les causes de la dégradation de la santé des agents", énumérait FO Fonction publique(Nouvelle fenêtre), début septembre, après la publication du rapport de l'Igas et de l'IGF.

"On ferait mieux de s'attaquer aux causes de l'absentéisme au sein de la fonction publique, lié aux conditions de travail, plutôt que de trouver des mesurettes qui ne combleront pas les milliards qui manquent", a dénoncé, lundi, la CGT Fonction publique, citée par l'AFP. Le ministre Guillaume Kasbarian s'est dit prêt à ouvrir ce chantier, en promettant des "mesures d'accompagnement", portant notamment sur "les conditions de vie au travail". "Ce sont des sujets tout aussi importants" que la baisse de la prise en charge des arrêts-maladies, a-t-il soutenu, mardi, sur RTL(Nouvelle fenêtre).

...De son côté, l'Insee(Nouvelle fenêtre) avait aussi conclu en 2017 que la mise en place du jour de carence entre 2012 et 2014, du fait de son "effet dissuasif", avait "conduit à une baisse importante des absences de deux jours" dans la fonction publique d'Etat. En revanche, les absences comprises entre une semaine et trois mois "ont augmenté". Finalement, le dispositif "n'a pas significativement modifié la proportion d'agents" absents durant une semaine donnée. L'organisme public posait, dès lors, la question de l'efficacité sanitaire de la mesure : "Certains agents connaissant un problème de santé pourraient hésiter à s'arrêter de travailler pour se soigner. Leur état de santé se dégraderait et conduirait in fine à des arrêts plus longs." Le risque vaut-il d'être pris ? Il appartiendra aux parlementaires d'en décider lors du vote du budget.
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scorpion3917
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par scorpion3917 »

Patchouli38 a écrit : 28 octobre 2024 09:50 Je suis fonctionnaire et ce tour de vis sur les arrêts maladies ne me dérangent pas. Effectivement, certains fonctionnaires abusent mais ils ne sont rien différents aux fraudeurs du privé.
J'ai travaillé dans le privé et j'avais une collègue qui nous avait proposé le nom de son médecin traitant car il distribuait facilement les arrêts maladies.
C est qui le responsable, le malade patient (faux, imaginaire...) ou le toubib qui délivre le papier ?
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par oups »

scorpion3917 a écrit : 29 octobre 2024 21:19
Patchouli38 a écrit : 28 octobre 2024 09:50 Je suis fonctionnaire et ce tour de vis sur les arrêts maladies ne me dérangent pas. Effectivement, certains fonctionnaires abusent mais ils ne sont rien différents aux fraudeurs du privé.
J'ai travaillé dans le privé et j'avais une collègue qui nous avait proposé le nom de son médecin traitant car il distribuait facilement les arrêts maladies.
C est qui le responsable, le malade patient (faux, imaginaire...) ou le toubib qui délivre le papier ?
Bah le responsable c’est celui qui émet l’AT .Sauf bien sur si ne pas savoir si il est medicalement justifié est normal pour un médecin :-/
Ces gens là vendent leurs services , ils tiennent à conserver leur clientèle, appelée dans ce cas precis patientele , quoi de plus comprehensible
Mais bon , c’est tout de même des gars qui comme le charcutier ou le notaire vendent une compétence à un gars qui l’à pas epicetou :siffle:
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scorpion3917
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par scorpion3917 »

Enfin dans cette histoire c est qu une question de fric, c est pour faire des économies.
Faut pas chercher une logique, une mesure de justice sociale.....
C est écrit dans l article.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par papibilou »

Écoutons une dame fonctionnaire: " évidemment je préfère le système actuel même si je ne suis que très rarement malade, mais il n'y a aucune raison pour que les fonctionnaires aient un système plus avantageux que le privé."
J'aime bien cette manière de voir.
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par latresne »

sofasurfer a écrit : 29 octobre 2024 09:42
latresne a écrit : 29 octobre 2024 02:13 Prévoir trés vite des absences dans la fonction publique si la décision est prise.
Ne bousculez pas nos fonx svp.
CE qui est pathétique dans ce pays, c'est que ceux qui demandent des efforts aux actifs ce sont les retraités, qui préfèrent sacrifier les salariés pour qu'on ne touche pas a leurs privilèges.

Les retraités en France sont des nantis égoïstes qui pensent que tout leur est du et qui préfèrent voir disparaitre els acquis des actifs plutot que de remettre en question leurs propres acquis.

Les pires sont les impotents séniles dans ton genre, qui prennent un malin plaisir à voir leurs enfants et petits enfants dans la difficulté ,dans le genre 'tatie Danielle" mais envers toute la société...

J'ai fait 2 boulots par jour pendant 30 ans mon grand .9hs-12hs et 14hs-18hs30,puis 4 jours par semaine le soir de 19hs à 21hs30 et un we sur 2 .Discutez avec les petits copains de votre âge,il faut apprendre avant d'enseigner.
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Re: Le gouvernement veut revoir les règles des arrêts-maladies dans la fonction publique

Message par latresne »

UBUROI a écrit : 29 octobre 2024 20:56 Pour ceux qui n'ont pas encore décroché de la "lecture" (voir le sujet), je fais un copié collé de France info, qui remet les pendules à l'heure:
Un écart récent qui ne concerne pas les fonctionnaires d'Etat
Le rapport de l'IGF et de l'Igas apporte certaines nuances, laissées de côté dans l'interview du ministre. D'une part, cet écart entre le public et le privé est très récent. Jusqu'en 2019, les absences pour raison de santé étaient d'"environ 8 jours (...) par agent ou salarié" par an, sans différence notable selon le secteur. Elles ont ensuite grimpé de manière relativement homogène, avant que le privé ne se stabilise sous les 12 jours dès 2021, tandis que le public s'envolait jusqu'à 14,5. L'argumentaire de l'exécutif repose seulement sur la période 2020 à 2022, dont "il convient de noter l'impact de la crise sanitaire", relève le rapport. En 2023, la tendance serait repartie à la baisse, dans le privé comme dans le public.

D'autre part, les trois composantes du secteur public connaissent des situations disparates. Les absences sont plus marquées dans la fonction publique hospitalière (hôpitaux, Ehpad...), avec 18 jours d'absence par agent en moyenne en 2022, ainsi que dans la fonction publique territoriale (collectivités locales, départements, régions...), avec 17 jours. En revanche, la fonction publique d'Etat (ministères, préfectures, enseignants...), où les membres du personnel sont les plus nombreux, connaît des niveaux d'absences plus faibles, avec 11 jours en moyenne, soit moins que dans le privé.

Comment expliquer l'écart observé depuis peu entre le public et le privé ? La différence réside essentiellement dans le profil des agents et dans la nature de leurs postes. La fonction publique est marquée par "une plus grande féminisation", ainsi qu'"un âge moyen (44 ans) de trois ans plus élevé que dans le secteur privé", constatent l'IGF et l'Igas. En outre, ses versants hospitaliers et territoriaux emploient une moindre proportion de professions supérieures, ainsi que des agents "plus souvent atteints de maladie chronique ou membres d'une famille monoparentale que les salariés du privé", selon le rapport.

Tous ces facteurs de fragilité sont "reconnus dans la littérature [scientifique] comme ayant un impact sur le niveau d'absentéisme des salariés", soulignent les auteurs. Ainsi, en 2015, une étude de la Drees(Nouvelle fenêtre) avait mis en évidence le recours plus élevé des femmes aux arrêts-maladies, du fait notamment des absences liées aux grossesses.

Ces caractéristiques de profils et de métiers "expliquent 95% de l'écart des taux d'absence" entre le privé et les fonctions publiques d'Etat (FPE) et hospitalière (FPH), avancent l'IGF et l'Igas. Quant à l'écart entre le privé et la fonction publique territoriale, il résulte à 53% de ces variables (âge, sexe, type de contrat, catégorie socioprofessionnelle, diplôme, maladie chronique et type de ménage).

Un lien avec les conditions de travail ?
Reste à comprendre le reste du décrochage. L'Igas et l'IGF avancent qu'"une part de cet écart résiduel pourrait être justifié par d'autres caractéristiques" qui n'ont pas pu être explorées à ce stade, faute de données disponibles. On peut penser à la pénibilité du travail et à l'exposition aux risques professionnels. En 2021, la Cour des comptes(Nouvelle fenêtre) a estimé que ces deux critères "pourraient expliquer la surreprésentation" de certains fonctionnaires territoriaux. Elle citait notamment "les agents de catégories B et C des services de police municipale, incendie et secours et petite enfance".

Les syndicats, eux, pointent volontiers la question des conditions de travail. "Les suppressions de postes subies depuis des années, les restructurations permanentes, l'affaiblissement pour ne pas dire la suppression de la médecine de prévention, la surcharge de travail, et le manque de moyens matériels sont les causes de la dégradation de la santé des agents", énumérait FO Fonction publique(Nouvelle fenêtre), début septembre, après la publication du rapport de l'Igas et de l'IGF.

"On ferait mieux de s'attaquer aux causes de l'absentéisme au sein de la fonction publique, lié aux conditions de travail, plutôt que de trouver des mesurettes qui ne combleront pas les milliards qui manquent", a dénoncé, lundi, la CGT Fonction publique, citée par l'AFP. Le ministre Guillaume Kasbarian s'est dit prêt à ouvrir ce chantier, en promettant des "mesures d'accompagnement", portant notamment sur "les conditions de vie au travail". "Ce sont des sujets tout aussi importants" que la baisse de la prise en charge des arrêts-maladies, a-t-il soutenu, mardi, sur RTL(Nouvelle fenêtre).

...De son côté, l'Insee(Nouvelle fenêtre) avait aussi conclu en 2017 que la mise en place du jour de carence entre 2012 et 2014, du fait de son "effet dissuasif", avait "conduit à une baisse importante des absences de deux jours" dans la fonction publique d'Etat. En revanche, les absences comprises entre une semaine et trois mois "ont augmenté". Finalement, le dispositif "n'a pas significativement modifié la proportion d'agents" absents durant une semaine donnée. L'organisme public posait, dès lors, la question de l'efficacité sanitaire de la mesure : "Certains agents connaissant un problème de santé pourraient hésiter à s'arrêter de travailler pour se soigner. Leur état de santé se dégraderait et conduirait in fine à des arrêts plus longs." Le risque vaut-il d'être pris ? Il appartiendra aux parlementaires d'en décider lors du vote du budget.

Trop long pout être lu,mais félicitations pour cette recherche.
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