C’est ça.Once a écrit : ↑15 avril 2024 15:52Très incomplète à mon sens. Mais bon chacun est libre de voir et de ressentir les choses à sa façon et il faut savoir respecter cela.
Pour ma part, le spectacle d'innocents bébés israéliens décapités, de jeunes femmes israéliennes violées et mutilées avant d'être exécutées m'importe autant que celui que vivent actuellement des centaines de milliers de gazaouis dans des conditions dantesques qu'aucun pays civilisé de devrait pouvoir supporter.
Et, de mon point de vue, ce n'est pas parce que les terroristes du Hamas ont ôté toute part d'humanité à leurs victimes le 7 Octobre qu'on doit retirer la part d'humanité qui revient aux habitants de Gaza qui n'ont pas tous dansé de joie à la suite du 7 Octobre. Ni que l'on doive retirer toute humanité à des millions d'israéliens complètement indifférents au sort tragique des gazaouis en ce moment. Voire pire, genre = "qu'ils crèvent !"
Sinon, on ne s'en sortira pas.
Je vais même aller plus loin à la suite de ce que j'ai pu découvrir récemment au sujet du génocide survenu en Ouganda et c'est même assez incroyable : des associations arrivent à réconcilier quelques survivants avec leurs anciens bourreaux !
Oui, c'est incroyable et je sais bien qu'on en est encore bien loin en Israël, c'est la haine qui l'emporte dans les deux camps. Peut-être faudra-t-il encore plusieurs générations.
Mais le jour où l'on verra un palestinien compatir sincèrement pour les souffrances d'un descendant de victime du 7 Octobre (ou d'autre attentats terroristes palestiniens) et un israélien compatir sincèrement auprès d'un palestinien pour les souffrances endurées pendant des décennies par son peuple, alors là, l'affaire sera entendue, il n'y aura plus besoin de traité de paix ni de nouvelle résolution de l'ONU ni de je ne sais quoi d'autre, la paix sera effective dans le cœur humain et l'esprit des uns et des autres.
Oui, je sais on en est loin. Mais, à mon avis, c'est comme ça qu'on arrivera à un "gagnant-gagnant" final dans cette tragédie. Et pas autrement.
L'humain, quoi. Rien que l'humain. Et rien d'autre que l'humain. Avec la prise en compte intégrale de la souffrance de l'Autre.
Mais comme l’orthographe, le savoir, le travail assidu, la conscience professionnelle , et bien d’autres, dans la société d’aujourd’hui, l’humain, plus personne n’en a rien à faire.