Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

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zylto
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par zylto » 24 janvier 2019 16:38

Crapulax a écrit : ....................................Mediapart met en doute "le patriotisme fiscal" de Dany Boon..................................


Le site d’information évoque des résidences fiscales aux Etats-Unis puis en Grande-Bretagne et détaille onze investissements dans des fonds spéculatifs voraces.

Mediapart met en doute mercredi le "patriotisme fiscal" de Dany Boon, affirmant, documents à l’appui, que l’acteur et réalisateur vedette "enchaîne les résidences fiscales à l’étranger, avec des investissements dans des fonds spéculatifs controversés".

Les documents sur lesquels s’appuie le site d’investigation, présentés dans une "enquête vidéo", "révèlent une attitude étrange pour un patriote fiscal démentant avec constance se prêter au jeu de l’optimisation et de l’évasion fiscales ou avoir un quelconque lien avec les paradis fiscaux", affirme Mediapart, qui n’évoque pas pour autant de fraude fiscale.

La vidéo de Mediapart sur la troisième personnalité préférée des Français, selon le dernier sondage du Journal du Dimanche, évoque des résidences fiscales aux Etats-Unis puis en Grande-Bretagne et détaille onze investissements dans des fonds spéculatifs voraces, des "Hedge Funds", notamment en 2014 et 2015, passant par des paradis fiscaux aux Bahamas et les îles Caïmans. Dany Boon, contacté via son avocate, n’a pas souhaité faire de commentaires dans l’immédiat.

"Mise en scène de son patriotisme fiscal":

En mars 2018, le réalisateur de "Bienvenue chez les Ch’tis", le plus gros succès en France pour un film hexagonal (20,5 millions d’entrées), avait assuré sur France 5 avoir refusé de créer une structure au Luxembourg pour diminuer ses impôts. "Je voulais payer mes impôts en France", avait-il affirmé sur le plateau de "C à vous".

Un mois plus tôt, dans l’hebdomadaire Marianne, il indiquait payer "50% d’impôts en France". "J’ai gagné cet argent grâce à mon pays, à l’éducation que j’y ai reçue, c’est normal que ça lui revienne", ajoutait-il.

"C’est la mise en scène par Dany Boon de son patriotisme fiscal qui a suscité un mouvement de sources vers nous", estime le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi dans la vidéo mise en ligne par le site.

"La réalité est plus complexe", pour le site, qui inaugure un nouveau format de film-enquête intitulé "La comédie fiscale de Dany Boon".

Le site d’investigation précise qu’il a cherché en vain à entrer en contact avec Dany Boon et ses conseils.
Source:Sud-Ouest.
https://www.sudouest.fr/2019/01/23/medi ... 4-5581.php

Je ne suis qu'à moitié surpris, il aime bien rigoler mais pas avec l'argent surtout quand c'est le sien
J'aime bien le gus mais bon ça terni son image de bon ch'tis avec la noblesse de coeur et la civilité des gens du Nord
Vous pouvez vous construire un trône avec des baïonnettes, mais vous ne resterez pas assis longtemps dessus.
Boris Eltsine

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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 25 janvier 2019 05:09

.....................................Courchevel: La piste d'un incendie criminel privilégiée........................................



Dimanche 20 janvier, tôt le matin, un violent incendie s’est déclaré dans un chalet de la station de Courchevel en Savoie. Le drame a fait au moins deux morts et quatre blessés. Le chalet était en majorité habité par des travailleurs saisonniers.

Le feu qui s'est déclaré dans la nuit de dimanche 20 au lundi 21 janvier, a fait deux morts dans un immeuble de saisonniers. La procureure d'Alberville donnera ce vendredi une conférence de presse.

C'est désormais la piste criminelle qui serait privilégiée dans l'incendie qui a fait deux victimes et au moins quatre blessés grave dans la nuit de samedi à dimanche à Courchevel, selon une information de France Bleu Pays-de-Savoie. Le feu s'est déclaré dans un centre de Courchevel où étaient hébergés une soixantaine de saisonniers.

Les soupçons portaient dans un premier temps sur l'état de vétusté du bâtiment, mais l'enquête aurait finalement écarté la piste d'un feu accidentel. Peu de temps après le drame, plusieurs personnes avaient affirmé avoir senti des odeurs d'hydrocarbures sur les lieux, toujours selon France Bleu qui précise qu'avant l'incendie, une altercation entre deux personnes avaient éclaté dans l'immeuble et l'une avait menacé l'autre de revenir «pour tout cramer». Mais aucun élément ne permet pour l'instant de relier cet événement à l'incendie.

Les occupants du bâtiment dormaient quand l'incendie s'est déclaré vers 4h30 dans la station de sports d'hiver. 70 sapeurs-pompiers ont été mobilisés et le feu a pu être maîtrisé quelques heures plus tard. L'enquête a été confiée à la gendarmerie, sous l'autorité du parquet d'Albertville. La procureure tiendra une conférence de presse vendredi.
Source:Le Figaro.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... legiee.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 25 janvier 2019 05:26

..........................Disparition de Martine Escadeillas en 1986 : un proche de la victime a avoué.........................




Trente-deux ans après la disparition inexpliquée de la jeune femme de 24 ans à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), un homme a été interpellé. Il a avoué le meurtre en garde à vue.

Quelques mèches châtains qui pendent sur le front. Un visage qui adopte tantôt une moue boudeuse, tantôt un sourire timide. Et toujours ces larges boucles d’oreilles dorées. Telles sont les dernières images prises de Martine Escadeillas, jeune secrétaire de 24 ans, avant sa disparition brutale le 8 décembre 1986 dans sa commune de Ramonville-Saint-Agnes (Haute-Garonne).

Trente-deux ans plus tard, l’affaire, devenue l’un de ces cold cases aux multiples pistes creusées pour autant de déceptions, est sur le point de trouver son épilogue. Selon des sources concordantes, un homme de 55 ans a été interpellé mardi à son domicile dans l’Isère par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse.

En garde à vue, cet ami de la victime a reconnu le meurtre de la jeune femme. Ce jeudi soir, il était en cours de présentation devant un juge toulousain en vue de sa mise en examen.

Des traces de sang:

Le drame s’est noué en quinze minutes, entre 8h15 et 8h30. Ce matin du 8 décembre 1986, Martine Escadeillas dépose en voiture son compagnon à un arrêt de bus, puis retourne à son appartement de Ramonville, une commune de l’agglomération toulousaine, pour se préparer à son tour pour le travail. Puis elle s’évapore.

Les gendarmes sont rapidement convaincus de la thèse d’une agression, voire d’un meurtre. Des traces de sang -dont l’analyse prouvera dix ans plus tard qu’il s’agissait de celui de la secrétaire- sont relevées dans l’ascenseur de l’immeuble ainsi que dans la cave. Des bijoux lui appartenant sont aussi saisis.

Seule témoin : une médecin de l’un des cabinets médicaux installés dans la résidence affirme avoir entendu des cris et des bruits confus. Elle décrit aussi un suspect trapu d’une quarantaine d’années, atteint d’une calvitie. Mais Martine Escadeillas, ou son corps, reste introuvable.

La piste du tueur en série Patrice Alègre écartée:

À l’époque, les techniques de police scientifique sur l’ADN sont encore inopérantes. Et le tueur n’a laissé aucun indice -traces de chaussures ou empreinte digitale. Au vu de la description fournie par la médecin, les gendarmes sondent l’environnement professionnel de la victime. En vain. Les fausses pistes mènent les pandores jusqu’à Barcelone, en Espagne, où un homme dit avoir reconnu Martine Escadeillas dans un lieu de prostitution après avoir regardé l’émission « Témoin numéro 1 » sur TF 1.

Enfin, de nouvelles recherches sont effectuées après l’interpellation en 1997 du tueur en série Patrice Alègre, très actif dans la région toulousaine. Les investigations montrent que la victime fréquentait le bar Santa Fe de Toulouse à la même époque que le criminel.

Las, aucun lien formel n’est établi avec Alègre, malgré tout auditionné. À l’époque de la disparition, celui-ci était à peine majeur et ne ressemble pas à un quinquagénaire chauve. Malgré les nombreux témoignages, le dossier est refermé à plusieurs reprises. Au grand dam des proches de la victime dont les parents -aujourd’hui décédés-, qui se battent pour obtenir la vérité.

«Une histoire de cœur»:

Fin 2016, une nouvelle lueur d’espoir anime la famille lorsque les enquêteurs reçoivent une lettre d’une amie de Martine Escadeillas. « Elle fait état de soupçons contre un homme, un ancien proche de la famille Escadeillas, pour une histoire de cœur », confie une source proche de l’enquête.

Pendant deux ans, les gendarmes creusent discrètement cette piste. Ils mènent une enquête dans l’environnement amical et professionnel du suspect, âgé de 55 ans, analysent sa personnalité et établissent un scénario criminel à l’aide du logiciel AnaCrim, déjà utilisé dans l’affaire Grégory.

Au moment des faits, l’homme était, comme la victime, âgé de 24 ans. Ami proche de Martine Escadeillas, il était follement amoureux de celle-ci et éprouvait de la jalousie envers son compagnon. Il n’a rien à voir avec la description fournie par la médecin de l’immeuble, ce qui a fourvoyé les enquêteurs pendant de nombreuses années.

«Il se cache des choses à lui-même»:

Interpellé mardi dans le nord de l’Isère, près de Lyon, puis placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse, cet homme inconnu de la justice est passé aux aveux. Il reconnaît le meurtre mais reste flou sur les circonstances. De même, il ne donne aucune indication sur le lieu où il se serait débarrassé du corps de Martine Escadeillas.

« Il a des manques dans son récit et se cache des choses à lui-même, souligne une autre source proche du dossier. Selon toute vraisemblance, il se serait montré entreprenant avec la victime le jour du meurtre puis aurait pété les plombs. » Certains membres de la famille auraient toujours nourri des soupçons sur le suspect, mais celui-ci avait quitté la région très tôt après le crime. Puis refait sa vie pendant trente-deux ans, jusqu’à ce qu’une lettre et les gendarmes le rattrapent.
Source:Le Parisien.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/d ... 996152.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 25 janvier 2019 17:15

......................Sur Facebook ou sur les ronds-points, les «gilets jaunes» cherchent aussi l'amour......................



Outre des mariages symboliques célébrés en fluo, une dizaine de groupes Facebook, dédiés aux «gilets jaunes» célibataires, ont fleuri depuis le début du mouvement.

«Adopte un gilet jaune», «Célibataires en gilets jaunes»... Depuis le début du mouvement, une bonne dizaine de groupes Facebook, destinés aux rencontres amoureuses entre manifestants en fluo, ont vu le jour. «Marre de manifester seul(e)? Sur cette page vous pourrez rencontrer l'amour de votre vie ou d'une nuit, partageant les mêmes intérêts pour la justice sociale et le respect du peuple», invite l'un d'eux.

L'un des plus plébiscités, «adopte un gilet jaune», en référence au célèbre site de rencontres «Adopte un mec», compte aujourd'hui quelque 4100 membres. Créé le 26 novembre 2018, soit une semaine après le premier samedi de mobilisation, il a été lancé par Thibaut, la trentaine, qui s'était dit «qu'avec un peu de chance», il allait «rencontrer la femme de sa vie au milieu de tous ces ‘gilets jaunes'». Très vite, le groupe a grossi. Caroline, l'une des administratrices, a fait partie des premières à s'inscrire: «C'est agréable car c'est un endroit où on peut parler de manière relâchée, loin des discussions sérieuses et politiques des autres groupes Facebook», commente-t-elle depuis Pau, où elle vit.

Des couples déjà formés:

Depuis plusieurs semaines, cette mère célibataire de 40 ans occupe une partie de ses soirées à modérer et à animer ce groupe, très fréquenté par les hommes et où beaucoup de blagues potaches, voire sexistes, circulent. «Du coup, j'essaie de poster des sujets de discussion en lien avec les voyages, les loisirs pour qu'on apprenne à se connaître», détaille cette autoentrepreneuse, qui prodigue aussi quelques conseils à celles qui la sollicitent. «Il y a aussi des filles qui me préviennent qu'elles ont rendez-vous avec un tel ou un tel. Comme ça, en cas de problème, je suis au courant».

«Quand on est sur les ronds-points, on ne sait pas forcément qui est célibataire. Avec ce groupe, on le sait tout de suite», explique Caroline, précisant qu'il n'est pas obligatoire d'être «gilet jaune» pour s'inscrire. Elle n'a pas encore fait de rencontres sérieuses mais assure qu'une dizaine de couples se sont déjà formés via la plateforme. «Et encore, je ne suis pas au courant de tout», glisse-t-elle, amusée. Thibaut, 32 ans, a rencontré sa copine par ce biais-là. Le fait qu‘elle soit «gilet jaune» n'était «pas forcément un critère» mais «ça nous a rapprochés et ça a facilité notre entente», estime-t-il aujourd'hui. En couple depuis le 8 décembre, tous deux ont prévu de s'installer ensemble dans les semaines à venir.

«On se retrouve à une dizaine ou une vingtaine selon les week-ends et après, ça flirte dans le cortège»
(Virginie, animatrice sur le groupe «Adopte un gilet jaune 33»)

Dans la foulée, d'autres groupes ont repris le concept et certains ont même joué la carte de la proximité pour faciliter les rencontres: les Savoyards et Hauts Savoyards se retrouvent sur «Adopte un gilet jaune 73/74» tandis que les Girondins peuvent aller sur «Adopte un gilet jaune 33». Lancé courant décembre, ce groupe, qui compte plus de 300 membres, a été créé par David, 35 ans. «L'idée était de joindre l'utile à l'agréable», explique ce salarié du privé. Comme sur n'importe quel site de rencontres, les nouveaux membres sont généralement invités à se présenter, courte description et photo à l'appui (voir l'image ci-contre). «Libre à eux de commenter ensuite et de s'échanger des messages entre eux», ajoute Virginie, l'animatrice du groupe.

Entre des articles de presse sur les «gilets jaunes», des commentaires anti-Macron et des vidéos de Maxime Nicolle, alias «Fly Rider», la jeune femme de 35 ans pose aussi des questions pour susciter les discussions et propose des sorties. Mais à la différence d'un site classique, les rencontres se font souvent lors des manifestations, le samedi. «On se retrouve à une dizaine ou une vingtaine selon les week-ends et après, ça flirte dans le cortège», sourit la jeune femme, «gilet jaune» depuis le début du mouvement et à la recherche d'un emploi. «Au fil des semaines, on voit les gens se rapprocher, ça fait plaisir… On est un peu les Cupidons des gilets jaunes», s'enthousiasme la trentenaire, précisant qu'un couple s'est déjà formé.
Pour animer le groupe et faciliter les rencontres, les administrateurs n'hésitent pas à interroger les membres des groupes pour susciter des discussions.

Ces groupes Facebook dédiés aux «gilets jaunes» célibataires n'ont rien d'inédit. Avant eux, d'autres pages de ce genre avaient été créés en fonction des affinités politiques de chacun. Ainsi, les partisans de Jean-Luc Mélenchon pouvaient se donner rendez-vous sur «Insoumeetic», devenu «InsoumiLove», quand ceux de Marine Le Pen se retrouvaient sur (feu) Front-Rencontre.fr Les militants de Benoît Hamon ont aussi eu droit à leur page «HamonAmour» pour trouver «leur Hamoniste». En 2010, deux entrepreneurs avaient même lancé deux sites de rencontres sur critères politiques - «Droite-rencontre» et «Gauche-rencontre» -, mais le succès n'a pas vraiment été au rendez-vous, rapportait L'Express à l'époque.

Directrice de recherche au Cevipof, Anne Muxel* n'est «pas surprise» que des couples se forment dans le cadre des «gilets jaunes». «On sait que ces moments d'engagements militants sont propices à ce genre de rencontres et d'aventures, d'autant que les individus partagent des convictions communes», analyse la politologue, notamment auteure de Toi, moi et la politique. «Cette mobilisation, qui suppose déjà beaucoup d'affect, créé même un ciment supplémentaire à la relation», ajoute-t-elle. Pour comprendre ce phénomène, il faut aussi regarder le contexte particulier dans lequel il s'inscrit: «Chez les “gilets jaunes”, il y a une volonté de retrouver une appartenance collective, une recherche de convivialité, de partage. Il est normal que de ce besoin de vivre ensemble découlent des relations amoureuses».

Des demandes de mariage en pleine manifestation:

D'ailleurs, les rencontres entre «gilets jaunes» ne se limitent pas aux réseaux sociaux. Plusieurs fois, ces derniers mois, la presse locale s'est fait l'écho d'histoires d'amour qui se sont nouées sur les ronds-points ou lors de manifestations. Ainsi, fin décembre, France bleu racontait celle de Claudie et Jean-Michel, 64 et 68 ans, qui se sont rencontrés le 17 novembre, lors de la toute première manifestation à Orléans. «On manifestait ensemble et on discutait. Je lui ramenais des casse-croûte et petit à petit on s'est donné la main et maintenant on est ensemble», avait raconté la jeune retraitée.

Des «gilets jaunes» sont même allés plus loin en célébrant des mariages symboliques sur des péages ou sur des ronds-points. Ce fut notamment le cas près de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées mais aussi à Dole dans le Jura et à Anet en Eure-et-Loire. Il y a aussi eu ce couple vosgien qui avait promis de se fiancer sur un rond-point: «Certains disent que c'est soudain. Parfois, c'est simplement la bonne personne», avait expliqué à nos confrères de l'Est Républicain Dylan, 23 ans, qui avait fait sa demande à Karine, 22 ans.

En couple bien avant le 17 novembre, des «gilets jaunes» ont aussi choisi de s'unir en plein milieu de manifestations. «Veux-tu te marier avec moi mon amour», a demandé un «gilet jaune» à sa compagne, lors de l'acte X, à Belfort.

Une semaine auparavant, c'était un motard qui le faisait à Perpignan. En gilet et cravate jaune, il s'était mis à genoux devant sa future épouse, pour lui demander sa main. La scène immortalisée en vidéo a été vue des milliers de fois sur Youtube.

Mais comment interpréter ces comportements? La politologue Anne Muxel y voit une «politisation de l'intime». «Le “gilet jaune” rentre dans la vie privée et la vie privée s'invite dans le mouvement des “gilets jaunes”», explique-t-elle. Quand un mariage est célébré sur un rond-point ou qu'une demande est faite en pleine manifestation, «c'est une forme d'adhésion totale, un double engagement, à la fois intime et collectif», estime la spécialiste. Une manière de montrer qu'on est ‘gilet jaune' jusqu'au bout, y compris dans ses relations affectives.
Source:Le Figaro.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... -amour.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 26 janvier 2019 05:41

...................................Espagne : l'enfant tombé dans un puits a été retrouvé mort...................................




Une perforeuse géante avait été acheminée en urgence près du puits où est tombé Julen.REUTERS/Jon Nazca


Le petit Julen, âgé de 2 ans, était tombé le 13 janvier dans un puits du sud de l'Espagne. Depuis, une opération de sauvetage tenait le pays en haleine.

L'espoir de retrouver vivant Julen guidait encore les mineurs d'élite partis à sa recherche, ces dernières heures. Il a été brisé dans la nuit de vendredi à samedi avec la découverte du corps inanimé de l'enfant dans le puits où il était tombé le 13 janvier, dans les montagnes de Totalan, dans le sud de l'Espagne.

C'est vers 1h25 que les équipes de secours, qui avaient réussi à creuser une galerie de près de quatre mètres pour atteindre la zone où ils pensaient retrouver Julen, ont découvert l'enfant. «Malheureusement [...] les équipes de sauvetage sont parvenues au niveau du puits où l'on recherchait Julen et ont localisé le corps sans vie du petit», a écrit sur Twitter Alfonso Gomez de Celis, le préfet d'Andalousie.

Cela faisait maintenant 13 jours que l'opération de sauvetage de Julen Rosello tenait l'Espagne en haleine. Le dimanche 13 janvier, alors que ses parents déjeunaient, l'enfant occupé à jouer était tombé dans un puits abandonné de 25 centimètres de diamètre et plus de 100 mètres de profondeur creusé pour trouver de l'eau.

Depuis, les secours avaient notamment retrouvé des cheveux de l'enfant, prouvant qu'il s'y trouvait bien. Mais rien n'indiquait que Julen était encore vivant. L'annonce de ce samedi a mis un terme tragique à cette longue attente.

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, s'est exprimé sur Twitter quelques minutes plus tard. «Toute l'Espagne se joint à la tristesse infinie de la famille de Julen, y écrit-il. Nous avons suivi de près toutes les étapes pour le retrouver. Nous serons éternellement reconnaissants envers ceux qui l'ont cherché inlassablement durant ces derniers jours. Mon soutien et mon affection aux parents et aux proches.»
Source:Le Parisien.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/e ... 997229.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 26 janvier 2019 15:42

................Décès de Michel Legrand : «Il avait une peur bleue de la mort», raconte son manageur................




Hospitalisé à l’hôpital Necker pour une infection pulmonaire, Michel Legrand « a fait une septicémie dont il ne s’est pas remis », confie son agent et manageur Philippe Guiboust.

Philippe Guiboust était son manageur depuis 21 ans. Il témoigne dans nos colonnes après le décès du compositeur.


Il avait 86 ans. Michel Legrand s’est éteint, dans la nuit de vendredi à samedi laissant derrière lui une carrière exceptionnelle. Philippe Guiboust, qui était son agent et manageur depuis 21 ans, raconte au Parisien les derniers jours du célèbre compositeur : « Michel était hospitalisé depuis deux semaines à l’hôpital Necker, soigné pour une infection pulmonaire grave. Jusqu’à jeudi matin, les médecins étaient très optimistes sur un retour à la maison et puis son état s’est subitement dégradé. Il a fait une septicémie dont il ne s’est pas remis. Les trois médecins lui ont parlé. Il avait une peur bleue de la mort depuis l’âge de 18 ans. Mais il leur a demandé de ne pas faire d’acharnement thérapeutique. Il est parti cette nuit à 2h45 très entouré et serein. Il a eu une belle fin de vie avec Macha et il est mort en plein succès, la comédie musicale Peau d’âne (NDLR actuellement au théâtre Marigny à Paris) est un des plus gros succès des théâtres parisiens. Quarante concerts étaient programmés cette année au Canada, au Japon, en Russie. Il devait faire la musique du nouveau film de Xavier Bauvois, une comédie musicale avec toutes ses chansons est prête, les concerts qu’il devait donner les 17 et 18 avril au Grand Rex avec ses amis seront transformés en soirées hommage. Michel avait toujours des projets ».

Philippe Guiboust avait fini par croire que Michel Legrand était immortel : « En 21 ans de compagnonnage et 1 004 concerts, il m’a fait de telles frayeurs ! En mars dernier, en rentrant d’une tournée en Russie, il était beaucoup plus mal. Il a fait un mois d’hôpital pour une pneumonie… J’ai cru qu’il allait partir… Et il était de retour sur scène le 15 mai ! Puis il a enchaîné l’été avec une tournée d’un mois au Japon, par 45 degrés. Il y a trois ans, à Saint-Pétersbourg, il avait fait une crise de tachycardie énorme, je l’avais emmené à l’hôpital. Ils lui ont fait des chocs électriques, ils l’ont endormi à 16 heures et… à 20 heures, il était sur scène ! Pour ses 80 ans au Palais des Congrès, il a joué le premier soir avec 40 degrés de fièvre. C’était un être hors-norme, un surhomme ».

« Quelle vie merveilleuse il a eue ! »:

« Je suis évidemment très triste mais s’il n’avait plus pu monter sur scène et faire de la musique, sa vie n’aurait plus eu aucun sens, avoue Philippe Guiboust. Et quelle vie merveilleuse il a eue ! Star à 20 ans et toujours là à 86 ans ! J’ai d’abord été son attaché de presse chez Universal et quand il est rentré des Etats-Unis pour revivre en France, il m’a proposé alors que je travaillais avec Maurice Béjart et le mime Marceau d’être son agent en France. En 21 ans, on a fait le tour du monde ensemble, ri et pleuré ensemble, il a traversé deux divorces, un mariage, il a perdu sa sœur qu’il adorait, ses amis, surtout Devos… Il me disait : mon carnet d’adresses est un cimetière. »

« Il m’a fait rencontrer des gens formidables, de Martin Scorsese à Joseph Losey. J’ai dîné avec lui, Quincy Jones et Barbra Streisand, remercie l’agent âgé de 53 ans. Mais il pouvait être très difficile et piquer des colères terribles. Quand les gens disent : il était tellement dur, c’est vrai, mais il était tellement dur et intransigeant avec lui-même. Quand il n’aimait pas ce qu’il composait, il jetait les partitions en disant : C’est de la merde ce que j’ai fait ! « Il disait : Moi quand je monte en scène, je joue ma vie. C’était ce niveau de passion. Je lui disais : vous avez toujours raison sur le fond mais jamais sur la forme ».

« Je l’ai vu virer des journalistes parce qu’ils posaient des questions idiotes ou ne connaissaient pas bien son œuvre. Il me rétorquait : Moi quand je fais des concerts, je suis prêt, pourquoi pas eux ? Mais il s’était assoupli avec l’âge. »

Pour Philippe Guiboust, « Michel était un génie et un enfant. Quand on voit son œuvre ! Mais comme un enfant, il piquait des crises incroyables. D’ailleurs, parmi ses hobbies, outre piloter son avion, faire du ski - il en a fait jusqu’à 75 ans -, il y avait les trains électriques. Je lui disais toujours : Ce qui vous a manqué dans votre jeunesse, Michel, c’est de bonnes claques sur les fesses de votre mère. Cela le faisait éclater de rire. Il me répondait Mais on m’a jamais dit ça. C’était bien le problème… Je suis allé souvent au feu pour lui mais il a toujours été adorable avec moi. C’est l’un des rares artistes qui disaient merci. On était intimes mais on ne s’est jamais tutoyé. Et j’y tenais. »

Source:Le Parisien.
http://www.leparisien.fr/culture-loisir ... 997397.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 28 janvier 2019 06:26

.....Le Grand débat national n’invente rien : Dans cette bourgade, il y avait déjà un cahier de doléances en 1789.......



Le Grand débat n’a rien inventé ! En témoigne l’histoire de Saint-Georges-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire où existe un manuscrit de huit pages et 34 paragraphes retracent les doléances du tiers état de la commune, tous ceux qui n’appartenaient ni au clergé ni à la noblesse.

Aussi appelée roturière, une partie de la population de Saint-Georges-sur-Loire s’est saisie, en février 1789, de la possibilité d’écrire sur des cahiers de doléances tous ses vœux et ses récriminations envers le roi. Louis XVI convoquera le 5 mai 1789 les États généraux à Versailles (Yvelines).

Ce sont les premiers du royaume, depuis ceux de 1614, qui étaient censés régler la crise financière en cours. Mais ce seront surtout les derniers de l’Ancien régime.

Page tachée d’encre, le manuscrit sent la sueur d’un ouvrage écrit dans l’urgence et à plusieurs. On y trouve les revendications, mais aussi les vœux proposés par plusieurs citoyens.

Disparition des corvées:

Il semblerait que ce fut un certain Jean-Baptiste Maurice Sortant qui a rédigé la synthèse de ce document. Ce paysan, plutôt cossu, qui tenait le relais de poste de Saint-Jean-de Linières, a pu retranscrire les propos des habitants de ce secteur rural et, néanmoins, très commerçant. Ils demandaient tous de revenir sur une fiscalité juste avec, en premier lieu, l’abolition de la gabelle, ce détestable et onéreux impôt sur le sel, mère de tous les trafics et contrebandes. Ils demandaient aussi une justice fiscale proportionnelle aux biens visibles des habitants.

Chose intéressante, les futurs citoyens proposaient l’harmonisation sur tout le royaume des taxes sur les rentrées et sorties des denrées des provinces afin de faciliter une meilleure circulation des biens commercés. Le peuple demandait un juge de paix dans chaque paroisse avec un jugement sur place, tout en refusant la juridiction seigneuriale qu’ils estimaient très partiale.

Mais ils demandaient surtout la disparition pure et simple des droits de marché, de corvée, de taille. Bref des droits coutumiers.

Les habitants de Saint-Georges-sur-Loire, plutôt paysan, proposaient dans ce cahier de doléances une modification profonde des droits de chasse, tout autant que des punitions et amendes sévères administrées, parfois à l’aveugle par des gardes-chasses inféodés au domaine de Serrant. Des droits de chasse si contestés que, dès juin 1789, une centaine de paysans armés de fourches et de faux avaient envahi la cour du château de Serrant, menaçant de le brûler si la comtesse Renée de Choiseul Beaupré, femme d’Antoine Walsh de Serrant, la plus riche famille du département, ne revenait pas sur l’ensemble de ces amendes et punitions de chasse distribuées durant une année.

L’abbé Sullivan, à l’époque confesseur de la comtesse, s’exécuta et remboursa au denier près tous les paysans.

Cet ensemble de contraintes vexatoires et oppressantes subies en permanence par un peuple ruiné, avait fini par avoir raison d’un pouvoir démesuré et détenu par quelques-uns.
Source:Ouest France.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... 89-6197915
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 31 janvier 2019 06:34

..............................30 ans de prison pour une Mamie qui avait tué sa petite-fille................................




Le 20 avril 2015, Manon, âgée de six mois, avait été tuée à coups de couteau par sa grand-mère qui l’avait asphyxiée et assommée.

La cour d’assises d’Indre-et-Loire a condamné mercredi à 30 ans de réclusion Sylvie Jourdain, 56 ans, accusée d’avoir tué sa petite-fille de six mois dont elle avait la garde, en avril 2015.

Dans son verdict, la cour qui siégeait depuis lundi à Tours a reconnu une altération du discernement de l’accusée, écartant une abolition, comme l’avait évoqué un expert. Un tel choix aurait sans doute amené la cour à imaginer une irresponsabilité pénale de l’accusée. « Au débat psychiatrique s’ajoute alors un débat judiciaire », a affirmé dans sa plaidoirie Me Jacques Sieklucki, avocat des parties civiles.

« J’étais pas moi […] Manon je l’aimais »:

Le 20 avril 2015, Manon, âgée de six mois avait été tuée à coups de couteau par sa grand-mère qui l’avait asphyxiée et assommée. Les enquêteurs avaient dénombré 32 plaies sur son corps.

Voulant « aider et responsabiliser » sa mère dépressive, Céline Picot lui avait demandé pour la première fois de venir garder sa petite-fille dans leur appartement du nord de Tours. « J’étais pas moi […] Manon je l’aimais », a tenté de dire la meurtrière, qui a été longuement internée après les faits et continue de faire des séjours en hôpital psychiatrique.

Pas d’appel prévu:

Deux jours de débats n’ont pas permis d’éclairer la teneur de cet acte qualifié de « rarissime » par Roland Coutanceau, expert psychiatre interrogé en vidéoconférence. Cheveux blancs, corps massif, visage fatigué, Sylvie Jourdain a nié toutes pensées et toutes violences prémonitoire avant son passage à l’acte. Aide-soignante à l’hôpital de la ville, elle souffrait d’une dépression qui ne semblait pas avoir été traitée.

Les jurés ont répondu « non » à la question d’une éventuelle irresponsabilité pénale. Mais ils ont admis une possible « altération du discernement ». L’avocat général, David Arnault avait requis 22 ans de réclusion.

L’avocate de la défense, Me Laëtitia Da Silva, a annoncé après le jugement que sa cliente « acceptait cette décision » et n’avait pas prévu de faire appel. Le jury, selon elle, est « resté sur la gravité des actes ».
Source:Le Parisien.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/t ... 000787.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 09 février 2019 05:55

............................L'Affaire du domicile fictif d'un Milliardaire qui empoisonne Monaco..........................




L'affaire Amon lève le voile sur ces milliardaires qui s'affirment résidents du Rocher pour raisons financières. Sous l'œil indulgent des autorités ?

Le divorce entre Maurice Amon, un riche mécène suisse, et son épouse américaine, Tracey Espy-Hejailan, empoisonne le Rocher depuis plusieurs années.


Tout part d'un incroyable divorce. En septembre 2015, Maurice Amon, un milliardaire suisse, souhaite se séparer de sa femme, Tracy Espy-Hejailan, de nationalité américaine. Affirmant avoir son domicile sur le Rocher, il se réclame de la loi monégasque, tandis qu'elle jure ne pas vivre en principauté et n'y avoir jamais vécu. La différence est primordiale. Car en théorie, le droit monégasque pourrait permettre au mari de tout récupérer, jusqu'à la moindre donation faite à sa conjointe du temps de leur concubinage.

Commence alors une intense guérilla judiciaire, lors de laquelle l'épouse va affirmer que Maurice Amon a sciemment menti aux autorités pour obtenir, depuis 2011, le renouvellement de cartes et certificats de résidence. Un précieux sésame dont Maurice Amon se sert pour prouver qu'il avait bien son domicile en principauté. L'affaire est embarrassante pour Monaco, qui affirme, sur le sujet, avoir fait de nombreux efforts pour se conformer aux préconisations des institutions internationales.

Un divorce surveillé de près:

De fait, comme Le Point le révèle, le divorce et ses possibles répercussions sont surveillés en haut lieu. Un dossier contenant des documents sur Maurice Amon a en effet été retrouvé, en 2017, lors de perquisitions effectuées… dans le bureau de l'ancien ministre monégasque de la Justice Philippe Narmino. La pochette contenant les documents se trouvait dans le tiroir central de son bureau. Une étonnante trouvaille… Et, selon nos informations, l'affaire vient de connaître un nouveau rebondissement.

Un des majordomes du couple Amon, Franck*, a témoigné, le 21 janvier dernier, devant le juge Morgan Raymond. Pourquoi si tard, des années après le début de l'enquête ? « Je n'étais pas rassuré de me présenter devant les services de police, car ma situation professionnelle dépend principalement de mes précédentes fonctions », a-t-il répondu au magistrat. En clair : un majordome ne trouve du travail que si son précédent employeur le recommande.

« J'ai reçu un appel téléphonique assez étrange deux ans après avoir été démis de mes fonctions auprès de monsieur Amon, ajoute-t-il. Il s'agissait de l'ancien bras droit de Maurice Amon qui me demandait comment mon contrat de travail me liant à lui s'était retrouvé dans le dossier de la défense de Tracey Hejailan, épouse Amon. Il m'indiquait également, lors de cet appel, que se trouvait dans mon contrat une clause de confidentialité que je me devais de respecter (…) J'ai considéré cet appel téléphonique comme une menace. »

Un rythme de vie nomade:

Franck précise ensuite avoir accompagné le couple lors de tous ses voyages : « Pour vous expliquer, nous passions l'hiver à la montagne jusqu'à mi-février au minimum. On passait ensuite beaucoup de temps à Paris et à New York. Nous passions un à deux mois en Sardaigne. À Londres, je n'y suis allé qu'une fois avec monsieur Amon alors qu'avec Tracey au moins une trentaine de fois. »

Mais alors, quid de la résidence officielle du richissime mécène pendant toutes ces années ? « Je dirais la Suisse, dit Franck. Mais en temps cumulé, plutôt Paris et New York. Je sais qu'en 2012, je ne suis pas venu à Monaco. J'y suis peut-être allé une fois en 2013. En revanche, à partir de 2014, j'ai séjourné une fois en juin au Fairmont (un hôtel, NDLR) pendant quinze jours. En 2015, l'installation était définitive. »

Un appartement inhabité:

Et c'est là que le bât blesse. Pour justifier son domicile à Monaco, Maurice Amon va, lors de sa demande de divorce, produire les titres de séjour obtenus ces dernières années. À commencer par sa carte de résident, acquise une première fois en 2011. Pour obtenir une telle carte, la loi monégasque impose, comme préalable, de posséder un « logement à Monaco de taille adaptée au besoin des personnes y résidant ». Maurice Amon va donc produire aux autorités des attestations de plusieurs appartements qu'il vient d'acheter à Monaco, et qu'il compte réunir en un seul.

Premier problème : à l'époque, Maurice Amon n'occupe absolument pas ces appartements, qui sont inhabitables en l'état, puisqu'en travaux. Il faut également comprendre que, contrairement au « certificat de résidence », la « carte de résident » n'est en aucun cas un document des autorités monégasques, affirmant que la personne réside effectivement bien sur son territoire. C'est simplement une carte de séjour, un titre que se doit d'obtenir tout étranger souhaitant passer plus de trois mois sur le Rocher.

Les accusations du commissaire Carpinelli:

La terminologie est extrêmement proche, comme si le flou était volontairement entretenu par les pouvoirs publics… C'est en tout cas ce qu'affirme le commissaire Christian Carpinelli, ancien chef de la division de police administrative. Mis en cause dans une autre affaire de résidents fictifs, impliquant de riches hommes d'affaires belges, le policier va lâcher une petite bombe, lors d'un de ses interrogatoires : « Certains résidents demandent [une attestation comme quoi ils] détiennent une carte de séjour. Celle-ci est [ensuite] présentée aux administrations étrangères comme s'il s'agissait d'un certificat de résidence », ose-t-il. L'objectif est bien sûr de bénéficier du régime fiscal favorable de Monaco.

Un an après avoir obtenir sa première carte de résident, en juillet 2012, Maurice Amon va donc réclamer un « certificat de résidence ». Pourtant, selon la loi, « les personnes installées en principauté depuis moins de six mois ne [peuvent] se voir délivrer un certificat de résidence que sur présentation de documents justifiant une dérogation ». Or, Maurice Amon va de nouveau fournir ses attestations de propriété pour des appartements qu'il n'habite pas, ainsi que des factures d'électricité d'un faible montant…

De curieuses factures d'hôtel:

Et rebelote d'une année sur l'autre. En juillet 2014, Maurice Amon demande cette fois-ci le renouvellement de sa carte de séjour. Pour l'obtenir, deux choix s'offrent à lui : soit prouver qu'il demeure plus de six mois en principauté, soit que le centre principal de ses activités est Monaco. Le mécène suisse affirme en effet avoir installé son « family office », qui gère la totalité de son patrimoine, à Monaco. Son épouse, elle, soutient qu'il continue à gérer une partie de ses affaires en Suisse ou à l'étranger, en fonction du régime fiscal le plus favorable. Tracey Espy-Hejailan a ainsi fourni des factures de bijoux qui, pour des raisons de TVA, ont été envoyées au Luxembourg.

Comme d'habitude, Maurice Amon va fournir ses attestations de propriété, des factures d'électricité d'un faible montant et, pour enfoncer le clou, une facture prépayée de l'hôtel Colombus, faisant état de réservations à son nom, pour un total de 126 jours, du 17 mars au 31 juillet 2014. De quoi faire bondir son épouse, selon laquelle Maurice Amon, habitué aux chambres de luxe, n'aurait en réalité jamais séjourné dans cet hôtel, facturé – seulement – 250 euros la nuit. À chacun de ses week-ends en principauté, Maurice Amon fréquentait plutôt un établissement d'un standing autrement plus luxueux, l'Hôtel de Paris, mais sous un autre nom que le sien.

C'est ce qui ressort des déclarations devant le juge de Franck, le majordome : « Nous effectuions des réservations à notre nom à l'Hôtel de Paris (…) Il s'agissait de consignes données par Maurice Amon, car il ne souhaitait pas que son nom apparaisse. » Cela s'est par exemple produit en juin 2014, à une époque où Maurice était censé séjourner… à l'hôtel Colombus.

Les autorités monégasques affirment que tout est en ordre:

Malgré ces éléments troublants, Patrice Cellario, conseiller pour l'Intérieur dans le gouvernement de Serge Telle, a affirmé, après une nouvelle enquête administrative, que tout était en ordre : « Les vérifications ad hoc ont été effectuées par les services gouvernementaux et n'ont pas permis de remettre en cause le titre de séjour en Principauté de Monaco de M. Maurice A. Amon, ni les certificats de résidence qui lui avaient été délivrés », a-t-il écrit.

En réalité, ce n'est que le 1er mai 2015 que Maurice Amon a pu prendre possession de son appartement monégasque, les travaux étant achevés. Il y aurait donc habité cinq mois, avant de demander le divorce, le 29 septembre. Son épouse, elle, a fourni en justice les agendas de son mari, et affirme qu'il n'y a séjourné que 31 jours sur cette période. Sur la base des relevés téléphoniques de son ancien compagnon, elle soutient également qu'il n'a passé que 73 jours en principauté, de mars 2015 à février 2016.

Maurice Amon jure être résident, « sans crainte d'être démenti »

Dans un courrier que l'avocat de Maurice Amon nous a fait parvenir, début janvier, à la suite d'un précédent article, il affirme, « sans crainte d'être démenti », qu'il est « résident monégasque depuis 2011, ce qui résulte notamment, mais pas seulement, de cartes de résident qui lui ont été régulièrement délivrées depuis lors et jusqu'à aujourd'hui ». Maurice Amon précise être « propriétaire d'un appartement qu'il occupe à Monaco ».

Dans sa lettre, le juriste ajoutait : « En outre [Maurice Amon] a fondé en 2011 une société dont le siège est à Monaco, animée par une dizaine d'employés, et qui gère la totalité de son patrimoine. » L'homme d'affaires considère donc qu'il a, en principauté, le centre principal de ses activités. « [Maurice Amon] a également l'honneur et le plaisir d'être membre actif de plusieurs grandes associations culturelles monégasques », pouvait-on lire enfin. Sur ce dernier point, Maurice Amon est effectivement un généreux mécène. Sa fondation a versé, entre autres libéralités, 250 000 euros à la Croix-Rouge monégasque le 19 juin 2017.
Source:Le Point.
https://www.lepoint.fr/societe/exclusif ... 254_23.php
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par mic43121 » 09 février 2019 08:27

Comme quoi entre milliardaires on s'aide ..et la justice ferme les yeux.
Tiens je devais aller aller à Monaco pour le Master 1000 ..
C'EST VRAI j'y vais tous les ans le jeudi.. :))
De plus cette année j'avais décidé d'y aller en train.
Je n'irai plus..
NA…
:(
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par oscar » 09 février 2019 08:49

C’est souvent les infos secondaires qui m’agacent le plus !
« Un fou du volant qui tue une famille entière ! »
La destruction des radars automatique coûte 1 milliard
Les vieux mal traité dans les EPAD...

Depuis, je me laisse plus surprendre !
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par mic43121 » 09 février 2019 11:44

oscar a écrit : C’est souvent les infos secondaires qui m’agacent le plus !
« Un fou du volant qui tue une famille entière ! »
La destruction des radars automatique coûte 1 milliard
Les vieux mal traité dans les EPAD...

Depuis, je me laisse plus surprendre !
Je ne suis pas accro aux actualités.

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Tu appelles ça de infos secondaires : :content36
C'est quoi les infos primordiaux ?
la remonté de macron dans les sondages . :]
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par oscar » 09 février 2019 12:29

"mic43121"]
Tu appelles ça de infos secondaires : :content36
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C'est quoi les infos primordiaux ?
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par Crapulax » 11 février 2019 06:23

...................Marine Le Pen dans la Manche. Deux plaintes après les dégradations sur la salle du meeting......................



Le Rassemblement national a déposé une plainte pour menace de mort, samedi 9 février 2019, à la suite de tags sur la salle des fêtes de Saint-Ébremond-de-Bonfossé, où Marine Le Pen a tenu un meeting. Une seconde plainte doit être déposée par le maire de la commune.

Après le meeting de Marine Le Pen, samedi 9 février 2019, à Saint-Ébremond-de-Bonfossé, près de Saint-Lô (Manche), le secrétaire départemental du Rassemblement national, Jean-Jacques Noël, a déposé plainte contre X « pour menace de mort », auprès de la brigade de gendarmerie de Canisy.

Façade de la salle polyvalente:

Un dépôt qui fait suite aux tags retrouvés dans la matinée sur la façade de la salle polyvalente de Saint-Ébremond. Parmi les inscriptions, l’une mentionnait « Une balle dans le Front ». Le maire délégué de cette petite commune a pris rendez-vous lundi avec les gendarmes de Tessy-sur-Vire pour déposer une plainte contre X pour dégradations.

À l’issue du meeting contesté à l’extérieur de la salle par près de 200 manifestants, les militants du parti d’extrême-droite ont retiré les affiches électorales avec lesquelles ils avaient camouflé les tags.
Source:Ouest-France.
https://www.ouest-france.fr/normandie/s ... ng-6218328
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Re: Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Message par oscar » 11 février 2019 07:01

Foire aux infos "de second plan".......Sérieuses ou pas.....

Le monde des médias et de la politique nous offre « des séquences ! »
C’est-à-dire des extraits, des brèves tranches de vies quotidiennes.

Nous avons le PS qui nous offert gratuitement « la séquence des primaires »
Un flop Royale retentissant !

A une autre époque nous avions une émission de télévision sur le cinéma « La séquence du spectateurs ! »
On nous diffusait de courts extraits de films, sans jamais voir la fin de l’histoire.
Aujourd’hui, tous les politiciens nous dispache « leurs séquences » de promotion personnelle, afin de se faire élire.

C’est « la séquence de l’électeur » il va devoir mettre un nom sur un bulletin vote.
Pendant 5ans l’électeur ensuite va devoir subir « les séquelles » de son mauvais choix de séquence…

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Verrouillé

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