souslic a écrit : ↑30 juin 2020 09:34
Ah Lotus .... votre prétention sans limite ne cesse de m'impressionner je l'avoue
Je savais déjà que vous savez mieux analyser les résultats statistiques que moi dont c'est le métier, je savais aussi que vous étiez une économiste de haut niveau et maintenant je constate que vous êtes médecin ... ce n'est pas tous les jours que l'on croise des génies tels que vous
Une grosse partie de votre blabla sans queue ni tête est orienté vers le fait que des gens ont aprois des "lésions pulonaires sans ymptome" et patati et patati ...
Vous savez Lotus c'est vous qui avez trouvé très intéressant ce tableau de papy Raoult qui présente le
NOMBRE DE MORTS.
A partir de là j'ai analysé ces chiffres ... les nombres de morts donc ... où est le problème ?
Parce que si vous voulez partir pour la n-ième fois sur le fait que c'est inhumain de compter les morts et qu'il y a des êtres humains derrière les chiffres et que compter les morts c'est nul car avec la chloroquine ce qui important serait la baisse de la charge virale ... etc .. moi je veux bien mais je n'y peut rien si papy compte les morts et si vous mettez en avant ce tableau (le seul que vous avez pu comprendre je suppose).
Sinon j'ai trouvé très intéressant que vous repreniez les délires de votre gourou concernant le fait qu'un petit échantillon serait mieux qu'un grand (il vous dirait qu'il faut sauter d'une falaise je pense que vous sauteriez ... c'est beau la foi aveugle ...). En tout cas je vous remercie d'avoir pris la peine de m'expliquer cette grande notion de statistique, j'ai beau avoir un doctorat je n'avais jamais compris
c'est fou ce qu'on s'acharne à faire semblant de ne pas comprendre ou à déformer ses propos : il faut comprendre qu'à partir du moment où un résultat est significatif, un petit échantillon peut suffire, et ça ne veut pas dire qu'on ne cherche pas à le confirmer en agrandissant l'échantillon ; mais certains essais agrandissent la taille de l'échantillon parce que le résultat n'est pas suffisamment significatif ... vous voyez la nuance ?
Pourriez-vous me dire ce qu'est pour vous une valeur "significative" Lotus ?
Merci par avance.
Mon blabla est parfaitement structuré, ce n'est pas de ma faute si vous avez un cerveau en vrac, et un peu enfermé dans un carcan il semblerait
je suis loin d'être un génie, mais quand je ne sais pas, je cherche, je lis ; et quand je ne comprends pas, je cherche, je lis ... à force, on apprend beaucoup de choses, que ce soit en médecine, en économie .... pas tout bien sûr, mais suffisamment pour ne pas avoir besoin de gourou
En fait, tout n'est qu'une question d'intérêt qu'on porte aux choses et de l'implication qu'on a pour étoffer ses connaissances ; le pire est de les sacraliser au point de se rendre plus con qu'on ne l'est
Je n'ai jamais dit que je maitrisais les statistiques, loin de là, mais l'analyse des chiffres est une de mes spécialités de toujours, et je suis pour le pragmatisme et la pertinence, produire des chiffres au kg ou pour se faire plaisir n'a pas beaucoup de sens pour moi.
Les chiffres ne sont qu'un outil qu'on met au service d'objectifs à atteindre, ou de points importants à mettre en lumière. Ils ne doivent pas devenir un frein à une action raisonnée.
Je ne dis pas que les statistiques sont inutiles mais tout dépend du contexte, des méthodes et de l'ampleur des données à analyser. Quand je vois le triste sort de l'étude Lancet qui lisse toutes les caractéristiques spécifiques des patients (réels ou inventés
) et arrive à ressusciter des morts à la moindre rectification, je me dis qu'il y a un loupé ... les stats n'ont de sens que si elles contribuent à affiner les analyses en restituant fidèlement la réalité, pas si elles la faussent ou la noient
Le tableau en question ne fait pas que comparer les décès, il démontre l'efficacité d'une stratégie ... vous avez remarqué que l'Allemagne n'y est pas, pourquoi ? parce que la stratégie de dépister, isoler et traiter est la même ...
Une valeur significative pour moi, c'est par exemple une réduction 2 fois plus rapide de la charge virale, ou une durée d'hospitalisation 2 fois moins longue que la moyenne ; si on fait ce genre de constat sur 50 patients, ça ne suffit peut être pas pour tirer des conclusions et quantifier l'efficacité d'un traitement, mais c'est largement suffisant pour le poursuivre et le généraliser dans le contexte d'une pandémie.
A charge ensuite aux chercheurs et randomiseurs de confirmer
objectivement cette efficacité avec les méthodes qui vont bien, mais parallèlement ... il ne s'agit pas de substituer le temps long de la recherche au temps compté du soin.