Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
- Corvo
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Il est mal Loulou...il est mal.
Procès des assistants parlementaires du RN : Louis Aliot bousculé à la barre du tribunal… Revivez l’interrogatoire du maire de Perpignan
Après Marine Le Pen, c’est Louis Aliot, autre cadre important du RN, qui était à la barre du tribunal ce mardi 29 octobre.
Un mois après le début du procès des assistants parlementaires du FN, c’était un autre moment fort qui s’est joué, ce mardi 29 octobre, puisque Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, était appelé à la barre de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Depuis le 30 septembre et jusqu’au 27 novembre, 25 cadres du FN devenu RN ainsi que le parti d’extrême droite sont jugés pour soupçons de détournement de fonds publics européens à hauteur de 6,8 millions d’euros.
Louis Aliot est soupçonné d’avoir, en tant que député européen (2014-2017), fait financer par le Parlement le salaire de son assistant parlementaire Laurent Salles, entre juillet 2014 et février 2015. Alors que ce dernier aurait "occupé en réalité un emploi au sein du Front national de Nanterre".
Présumés innocents, Louis Aliot et les autres cadres du parti risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende pour les faits commis entre 2009 et 2013 voire 1 million d’euros pour ceux commis après 2013. Ils risquent aussi une peine complémentaire d’inéligibilité limitée à 5 ans mais qui pourrait être portée à 10 ans, certains exerçant un mandat électif public au moment des faits.
17h21.
L'interrogatoire de Louis Aliot s'est achevé
Après plusieurs heures à la barre du tribunal correctionnel de Paris, Louis Aliot n'a pas forcément apporté plus de réponses que les autres cadres du FN (devenu le RN) depuis le début de ce procès des assistants parlementaires soupçonnés d'avoir été payés par le Parlement européens alors qu'ils travaillaient pour le parti.
L'actuel maire de Perpignan n'a pas adopté une défense beaucoup plus claire que les autres cadres du parti qui se succèdent à la barre depuis le 30 septembre et jusqu'au 27 novembre, se perdant dans les dates où les contrats de travail ont été signés ainsi que dans la liste des tâches des assistants parlementaires censés travailler pour Parlement européen et non pour le compte du parti d'extrême droite.
A noter que Marine Le Pen, arrivée en cours de route, et plusieurs conseilleurs municipaux de Perpignan ont assisté aux débats en soutien de Louis Aliot.
https://www.lindependant.fr/2024/10/29/ ... 291071.php
Procès des assistants parlementaires du RN : Louis Aliot bousculé à la barre du tribunal… Revivez l’interrogatoire du maire de Perpignan
Après Marine Le Pen, c’est Louis Aliot, autre cadre important du RN, qui était à la barre du tribunal ce mardi 29 octobre.
Un mois après le début du procès des assistants parlementaires du FN, c’était un autre moment fort qui s’est joué, ce mardi 29 octobre, puisque Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, était appelé à la barre de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Depuis le 30 septembre et jusqu’au 27 novembre, 25 cadres du FN devenu RN ainsi que le parti d’extrême droite sont jugés pour soupçons de détournement de fonds publics européens à hauteur de 6,8 millions d’euros.
Louis Aliot est soupçonné d’avoir, en tant que député européen (2014-2017), fait financer par le Parlement le salaire de son assistant parlementaire Laurent Salles, entre juillet 2014 et février 2015. Alors que ce dernier aurait "occupé en réalité un emploi au sein du Front national de Nanterre".
Présumés innocents, Louis Aliot et les autres cadres du parti risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende pour les faits commis entre 2009 et 2013 voire 1 million d’euros pour ceux commis après 2013. Ils risquent aussi une peine complémentaire d’inéligibilité limitée à 5 ans mais qui pourrait être portée à 10 ans, certains exerçant un mandat électif public au moment des faits.
17h21.
L'interrogatoire de Louis Aliot s'est achevé
Après plusieurs heures à la barre du tribunal correctionnel de Paris, Louis Aliot n'a pas forcément apporté plus de réponses que les autres cadres du FN (devenu le RN) depuis le début de ce procès des assistants parlementaires soupçonnés d'avoir été payés par le Parlement européens alors qu'ils travaillaient pour le parti.
L'actuel maire de Perpignan n'a pas adopté une défense beaucoup plus claire que les autres cadres du parti qui se succèdent à la barre depuis le 30 septembre et jusqu'au 27 novembre, se perdant dans les dates où les contrats de travail ont été signés ainsi que dans la liste des tâches des assistants parlementaires censés travailler pour Parlement européen et non pour le compte du parti d'extrême droite.
A noter que Marine Le Pen, arrivée en cours de route, et plusieurs conseilleurs municipaux de Perpignan ont assisté aux débats en soutien de Louis Aliot.
https://www.lindependant.fr/2024/10/29/ ... 291071.php
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Plus ça va moins ça va.
A la barre
Au procès des assistants fictifs du RN, les explications saugrenues de Louis Aliot
Ce mardi, le maire de Perpignan a eu bien du mal à démontrer que son ancien assistant avait travaillé pour lui et non directement à l’organisation des événements du Front national, pendant son mandat d’eurodéputé.
Des années que les fanatiques du dossier des assistants fictifs du Front national (devenu Rassemblement national) attendaient les explications de Louis Aliot au sujet de l’emploi de son ancien «collaborateur» Laurent Salles, payé des mois par Bruxelles alors qu’il officiait en fait à la direction nationale aux grandes manifestations du parti d’extrême droite, qui organisait alors ses meetings. Jusqu’à présent, l’actuel maire de Perpignan avait refusé de s’ouvrir à la justice sur ce cas, pour lequel il est renvoyé pour détournements de fonds publics, et risque une peine de prison et l’inéligibilité qui va avec, réservant ses réponses au tribunal correctionnel de Paris, ce mardi 29 octobre. Lequel n’a pas été déçu.
L’homme, ex-compagnon de Marine Le Pen, a bien été entendu par les juges en octobre 2018, mais à chacune de leurs 80 questions, il n’a opposé que le peu courageux (mais autorisé par la loi) «je refuse de répondre». Aucune justification concernant les conditions de cette embauche de Laurent Salles comme assistant parlementaire local, de juillet 2014 à février 2015, pour un salaire de 2 560 euros brut mensuel. Rien, non plus, sur la présence de Laurent Salles sur le fameux organigramme du FN de 2015 comme «assistant de Yann Maréchal Le Pen à la délégation générale des grandes manifestations», la sœur de Marine Le Pen (et mère de Marion Maréchal), elle aussi renvoyée au procès. Pas plus sur l’absence d’échanges entre Aliot et son prétendu assistant pendant toute la période de son contrat : les deux ne se sont envoyé qu’un seul SMS en huit mois, pas un coup de fil ; sur les agendas de Laurent Salles de l’époque seul un événement mentionne Louis Aliot sur sa période de contrat… pour une galette des rois. Rien non plus sur le fait que l’homme a retrouvé un poste à la délégation des manifs du FN une fois l’affaire ouverte, comme si, dans la panique, le parti lepéniste s’était rendu compte qu’il valait mieux supporter lui-même le salaire de cette personne travaillant dans les faits pour lui.
Un assistant qui «n’aimait pas son poste»
Pourtant, tout arrive. Miracle, ce mardi 29 octobre : Louis Aliot, au FN depuis 1990 – ex-dircab de Jean-Marie Le Pen, ex-assistant parlementaire de Marine Le Pen payé 5 000 euros par mois pour un mi-temps – est enfin passé à table. Le juriste devenu avocat a même subjugué la salle d’audience après une démonstration, dirons-nous… assez faible. Aliot a expliqué qu’au début de son contrat, Laurent Salles n’avait pas grand-chose à faire. Embauché en juillet, avant la vacance du Parlement, il n’avait pas pu développer ses talents dans les fonctions qu’il lui aurait confiées à l’époque : trier son courrier deux fois par jour. Aucune trace de ce rendu trouvée par les enquêteurs. Ensuite, l’eurodéputé aurait décidé de licencier son collaborateur, sans fournir une seule preuve non plus de la procédure pourtant encadrée par le droit social (lettre de licenciement, entretien préalable…). Les deux derniers mois de son préavis (a priori fictif lui aussi), Laurent Salles aurait fait… autre chose. On ne saura jamais quoi.
Selon Louis Aliot, Laurent Salles «n’aimait pas son poste», raison pour laquelle il aurait usé de toute son énergie à travailler pour Yann Maréchal à la délégation aux manifs, au siège du FN, comme de nombreux mails joints au dossier le prouvent. Laurent Salles, qui écrivait ses mails depuis une adresse Front national, les signait d’ailleurs aussi tous avec le qualificatif de «direction nationale aux grandes manifestations». Aucun rapport avec le poste de député européen de Louis Aliot à l’époque, mais ce dernier tente quand même de lier ce travail à sa fonction : en substance, comme Laurent Salles a organisé un congrès du FN en 2014, et que celui-ci était bourré de parlementaires européens frontistes (23), et comme Aliot, député européen y tenait d’ailleurs un stand pour dédicacer son livre sur l’Europe (pour lequel il n’est pas capable à la barre de se souvenir du titre sans l’aide de son avocat), il faudrait croire que Laurent Salles travaillait en fait comme assistant parlementaire européen. Plus c’est gros…
«C’est moi qui donne les consignes»
Cette justification alambiquée avait déjà été donnée par Aliot dans une déclaration aux juges : «Il n’est pas vrai, comme le réquisitoire le soutient, que le responsable du service des grandes manifestations au Front national était Yann Maréchal, c’était moi le responsable de ce service en tant que vice-président du FN, M. Salles était donc sous mon autorité et ma direction. C’est moi qui donne les consignes», expliquait-il alors. Rien, là-dedans, n’a réussi à convaincre la présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis.
Appelé à son tour à la barre, Laurent Salles a fait valoir son droit au silence. Interrogé en 2017 par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, il avait expliqué n’avoir pas été embauché par Louis Aliot lui-même après un entretien en bonne et due forme, mais avoir reçu son contrat directement du tiers payant de l’eurodéputé. «C’est vraiment le cabinet qui m’a contacté pour la gestion du contrat, avait-il dit. En revanche mes fonctions à la direction nationale aux grandes manifestations ont commencé en juillet auprès de Yann Maréchal.» Pour un emploi d’assistant parlementaire qu’il sera à la fin difficile de ne pas qualifier de fictif.
A la barre
Au procès des assistants fictifs du RN, les explications saugrenues de Louis Aliot
Ce mardi, le maire de Perpignan a eu bien du mal à démontrer que son ancien assistant avait travaillé pour lui et non directement à l’organisation des événements du Front national, pendant son mandat d’eurodéputé.
Des années que les fanatiques du dossier des assistants fictifs du Front national (devenu Rassemblement national) attendaient les explications de Louis Aliot au sujet de l’emploi de son ancien «collaborateur» Laurent Salles, payé des mois par Bruxelles alors qu’il officiait en fait à la direction nationale aux grandes manifestations du parti d’extrême droite, qui organisait alors ses meetings. Jusqu’à présent, l’actuel maire de Perpignan avait refusé de s’ouvrir à la justice sur ce cas, pour lequel il est renvoyé pour détournements de fonds publics, et risque une peine de prison et l’inéligibilité qui va avec, réservant ses réponses au tribunal correctionnel de Paris, ce mardi 29 octobre. Lequel n’a pas été déçu.
L’homme, ex-compagnon de Marine Le Pen, a bien été entendu par les juges en octobre 2018, mais à chacune de leurs 80 questions, il n’a opposé que le peu courageux (mais autorisé par la loi) «je refuse de répondre». Aucune justification concernant les conditions de cette embauche de Laurent Salles comme assistant parlementaire local, de juillet 2014 à février 2015, pour un salaire de 2 560 euros brut mensuel. Rien, non plus, sur la présence de Laurent Salles sur le fameux organigramme du FN de 2015 comme «assistant de Yann Maréchal Le Pen à la délégation générale des grandes manifestations», la sœur de Marine Le Pen (et mère de Marion Maréchal), elle aussi renvoyée au procès. Pas plus sur l’absence d’échanges entre Aliot et son prétendu assistant pendant toute la période de son contrat : les deux ne se sont envoyé qu’un seul SMS en huit mois, pas un coup de fil ; sur les agendas de Laurent Salles de l’époque seul un événement mentionne Louis Aliot sur sa période de contrat… pour une galette des rois. Rien non plus sur le fait que l’homme a retrouvé un poste à la délégation des manifs du FN une fois l’affaire ouverte, comme si, dans la panique, le parti lepéniste s’était rendu compte qu’il valait mieux supporter lui-même le salaire de cette personne travaillant dans les faits pour lui.
Un assistant qui «n’aimait pas son poste»
Pourtant, tout arrive. Miracle, ce mardi 29 octobre : Louis Aliot, au FN depuis 1990 – ex-dircab de Jean-Marie Le Pen, ex-assistant parlementaire de Marine Le Pen payé 5 000 euros par mois pour un mi-temps – est enfin passé à table. Le juriste devenu avocat a même subjugué la salle d’audience après une démonstration, dirons-nous… assez faible. Aliot a expliqué qu’au début de son contrat, Laurent Salles n’avait pas grand-chose à faire. Embauché en juillet, avant la vacance du Parlement, il n’avait pas pu développer ses talents dans les fonctions qu’il lui aurait confiées à l’époque : trier son courrier deux fois par jour. Aucune trace de ce rendu trouvée par les enquêteurs. Ensuite, l’eurodéputé aurait décidé de licencier son collaborateur, sans fournir une seule preuve non plus de la procédure pourtant encadrée par le droit social (lettre de licenciement, entretien préalable…). Les deux derniers mois de son préavis (a priori fictif lui aussi), Laurent Salles aurait fait… autre chose. On ne saura jamais quoi.
Selon Louis Aliot, Laurent Salles «n’aimait pas son poste», raison pour laquelle il aurait usé de toute son énergie à travailler pour Yann Maréchal à la délégation aux manifs, au siège du FN, comme de nombreux mails joints au dossier le prouvent. Laurent Salles, qui écrivait ses mails depuis une adresse Front national, les signait d’ailleurs aussi tous avec le qualificatif de «direction nationale aux grandes manifestations». Aucun rapport avec le poste de député européen de Louis Aliot à l’époque, mais ce dernier tente quand même de lier ce travail à sa fonction : en substance, comme Laurent Salles a organisé un congrès du FN en 2014, et que celui-ci était bourré de parlementaires européens frontistes (23), et comme Aliot, député européen y tenait d’ailleurs un stand pour dédicacer son livre sur l’Europe (pour lequel il n’est pas capable à la barre de se souvenir du titre sans l’aide de son avocat), il faudrait croire que Laurent Salles travaillait en fait comme assistant parlementaire européen. Plus c’est gros…
«C’est moi qui donne les consignes»
Cette justification alambiquée avait déjà été donnée par Aliot dans une déclaration aux juges : «Il n’est pas vrai, comme le réquisitoire le soutient, que le responsable du service des grandes manifestations au Front national était Yann Maréchal, c’était moi le responsable de ce service en tant que vice-président du FN, M. Salles était donc sous mon autorité et ma direction. C’est moi qui donne les consignes», expliquait-il alors. Rien, là-dedans, n’a réussi à convaincre la présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis.
Appelé à son tour à la barre, Laurent Salles a fait valoir son droit au silence. Interrogé en 2017 par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, il avait expliqué n’avoir pas été embauché par Louis Aliot lui-même après un entretien en bonne et due forme, mais avoir reçu son contrat directement du tiers payant de l’eurodéputé. «C’est vraiment le cabinet qui m’a contacté pour la gestion du contrat, avait-il dit. En revanche mes fonctions à la direction nationale aux grandes manifestations ont commencé en juillet auprès de Yann Maréchal.» Pour un emploi d’assistant parlementaire qu’il sera à la fin difficile de ne pas qualifier de fictif.
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
ce procès démontre tous les jours la bande de racaille qui officie dans ce parti.
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Aucun accusé ne peut fournir de preuves de travail de leurs assistants parlementaires.
Ma cheffe et moi, on fait un point toutes les semaines. On échange aussi par mail et par téléphone, et pas Louis Alliot ? Au fur et à mesure que les accusés défilent à la barre, l'impression d'avoir face à soi un parti d'escrocs se renforce de plus en plus.
C'est toujours la même défense alambiquée, des pertes de mémoire sélectives, aucune preuve de travail. Le RN, à l'issue de son procès, va payé cher ses escroqueries à grande échelle et c'est tant pis pour eux. Jordan Bardella doit se frotter les mains : une fois la cheffe à l'ombre, il prendra sa place.
Ma cheffe et moi, on fait un point toutes les semaines. On échange aussi par mail et par téléphone, et pas Louis Alliot ? Au fur et à mesure que les accusés défilent à la barre, l'impression d'avoir face à soi un parti d'escrocs se renforce de plus en plus.
C'est toujours la même défense alambiquée, des pertes de mémoire sélectives, aucune preuve de travail. Le RN, à l'issue de son procès, va payé cher ses escroqueries à grande échelle et c'est tant pis pour eux. Jordan Bardella doit se frotter les mains : une fois la cheffe à l'ombre, il prendra sa place.
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Plutôt sympa comme boulot non ?...
Procès des assistants parlementaires européens du RN : pour 2560 euros, celui de Louis Aliot triait le courrier "deux fois par jour"
L’actuel numéro deux du Rassemblement national, qui était entendu ce mardi 29 octobre au procès des assistants parlementaires de son parti, a été mis en difficulté. L'enquête, résumée par le tribunal, n'aurait montré "aucune trace" d'un quelconque travail de Laurent Salles pour Louis Aliot, actuel maire de Perpignan.
L'offre d'emploi aurait été inhabituelle : recherche employé, "temps plein", pour trier le courrier "deux fois par jour" et séparer les vraies lettres de celles de "fous qui écrivent".
C'est pourtant bien, a soutenu Louis Aliot ce mardi au procès du RN, le travail qu'effectuait pour lui son assistant parlementaire européen.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 52924.html
Procès des assistants parlementaires européens du RN : pour 2560 euros, celui de Louis Aliot triait le courrier "deux fois par jour"
L’actuel numéro deux du Rassemblement national, qui était entendu ce mardi 29 octobre au procès des assistants parlementaires de son parti, a été mis en difficulté. L'enquête, résumée par le tribunal, n'aurait montré "aucune trace" d'un quelconque travail de Laurent Salles pour Louis Aliot, actuel maire de Perpignan.
L'offre d'emploi aurait été inhabituelle : recherche employé, "temps plein", pour trier le courrier "deux fois par jour" et séparer les vraies lettres de celles de "fous qui écrivent".
C'est pourtant bien, a soutenu Louis Aliot ce mardi au procès du RN, le travail qu'effectuait pour lui son assistant parlementaire européen.
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
super boulot bien payé !Corvo a écrit : ↑30 octobre 2024 20:24 Plutôt sympa comme boulot non ?...
Procès des assistants parlementaires européens du RN : pour 2560 euros, celui de Louis Aliot triait le courrier "deux fois par jour"
L’actuel numéro deux du Rassemblement national, qui était entendu ce mardi 29 octobre au procès des assistants parlementaires de son parti, a été mis en difficulté. L'enquête, résumée par le tribunal, n'aurait montré "aucune trace" d'un quelconque travail de Laurent Salles pour Louis Aliot, actuel maire de Perpignan.
L'offre d'emploi aurait été inhabituelle : recherche employé, "temps plein", pour trier le courrier "deux fois par jour" et séparer les vraies lettres de celles de "fous qui écrivent".
C'est pourtant bien, a soutenu Louis Aliot ce mardi au procès du RN, le travail qu'effectuait pour lui son assistant parlementaire européen.
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merci les français de votre participation !
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
J'veux pas dire mais je trouve qu'ils sont mal barrés au RN... Le verdict risque fort pour certains d'entre eux d'avoir un goût amer.Fonck1 a écrit : ↑30 octobre 2024 20:39super boulot bien payé !Corvo a écrit : ↑30 octobre 2024 20:24 Plutôt sympa comme boulot non ?...
Procès des assistants parlementaires européens du RN : pour 2560 euros, celui de Louis Aliot triait le courrier "deux fois par jour"
L’actuel numéro deux du Rassemblement national, qui était entendu ce mardi 29 octobre au procès des assistants parlementaires de son parti, a été mis en difficulté. L'enquête, résumée par le tribunal, n'aurait montré "aucune trace" d'un quelconque travail de Laurent Salles pour Louis Aliot, actuel maire de Perpignan.
L'offre d'emploi aurait été inhabituelle : recherche employé, "temps plein", pour trier le courrier "deux fois par jour" et séparer les vraies lettres de celles de "fous qui écrivent".
C'est pourtant bien, a soutenu Louis Aliot ce mardi au procès du RN, le travail qu'effectuait pour lui son assistant parlementaire européen.
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
Au procès des assistants parlementaires du FN, le témoignage d’un expert-comptable du parti de 2004 à 2011 : « Le faux peut devenir un vrai »
Le tribunal s’est penché, mercredi, sur la machine financière du mouvement, avec une question essentielle : s’agit-il d’une somme d’embauches individuelles et aléatoires d’assistants fictifs, ou un système rigoureusement organisé ?
Par Franck Johannès
Publié aujourd’hui à 02h00
Marine Le Pen, impassible, a assisté pendant huit longues heures, mercredi 30 octobre, à Paris, au lent naufrage de ses cabinets d’experts-comptables. Le tribunal correctionnel, au quinzième jour du procès des assistants FN du Parlement européen, s’est penché sur la machine financière du parti, et la question est essentielle : s’agit-il d’une somme d’embauches individuelles et aléatoires d’assistants fictifs, ou un système rigoureusement organisé par le mouvement ?
La réponse n’est pas douteuse. Ils sont deux cabinets comptables à s’être succédé, le premier, de 2004 à 2011, est celui de Christophe Moreau, qui se flatte de n’avoir jamais appartenu à aucun parti. Le cabinet est un tiers payant, c’est-à-dire qu’il rédige et fait signer les contrats des députés et de leurs assistants, demande leur prise en charge à Bruxelles, puis reçoit la manne européenne – soit 21 000 euros par mois et par député, puis 26 000, aujourd’hui 30 000 –, la distribue aux intéressés et édite les feuilles de paie.
La tâche n’était pas insurmontable : il n’y avait que sept députés FN de 2004 à 2009, puis trois jusqu’en 2014 et l’affaire ne pesait que de 1 % à 3 % dans le chiffre d’affaires du cabinet Moreau. Une assistante lui donnait la liste des contrats, arbitrée alors par Jean-Marie Le Pen ; il exécutait, sans trop s’inquiéter des mouvements d’assistants d’un député à un autre. « Ça faisait beaucoup de chaises musicales, convient l’expert, mais je ne connaissais pas la motivation. On me transmettait des instructions. »
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au procès des assistants parlementaires du FN, la défense embarrassée de Louis Aliot : « C’est une procédure un peu baroque »
Le but, c’était d’apurer les enveloppes budgétaires européennes, insiste la présidente ?
– « Pas forcément », dit le comptable, qui se reprend. « Sûrement ». Il n’y a rien vu de choquant : « Quand j’étais à l’armée, on laissait tourner les moteurs pour épuiser les stocks de carburant »…
- Corvo
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
C'est tellement plus facile de ne pas se poser de questions.
Au procès du RN, les experts-comptables qui ne se posaient pas de questions
« Quand j’étais à l’armée », explique l’expert-comptable Christophe Moreau au procès des soupçons d’emplois fictifs du RN, « on laissait tourner les moteurs pour épuiser les stocks de carburant ». Alors non, vider les enveloppes du Parlement européen jusqu’au dernier « centime », ça ne le heurte pas plus que ça.
L’anecdote fait lever un sourcil au tribunal — « c’est pas très intelligent de faire ça », commente la présidente — mais ce n’est pas le sujet.
Christophe Moreau, puis Nicolas Crochet interrogé à sa suite, étaient l’un après l’autre entre 2004 et 2016 les « tiers-payants » des eurodéputés frontistes.
Comme l’exigeait le Parlement européen, ces « tiers-payants » étaient mandatés par les eurodéputés pour rédiger les contrats de leurs assistants parlementaires, demander la prise en charge financière au Parlement européen, puis d’émettre leurs bulletins de paie, et reverser les salaires aux assistants parlementaires.
L’accusation est convaincue qu’un « système » a été mis en place au Front national (devenu Rassemblement national) pour faire rémunérer par le Parlement européen des assistants parlementaires « fictifs », qui travaillaient en réalité pour le parti. Et que les « tiers-payants », chargés de la gestion de ces contrats, n’avaient pu l’ignorer.
« Je peux pas passer ma vie à me poser des questions », bafouille Christophe Moreau, 62 ans, cheveux grisonnants, veste foncée aux gros boutons dorés assortis à ses bijoux. « J’ai fait du mieux que j’ai pu », soutient-il plusieurs fois à la barre.
Aucune question vraiment ? Même quand le parti lui demandait en fin d’année comment « apurer » jusqu’au dernier « centime » les enveloppes auxquelles ont le droit les eurodéputés pour payer les assistants parlementaires (environ 20 000 euros par mois), quitte « à faire des CDD d’une journée ? », s’interroge la présidente Bénédicte de Perthuis.
Et puis ces mails, qu’elle fait afficher à l’écran, où il est question de « faire passer Yann Maréchal [la sœur de Marine Le Pen] sur les comptes de campagne » avec « modification de la prise en charge » du Parlement européen, de « transférer » tel assistant parlementaire d’un eurodéputé à l’autre, « tu choisis ».
« Chaises musicales »
« Ça fait beaucoup de chaises musicales », reconnaît Christophe Moreau, néanmoins convaincu « que tout le monde faisait la même chose ».
« De quoi, épuiser les budgets ? », lance la présidente. « Ça ne vous choque pas ? »
« Je comprends votre souci mais ce n’est pas le mien », finit-il par lâcher… comme oubliant qu’il est justement jugé pour complicité de détournement de fonds publics. La magistrate le lui rappelle sèchement : « la question qu’on se pose, c’est est-ce que ça aurait dû être le vôtre ».
À partir de 2012, c’est l’expert-comptable Nicolas Crochet qui prend la suite. À la barre, ce militant FN dans sa jeunesse, vieil ami de Marine Le Pen, adopte un autre style.
Accoudé nonchalamment au pupitre, 61 ans, mèche grise tombant sur le front et tout en noir, il fait répéter ses questions plusieurs fois au tribunal, les redit lui-même lentement, avant de commenter d’une voix traînante, souvent insolente.
« Y a pas un mail où on dit “c’est pour vider les enveloppes disponibles”… qui le dit ? Excusez-moi mais vous avez beaucoup d’imagination », lâche celui qui a déjà été condamné dans l’affaire des kits de campagne de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen.
Il explique que c’était pour « faciliter » la vie de tout le monde que les tiers-payants avaient pour « mot d’ordre » de ne pas s’adresser directement aux députés, et que la gestion était « centralisée », supervisée par Jean-Marie Le Pen puis Marine Le Pen (devenue présidente du parti en 2011).
D’autant que ça permettait à la cheffe de l’extrême droite de faire « barrage » pour certains candidats potentiellement problématiques, « dans le cadre de sa politique de dédiabolisation ».
Et pour ça, « elle avait besoin de savoir le montant exact qu’était payé chaque assistant parlementaire, et combien il restait sur chaque enveloppe ? », s’étonne la présidente. « Au centime près ? »
« Ce n’est pas parce que vous allez être payés par des fonds européens qu’il faut faire n’importe quoi », rétorque doctement Nicolas Crochet, arrachant un sourire au tribunal. « Donc oui, Marine Le Pen surveille, ça m’a pas choqué ».
https://www.euractiv.fr/section/justice ... questions/
Au procès du RN, les experts-comptables qui ne se posaient pas de questions
« Quand j’étais à l’armée », explique l’expert-comptable Christophe Moreau au procès des soupçons d’emplois fictifs du RN, « on laissait tourner les moteurs pour épuiser les stocks de carburant ». Alors non, vider les enveloppes du Parlement européen jusqu’au dernier « centime », ça ne le heurte pas plus que ça.
L’anecdote fait lever un sourcil au tribunal — « c’est pas très intelligent de faire ça », commente la présidente — mais ce n’est pas le sujet.
Christophe Moreau, puis Nicolas Crochet interrogé à sa suite, étaient l’un après l’autre entre 2004 et 2016 les « tiers-payants » des eurodéputés frontistes.
Comme l’exigeait le Parlement européen, ces « tiers-payants » étaient mandatés par les eurodéputés pour rédiger les contrats de leurs assistants parlementaires, demander la prise en charge financière au Parlement européen, puis d’émettre leurs bulletins de paie, et reverser les salaires aux assistants parlementaires.
L’accusation est convaincue qu’un « système » a été mis en place au Front national (devenu Rassemblement national) pour faire rémunérer par le Parlement européen des assistants parlementaires « fictifs », qui travaillaient en réalité pour le parti. Et que les « tiers-payants », chargés de la gestion de ces contrats, n’avaient pu l’ignorer.
« Je peux pas passer ma vie à me poser des questions », bafouille Christophe Moreau, 62 ans, cheveux grisonnants, veste foncée aux gros boutons dorés assortis à ses bijoux. « J’ai fait du mieux que j’ai pu », soutient-il plusieurs fois à la barre.
Aucune question vraiment ? Même quand le parti lui demandait en fin d’année comment « apurer » jusqu’au dernier « centime » les enveloppes auxquelles ont le droit les eurodéputés pour payer les assistants parlementaires (environ 20 000 euros par mois), quitte « à faire des CDD d’une journée ? », s’interroge la présidente Bénédicte de Perthuis.
Et puis ces mails, qu’elle fait afficher à l’écran, où il est question de « faire passer Yann Maréchal [la sœur de Marine Le Pen] sur les comptes de campagne » avec « modification de la prise en charge » du Parlement européen, de « transférer » tel assistant parlementaire d’un eurodéputé à l’autre, « tu choisis ».
« Chaises musicales »
« Ça fait beaucoup de chaises musicales », reconnaît Christophe Moreau, néanmoins convaincu « que tout le monde faisait la même chose ».
« De quoi, épuiser les budgets ? », lance la présidente. « Ça ne vous choque pas ? »
« Je comprends votre souci mais ce n’est pas le mien », finit-il par lâcher… comme oubliant qu’il est justement jugé pour complicité de détournement de fonds publics. La magistrate le lui rappelle sèchement : « la question qu’on se pose, c’est est-ce que ça aurait dû être le vôtre ».
À partir de 2012, c’est l’expert-comptable Nicolas Crochet qui prend la suite. À la barre, ce militant FN dans sa jeunesse, vieil ami de Marine Le Pen, adopte un autre style.
Accoudé nonchalamment au pupitre, 61 ans, mèche grise tombant sur le front et tout en noir, il fait répéter ses questions plusieurs fois au tribunal, les redit lui-même lentement, avant de commenter d’une voix traînante, souvent insolente.
« Y a pas un mail où on dit “c’est pour vider les enveloppes disponibles”… qui le dit ? Excusez-moi mais vous avez beaucoup d’imagination », lâche celui qui a déjà été condamné dans l’affaire des kits de campagne de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen.
Il explique que c’était pour « faciliter » la vie de tout le monde que les tiers-payants avaient pour « mot d’ordre » de ne pas s’adresser directement aux députés, et que la gestion était « centralisée », supervisée par Jean-Marie Le Pen puis Marine Le Pen (devenue présidente du parti en 2011).
D’autant que ça permettait à la cheffe de l’extrême droite de faire « barrage » pour certains candidats potentiellement problématiques, « dans le cadre de sa politique de dédiabolisation ».
Et pour ça, « elle avait besoin de savoir le montant exact qu’était payé chaque assistant parlementaire, et combien il restait sur chaque enveloppe ? », s’étonne la présidente. « Au centime près ? »
« Ce n’est pas parce que vous allez être payés par des fonds européens qu’il faut faire n’importe quoi », rétorque doctement Nicolas Crochet, arrachant un sourire au tribunal. « Donc oui, Marine Le Pen surveille, ça m’a pas choqué ».
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- mic43121
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Rassure toi il y en a dans tous les partis ..et même par endroits, à chaque coin de rue ..
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Si à une époque on faisait tourner les moteurs des camions dans les casernes, c'était en général à la fin de l'année, car si la dotation de carburant n'était pas épuisée, celle de l'année suivante était baissée.
C'est la même chose pour les travaux de voiries dans de nombreuses villes, c'est pour cette raison qu'il y a autant de travaux le dernier trimestre de chaque année.
C'est la même chose pour les travaux de voiries dans de nombreuses villes, c'est pour cette raison qu'il y a autant de travaux le dernier trimestre de chaque année.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
- scorpion3917
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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- Corvo
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Procès en cours, surplace à l’Assemblée, Bardella ailleurs… Pour le RN, c’est la saison des châtaignes
Affichant de grandes ambitions lors de sa rentrée, le parti d’extrême droite traverse un faux plat. Il peine à marquer des points à l’Assemblée tandis que Marine Le Pen, empêtrée dans son procès, est en retrait et que Jordan Bardella délaisse le parti pour se consacrer à la promotion de son livre.
Devant la haie de caméras, ce jeudi 31 octobre, Cyrielle Chatelain parade. «C’était du vide, une perte de temps, et donc nous vous donnons rendez-vous pour débattre du texte qui contient l’abrogation de la réforme des retraites dès le 28 novembre», triomphe la patronne du groupe écolo à l’Assemblée, renforcée d’une délégation de députés du Nouveau front populaire (NFP). Plusieurs mètres en retrait, Marine Le Pen lance des regards noirs à l’attroupement, fait des messes basses aux lieutenants qui l’accompagnent, s’impatiente. C’est la niche parlementaire du Rassemblement national (RN), ce jeudi, au Palais-Bourbon, la journée où son groupe tient l’ordre du jour, et voilà qu’une écolo lui vole la vedette !
Il est vrai que la députée d’extrême droite n’a pas de raison de crier victoire. Pendant six heures laborieuses, son parti a étalé son impuissance en refusant de retirer sa proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites menée en 2023 par Elisabeth Borne. Un texte tendu comme un piège à la gauche mais vidé de sa substance en commission, que le RN s’est obstiné à défendre pour ne pas s’avouer vaincu. Défaite malgré tout, Le Pen doit regarder parader le NFP en attendant son tour. Il arrive : jérémiade habituelle sur le sectarisme des adversaires, le «parti unique» etc. On votera quand même, le 28 novembre, la proposition de la gauche visant à revenir sur la loi de 2023. «Si le RN ne vient pas au soutien du vote de l’abrogation de la réforme des retraites, elle ne peut pas être votée. Donc il y a bien un moment où il va falloir que les membres du NFP comprennent que sans le RN, il n’y a pas d’abrogation de la réforme des retraites», conclut-elle.
Elle a raison, évidemment. Mais n’a aucune gloire à en tirer. Forte de ses 143 députés, la cheffe de file de l’extrême droite avait commencé l’année scolaire en se rêvant pôle d’influence. «La séquence du budget va être l’occasion pour nous de devenir législateurs», prophétisait un de ses plus proches conseillers, persuadé que le gouvernement, suspendu au bon vouloir du RN, serait bien obligé de reprendre à son compte des amendements frontistes, voire de les faire voter. Deux mois après la nomination de Michel Barnier à Matignon, il faut bien constater qu’il n’en est rien. Les troupes frontistes clapotent à l’état de force d’appoint : tantôt de la droite et des macronistes pour faire échec aux hausses d’impôts de la gauche sur les plus fortunés, tantôt du NFP, donc, fin novembre, sur l’abrogation de la réforme des retraites.
https://www.liberation.fr/politique/ele ... directed=1
Affichant de grandes ambitions lors de sa rentrée, le parti d’extrême droite traverse un faux plat. Il peine à marquer des points à l’Assemblée tandis que Marine Le Pen, empêtrée dans son procès, est en retrait et que Jordan Bardella délaisse le parti pour se consacrer à la promotion de son livre.
Devant la haie de caméras, ce jeudi 31 octobre, Cyrielle Chatelain parade. «C’était du vide, une perte de temps, et donc nous vous donnons rendez-vous pour débattre du texte qui contient l’abrogation de la réforme des retraites dès le 28 novembre», triomphe la patronne du groupe écolo à l’Assemblée, renforcée d’une délégation de députés du Nouveau front populaire (NFP). Plusieurs mètres en retrait, Marine Le Pen lance des regards noirs à l’attroupement, fait des messes basses aux lieutenants qui l’accompagnent, s’impatiente. C’est la niche parlementaire du Rassemblement national (RN), ce jeudi, au Palais-Bourbon, la journée où son groupe tient l’ordre du jour, et voilà qu’une écolo lui vole la vedette !
Il est vrai que la députée d’extrême droite n’a pas de raison de crier victoire. Pendant six heures laborieuses, son parti a étalé son impuissance en refusant de retirer sa proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites menée en 2023 par Elisabeth Borne. Un texte tendu comme un piège à la gauche mais vidé de sa substance en commission, que le RN s’est obstiné à défendre pour ne pas s’avouer vaincu. Défaite malgré tout, Le Pen doit regarder parader le NFP en attendant son tour. Il arrive : jérémiade habituelle sur le sectarisme des adversaires, le «parti unique» etc. On votera quand même, le 28 novembre, la proposition de la gauche visant à revenir sur la loi de 2023. «Si le RN ne vient pas au soutien du vote de l’abrogation de la réforme des retraites, elle ne peut pas être votée. Donc il y a bien un moment où il va falloir que les membres du NFP comprennent que sans le RN, il n’y a pas d’abrogation de la réforme des retraites», conclut-elle.
Elle a raison, évidemment. Mais n’a aucune gloire à en tirer. Forte de ses 143 députés, la cheffe de file de l’extrême droite avait commencé l’année scolaire en se rêvant pôle d’influence. «La séquence du budget va être l’occasion pour nous de devenir législateurs», prophétisait un de ses plus proches conseillers, persuadé que le gouvernement, suspendu au bon vouloir du RN, serait bien obligé de reprendre à son compte des amendements frontistes, voire de les faire voter. Deux mois après la nomination de Michel Barnier à Matignon, il faut bien constater qu’il n’en est rien. Les troupes frontistes clapotent à l’état de force d’appoint : tantôt de la droite et des macronistes pour faire échec aux hausses d’impôts de la gauche sur les plus fortunés, tantôt du NFP, donc, fin novembre, sur l’abrogation de la réforme des retraites.
- mic43121
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Georges61 a écrit : ↑01 novembre 2024 11:15 Si à une époque on faisait tourner les moteurs des camions dans les casernes, c'était en général à la fin de l'année, car si la dotation de carburant n'était pas épuisée, celle de l'année suivante était baissée.
C'est la même chose pour les travaux de voiries dans de nombreuses villes, c'est pour cette raison qu'il y a autant de travaux le dernier trimestre de chaque année.
J'AI vu mieux .des Crusaders balancer du kérosène à la mer ..
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
il faut a toute fin en faire plonger un max , ne serait-ce que pour redonner un peu de transparence à la vie politique , en plus ,si le RN pouvait perdre de son obédiance , ce serait un serieux + pour le retour à une situation plus conventionnelle lavée de cet affect nauséabond