Ça je n'en suis pas certain.
C'est justement parce qu'on ne prévoit pas de plan B que c'est le gros bordel en cas de "Non" et que chacun se met à scander le piétinement de la démocratie parce qu'il n'a pas les implications du "non" qu'il souhaite.jeandu53 a écrit : ↑02 janvier 2025 11:31Un référendum, c'est très simple : le gouvernement et le président proposent, sur des sujets qui leur semblent importants, et le peuple dispose. Si le peuple répond oui, alors très bien, on peut avancer, s'il répond non, et bien c'est non, et ce sera le choix du peuple, qu'il faudra respecter. Qu'y a-t-il de compliqué dans tout ça ? Avant de fantasmer sur un plan B ou un plan C, commençons par essayer de mettre en œuvre un plan A : si le peuple veut bien de ce plan A, alors très bien, s'il n'en veut pas, tant pis, on passe à autre chose...
Et ne sachant pas la suite en cas de "Non", il est encore plus hasardeux de se prononcer pour ou contre, car ça revient à choisir entre "Oui" et "Non, mais... ?"
Exemple : si le "Non" est majoritaire sur un projet de loi concernant la sécurité, il se passe quoi ?
On ne légifère plus sur la sécurité ? (statut quo)
Pendant combien de temps ? 1 an ? 2 ans ? 5 ans ? Le reste du mandat ?
Parce que c'est de la merde, tout simplement.
Voter sur des projets concurrents, pourquoi pas, voter Oui / Non sur 1 seul projet par contre, c'est médiocre.
Si on devait faire une analogie avec des élections personnifiées, est-ce qu'on imaginerait un système où le CC proposerait au peuple le nom d'un candidat au poste de président de la république par référendum ? Oui / Non. Et si c'est "Non", les électeurs se prononceront un jour sur un nouveau candidat, ou pas... Qui ce sera ? Sais pas. Quand ce sera ? Sait pas.
Voilà la logique du référendum si on remplaçait la question par un candidat. Pour vous montrer l'absurdité du truc...