Election Américaine 2024

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Patchouli38
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Re: Election Américaine 2024

Message par Patchouli38 »

scorpion3917 a écrit : 07 octobre 2024 14:18
Patchouli38 a écrit : 07 octobre 2024 14:03 "Trump a demandé conseil à Poutine pour savoir s'il devait livrer des armes à l'Ukraine
Ernest Ginot – 6 octobre 2024 à 12h15

Pas sûr que ce soit la bonne personne sur laquelle s'appuyer pour avoir un jugement objectif.

Alors que les élections américaines approchent à grands pas, de nouvelles révélations sur l'ex-président et candidat Donald Trump soulèvent des questions sur sa future politique concernant la guerre en Ukraine, s'il revenait à la Maison-Blanche.

Les faits remontent à 2017, lors d'une rencontre à Hambourg entre Trump, élu sept mois plus tôt, et Vladimir Poutine. Le contexte géopolitique était alors tendu: la Russie avait annexé la Crimée trois ans plus tôt, prémices de la future guerre avec l'Ukraine. En présence de leurs conseillers, les deux hommes ont abordé le sujet de l'Ukraine.

Selon The Independent et le New York Times, Trump aurait alors évoqué la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine et demandé les conseils de Poutine. «Qu'en pensez-vous ?», aurait-il lancé. S'en serait suivi un long discours de Poutine, qualifiant l'Ukraine de pays «corrompu» et «fabriqué », sur lequel la Russie avait tous les droits. Trump n'aurait pas contesté cette position, suscitant des inquiétudes parmi les responsables américains.

L'ancien secrétaire d'État Rex Tillerson, présent à cette réunion, a comparé cet échange à «une leçon magistrale» donnée par Poutine pour influencer la vision encore relativement nouvelle de Trump sur l'Ukraine.

Élection américaine en vue
Quelques temps plus tard, les multiples affaires montrant la grande influence de Poutine sur les décisions de Trump, puis la pression exercée par ce dernier pour pousser Zelensky à enquêter sur Joe Biden, rival politique, ont fini de discréditer le milliardaire dans sa gestion de la politique étrangère américaine.

Aujourd'hui pourtant, la course à la Maison-Blanche, plus qu'incertaine, pourrait bien voir à nouveau triompher Donald Trump, ce qui suscite des inquiétudes parmi les alliés des États-Unis, notamment vis-à-vis de la guerre en Ukraine."

https://www.slate.fr/monde/donald-trump ... s-amerique

On sait mieux comment Donald Trump s'y aurait pris en réglant en 5 minutes la guerre en Ukraine : en fournissant des armes à Vladimir Poutine tout en faisant arrêter le Président ukrainien. J'extrapole peut-être mais au vu de cet annonce, toutes les possibilités sont permises.
Si la communauté internationale avait écouté zelinsky depuis le départ nous serions assurément en 3e guerre mondiale contre une puissance nucléaire.

Une pure folie.
Tout le monde a écouté et cru Vladimir Poutine quand ce dernier assurait ne pas vouloir envahir l'Ukraine. Vous voyez le résultat aujourd'hui.
Et pour votre information, c'est bien la Russie qui a attaqué l'Ukraine et non le contraire.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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scorpion3917
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Re: Election Américaine 2024

Message par scorpion3917 »

Patchouli38 a écrit : 07 octobre 2024 14:21
scorpion3917 a écrit : 07 octobre 2024 14:18

Si la communauté internationale avait écouté zelinsky depuis le départ nous serions assurément en 3e guerre mondiale contre une puissance nucléaire.

Une pure folie.
Tout le monde a écouté et cru Vladimir Poutine quand ce dernier assurait ne pas vouloir envahir l'Ukraine. Vous voyez le résultat aujourd'hui.
Et pour votre information, c'est bien la Russie qui a attaqué l'Ukraine et non le contraire.
Revoyez vos bases c est plus compliqué que ça !
Et je ne suis ni pour l un ni pour l autre......
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Corvo
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Re: Election Américaine 2024

Message par Corvo »

Ben voyons !...

La zemmouriste Sarah Knafo va participer à une cérémonie avec Donald Trump à Miami

L’eurodéputée du parti d’Eric Zemmour doit se rendre ce lundi 7 octobre au soir à une commémoration du 7-Octobre organisé par la communauté juive de Miami, en présence du candidat du parti républicain à la présidence des Etats-Unis.

Les extrêmes droites se tendent la main par-delà l’Atlantique. Sarah Knafo, députée européenne du parti zemmouriste Reconquête !, est invitée ce lundi 7 octobre au soir à un «événement du souvenir» du 7-Octobre organisé par la communauté juive de Miami en présence de Donald Trump. La cérémonie doit se tenir dans un golf appartenant à l’ancien président des Etats-Unis, en course pour la présidentielle américaine.

Alors que le leader de la formation d’extrême droite, Éric Zemmour, a régulièrement affiché son soutien au candidat du parti républicain aux Etats-Unis, l’eurodéputée se pose, elle aussi en supportrice du milliardaire. Elle sera «la seule Française et la seule représentante politique européenne à assister à cette commémoration», selon l’entourage de Sarah Knafo, qui est aussi la compagne d’Éric Zemmour. Et «Reconquête ! est le seul parti au côté du premier parti du monde, qui peut remporter l’élection du plus grand pays du monde», a renchéri la même source.

Entrée en juin au Parlement européen, Sarah Knafo est la seule des cinq élus de la liste Reconquête ! restée au sein du parti zemmouriste. Ses quatre colistiers, dont Marion Maréchal, ont claqué la porte pour se rapprocher du RN de Marine Le Pen.

Sarah Knafo aussi défenseuse du trumpiste Elon Musk
Au sein de l’hémicycle européen, la conseillère d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle s’est déjà fait remarquer pour avoir affirmé «toujours préférer Elon Musk à Thierry Breton», en référence à l’ex-Commissaire européen ainsi qu’au sulfureux milliardaire, patron de X (ex-Twitter) et qui a officialisé son soutien à Donald Trump.

Thierry Breton et Elon Musk s’étaient violemment opposés cet été après que le Français avait alerté le magnat sur son devoir de respecter les règles européennes en matière de modération des contenus. Le magnat de la tech lui avait alors répondu «d’aller se faire mettre», en prônant une liberté d’expression sans limite.

https://www.liberation.fr/politique/la- ... U5NU6UKBU/
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Yaroslav
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Re: Election Américaine 2024

Message par Yaroslav »

scorpion3917 a écrit : 07 octobre 2024 14:31Revoyez vos bases c est plus compliqué que ça !
Et je ne suis ni pour l un ni pour l autre......
On en doute pas.
Comme entre la collaboration nazie et la résistance, votre cœur aurait sans doute balancé.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: Election Américaine 2024

Message par Fonck1 »

Election américaine 2024 : Si Donald Trump « perd, je suis baisé », juge Elon Musk
FERVENT SOUTIEN • Elon Musk se dit « à fond » derrière le républicain et martèle, comme une menace, « que si Trump ne gagne pas cette élection, c’est la dernière que nous aurons »

lon Musk continue de s’investir très activement dans la campagne présidentielle américaine. Et le milliardaire n’a qu’un seul souhait : voir Donald Trump reprendre place dans le bureau ovale de la Maison-Blanche.


L’homme le plus riche du monde était déjà présent samedi à un meeting de l’ancien président. Il avait alors assuré que Donald Trump devait gagner « pour préserver la Constitution et la démocratie ». Dans son interview de deux heures avec Tucker Carlson, Elon Musk a répété sa mise en garde. « Mon opinion est que si Trump ne gagne pas cette élection, c’est la dernière élection que nous aurons », a-t-il déclaré à l’ex-présentateur vedette de Fox News, la chaîne préférée des conservateurs américains.

Aujourd’hui doté de sa propre émission hébergée sur X, Tucker Carlson a lancé sur un ton rigolard à Elon Musk qu’en cas de défaite de Donald Trump « ça va être difficile pour toi de prétendre que tu ne l’as jamais soutenu ». « Je suis à fond bébé ! », lui a répondu l’entrepreneur. « S’il perd, je suis baisé… », a-t-il ajouté en s’esclaffant.
Nouvelle attaque contre la politique migratoire

Au cours de l’interview, Elon Musk a également accusé le camp démocrate d’acheminer selon lui des migrants « illégaux » dans une poignée d’Etats clés pour qu’ils obtiennent à terme la nationalité américaine et votent démocrate. « Aujourd’hui, ces écarts dans les Etats clés sont parfois de 10.000, 20.000 voix. Donc qu’est-ce qu’il se passera si vous mettez des centaines de milliers de gens dans chaque Etat clé ? », a-t-il interrogé.
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Re: Election Américaine 2024

Message par UBUROI »

Ni X ni Tesla, ni voyage dans l'espace!
Et qu'Harris gagne pour pousser les USA à se réformer de fond en comble!
Irréaliste en 4 ans!
Sauf une guerre mondiale ou/et une guerre civile

Bonne nouvelle pour les vieilles peaux républicaines de Floride! Après Hélène, c'est Milton qui va leur botter le cul.
Gros 4x4, gros yacht, et immeubles de front de mer corrodés par le sel qui s'effondrent et qui commenencent à ruiner ces liftées à casquette rouge qui voulaient passer leur retraite dorée au paradis près de TRump.
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Re: Election Américaine 2024

Message par Yaroslav »

En ce moment, j'ai l'impression que tout le monde part un peu du principe que Kamala Harris va remporter l'élection.
Au total, elle aura plus de voix que Trump, à mon avis il n'y aura pas de problème là-dessus.

Sauf que Harris n'arrive pas à dominer la Pennsylvanie qu'elle a absolument besoin de gagner pour l'emporter.
Les derniers sondages donnent pour la plupart un léger avantage à Trump dans cet état (autour de 49% contre 47% pour Harris).
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Re: Election Américaine 2024

Message par UBUROI »

Yaroslav a écrit : 09 octobre 2024 11:12 En ce moment, j'ai l'impression que tout le monde part un peu du principe que Kamala Harris va remporter l'élection.
Au total, elle aura plus de voix que Trump, à mon avis il n'y aura pas de problème là-dessus.

Sauf que Harris n'arrive pas à dominer la Pennsylvanie qu'elle a absolument besoin de gagner pour l'emporter.
Les derniers sondages donnent pour la plupart un léger avantage à Trump dans cet état (autour de 49% contre 47% pour Harris).
Ça va être chaud.
J'imagine la suite...si c'est Harris qui remporte ces GE :pleur4:
La guerre civile?
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Corvo
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Re: Election Américaine 2024

Message par Corvo »

Trump a secrètement envoyé des tests Covid à Poutine en 2020, selon un nouveau livre

Dans «War», le célèbre journaliste américain Bob Woodward retrace la façon dont Donald Trump et Joe Biden ont répondu aux crises mondiales. Et conclut que le candidat républicain est inapte à la fonction présidentielle.

Alors que le coronavirus ravageait le monde en 2020 et que les Etats-Unis, comme d’autres pays, faisaient face à une pénurie de tests de dépistage, le président de l’époque, Donald Trump, a secrètement envoyé des tests très prisés au président russe Vladimir Poutine pour son usage personnel. Terrifié par le virus, Poutine a accepté les livraisons mais a pris soin d’éviter des répercussions politiques, non pour lui, mais pour son homologue américain. Il a conseillé à Trump de ne pas révéler qu’il avait envoyé ce matériel médical rare à Moscou, selon un nouveau livre de Bob Woodward, rédacteur en chef associé du Washington Post. Poutine, selon le livre, a dit à Trump : «Je ne veux pas que tu le dises à qui que ce soit parce que les gens seront en colère contre toi, pas contre moi.»

Quatre ans plus tard, la relation personnelle entre les deux hommes semble avoir perduré, rapporte Woodward, alors que Trump mène campagne pour revenir à la Maison Blanche et que Poutine orchestre son assaut sanglant contre l’Ukraine. Début 2024, l’ancien président aurait demandé à un assistant de quitter son bureau à Mar-a-Lago, son club privé et résidence en Floride, afin qu’il puisse passer un appel privé avec le dirigeant russe, selon le récit de Woodward. Le livre ne détaille pas la teneur de cette discussion supposée, et cite un responsable de la campagne de Trump qui remet en question l’existence même de ce contact. Mais l’assistant de Trump, non nommé dans le livre, suggère que le chef de file du Parti républicain aurait parlé à Poutine jusqu’à sept fois depuis son départ de la Maison Blanche en 2021.

Ces interactions entre Trump et le dirigeant autoritaire d’un pays en guerre avec un allié des Etats-Unis constituent la base de la conclusion de Woodward selon laquelle Trump est pire que Richard Nixon, dont la présidence avait été anéantie par le scandale du Watergate, exposé il y a un demi-siècle par Woodward lui-même et son collègue du Washington Post, Carl Bernstein. «Trump a été le président le plus imprudent et impulsif de l’histoire américaine et il démontre les mêmes traits de caractère en tant que candidat à la présidence en 2024», écrit Woodward dans son livre, War, qui doit paraître le 15 octobre. La campagne de Trump n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

A l’approche de l’élection présidentielle, Woodward, qui a chroniqué les succès et les échecs des présidents américains pendant cinquante ans, conclut que Trump est inapte à occuper ses fonctions, tandis que Joe Biden et son équipe, malgré quelques erreurs, ont montré «une direction stable et réfléchie». La vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle, apparaît plusieurs fois dans le récit, Woodward la présentant comme une adjointe astucieuse et loyale à Biden, mais pas comme une voix influente dans la politique étrangère de son administration.
L’ombre portée de Trump
Le livre est le quatrième de Woodward depuis la victoire surprise de Trump en 2016. Il se concentre principalement sur les deux guerres qui accaparent l’équipe de sécurité nationale de Biden : la guerre totale de la Russie en Ukraine, qui a commencé en février 2022, et la campagne d’Israël contre le Hamas et d’autres proxys soutenus par l’Iran depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.

L’ouvrage examine également l’ombre portée par Trump sur les conflits étrangers des quatre dernières années, ainsi que sur l’environnement politique américain acerbe dans lequel ils se sont déroulés. Et il inclut des évaluations franches de Biden sur ses propres erreurs, notamment sa décision de nommer Merrick Garland au poste de procureur général. Réagissant à la mise en accusation de son fils Hunter – par un procureur spécial nommé par Garland au milieu des récriminations partisanes sur la poursuite de Trump par le ministère de la Justice –, le Président aurait confié à un associé : «Je n’aurais jamais dû choisir Garland.»

Woodward révèle comment Biden a réfléchi à l’héritage qu’il laisserait avant de se retirer de la course présidentielle en juillet, notamment lors d’un déjeuner avec Antony Blinken, son secrétaire d’Etat, au début du mois. Blinken, rapporte Woodward, aurait averti Biden, dans la salle à manger privée attenante au Bureau ovale, que l’héritage de tout dirigeant se résume à une seule phrase – et que, s’il continuait sa campagne et perdait face à Trump, cela deviendrait son héritage. Blinken estimait toutefois, à la fin du repas, que le Président penchait vers le maintien de sa candidature, soulignant l’imprévisibilité de la prise de décision de Biden jusqu’au dernier moment.

War met en lumière les efforts frénétiques, et souvent vains, de l’équipe de Biden pour empêcher l’escalade des combats au Moyen-Orient – des combats que le Président en est venu à considérer comme inséparables des fortunes politiques du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, mais aussi de la dynamique politique aux Etats-Unis.

Selon Woodward, l’un des conseillers à la sécurité nationale de Trump, Keith Kellogg, a secrètement rencontré Nétanyahou lors d’un voyage en Israël plus tôt cette année. A son retour, Kellogg a diffusé une note blâmant en grande partie Biden pour l’attaque menée par le Hamas contre Israël, écrivant : «Cette visite m’a confirmé que l’érosion de la dissuasion américaine à l’échelle mondiale et les politiques ratées de l’administration Biden vis-à-vis de l’Iran ont ouvert la voie à une guerre régionale au Moyen-Orient avec des conséquences dévastatrices pour notre allié Israël.»

A ce moment-là, les conseillers de Biden poussaient les dirigeants israéliens à accepter un cessez-le-feu dans le cadre d’une tentative d’éviter une invasion de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Leurs supplications furent vaines ; l’offensive de Rafah débuta en mai. Personne n’a ressenti plus vivement les limites de la capacité de l’administration à restreindre Israël que Blinken. «Il était évident que Blinken n’avait aucune influence», écrit Woodward.

«Harris n’a jamais eu d’influence»
Sur l’Ukraine également, l’influence de Trump s’est fait sentir, même depuis son domicile à Mar-a-Lago. La résistance de l’ex-président au financement de l’effort de guerre de Kyiv a créé un blocage au sein du soutien républicain à la Chambre. Au printemps dernier, le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a réussi à convaincre Trump d’adoucir sa position, non en lui montrant la justesse de la cause ukrainienne, mais en lui faisant comprendre que le plan d’aide serait bon pour les chances électorales des républicains et donc lui serait bénéfique personnellement à l’approche de l’élection de novembre.

War offre plusieurs instantanés de Harris, toujours dans un rôle de soutien à Biden et rarement impliquée directement dans la politique étrangère.

Le livre raconte comment Harris a cherché à inciter le président français Emmanuel Macron à agir à l’automne 2021, en prévision de ce que la communauté du renseignement américain indiquait être une action militaire russe majeure contre l’Ukraine. De même, la vice-présidente a plaidé sa cause auprès du président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de la Conférence de Munich sur la sécurité en février 2022, allant jusqu’à lui suggérer de mettre en place un plan de succession pour assurer la stabilité «si vous êtes capturé ou tué», comme elle l’a formulé. Et le livre révèle comment son ton adopté en public après une rencontre en juillet avec Nétanyahou – promettant qu’elle «ne resterait pas silencieuse» sur les souffrances des Palestiniens – contrastait avec son approche plus amicale en privé. Cette différence, selon Woodward, a exaspéré Nétanyahou, qui a été surpris par ses remarques publiques.

D’un point de vue israélien, cependant, Harris avait peu de responsabilité dans l’approche de l’administration face au conflit. «Jusqu’à maintenant, je n’avais pas l’impression que la vice-présidente Harris avait eu un quelconque impact sur nos questions», aurait déclaré Michael Herzog, l’ambassadeur israélien à Washington, à propos de la période précédant la candidature de Harris pour remplacer Biden. «Elle était présente, mais elle n’a jamais eu d’influence.»

Quant à la prise de décision de Trump en matière de politique étrangère lorsqu’il était chef des armées, le livre montre comment il a sollicité un large éventail d’opinions, y compris de personnes sans expertise pertinente. Lors d’une réunion de haut niveau sur l’Afghanistan tenue à un moment donné dans la Situation Room, Trump a fait le tour de la table pour demander l’avis de chacun. «Monsieur le Président, je suis la personne qui prend les notes», a répondu une personne. «Oh non, a répliqué Trump. Si vous êtes dans cette salle, vous parlez.» La personne a brièvement partagé son opinion.

Erreurs coûteuses
War présente le retrait d’Afghanistan, à l’été 2021, comme une blessure pour l’administration Biden qui a ensuite façonné sa réponse sur d’autres points chauds internationaux. Ce fiasco, où le renseignement américain a échoué à prévoir la rapidité avec laquelle les talibans prendraient le pouvoir, a suscité la sympathie de l’architecte de l’invasion initiale en 2001, George W. Bush, qui aurait dit à Biden, selon le livre : «Oh là là, je comprends ce que tu traverses. J’ai aussi été [baisé] par mes services de renseignement.»

Woodward oppose cet échec du renseignement en Afghanistan à l’extraordinaire perspicacité des espions américains quant aux plans russes avant l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022. Les capacités américaines, rapporte Woodward, incluaient une source à l’intérieur du Kremlin. Le livre montre comment les premières décisions de Biden, parfois en conflit avec les jugements de ses plus proches conseillers, ont influencé le cours de la guerre.

L’une des plus importantes était sa promesse publique que Washington n’engagerait pas de troupes dans le conflit, retirant ainsi un levier de négociation clé tout en posant un jalon pour le public américain, méfiant face à de nouvelles implications militaires à l’étranger. Biden, selon Woodward, estimait que les agressions russes passées avaient été mal gérées par ses prédécesseurs, y compris par celui qu’il avait servi, Barack Obama. «Barack n’a jamais pris Poutine au sérieux», aurait déclaré Biden à un proche.

Les propres erreurs de Biden ont été coûteuses, révèle le livre. En janvier 2022, il semblait saper la détermination américaine en évoquant la possibilité que la Russie ne cherche qu’une «incursion mineure». Son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a dû réparer les dégâts avec ses homologues de neuf pays de l’Otan, en plus du Japon, révèle Woodward.

Woodward écrit que la mission diplomatie la plus délicate de Biden, cependant, a consisté à tenter de fermer la porte à l’option nucléaire russe. A l’automne 2022, cette option semblait plausible, les agences de renseignement américaines rapportant que Poutine envisageait sérieusement l’utilisation d’une arme nucléaire tactique – évaluant cette probabilité à 50 % à un moment donné. Une tentative particulièrement frénétique de ramener Moscou du bord du gouffre eut lieu en octobre de cette année-là, lorsque la Russie semblait préparer une escalade en accusant l’Ukraine de se préparer à faire exploser une bombe radiologique.

Prudence avec Israël
L’équipe de Biden a été confrontée à des moments tout aussi éprouvants avec les Israéliens, rapporte Woodward, présageant de la récente campagne de Nétanyahou contre le Hezbollah, le groupe militant basé au Liban et proxy de l’Iran, dans un rejet explicite des appels américains à un cessez-le-feu. En parallèle des revendications non fondées de la Russie sur l’intention de l’Ukraine d’utiliser une bombe radiologique, les Israéliens semblaient prêts, dans les jours qui ont suivi le 7 octobre 2023, à lancer une frappe préventive contre le Hezbollah, sur la base d’avertissements «fantômes» de mobilisation de l’organisation le long de la frontière nord d’Israël.

«Les Israéliens font toujours ça», fut la réaction de Brett McGurk, coordinateur du Moyen-Orient de Biden, selon le livre. «Ils déclarent Nous avons les infos ! Vous verrez. Vous verrez. Mais dans 50 % des cas, les soi-disant infos ne se matérialisent jamais.» Les drones signalés par les Israéliens se révélèrent être des oiseaux.

Le livre montre toutefois que l’administration Biden a peu modifié sa politique envers Israël, même lorsque de hauts responsables américains ont perdu leur conviction que le gouvernement israélien agissait de bonne foi. Dès les jours suivant le 7 Octobre, Blinken avait l’impression que l’approche du ministre de la Défense Yoav Gallant était : «Peu importe combien de personnes meurent. J’ai pour mission d’éradiquer le Hamas, et peu importe combien de Palestiniens meurent. Peu importe combien d’Israéliens meurent.»

Biden, selon Woodward, était prudent quant à l’idée de fixer des limites à la conduite d’Israël de peur que Nétanyahou ne les outrepasse. Lors d’un appel en tête-à-tête en avril, Nétanyahou avait promis à Biden que l’offensive de Rafah ne durerait que trois semaines, une promesse que le président américain n’a jamais pris au sérieux. «Ça prendra des mois», avait répliqué Biden. En privé, Biden se plaignait que Nétanyahou était un menteur uniquement intéressé par sa survie politique. Et il en concluait de même pour ses collaborateurs, affirmant que 18 des 19 personnes travaillant pour Nétanyahou étaient «des menteurs».

En même temps, le soutien à la politique de Biden au Moyen-Orient est venu d’endroits inattendus, révèle le livre. Avant les attaques du 7 Octobre, le sénateur Lindsey Graham (R-S.C.), un fidèle lieutenant de Trump, était devenu un interlocuteur de confiance pour le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Graham avait transmis à Biden des informations sur les perspectives de normalisation des relations entre l’Arabie Saoudite et Israël, croyant que cela devait être fait sous la présidence de Biden, arguant que les démocrates au Congrès seraient réticents à soutenir une initiative parrainée par Trump. Graham avait promis qu’il pouvait livrer les votes républicains.

Après le 7 Octobre, Graham a continué à dialoguer avec le prince héritier. Lors d’une visite du sénateur à Riyad en mars, qui est racontée par Woodward, Graham a proposé un appel téléphonique avec Trump, alors le prince héritier a sorti un téléphone prépayé étiqueté «TRUMP 45». Lors de réunions précédentes, le prince avait brandi d’autres appareils similaires, y compris un étiquetté «JAKE SULLIVAN» pour le conseiller à la sécurité nationale de Biden.

Pendant cet appel de mars avec Trump, mené par le prince héritier sur haut-parleur alors que Graham était présent, l’ex-président a taquiné le sénateur pour avoir autrefois demandé la destitution du prince saoudien à cause de l’assassinat du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi, dont la CIA a conclu qu’il a été ordonné par Mohammed ben Salmane. Graham a balayé la remarque, admettant s’être trompé à propos de l’autocrate.

La cour royale de Riyad, cependant, n’est pas la comparaison que Graham utilise lorsqu’il décrit ses visites à la résidence de Trump à Mar-a-Lago. Selon Woodward, le sénateur invoque une forme d’autoritarisme encore plus brutale. «Aller à Mar-a-Lago, c’est un peu comme aller en Corée du Nord», cite le livre. «Tout le monde se lève et applaudit chaque fois que Trump entre.»

Article original de Isaac Stanley-Becker, publié le 8 octobre 2024 dans le «Washington Post»
Cet article publié dans le «Washington Post» a été sélectionné par «Libération». Il a été traduit avec l’aide d’outils d’intelligence artificielle, sous la supervision de nos journalistes, puis édité par la rédaction.
https://www.liberation.fr/international ... L34GUW5R4/
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Re: Election Américaine 2024

Message par Once »

« Ils peuvent contrôler la météo » : en plein ouragan Milton, les États-Unis submergés par une vague de désinformation

Image
Donald Trump a accusé le gouvernement de détourner l'argent de l'agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles (Fema). REUTERS/Octavio Jones

"Alors que la Floride fait face à deux ouragans successifs en deux semaines, de nombreuses théories du complot sur ces catastrophes naturelles ont émergé, notamment relayées par Donald Trump et ses soutiens.

Le gouvernement aurait lui-même orchestré les catastrophes naturelles qui frappent actuellement la côte est des États-Unis. C’est en tout cas ce que soutient Marjorie Taylor Greene, élue républicaine et trumpiste fidèle, alors que l’ouragan Milton s’abat sur la Floride ce mercredi, seulement quelques jours après le passage de l’ouragan Helene.

« Oui, ils peuvent contrôler la météo (…). Quiconque vous dit le contraire ou s’en moque vous ment », assurait dimanche la parlementaire de Géorgie sur X. « Le changement climatique est le nouveau Covid. Demandez à votre gouvernement si la météo est manipulée ou contrôlée », persistait-elle deux jours plus tard.
Si ces déclarations sont particulièrement choquantes, elles ne sont pas isolées. « Cette lecture complotiste des drames météorologiques est un grand classique de la complosphère américaine », pointe Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’université Paris Diderot, spécialiste des sphères complotistes. « Cela s’inscrit dans une négation globale du réchauffement climatique » et de ses conséquences, complète Julien Giry, docteur en science politique.

Culture « antiscientifique »


Avant Marjorie Taylor Greene, Donald Trump s’est lui-même fait le porte-parole de ces thèses. Jeudi, dans la foulée de l’ouragan Helene qui a fait plus de 200 morts à travers le pays, l’ex-président a accusé les démocrates d’avoir « volé l’argent » de l’agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles (Fema), « afin de pouvoir le donner à leurs immigrés illégaux ».

https://www.leparisien.fr/international ... QS7ZQ4.php
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Re: Election Américaine 2024

Message par Mickey »

On peut tout de même se poser la question, on passe des années de sécheresse à une année de flotte quasi ininterrompue.
Pour les USA les cyclones ne sont pas nouveau, mais ils redoublent d'intensité ces derniers temps.
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Re: Election Américaine 2024

Message par Fonck1 »

Ça s’appelle le réchauffement climatique et c’est expliqué depuis longtemps….
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jabar
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Re: Election Américaine 2024

Message par jabar »

Mickey a écrit : 09 octobre 2024 16:16 On peut tout de même se poser la question, on passe des années de sécheresse à une année de flotte quasi ininterrompue.
Pour les USA les cyclones ne sont pas nouveau, mais ils redoublent d'intensité ces derniers temps.
Dis le clairement, c'est un coup des démocrates.



A propos, ou sont passé les autres complotistes du forum ? Ils étaient marrants.
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Re: Election Américaine 2024

Message par Fonck1 »

"Fais quelque chose de ta vie mon gars"

"Fais quelque chose de ta vie mon gars": Biden attaque Trump après le passage de l'ouragan Milton
Le président américain a taclé son prédécesseur. Joe Biden a demandé à ses adversaires républicains de cesser de propager de fausses informations sur l'ouragan Milton qui frappe le sud-est des États-Unis.

Une déclaration déconcertante venant du président américain. Ce jeudi 10 octobre, Joe Biden a estimé que Donald Trump devait "faire quelque chose de sa vie", après avoir demandé à ses adversaires républicains de cesser de propager de fausses informations à propos des ouragans Hélène et Milton.

Après qu'un journaliste lui a demandé s'il avait récemment parlé à Donald Trump, candidat républicain à sa succession, le président américain a lancé: "C'est une blague?" puis il s'est tourné face à la caméra et a déclaré: "À l'ancien président Trump: fais quelque chose de ta vie mon gars, aide ces gens."
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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mic43121
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Re: Election Américaine 2024

Message par mic43121 »

UBUROI a écrit : 08 octobre 2024 07:58 Ni X ni Tesla, ni voyage dans l'espace!
Et qu'Harris gagne pour pousser les USA à se réformer de fond en comble!
Irréaliste en 4 ans!
Sauf une guerre mondiale ou/et une guerre civile

Bonne nouvelle pour les vieilles peaux républicaines de Floride! Après Hélène, c'est Milton qui va leur botter le cul.
Gros 4x4, gros yacht, et immeubles de front de mer corrodés par le sel qui s'effondrent et qui commenencent à ruiner ces liftées à casquette rouge qui voulaient passer leur retraite dorée au paradis près de TRump.

J'ignorais que Trump était le gouverneur de la Floride .
C'est un peu comme si Cioti était "responsable" de la Côte d'Azur ..
:perv:
De plus être content que des gens perdent leurs biens et leurs maisons ... 8|
Et souhaiter une guerre mondiale ... :XD:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
Verrouillé

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