.Mesoke a écrit : ↑06 décembre 2020 20:53Vu que les chinois ont commencé à étudier l'effet de la chloroquine sur le COVID en début d'année, et que d'autres ont sorti d'autres études par la suite, dont certaines portant sur des cas de mortalité à cause de problèmes cardiaques, ça a bien donné quelques mois d'études avant sont interdiction.AAAgora a écrit : ↑05 décembre 2020 22:08 Décidément les quelques mois sont devenus votre image de marque.
En France c'est au début mars que l'épidémie a commencé à circuler, avec d'abord le confinés dans une résidence à côté de Marseille et ensuite dans le foyer d'Alsace.
Et c'est aussi au début de mars que Raoult a publiquement lancé son protocole : tests de masse, confinement des positifs, traitement.
Il y a un tableau que vous n'avez peut être pas consulté sur le site de l'IHU : celui qui présente le nombre de tests effectués en France depuis le début et jusqu'au 1° septembre.
Les tests se faisaient en France seulement à l'hôpital, à Marseille ils en ont fait 90.000.
Pour maitriser une épidémie il fallait avoir une stratégie, Raoult l'avait, les autres non.
Et c'est bien en mars que Raoult a commencé à médiatiser ce médicament, en le faisant passer pour un remède miracle, la raison pour laquelle il y a eu des prescriptions abusives et un retrait de la part des autorités, parce qu'on ne doit pas prescrire un médicament potentiellement plus dangereux qu'efficace. Primum non nocere comme dirait Lotus.
Raoult avait en effet une stratégie. Mais d'autres aussi. Plein de protocoles ont été mis en place pour soigner les malades depuis mars, plusieurs traitements ont été testés. On sait notamment mieux soigner l'infection respiratoire qui dérive du COVID. Mais on ne saura à priori jamais si celui de Raoult est plus efficace, puisqu'il ne veut toujours pas le tester rigoureusement.
Et oui la stratégie Raoult était de dépister en masse. Le gouvernement a aussi préconisé ça, mais les spécialistes de santé sont mitigés sur le sujet : ça permet au mieux d'isoler des asymptomatiques peu dangereux, mais tant qu'on n'a pas de traitement ça ne sert pas à grand chose. Raoult, lui, a quelques raisons de dépister en masse :
- comme on l'a vu ensemble, il fait des statistiques par rapport au nombre de patients dépistés positifs. Donc plus il dépiste, plus il trouve de positifs, plus ses statistiques de mortalité baissent
- ça lui permet de traiter des tas d'asymptomatiques qui ne se savaient pas malades, qui ne l'auraient jamais su et qui auraient guéri tous seuls même sans traitement. Mais ça améliore ses statistiques. Statistiques que Raoult compare allègrement avec celles des autres villes ou hôpitaux, alors qu'ils ne se basent pas sur le même type de données. Comparer des choux et des carottes ne semble pas le déranger, tant que ça va dans son sens
- comme on l'avait vu il y a pas mal de temps, le groupe Mérieux figure au conseil d'administration de l'IHU. Soit un des leaders mondiaux du test de dépistage ...
Non, Mesoke, quand Raoult a présenté son protocole, il avait d'entré précisé le dosage de son traitement.
Le 16 mars il a fait une conférence devant les étudiants en médecine, dont la vidéo ci-dessous.
https://www.mediterranee-infection.com/ ... loroquine/
C'est la première vidéo d'une longue série.
Autours de la minute 12 et 13 il parle de la posologie.
Ensuite il parle de la réduction de la charge virale.
Nous sommes au début de l'épidémie, mais la stratégie est déjà en place.
Stratégie fondée sur les tests de masse, de confinement des positifs uniquement, traitement.
On est loin d'une présentation d'un remède miracle
P.S. si vous êtes intéressé à d'autres vidéos, sur le site de l'IHU vous les avez toutes.
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Sur le gouvernement : s'il l'avait envisagé et il a laissé tomber, expliquez mois pourquoi a partir de septembre il est devenu le gouvernement d'Europe qui teste le plus ?
C'est son Conseil Scientifique qui l'avait induit en erreur ?