un chat qui empêche l'expulsion ?!!

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tisiphoné
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un chat qui empêche l'expulsion ?!!

Message par tisiphoné »

La ministre de l'Intérieur affirme qu'un étranger en situation illégale a pu éviter d'être expulsé parce qu'il possédait un félin. "Le chat n'a rien à voir", proteste son collègue de la Justice.

Un félin peut-il empêcher l'explusion d'un sans-papiers en Grande-Bretagne? Pour appuyer ses thèses sur le durcissement de la politique d'immigration illégale, la ministre britannique de l'Intérieur Theresa May a eu recours à une petite histoire. Elle a affirmé qu'un étranger en situation irrégulière a réussi à rester sur le sol britannique grâce à son chat. Cette déclaration de la ministre, lors du congrès des Conservateurs à Manchester ce mardi, a provoqué de nombreux remous au sein du gouvernement.

"Nous connaissons tous des histoires autour de la législation sur les droits de l'Homme... comme celle de cet immigrant illégal qui n'a pu être expulsé parce que - et je n'invente rien - il possédait un chat", a ironisé mardi la ministre.

"Le chat n'a rien à voir!"

Le cas auquel Theresa May fait référence est celui d'un Bolivien menacé d'expulsion, qui avait fait valoir en 2009 aux autorités qu'il possédait un chat avec sa compagne, dans le cadre de ses démarches pour rester au Royaume-Uni. Cette mention faisait partie de "nombreux détails" visant à prouver qu'il avait une relation sur le long terme avec sa compagne, avait alors indiqué son avocat.

L'affirmation de Teresa May a aussitôt été mise en doute par le ministre de la Justice, Kenneth Clarke. Il a déclaré qu'il ne pouvait "pas croire que quiconque ait pu échapper à l'expulsion au seul motif qu'il avait un chat" et que cela n'avait "rien à voir avec les droits de l'Homme".

Dans un communiqué diffusé mardi soir, des magistrats de haut rang ont assuré que le chat "n'avait rien à voir avec la décision de permettre à l'homme de rester" au Royaume-Uni.

"Droit au respect de la vie familiale"

Le ministre des Affaires étrangères William Hague a tenté mercredi de minimiser le désaccord entre ses deux collègues, assurant qu'ils étaient sur "la même longueur d'ondes" et, sur le ton de l'humour, a découragé les immigrants clandestins "d'aller acheter des chats".

L'ONG Amnesty International a déploré les propos de Theresa May, estimant qu'ils "renforçaient les mythes et les idées reçues".
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