ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

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mordred
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par mordred »

Quand j'étais petit, ma mémé me chantait "Bleu le ciel de Provence" de Marcel Amont et "Il y a le ciel" de François Deguelt. Jours encore heureux.
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Crapulax
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par Crapulax »

Tiens Mordred,celle ci aussi peut-etre. ;)



François Deguelt m'évoque le ciel le soleil et la Mer...... ;)
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par le parisien »

3615 Usul : le clap de fin d'un gamer lettré


Plus de 200.000 internautes s'amusent chaque semaine des satires et coups de gueule d'Usul, qui publie ce dimanche sa dernière vidéo. Portrait d'un ex-étudiant des Beaux-Arts devenu emblème de la culture jeux vidéo.

Il y a deux sortes de "Youtubers" à succès. Ceux qui, forts des millions de vues générées par leurs vidéos, deviennent des marques comme les autres. On pense à Norman, "tête à clics" sortie de sa chambre pour tourner dans des publicités Crunch et s'essayer sans brio au cinéma.

Et puis il y a Usul, trentenaire barbu muni d'une pipe qui décortique chaque dimanche depuis octobre 2011 l'univers du jeu vidéo sous toutes ses coutures. Son "3615", une chronique de 5 à 10 minutes hébergée par le site Jeuxvideo.com ("JVC"), attire régulièrement plus de 200.000 curieux. Mais ses fans font grise mine ce dimanche 19 janvier: l'épisode hebdomadaire de la série sera le dernier. Zoom sur un personnage devenu culte sur le Web.


Ses souffre-douleur: les fabricants de jeux

La recette du 3615 mélange expériences de jeu et sujets de société: la mode du rétro, le sexisme chez les gamers, les affres de la politique illustrées avec le jeu Democracy 3... Pour assaisonner le tout, il puise dans ses références culturelles, de Ronsard à Rabelais, en passant par Tolkien ou Orange Mécanique. Effet escompté: contribuer à donner des lettres de noblesse à sa discipline.

"Dans le paysage d'une presse jeux vidéo très technique, qui parle beaucoup des produits, Usul détonne. Il défriche d'autres thèmes", témoigne Julien Chièze, co-fondateur du Gameblog. "Sa chance, c'est d'avoir eu une totale liberté de ton sur le plus gros site d'Europe du secteur."


On a souvent eu des éditeurs agacés par ses vidéos

Sous ses dehors nonchalants, l'intéressé use et abuse de la carte blanche accordée par son hébergeur. Il pimente chaque semaine ses interventions avec des répliques acerbes. Dès le premier 3615, le ton est donné: "Non mais c'est quoi ça?", raille-t-il à propos de la musique d'introduction de Street Fighter 4, comparée à une "syphilis musicale".

Blizzard, 2K Games, Electronic Arts... Tous les poids lourds de l'industrie y passent, tantôt pour leur paresse, tantôt pour leurs pratiques commerciales qu'il juge abusives. Ses coups de gueule entrent parfois en résonnance avec une communauté de gamers qui se rebiffe. Comme en juin 2013, lorsque les internautes forcent Microsoft à renoncer aux restrictions prévues pour sa console Xbox One.

Et ça pique. Surtout dans un secteur qui dépend pour beaucoup des publicités achetées par les fabricants. "On a souvent été contacté par des éditeurs agacés par ses vidéos parce qu'il met les pieds dans le plats. Mais on assume", martèle Frédéric Fau, rédacteur en chef de "JVC". "Ca nous est déjà arrivé d'être blacklistés un moment par une boîte ou d'avoir des annonceurs qui se retirent en partie à cause de lui mais nous sommes toujours restés fermes."


Hubert, il "voit pas le problème"

L'homme à la pipe n'est pas plus tendre avec la presse spécialisée, qu'il titille régulièrement. Avec pour point d'orgue "L'indépendance", une vidéo parodique publiée le 29 avril 2013. Il y dénonce les "liens troubles unissant certains journalistes du jeu vidéo avec certains des éditeurs les plus puissants du marché". Un certain "Hubert", rédacteur très candide, y explique benoîtement qu'il ne "voit pas le problème" à mélanger activité journalistique et "ménages" -pratique qui consiste à se faire rémunérer par une marque en échange d'une participation à un salon ou une conférence.

Derrière "Hubert", les auditeurs avisés ont tout de suite reconnu un journaliste du Gameblog. "Certaines critiques sont pertinentes, notamment quand il explique que le milieu est assez consanguin", reconnaît la victime du pastiche. "D'autres sont un peu naïves sur les relations qu'on a avec les éditeurs. Je rêverais de l'inviter à passer du temps dans une rédaction pour qu'il puisse voir comment ça se passe vraiment." Et Jeuxvideo.com, qui héberge Usul? "Quand il critique les sites, je ne le prends pas pour moi", élude son rédacteur en chef.


Franchement, L'Express...

"L'indépendance" est aussi une référence au réalisateur Pierre Carles, auteur de nombreuses critiques des médias. Ce dernier nous confie avoir apprécié le clin d'oeil: "Je ne connaissais pas Usul avant qu'on ne me signale la vidéo. Il semble avoir transgressé une 'loi du milieu' en révélant le manque d'indépendance de certains journalistes spécialisés, jugés complaisants avec certains éditeurs. En cela, on peut trouver une parenté entre nos démarches."

Usul n'épargne pas le reste de la presse, autant pour la vision des gamers qu'elle véhicule parfois que pour ses pratiques. "Vous êtes sans doute un journaliste charmant mais franchement, L'Express...", soupire-t-il au téléphone pour justifier son refus de nous répondre, alors qu'il avait accepté dans un premier temps. Il nous accordera tout de même cette explication -capitale- sur son décor: "Le dessin de Christophe Barbier qu'on voit souvent en arrière-plan dans les 3615, c'est moi qui l'avait dessiné parce qu'il représente les éditocrates." Seules quatre autres personnalités ont eu cet "honneur": Laurent Joffrin, Serge Dassault, Bernard-Henri Lévy et Jacques Attali.


"Une patte"

Ce style provocateur divise les internautes. Certains adorent, d'autres jugent ses propos parfois creux ou caricaturaux. Mais tous nos interlocuteurs en conviennent: derrière ses prises de position, le chroniqueur est "sympathique", "agréable", "très posé". "S'il peut y avoir un décalage entre l'homme et le personnage, c'est bien là", sourit Frédéric Fau.

Le rédacteur en chef de "JVC" se souvient avoir eu un "coup de coeur" en dénichant la chaîne -Dailymotion, à l'époque- de cet ex-étudiant des Beaux-Arts. "Il faisait des vidéos différentes mais avait cette qualité d'écriture, cette patte. Il tenait déjà sa petite phrase d'introduction qui est restée: 'En effet, il y a deux sortes de jeux vidéo...'" Quelques semaines de travail plus tard, le 3615 Usul était né.

Pas question en revanche pour Usul et "JVC" de nous dire combien rapportent les dizaines de millions de clics sur les chroniques. "L'ordre de grandeur tourne autour de 2500 dollars (environ 1840 euros, ndlr) pour un million de vues mensuelles sur Youtube", soit à peu près l'audience du 3615, estime Gilles Pezet, du cabinet NPA conseil. Mais l'hébergeur et le reste de l'équipe du projet ont eux aussi droit à leur part du butin. Résultat: l'interprète toucherait une somme relativement modeste, de l'ordre de "quelques centaines d'euros" par mois, croit savoir un de nos interlocuteurs.

Ni l'argent, ni l'impertinence de l'auteur ne seraient donc à l'origine du game over de la série, après 109 vidéos. Son clap de fin, "la presse jeux vidéo", revient une dernière fois sur le thème de l'indépendance. "Mais pourquoi arrêter?", se désespèrent et s'interrogent des centaines de fans sur sa page Facebook. Les deux parties avancent des "raisons personnelles" et affirment rester en bons termes. La preuve? Usul continuera de poster "à son rythme" et "sous une forme différente" des vidéos sur sa chaîne Youtube, affiliée au réseau Jeuxvideo.com. Son acolyte Dorian, qui intervient régulièrement à l'écran, prendra la relève sur "JVC" avec une nouvelle émission.

Impossible de ne pas conclure, comme un 3615, sur une citation: "Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c'est le seul moyen de prouver qu'on a une pensée libre et indépendante" - Boris Vian.
http://www.lexpress.fr/actualite/high-t ... 14418.html


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Philip Seymour Hoffman trouvé mort dans son appartement

Message par tisiphoné »

La Police de New York enquête sur les causes réelles de son décès. L'acteur avait reçu l'Oscar du meilleur acteur pour le film Truman Capote en 2006.

Philip Seymour Hoffman est décédé. Son corps a été retrouvé ce dimanche dans son appartement de Manhattan, selon le Wall Street Journal.

La police de New York enquête sur les causes exactes de sa mort. Selon le New York Post, il s'agirait d'une overdose. Le corps aurait été trouvé par un ami de l'acteur vers 11h30 heure locale.

Philip Seymour Hoffman avait déjà été admis en cure de désintoxication pour prise d'héroïne l'an dernier rappelle le New York Times.

L'acteur avait reçu l'oscar du meilleur acteur pour le film Truman Capote en 2006.
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Re: Philip Seymour Hoffman trouvé mort dans son appartement

Message par Toto75 »

tisiphoné a écrit : La Police de New York enquête sur les causes réelles de son décès. L'acteur avait reçu l'Oscar du meilleur acteur pour le film Truman Capote en 2006.

Philip Seymour Hoffman est décédé. Son corps a été retrouvé ce dimanche dans son appartement de Manhattan, selon le Wall Street Journal.

La police de New York enquête sur les causes exactes de sa mort. Selon le New York Post, il s'agirait d'une overdose. Le corps aurait été trouvé par un ami de l'acteur vers 11h30 heure locale.

Philip Seymour Hoffman avait déjà été admis en cure de désintoxication pour prise d'héroïne l'an dernier rappelle le New York Times.

L'acteur avait reçu l'oscar du meilleur acteur pour le film Truman Capote en 2006.
Purée, un si bon acteur promis à un bel avenir. A croire que Kirk Douglas va tous les enterrer. :divers125
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par le parisien »

46 ans un tel talent... saleté de poudre !
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mordred
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Shirley Temple est morte.

Message par mordred »

Shirley Temple vient de décéder (1928-2014). Celle qui fut la petite fille des écrans du Monde entier avait ensuite fait carrière dans la Diplomatie.

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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par le parisien »

Mort d'Harold Ramis, Ghostbuster et réalisateur d'Un jour sans fin


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Le réalisateur du film culte Un jour sans fin, Harold Ramis, est décédé à l'âge de 69 ans. Réalisateur de plusieurs comédies à succès comme Mafia Blues et Mes doubles, ma femme et moi, il s'était également fait un nom en tant qu'acteur, en particulier au sein de la bande de S.O.S. Fantômes.
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 31043.html


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Harold Ramis et Dan Akroyd sur le tournage de Ghostbusters 2
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par tisiphoné »

j'ai adoré les Ghostbusters, bon, je suis une inconditionnelle de Bill murray :amour88 :amour88
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par sacamalix »

Alain Resnais est mort samedi soir à Paris a annoncé l’AFP. D’abord célébré pour avoir réalisé Hiroshima mon amour ou L’Année dernière à Marienbad, le cinéaste avait quelques décennies plus tard conquis le grand public avec Smoking/Non Smoking ou On connait la chanson.
Alain Resnais avait l’habitude de travailler avec une bande d’actrices et acteurs fidèles, parmis lesquels sa compagne Sabine Azéma.
Agé de 93 ans, il continuait à tourne des films. Le dernier Aimer, boire et chanter a été présenté à la Berlinale en février.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.

La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par Crapulax »

Quentin Elias, l'ancien chanteur et leader du boysband Alliage, a été retrouvé sans vie dans son appartement de New York, mardi 25 février. Jusqu'ici, les causes de son décès restent floues. Une tragique disparition qui a suscité de nombreuses réactions et bouleversé ses proches.

Parmi eux, Gérard Louvin, qui a lancé la carrière d'Alliage. C'était en 1997. En pleine folie des boysbands, le producteur, à l'époque à la tête de la société Glem, sent le bon filon et monte de toutes pièces un groupe de quatre garçons : naît la formation Alliage qui fait un véritable raz-de-marée chez les adolescentes françaises. Le succès est immédiat, les ventes de disques dépasseront toutes les espérances : leur premier single Baïla trouvera 450 000 acquéreurs, tandis que leur premier album éponyme dépassera le cap des 500 000 exemplaires vendus. Aux côtés de Gérard Louvin dans cette aventure, son associé Daniel Moyne. Ce dernier a accepté de briser le silence dans l'émission Must Célébrités, diffusée sur M6 ce samedi 1er mars. C'est non sans émotion qu'il se souvient de Quentin, "un membre de famille", dit-il.


Il a rejoint Philippe Nikolic (2 BE3).

Le Show Biz "phénomène mode" tue jeune après avoir replonger dans l'anonymat ses acteurs.
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par Toto75 »

ça date de la semaine dernière mais je tenais à le signaler bien que l'ayant vu jouer qu'une seule fois dans ma vie:
Le guitariste flamenco Paco de Lucía a été pris d'un malaise, mardi 25 février, alors qu'il jouait avec ses enfants sur une plage de Cancún (Mexique), où il possédait une maison. Son cœur, qu'il avait profondément gitan, sans en être un lui-même, a lâché sur le chemin de l'hôpital. Né le 21 décembre 1947 à Algésiras (province de Cadix), Francisco Sánchez Gómez de son vrai nom, virtuose qui a su mélanger le flamenco sans le dénaturer, vivait à Palma de Majorque mais vagabondait de Tolède à Cuba.

Lire (en édition abonnés) la nécrologie Disparition de Paco de Lucia : « Que Dieu te bénisse ! »

La famille de Paco de Lucía était pauvre. Il a grandi dans le triangle magique du Sud andalou. Il a appris la guitare avec son père, ses frères, qui jouaient pour les riches dans des fêtes, après avoir parfois attendu toute la nuit qu'ils manifestent leur bon vouloir. Il est le seul guitariste flamenco à avoir étendu son champ d'expérience, son succès, son public, sans y laisser son âme. Paco de Lucía était comme le vin de Sanlúcar et respirait le parfum du Guadalquivir. Chaque rythme était pris avec le même sens du frôlement, comme des vagues, comme des brises.

LA DOUCEUR DES VIOLENCES

Rien n'est plus simple que de jouer virtuose et hystérique, Paco de Lucía était tout le contraire : la douceur des violences. Les caresses animées sur les cordes. Le jazz avait changé son regard, pas sa musique. Sa technique fascinante l'a fait intégrer le trio (guitares acoustiques) de John McLaughlin et Al Di Meola. Il a également rencontré Larry Coryell, Carlos Santana et Egberto Gismonti. Au début, leur aisance d'improvisation l'a effaré. Il a alors laissé parler son cœur, comme on le fait entre amis à Cadix, pendant une nuit flamenca, quand la fête est « formée ».

Paco de Lucía avait formé un couple extraordinaire avec le chanteur Camarón de la Isla, né dans la province de Cadix et qu'il avait rencontré à Madrid, en 1968, alors qu'il était artiste résident à la « Torres Bermejas Tablao ». Il y restera douze ans. Ensemble, ils enregistrent neuf disques, de 1969 à 1977, avant que Paco de Lucía cède sa place à l'un de ses étudiants, Tomatito.

Paco de Lucia commence sa carrière à l'âge de 14 ans, engagé comme guitariste pour la compagnie de danse José Greco. En tournée aux Etats-Unis, il croise Mario Escudero et Sabicas, deux guitaristes espagnols de renommée qui l'encouragent à mener une carrière de soliste. Il enregistre son premier disque en 1965 et donne un concert au Teatro Real de Madrid. En 1975, année charnière en Espagne qui revenait à la démocratie, Paco de Lucía connaît un grand succès commercial avec une rumba, Entre dos Aguas.

Il fonde un groupe avec ses frères, le chanteur Pepe de Lucía et le guitariste Ramón de Algeciras, et introduit des instruments et des rythmiques sud-américaines — avec un cajon péruvien. Deux albums confirment le succès et l'originalité du groupe : Solo quiero caminar (1981) et Live… One Summer Night (1984).

VERS LA MUSIQUE ÉRUDITE

Parallèlement à son association avec Al Di Meola et John McLaughlin, Paco de Lucía mélange le flamenco avec la musique indienne, la salsa, la bossa-nova, la musique arabe. Il adapte ainsi plusieurs thèmes du compositeur espagnol Manuel de Falla et, quelques années plus tard, il enregistre l'œuvre majeure de Joaquín Rodrigo, le Concerto d'Aranjuez.

Il entraîne un genre populaire, le flamenco, vers la musique dite « érudite ». Doctor honoris causa de l’université de Cadix et du Berklee College of Music, il avait reçu en 2004 le prix Prince des Asturies des arts, l'une des plus hautes distinctions espagnoles. Paco de Lucía, soulignait la Fondation Prince des Asturies, « a dépassé les frontières et les styles, pour devenir un musicien de dimension universelle. A partir de la guitare flamenco, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, d'Isaac Albeniz à Manuel de Falla, l'émotion de la bossa-nova et du jazz ».
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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par le parisien »

L'acteur britannique Bob Hoskins est mort à l'âge de 71 ans


L'acteur britannique Bob Hoskins, célèbre pour son rôle dans Qui veut la peau de Roger Rabbit?, est mort mardi soir à l'âge de 71 ans, à la suite d'une pneumonie, a annoncé mercredi sa famille dans un communiqué transmis par son agent.

Le Londonien rond et débonnaire, qui a commencé sa carrière cinématographique dans les années 1970, "s'est éteint paisiblement à l'hôpital la nuit dernière entouré de sa famille", selon le communiqué.

"Nous sommes dévastés par la disparition de notre cher Bob", écrivent ses quatre enfants et sa deuxième femme Linda. Atteint de la maladie de Parkinson, il avait annoncé en 2012 qu'il mettait un terme à sa carrière.


Plus de 70 films au compteur

Dans son dernier rôle, Bob Hoskins jouait l'un des sept nains dans Blanche-Neige et le chasseur aux côtés de l'actrice américaine Kristen Stewart, sorti en 2012.

Le Britannique s'est fait connaître du grand public avec son interprétation du détective Eddie Valiant en 1988 dans Qui veut la peau de Roger Rabbit? mêlant film et animation.

Il a tourné pour les plus grands réalisateurs dans près de 70 films, dont Hook ou la revanche du Capitaine Crochet de Steven Spielberg, Super Mario Bros ou, dans un tout autre registre, Le voyage de Félicia, d'Atom Egoyan.

RIP et à la tienne, Bob
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Eli Wallach, le « Truand » de Sergio Leone, est mort

Message par tisiphoné »

L'acteur américain Eli Wallach, célèbre pour son personnage de Tuco dans le film de Sergio Leone Le Bon, la Brute et le Truand, est mort, mardi 24 juin, à l'âge de 98 ans, rapporte le New York Times, citant la fille du comédien, Katherine.

Né à Brooklyn en 1915, Eli Wallach avait fait ses débuts au théâtre avant un premier rôle au cinéma dans Baby Doll d'Elia Kazan en 1956, puis un autre dans The Misfits de John Huston en 1961. Mais c'est son incarnation du « Truand » dans le western de Sergio Leone en 1966 qui fera sa notoriété.



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Re: ils ont splitté, ils nous ont quittés :(

Message par Jarod1 »

De l'inoubliable trio, il ne reste donc plus que Clint.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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