affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des transferts de fonds de la société de commerce en ligne Blue Sugar détenue par Bernard Tapie et son fils Laurent, annonce Le Parisien, samedi 5 octobre.
"Tracfin, la cellule anti blanchiment du ministère des finances, vient de procéder à un signalement pour cause de fonds suspects sur les comptes de cette société", selon le quotidien, qui précise que l'ouverture de cette enquête préliminaire fait suite au signalement de Tracfin.
DIFFICULTÉS À SE DÉSABONNER OU À SE FAIRE REMBOURSER
"Je ne connais pas la société Blue Sugar, je ne sais pas de quoi il s'agit", a affirmé l'homme d'affaires, interrogé par Le Parisien. "Pourtant, poursuit le journal, Blue Sugar, appelé un temps Showpingdeal, appartient bel et bien au groupe BLT Deals (...) dont les propriétaires ne sont autres que Bernard Tapie et son fils Laurent."
Blue Sugar propose un accès à ses services pour "une période d'essai de soixante douze heures à l'issue de laquelle un abonnement facturé 24,90 euros est reconduit tous les trente jours". Le Réseau anti-arnaques et de nombreux internautes ont rencontré des difficultés à se désabonner ou à se faire rembourser, écrit le quotidien qui rappelle que le site présente l'ensemble de ses conditions sur sa page d'accueil.
Dans un courrier transmis à l'AFP, Laurent Tapie dit n'avoir "aucun doute que cette enquête se terminera comme se sont terminées toutes les autres, à savoir sur aucune faute retenue contre notre groupe, mais simplement une nouvelle perte de temps". Laurent Tapie explique que la maison-mère de la société Blue Sugar, qui disposait "d'un excédent de trésorerie", "a comparé les propositions de placements des banques en Europe". "La meilleure offre provenait du Luxembourg ; la société a donc, dans le cadre d'une convention classique de trésorerie mère-fille, fait remonter cet excédent à sa société mère, qui l'a placé. Les fonds sont restés sur ce compte de placement depuis le mois de juin", argumente-t-il, évoquant un "mouvement de fonds totalement classique".
"La société Blue Sugar est une filiale de GBT Events, la holding de participation détenue à parité par mon père et moi", écrit Laurent Tapie. "Il est investisseur 'dormant' dans cette société, c'est-à-dire qu'il en a financé les développements lors de l'amorçage des activités, mais elle est intégralement gérée par moi, et totalement autofinancée depuis l'an dernier", poursuit-il. "Nous sommes donc nous-mêmes 'investisseurs dormants' dans la société Blue Sugar, dont nous sommes minoritaires au capital. Bernard Tapie détient donc au final via ses participations moins de 25 % de cette société", écrit Laurent Tapie.
Selon Laurent Tapie, Blue Sugar compte 120 000 abonnés, dont "moins d'une centaine" se sont plaints sur des forums de consommateurs. "S'agissant des désabonnements et des remboursements, ils ne présentent aucune difficulté puisqu'ils se font sur simple e-mail ou appel au service client, dans des délais normaux", argumente Laurent Tapie.
Cet épisode judiciaire n'a pour le moment aucun lien avec l'affaire Adidas, dans laquelle l'Etat multiplie les fronts judiciaires contre l'arbitrage controversé sur la vente d'Adidas dont a bénéficié Bernard Tapie, un activisme procédural destiné à récupérer 403 millions d'euros. Bernard Tapie affirme que les différentes procédures visent à l'asphyxier et à le pousser à la liquidation.
"Tracfin, la cellule anti blanchiment du ministère des finances, vient de procéder à un signalement pour cause de fonds suspects sur les comptes de cette société", selon le quotidien, qui précise que l'ouverture de cette enquête préliminaire fait suite au signalement de Tracfin.
DIFFICULTÉS À SE DÉSABONNER OU À SE FAIRE REMBOURSER
"Je ne connais pas la société Blue Sugar, je ne sais pas de quoi il s'agit", a affirmé l'homme d'affaires, interrogé par Le Parisien. "Pourtant, poursuit le journal, Blue Sugar, appelé un temps Showpingdeal, appartient bel et bien au groupe BLT Deals (...) dont les propriétaires ne sont autres que Bernard Tapie et son fils Laurent."
Blue Sugar propose un accès à ses services pour "une période d'essai de soixante douze heures à l'issue de laquelle un abonnement facturé 24,90 euros est reconduit tous les trente jours". Le Réseau anti-arnaques et de nombreux internautes ont rencontré des difficultés à se désabonner ou à se faire rembourser, écrit le quotidien qui rappelle que le site présente l'ensemble de ses conditions sur sa page d'accueil.
Dans un courrier transmis à l'AFP, Laurent Tapie dit n'avoir "aucun doute que cette enquête se terminera comme se sont terminées toutes les autres, à savoir sur aucune faute retenue contre notre groupe, mais simplement une nouvelle perte de temps". Laurent Tapie explique que la maison-mère de la société Blue Sugar, qui disposait "d'un excédent de trésorerie", "a comparé les propositions de placements des banques en Europe". "La meilleure offre provenait du Luxembourg ; la société a donc, dans le cadre d'une convention classique de trésorerie mère-fille, fait remonter cet excédent à sa société mère, qui l'a placé. Les fonds sont restés sur ce compte de placement depuis le mois de juin", argumente-t-il, évoquant un "mouvement de fonds totalement classique".
"La société Blue Sugar est une filiale de GBT Events, la holding de participation détenue à parité par mon père et moi", écrit Laurent Tapie. "Il est investisseur 'dormant' dans cette société, c'est-à-dire qu'il en a financé les développements lors de l'amorçage des activités, mais elle est intégralement gérée par moi, et totalement autofinancée depuis l'an dernier", poursuit-il. "Nous sommes donc nous-mêmes 'investisseurs dormants' dans la société Blue Sugar, dont nous sommes minoritaires au capital. Bernard Tapie détient donc au final via ses participations moins de 25 % de cette société", écrit Laurent Tapie.
Selon Laurent Tapie, Blue Sugar compte 120 000 abonnés, dont "moins d'une centaine" se sont plaints sur des forums de consommateurs. "S'agissant des désabonnements et des remboursements, ils ne présentent aucune difficulté puisqu'ils se font sur simple e-mail ou appel au service client, dans des délais normaux", argumente Laurent Tapie.
Cet épisode judiciaire n'a pour le moment aucun lien avec l'affaire Adidas, dans laquelle l'Etat multiplie les fronts judiciaires contre l'arbitrage controversé sur la vente d'Adidas dont a bénéficié Bernard Tapie, un activisme procédural destiné à récupérer 403 millions d'euros. Bernard Tapie affirme que les différentes procédures visent à l'asphyxier et à le pousser à la liquidation.
Lion a écrit :
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
Si un jour quelqu'un fait sa biographie, il va falloir plusieurs tomes ...
Lion a écrit :
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
qui te dit que son père l'aidé?Patrick_NL a écrit : Sa communication n'a probablement pas grand chose a voir avec la réalité.
Parti de rien , son père aurait pu éventuellement le dire car il fut ajusteur avant d'être patron d'une PME. Bernard a donc eu même si ce fit un minimum un capital a investir lorsqu'il s'est décidé a travailler. Avant cela il a fait des disques et été pilote de course ( loisir de pauvre comme chacun le sait). Entre SA légende et la réalité...
Revenons a ses nombreux ennuis judiciaires dont le dernier en date. Il ne connaît pas une société de son groupe?
après je pense pas qu'il ait marqué la chanson française ni la formule 3, c'est pas parce qu'on veut faire carrière qu'on y réussit forcément
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
Admettons que son père ne l'ai pas aide, avec quels fonds a t'il commence? Nul ne peut investir sans un minimum et qui l'entretenait dans ses activités chansons et pilote car même et surtout si on a pas de succès, pour faire ce genre de job, il faut du fric.tisiphoné a écrit : qui te dit que son père l'aidé?
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Affaire Lagarde(Etat)/Tapie/LCL.
Une confrontation à hauts risques. C'est aujourd'hui que l'ancienne ministre des Finances - et actuelle directrice du Fonds monétaire international -, Christine Lagarde sera confrontée à son ancien directeur de cabinet, Stéphane Richard, actuellement PDG du groupe Orange. Pour les juges qui enquêtent sur l'affaire Tapie, il s'agit de connaître la responsabilité exacte de l'ex-ministre dans la décision du recours à l'arbitrage contesté entre l'homme d'affaires, Adidas, et le Crédit lyonnais. En mai dernier, elle avait été placée sous le statut de témoin assisté, dans cette affaire et avait évité la mise en examen. Au grand dam de Stéphane Richard qui, lui, a été mis en examen au même titre que Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, un des juges arbitres, Pierre Estoup, et l'ex-patron du CDR - la structure chargée de gérer l'héritage du Crédit lyonnais- Jean-François Rocchi.
«Lagarde face à ses contradictions»
Au centre des interrogations, l'utilisation de la fameuse griffe qui permet de signer des documents au nom du ministre lui-même, y compris pendant son absence. Cette «pré-signature» aurait été utilisée sur une lettre du 23 octobre 2007 que les enquêteurs pensent cruciale dans la décision d'aller à l'arbitrage.
Un courrier qui est l'une des seules instructions écrites de la ministre figurant au dossier. Christine Lagarde a affirmé aux juges que ce document avait été signé en son absence et assuré qu'elle n'avait pas eu connaissance de son contenu. Autrement dit, ce courrier aurait été signé par son directeur de cabinet de l'époque. Mais, en 2008, devant les parlementaires, elle avait confirmé «avoir donné des instructions» pour soutenir «la décision» d'aller à l'arbitrage et avait assumé «la responsabilité des instructions écrites» en ce sens.
«C'est la première fois, depuis sa mise en examen, que Stéphane Richard va pouvoir mettre Christine Lagarde face à ses contradictions», relève-t-on dans l'entourage du patron d'Orange, favori à sa succession et «très serein» avant le face-à-face. Ce dernier affirme, par ailleurs, n'avoir «jamais été personnellement en position de prendre des décisions». «Je n'ai pas dissimulé d'informations à Mme Lagarde». Et d'insister sur le fait quepersonnellement en position de prendre des décisions». «Je n'ai pas dissimulé d'informations à Mme Lagarde». Et d'insister sur le fait que «le choix de l'arbitrage a été partagé à tous les niveaux de l'État».
Source:Le Figaro.
NB:J'ai cherché le topic Tapie/LCL mais il était fermé(il y avait un sondage),c'est pour cela que j'ai ouvert celui là.
«Lagarde face à ses contradictions»
Au centre des interrogations, l'utilisation de la fameuse griffe qui permet de signer des documents au nom du ministre lui-même, y compris pendant son absence. Cette «pré-signature» aurait été utilisée sur une lettre du 23 octobre 2007 que les enquêteurs pensent cruciale dans la décision d'aller à l'arbitrage.
Un courrier qui est l'une des seules instructions écrites de la ministre figurant au dossier. Christine Lagarde a affirmé aux juges que ce document avait été signé en son absence et assuré qu'elle n'avait pas eu connaissance de son contenu. Autrement dit, ce courrier aurait été signé par son directeur de cabinet de l'époque. Mais, en 2008, devant les parlementaires, elle avait confirmé «avoir donné des instructions» pour soutenir «la décision» d'aller à l'arbitrage et avait assumé «la responsabilité des instructions écrites» en ce sens.
«C'est la première fois, depuis sa mise en examen, que Stéphane Richard va pouvoir mettre Christine Lagarde face à ses contradictions», relève-t-on dans l'entourage du patron d'Orange, favori à sa succession et «très serein» avant le face-à-face. Ce dernier affirme, par ailleurs, n'avoir «jamais été personnellement en position de prendre des décisions». «Je n'ai pas dissimulé d'informations à Mme Lagarde». Et d'insister sur le fait quepersonnellement en position de prendre des décisions». «Je n'ai pas dissimulé d'informations à Mme Lagarde». Et d'insister sur le fait que «le choix de l'arbitrage a été partagé à tous les niveaux de l'État».
Source:Le Figaro.
NB:J'ai cherché le topic Tapie/LCL mais il était fermé(il y avait un sondage),c'est pour cela que j'ai ouvert celui là.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Elysée et ex-ministre de l'Intérieur sous Nicolas Sarkozy, est convoqué le 26 mai par la police dans le cadre de l'enquête sur l'arbitrage dans le dossier Bernard Tapie - Crédit lyonnais.
Les enquêteurs s'intéressent à plusieurs rendez-vous de l'homme d'affaires à l'Elysée en 2007, avant que le recours à l'arbitrage plutôt qu'à une procédure judiciaire classique ne soit choisi.
C'est Stéphane Richard, l'ex-directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, poursuivi pour «escroquerie en bande organisée», qui avait lâché une véritable bombe lors de son audition. Il avait affirmé aux enquêteurs que Bernard Tapie était présent en 2007 à une réunion à l'Elysée destinée à mettre en place cette procédure plutôt que de s'en remettre à la justice, dans son litige avec le Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas.
Stéphane Richard déclare avoir participé à cette réunion où étaient également présents Jean-François Rocchi, alors patron du Consortium de réalisation (CDR) chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais, ainsi que François Pérol et Claude Guéant, deux très proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy.
Une réunion avec l'homme d'affaires à l'Elysée:
Stéphane Richard aurait été assez précis sur le déroulement de cette réunion, à laquelle il a été convoqué à l'Elysée par Claude Guéant le 24 ou 25 juillet 2007. Claude Guéant aurait alors tranché «Nous allons faire l'arbitrage», selon les déclarations de Stéphane Richard aux enquêteurs. Lui-même et Jean-François Rocchi auraient dit avoir été «surpris», à leur arrivée, de se retrouver face à MM. Guéant, Pérol et Tapie, comprenant alors que la réunion avait pour enjeu l'arbitrage.
Le tribunal arbitral, juridiction privée, avait condamné en juillet 2008 le Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit lyonnais, à verser à l'homme d'affaires 285 millions d'euros d'indemnités (400 millions avec les intérêts).
Des perquisitions ont été effectuées au domicile et au bureau de Claude Guéant en février 2013.
En avril dernier, deux des juges-arbitres qui ont tranché en faveur de l'homme d'affaires, l'ex-président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud et l'avocat Jean-Denis Bredin, ont été placés sous le statut de témoin assisté. Le troisième juge-arbitre, Pierre Estoup, a été mis en examen en mai 2013 pour escroquerie en bande organisée. Bernard Tapie et deux autres personnes sont également mis en examen du même chef.
Christine Lagarde, actuelle directrice générale du FMI qui était ministre de l'Economie à l'époque, est sous le statut de témoin assisté dans le volet de l'affaire traité par la Cour de justice de la République (CJR), instance compétente pour juger les délits commis par des ministres pendant leurs fonctions.
Source:Le Parisien.
Les enquêteurs s'intéressent à plusieurs rendez-vous de l'homme d'affaires à l'Elysée en 2007, avant que le recours à l'arbitrage plutôt qu'à une procédure judiciaire classique ne soit choisi.
C'est Stéphane Richard, l'ex-directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, poursuivi pour «escroquerie en bande organisée», qui avait lâché une véritable bombe lors de son audition. Il avait affirmé aux enquêteurs que Bernard Tapie était présent en 2007 à une réunion à l'Elysée destinée à mettre en place cette procédure plutôt que de s'en remettre à la justice, dans son litige avec le Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas.
Stéphane Richard déclare avoir participé à cette réunion où étaient également présents Jean-François Rocchi, alors patron du Consortium de réalisation (CDR) chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais, ainsi que François Pérol et Claude Guéant, deux très proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy.
Une réunion avec l'homme d'affaires à l'Elysée:
Stéphane Richard aurait été assez précis sur le déroulement de cette réunion, à laquelle il a été convoqué à l'Elysée par Claude Guéant le 24 ou 25 juillet 2007. Claude Guéant aurait alors tranché «Nous allons faire l'arbitrage», selon les déclarations de Stéphane Richard aux enquêteurs. Lui-même et Jean-François Rocchi auraient dit avoir été «surpris», à leur arrivée, de se retrouver face à MM. Guéant, Pérol et Tapie, comprenant alors que la réunion avait pour enjeu l'arbitrage.
Le tribunal arbitral, juridiction privée, avait condamné en juillet 2008 le Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit lyonnais, à verser à l'homme d'affaires 285 millions d'euros d'indemnités (400 millions avec les intérêts).
Des perquisitions ont été effectuées au domicile et au bureau de Claude Guéant en février 2013.
En avril dernier, deux des juges-arbitres qui ont tranché en faveur de l'homme d'affaires, l'ex-président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud et l'avocat Jean-Denis Bredin, ont été placés sous le statut de témoin assisté. Le troisième juge-arbitre, Pierre Estoup, a été mis en examen en mai 2013 pour escroquerie en bande organisée. Bernard Tapie et deux autres personnes sont également mis en examen du même chef.
Christine Lagarde, actuelle directrice générale du FMI qui était ministre de l'Economie à l'époque, est sous le statut de témoin assisté dans le volet de l'affaire traité par la Cour de justice de la République (CJR), instance compétente pour juger les délits commis par des ministres pendant leurs fonctions.
Source:Le Parisien.
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Christine Lagarde mise en examen pour «négligence»
Selon l'AFP, elle ne souhaite pas démissionner du FMI...
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a annoncé ce mercredi à l’AFP avoir été mise en examen à Paris pour «négligence» dans l’enquête sur l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.
Interrogée par l’AFP pour savoir si elle entendait démissionner du FMI, l’ancienne ministre française de l’Economie a répondu: «non». «Je retourne travailler à Washington dès cet après-midi», a-t-elle précisé.
Chrsitine Lagarde a été entendue mardi pour la quatrième fois --pendant plus de 15 heures-- par les magistrats de la Cour de justice de la république (CJR), instance habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l’exercice de leur fonction.
Une décision «totalement infondée» selon elle
«La commission d’instruction de la CJR a décidé ma mise en examen sur le fondement d’une simple négligence», a-t-elle annoncé mercredi matin à l’AFP au cabinet de son avocat, Me Yves Repiquet.
«Après trois années d’instruction, des dizaines d’heures d’audition, la commission s’est rendue à l’évidence que je n’avais été complice d’aucune infraction et a donc été réduite à alléguer que je n’aurais pas été suffisamment vigilante lors de l’arbitrage opposant la société CDR au liquidateur du groupe et des époux Tapie», a-t-elle ajouté. «J’ai demandé à mon avocat d’exercer tous les recours contre cette décision que je considère comme totalement infondée», a-t-elle poursuivi.
L’affaire porte sur la sentence arbitrale de 2008 qui avait octroyé quelque 400 millions d’euros à Bernard Tapie -dont 45 millions d’euros au titre du préjudice moral- pour clore le long litige qui opposait l’homme d’affaires au Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas.
Un délit passible de 15.000 euros d'amende
Dans le volet non-ministériel du dossier, cinq personnes ont été mises en examen pour «escroquerie en bande organisée», dont Bernard Tapie ou encore l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy et actuel PDG de l’opérateur téléphonique Orange, Stéphane Richard.
Les juges cherchent à déterminer si cette sentence est le fruit d’un «simulacre» d’arbitrage organisé avec l’aval du pouvoir de l’époque.
Chrisitine Lagarde avait pour sa part été placée en mai 2013 sous le statut de témoin assisté, statut intermédiaire entre celui de simple témoin et celui de mis en examen. Le FMI l’a depuis toujours assurée de son soutien.Elle est désormais mise en examen pour «négligence», un délit passible d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende. Il lui est notamment reproché de ne pas avoir introduit de recours contre l’arbitrage une fois qu’il a été rendu.
- tisiphoné
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le FMI renouvelle sa "confiance" à Christine Lagarde
La directrice générale du Fonds monétaire international a été mise en examen mardi à Paris pour "négligence" dans l'affaire Tapie-Crédit lyonnais.
Le Fonds monétaire international (FMI) a renouvelé sa "confiance" vendredi à sa directrice générale, Christine Lagarde, après sa mise en examen mardi à Paris pour "négligence" dans l'affaire Tapie-Crédit lyonnais. "Le conseil d'administration (du FMI, NDLR) a été informé des récents développements sur ce dossier et continue à exprimer sa confiance dans la capacité de la directrice générale à assurer efficacement sa mission", écrit dans un communiqué cet organe de direction du Fonds qui représente ses 188 États-membres.
L'ancienne ministre de l'Économie française, âgée de 58 ans, est mise en cause par la justice pour son rôle présumé dans un arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie, qui a reçu 403 millions d'euros en réparation de son préjudice lors de la vente de l'équipementier sportif Adidas par le Crédit lyonnais.
Tout au long de l'enquête et des auditions de Christine Lagarde à Paris, le FMI n'a cessé d'apporter sa confiance à celle qui a pris la tête de l'institution en juillet 2011 après la démission forcée de Dominique Strauss-Kahn sur fond d'accusation d'agression sexuelle. Le FMI n'a pas fait d'autres commentaires dans son communiqué, jugeant "inapproprié" de s'exprimer sur une affaire "dont sont saisies depuis quelque temps déjà les autorités françaises".
Une mise en examen "infondée"
A l'issue de son audition mardi par la Cour de la justice de la République, Christine Lagarde avait affirmé à l'AFP qu'elle n'avait aucunement l'intention de démissionner et indiqué former un recours contre une mise en examen qu'elle juge totalement "infondée".
"Après trois années d'instruction, des dizaines d'heures d'audition, la commission s'est rendue à l'évidence que je n'avais été complice d'aucune infraction et a donc été réduite à alléguer que je n'aurais pas été suffisamment vigilante", avait-elle ajouté. Les enquêteurs avaient choisi en mai 2013 de la placer sous le statut intermédiaire de témoin assisté mais sa mise en examen a surpris au sein de l'institution de Washington.
Dans le volet non-ministériel de cette affaire, cinq personnes, dont Bernard Tapie ou encore l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, Stéphane Richard, ont été mises en examen pour "escroquerie en bande organisée".
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
elle va rien prendre.d'ailleurs ils prennent jamais grand chose ceux qui dilapident l'argent des français.
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
C'est la caste des intouchables et Lagarde sera épargnée, que l'on soit puissant ou misérable.......!
- tisiphoné
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
à ce niveau là, y a que les affaires de mœurs qui fassent déboulonner ceux de cette caste, bien évidemment je pensais à DSK, encore que je me demande si cette affaire avait eu lieu à Paris, aurait-elle eu les mêmes répercussions ??véra a écrit : C'est la caste des intouchables et Lagarde sera épargnée, que l'on soit puissant ou misérable.......!
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Re: affaire Tapie/LCL : enquête sur Christine Lagarde
Certainement pas, puisque tout le monde savait et que les choses se seraient passées discrètement sur recommandation d'amis bienveillantstisiphoné a écrit : à ce niveau là, y a que les affaires de mœurs qui fassent déboulonner ceux de cette caste, bien évidemment je pensais à DSK, encore que je me demande si cette affaire avait eu lieu à Paris, aurait-elle eu les mêmes répercussions??
Cependant, on peut pas dire que DSK soit bien malheureux... Il continue à donner des conférences, à siéger à des conseils d'administration, et peut se taper tout le "matériel" qu'il veut puisque maintenant qu'il n'est plus rien dans la vie publique, tout le monde s'en fiche
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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