Et lorsque les gens ne pourront plus recharger leurs ve, comme ce fut le cas brièvement aux usa, parce que pas assez de "puissance électrique" à fournir, alors on se demande bien ce que vous seriez susceptible de dire. Transition ? oui mais vers quelque chose de réaliste, donc pas vers le ve qui doit rester cantonné à certains domaines spécifiques (transports en commun etc...)
Et lorsque les gens ne pourront plus mettre d'essence dans leur voiture parce que tout le pétrole facile à extraire l'aura été et que le coût de l'essence aura décuplé, on sera bien dans le caca si on n'a pas prévu de solution de rechange.
Augmenter l'offre électrique non fossile prend du temps. Mais c'est en cours.
...........................Il gagne 600 € par jour en revendant frauduleusement de l’essence à 3,50 €: "Je rends service".
La pénurie de carburant a créé un business parallèle complètement illégal mais extrêmement lucratif. L’un de ces "profiteurs de crise" explique empocher jusqu’à 600 euros de bénéfice par jour en livrant entre 400 et 600 litres de carburant aux quatre coins de la région parisienne.
Interrogé mercredi dernier – 12 octobre 2022 – sur la pénurie de carburant dans l’émission L’évènement sur France 2, Emmanuel Macron s’était risqué à annoncer un retour à la normale à la pompe "dans le courant de la semaine qui vient". Cette prophétie semble se heurter au principe de réalité : ce lundi 17 octobre, les cinq raffineries de TotalEnergies sont toujours à l’arrêt, 30 % des stations-service de l’Hexagone sont à sec, la proportion dépasse même les 40 % en Ile-de-France.
Cette pénurie qui dure a laissé de la place pour une nouvelle forme de business : certains particuliers revendent du carburant à la sauvette, à des prix que l’on pourrait penser prohibitifs, mais qui trouvent pourtant preneurs.
Jusqu'à 4 euros le litre de carburant sur le marché noir:
C’est le cas de Mehdi, 20 ans, un "autoentrepreneur opportuniste" de région parisienne dont RTL narre l’histoire. Cela fait maintenant un peu plus d’une semaine qu’il s’est lancé dans le trafic de carburant.
La "vocation" lui est venue après une panne sèche alors qu’il travaillait. Il est allé remplir des jerricans, il a eu l’idée de les vendre et a immédiatement trouvé des clients, "les gens [acceptaient] sans rien dire, ils payaient. J’ai créé un Snap et un flyer...", explique-t-il.
Les tarifs que pratiquent Mehdi sont très largement supérieurs à ceux proposés dans les stations-service : 3 euros le litre de sans-plomb, 3 euros 50 le litre de gasoil et 20 euros de livraison en sus. Sur les réseaux sociaux, les prix franchissent parfois même le cap des 4 euros le litre. Pourtant, même à ces prix stratosphériques, les clients sont là.
Un client : "Je n'allais pas faire la queue pendant trois":
L’un d’entre eux témoigne, il vient de se faire livrer à son domicile 20 litres de carburant facturés... 80 euros.
"Je n’allais pas faire la queue pendant trois heures, jamais de la vie ! Vous avez vu à quel point ça rend fou les gens dans les stations, certains se prennent des coups de couteau...", explique-t-il.
La petite entreprise de Mehdi ne connait pas la crise: Il explique livrer entre 400 et 600 litres de carburant par jour aux quatre coins de la région parisienne."Ca représente à peu près 1300 euros.Sur cette somme il y a à peu près 700 euros d’investissement et 600 euros de bénéfice",détaille-t-il.
Le trafic de carburant a quasiment pignon sur rue:
Comment le jeune homme fait-il pour se procurer 600 litres de carburant par jour, alors que nombre d’automobilistes peinent à remplir les 40 litres de leur réservoir ? Sur ce point, le jeune homme qui se targue de "rendre service aux gens" reste discret.
Son trafic est d’autant plus juteux qu’il ne se cache pas : Mehdi propose ses services publiquement, sur son compte Snapchat qui s'est enrichi de plus de 600 abonnés en quelques jours. Pourtant, on ne peut pas s’improviser revendeur de carburant en France, c’est interdit.
Revente illégale de carburant : quels sont les risques ?
Faire commerce de carburant sur le marché noir est par définition une pratique illicite. Les auteurs s’exposent à une amende de 3750 euros et à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 6 mois.
Par ailleurs, le remplissage de jerricans d’essence – ou de tout autre contenant – est interdit en ce moment en France, des arrêtés préfectoraux ont été pris en ce sens pour contenir la pénurie qui pourrait être accentuée par les « réserves » des particuliers. Les contrevenants encourent une amende de 150 euros.
Source:Ouest-France.
https://www.francelive.fr/article/franc ... e-7663554/
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!