L'est pas content Xavier.
Invité du Grand Jury dimanche 22 octobre, Xavier Bertrand n'est pas tendre envers ses adverses politiques du Rassemblement national et de La France insoumise, n'hésitant pas à les qualifier de "vautours" après des attaques perpétrées sur le sol français.
Le message est clair. Interrogé au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6, dimanche 22 octobre, Xavier Bertrand n'y va pas avec le dos de la cuillère en ce qui concerne les partis à l'extrême de l’échiquier politique, les qualifiant de "vautours". Quelques jours après les obsèques de Dominique Bernard, cet enseignant assassiné dans un lycée d'Arras par un terroriste,
le président LR du conseil régional des Hauts-de-France n'a pas hésité à dénoncer la position des extrêmes, faisant ainsi référence à La France insoumise qui n'a pas souhaité qualifier l'attaque menée par le Hamas contre Israël de "terroriste". "
Ils n'attendent qu'une seule chose : qu'il y ait le malheur des Français ou de la France pour essayer d'en profiter et de surfer dessus", a-t-il expliqué au micro de nos confrères.
Se débarrasser des "dangereux"
Alors que la France est passée en "urgence attentat" après l'attaque au couteau commise à Arras, l'ancien ministre de la Santé et du Travail estime que "
le Rassemblement national ne propose rien de sérieux",
quand de son côté le parti de Jean-Luc Mélenchon fait preuve "d'indignité".
Profitant de sa prise de parole au micro de RTL, Xavier Bertrand n'a pas caché sa volonté de mettre hors d'état de nuire "ceux qui sont dangereux". "Quelqu'un qui n'aime pas la France, qui ne respecte pas nos valeurs et qui, en plus, peut nous attaquer, c'est dehors", a-t-il assuré. Pour arriver à ses fins, le président de la région des Hauts-de-France propose ainsi le placement systématique en centre de rétention administrative des personnes visées par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et présentes dans l'Hexagone. "Dès qu'il y a l'OQTF, [ces personnes] ne restent pas chez elles, elles ne sont pas chez elles", a déclaré Xavier Bertrand.
De son côté, Gérald Darmanin s'est lui aussi emparé de la question. Après avoir annoncé sur son compte X l'expulsion de quatre-vingt-neuf étrangers radicalisés de France, le ministre de l'Intérieur entend bien encore serrer la vis, alors que son projet de loi immigration arrive devant le Sénat à partir du 6 novembre.
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