Guerre sans fin : suite à l'attaque du Hamas et la répression de gaza, un nouvel attentat

[Fonck1]

et pour l'autralie et les états unis, t'en pense quoi? ça devrait appartenir aux indiens ou aux aborigènes?

Et pour l'Algérie aux kabyles ; seul peuple berbère qui occupait le pays du temps des carthaginois
Et la France qu'à ceux d'origine celte
Israël n'en déplaise à certains est composé de citoyens de juif (originaire ou pas du pays avant 1948) et pour 20 % de palestinien chrétiens ou musulmans

c'est faux :

Il y avait 630.000 juifs et 1.340.000 Arabes, dont plus de la moitié vivaient à l'intérieur des limites établies par l'ONU pour l'État juif en Palestine, qui se proclamait indépendant le 15 Mai 1948 avec le nom d'État d'Israël.

[Once]

Le droit à l'autodétermination est reconnu aux peuples, le droit à avoir un état n'existe pas.

1) "De quelque manière qu’apparaisse l’État, son existence implique systématiquement la réunion des trois éléments constitutifs : le territoire, la population, le pouvoir politique. Les territoires sans maître n’existant plus, la formation d’un État procédera nécessairement de l’association ou de la dissociation d’États existants. Elle constitue donc une donnée essentiellement factuelle."

https://www.vie-publique.fr/fiches/2698 ... deux-memes

2) "Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l'ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.

Ce plan prévoit la partition de la Palestine mandataire en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, tandis que la ville de Jérusalem et sa proche banlieue sont placées sous contrôle international en tant que corpus separatum. "
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_p ... _Palestine

3) "Israël, un État hors le droit "

"Comme le rappelait fort justement dans ces mêmes colonnes Marie Verdier le 26 décembre 2006, depuis la création de l’État d’Israël le conseil de sécurité de l’ONU a pris pas moins de 226 résolutions dont la plupart n’ont été suivies d’aucun effet de la part d’Israël. Tout le monde a en mémoire la plus déterminante d’entre elles dite résolution 242, consécutive à la guerre des six jours de juin 1967, qui faisait injonction à Israël de retirer ses forces armées des territoires occupés lors du récent conflit. Cette résolution sera suivie en Mai 68 de la résolution 252 laquelle rappelait que l’acquisition de territoires par la conquête militaire est inadmissible et considérait comme non valides au regard du droit international les mesures qu’Israël prenait savoir l’expropriation de terres et de biens immobiliers dans le but de modifier le statut juridique de Jérusalem."

https://www.la-croix.com/Debats/Forum-e ... 1200943451

[Once]

Israël n'en déplaise à certains est composé de citoyens de juif (originaire ou pas du pays avant 1948) et pour 20 % de palestinien chrétiens ou musulmans

En 1948 la population arabe de Palestine était largement majoritaire par rapport à celle des Juifs. 1.340.000 Arabes contre 630.000 juifs.

Aujourd'hui, la population israélienne avoisine les 10 millions d'habitants et la population palestinienne se retrouve effectivement minoritaire. Droit au retour pour les Juifs du monde entier qui n'ont pas cessé d'affluer par vagues successives avant, pendant et après la création de l'état d'Israël. Parallèlement à ça, pas de droit au retour en Israël pour les Palestiniens expulsés depuis 48.

La guerre de 48 et les exactions de l'armée israélienne ont poussé plus de 700.000 palestiniens à l'exode. Les récoltes et les villages palestiniens ont été systématiquement détruits, les noms de ces villages effacés. Toute une histoire a été effacée et remplacée par une autre.

Aujourd'hui, les Palestiniens d’Israël ne détiennent plus que 3 % des terres du territoire devenu israélien en 1948 alors que les Palestiniens en détenaient environ 70% avant 1948. Plus de 500 villages et quartiers palestiniens ont été détruits et les biens palestiniens spoliés. En 1950 les autorités ont pris le contrôle des terres appartenant aux Palestiniens expulsés en utilisant l’ordonnance « propriété des absents » ou en les déclarant « zones militaires fermées »,les convertissant en terres d’État et y développant des communautés juives. En 1960, les autorités ont déclaré que ces terres ne pouvaient être vendues aux« non-Juifs ».

En fait, c'est à une forme de "Grand remplacement" qu'Israël procède depuis 1948 et qui se poursuit de la même manière, avec les mêmes méthodes à Gaza en ce moment même.

[Relax]

Surtout ne jamais mélanger la politique et la religion, ça va pas bien ensemble.

on est d’accord, la politique d’Israël et sa religion ne vont pas bien ensemble.
la religion dicte à la politique et c'est inadmissible.

Il ne faut pas mélanger la politique et la religion, c'est valable pour tous les pays.

[danielle49]

Le grand remplacement israélien ne fait que prendre la place du grand remplacement arabo musulman du djihad initial.

[Relax]

Le droit à l'autodétermination est reconnu aux peuples, le droit à avoir un état n'existe pas.

et pour l'autralie et les états unis, t'en pense quoi? ça devrait appartenir aux indiens ou aux aborigènes?

La question ne se pose pas, l’Australie aux australiens, les USA aux américains, la France aux français.

Il faut éviter de remettre en cause la souveraineté des peuples chez eux parce que ça provoque des guerres.

[Fonck1]

on est d’accord, la politique d’Israël et sa religion ne vont pas bien ensemble.
la religion dicte à la politique et c'est inadmissible.

Il ne faut pas mélanger la politique et la religion, c'est valable pour tous les pays.

il faudrait qu’Israël change de drapeau, et surtout d'être dirigé par des sionistes alors.

[Fonck1]

et pour l'autralie et les états unis, t'en pense quoi? ça devrait appartenir aux indiens ou aux aborigènes?

La question ne se pose pas, l’Australie aux australiens, les USA aux américains, la France aux français.

Il faut éviter de remettre en cause la souveraineté des peuples chez eux parce que ça provoque des guerres.

oui sauf qu'ISRAEL n'existait pas avant 48.
donc on peut remettre en cause sa souveraineté, souveraineté qui rappelons le, a été pris par la force.

[vivarais]

La question ne se pose pas, l’Australie aux australiens, les USA aux américains, la France aux français.

Il faut éviter de remettre en cause la souveraineté des peuples chez eux parce que ça provoque des guerres.

oui sauf qu'ISRAEL n'existait pas avant 48.
donc on peut remettre en cause sa souveraineté, souveraineté qui rappelons le, a été pris par la force.

mais avait existé pendant des siècles avant l'an 70
Ce n'est pas en répétant les mêmes choses que l'on change ce qui est
Et par subrogation existant depuis 1948 , Israël est aujourd'hui totalement légitime et reconnu par l'ONU
il n'y a plus à remettre en cause cela

[vivarais]

Il ne faut pas mélanger la politique et la religion, c'est valable pour tous les pays.

il faudrait qu’Israël change de drapeau, et surtout d'être dirigé par des sionistes alors.

Chaque peuple fait son choix politique démocratiquement et nous n'avons pas à interférer là dedans

Ne faites pas des sous entendus avec un drapeau similaire à celui qui a fait la shoah "c'est mal venu"
Si Israël existe c'est suite à cela (alors SVP)
bonne journée

[Calamity Jane]

Si Israël existe c'est suite à cela (alors SVP)

Pas du tout ! C'est suite à la déclaration Balfour de 1917 : les Anglais donnaient aux Juifs une terre appartenant aux Arabes en échange de quoi les Juifs obtenaient que les Américains débarquent en Europe pour tuer des Allemands.

[Once]

Israël n'en déplaise à certains est composé de citoyens de juif (originaire ou pas du pays avant 1948) et pour 20 % de palestinien chrétiens ou musulmans

En fait, on peut avoir un peu de problème avec les chiffres qui peuvent être aussi le fruit de propagande selon les sources.

Essayons de creuser un peu la question pour être plus objectif.

J'ai cherché des chiffres récents (à partir de 2020):

- Pour Gaza, ce serait environ 2.000.000 d'habitants: https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaza

- Pour la Cisjordanie ce serait environ 3.100.000 - y compris Jérusalem est : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mo ... _Palestine

Total = environ 5.000.000 de Palestiniens (Gaza + Cisjordanie+ Jérusalem Est)

Voici un chiffre qui changerait la donne démographique, à savoir que la composante démographique palestinienne n'équivaudrait pas à 20 % de la population totale en Israël mais à 50 % du total (si tant est que la population israélienne avoisine bien les 10 millions aujourd'hui, chiffre que l'on peut tout de même penser crédible).

Les 20 ¨% que vous citez sont en fait les arabes israéliens : donc, 2.000.000 d'arabes israéliens qui représenteraient 20 % de la population totale mais ne pouvant être substitués aux 5.000.000 autres.

Si on les additionnais à ces derniers, cela ferait au total 7.000.000 de Palestiniens dont 2 millions auraient la nationalité israélienne.

Comme quoi, il faut faire attention quand on manipule chiffres et statistiques. Je suis prudent moi-même employant le conditionnel.

[Once]

Et par subrogation existant depuis 1948 , Israël est aujourd'hui totalement légitime et reconnu par l'ONU
il n'y a plus à remettre en cause cela

Le problème c'est que cet état né d'une décision de l'ONU qu'il s'est empressé d'endosser, n'a cessé de s'essuyer les pieds depuis 48 sur de nombreuses décisions de l'ONU qui ne lui convenaient pas.

[Relax]

C'est un deal gagnant pour l’Égypte qui va gratter un pognon de dingue, pour les gazaouis qui vont pouvoir se mettre en sécurité et recevoir de l'aide humanitaire à gogo,

(...)

Bienheureux ceux qui pourront s'installer dans ce camp de réfugiés, les places seront chères !

"40.000 à 50.000 réfugiés palestiniens résidant en Egypte depuis le désastre de 1948 continuent à devoir se rendre tous les mois au commissariat de police, les opportunités de travailler, de se former, de vivre dans la société leur sont limitées et l'impression générale de non-appartenance à la société dans laquelle ils vivent leur colle à la peau malgré leur nationalité arabe et la langue qu'ils parlent.

Au Liban, la situation est encore plus grave. Près de 400.000 réfugiés ont eu à endurer non seulement les massacres de Sabra, Shatila, Tell el Zaatar, Ddbaye et ailleurs, mais ils sont restés confinés dans une quarantaine immonde pendant presque deux générations. Ils n'ont pas le droit d'exercer au moins soixantaine professions, ils ne sont pas bien couverts sur le plan médical, ils ne peuvent partir et revenir au Liban, ils sont l'objet de suspicion et d'antipathie (...) et ils restent aux yeux de nombreux libanais ordinaires comme une sorte d'ennemis familiers qu'il faut éviter et/ou parfois punir."

(Les conséquences de 1948/ Edward WW.Said)

Les camps de réfugiés à la frontière de l’Égypte n'ont pas vocation à régler tous les problèmes, mais à mettre la population en sécurité pendant les combats et à garantir que l'aide humanitaire qui leur est destinée n'est pas détournée par le hamas.

C'est une solution d'urgence et provisoire, l’Égypte fait preuve d'une certaine grandeur et d'une bienveillante générosité en accueillant les réfugiés palestiniens.
L’Égypte est à ce jour le seul pays arabe qui agit concrètement et qui paie de sa personne pour sortir les gazaouis de la crise humanitaire.

Il faut lui reconnaitre ce mérite, sachant le contentieux entre Sisi et les frères musulmans ...

Après, c'est vrai que depuis 1948, les centaines de milliers de réfugiés arabes palestiniens au Liban, en Égypte et en Syrie vivent dans des conditions très précaires.
Ils n'ont pas le droit du sol, certaines professions leurs sont interdites, ils n'ont pas le droit de posséder un bien immobilier, leur liberté de circulation est limitée.
Ça relève carrément d'une situation d'apartheid.

Mais c'est la contrepartie du statut de réfugié palestinien qui se transmet de génération en génération et qui empêche l'intégration des descendants de réfugiés.
Pour tous les réfugiés du monde, le statut de réfugié ne se transmet pas de génération en génération, c'est une spécificité palestinienne qui n'a pas lieu d'être et qui finalement ne sert pas la cause palestinienne.

Il est question d'aligner tous les palestiniens sur le régime de droit commun de l'Office du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.
https://www.unhcr.org/fr-fr/nos-activites

L'actuelle UNRWA qui s'occupe uniquement des réfugiés palestiniens risque fort d'être une victime collatérale de la guerre de Gaza.

[Relax]

Le droit à l'autodétermination est reconnu aux peuples, le droit à avoir un état n'existe pas.

1) "De quelque manière qu’apparaisse l’État, son existence implique systématiquement la réunion des trois éléments constitutifs : le territoire, la population, le pouvoir politique. Les territoires sans maître n’existant plus, la formation d’un État procédera nécessairement de l’association ou de la dissociation d’États existants. Elle constitue donc une donnée essentiellement factuelle."

https://www.vie-publique.fr/fiches/2698 ... deux-memes

2) "Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l'ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.

Ce plan prévoit la partition de la Palestine mandataire en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, tandis que la ville de Jérusalem et sa proche banlieue sont placées sous contrôle international en tant que corpus separatum. "
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_p ... _Palestine

3) "Israël, un État hors le droit "

"Comme le rappelait fort justement dans ces mêmes colonnes Marie Verdier le 26 décembre 2006, depuis la création de l’État d’Israël le conseil de sécurité de l’ONU a pris pas moins de 226 résolutions dont la plupart n’ont été suivies d’aucun effet de la part d’Israël

Les résolutions de l'ONU ne sont pas du droit, ce sont des résolutions comme leur nom l'indique.
N'ayant aucun caractère contraignant, chacun fait ce qu'il veut des résolutions de l'ONU.

Il ne s'agit pas d'un conflit juridique mais d'un conflit politique territorial dans lequel se mêlent des considérations religieuses, géopolitiques et civilisationnelles qui dépassent les israéliens et les palestiniens.

Et d'ailleurs, le nombre de résolutions de l'ONU présentées est la preuve manifeste que de nombreuses puissances instrumentalisent ce conflit.

Ce conflit n'est pas un conflit territorial ordinaire, c'est l'évidence-même.