#2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

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Fonck1
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Fonck1 »

Marion maréchal toujours à l’ouest….qui colporte des choses fausses….
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coincetabulle
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par coincetabulle »

celle qui a la palme c'est valérie hayer. on dirai un lapin pris dans les phares d'une bagnole. mais que vient elle faire dans cette galère :mdr3:
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Corvo »

Cacophonie et platitudes. Bref très chiant.
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Corvo »

Elections européennes 2024 : 27 questions pas si bêtes sur l'UE et le scrutin du 9 juin
Influence, fonctionnement, rémunération, lobbys… Franceinfo répond aux questions que vous vous posez peut-être, et à d’autres, sur ce scrutin

Au hasard :
16 -L'extrême droite peut-elle être majoritaire au Parlement européen après les élections de juin ?
Une élection n'est jamais jouée d'avance, mais cela ne devrait pas être le cas, si l'on en croit les estimations réalisées au niveau européen, notamment par la plateforme Europe Elects. L'élection étant organisée à la proportionnelle dans 27 pays différents, il est très difficile pour une famille politique d'obtenir la majorité des sièges. Cela n'est d'ailleurs jamais arrivé dans l'histoire du Parlement européen. Les partis d'extrême droite devraient cependant connaître une forte progression, notamment en France, où le RN est crédité de 30% des intentions de vote dans les sondages. Une situation qui a poussé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, à laisser la porte ouverte à une collaboration avec l'un des deux groupes d'extrême droite du Parlement, selon le site d'information Euractiv.

18- Les résultats des élections européennes peuvent-ils avoir des conséquences politiques en France ?
Les partis politiques français ont tendance à nationaliser les enjeux du scrutin et à en faire un vote pour ou contre le gouvernement. Le chef de file du RN, Jordan Bardella, a ainsi déjà réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale en cas de mauvais score du camp présidentiel le 9 juin. Une opinion partagée par près de la moitié des Français (46%), selon un sondage Elabe pour BFMTV publié fin avril.

Si cette option est évidemment repoussée par l'exécutif, un mauvais score de la liste Renaissance risquerait d'affaiblir Emmanuel Macron. Côté RN, une forte poussée conforterait le parti dans la perspective de la présidentielle de 2027. Les différents partis de gauche pourraient, eux aussi, être tentés de tirer des conclusions sur la force dominante en prévision des prochaines échéances électorales.

19- Pourquoi le RN fait-il de très bons scores aux européennes ?
La première explication tient à la nature du scrutin. Les eurodéputés étant élus à la proportionnelle, le Rassemblement national est représenté en fonction de son poids réel lors du vote (18 sièges sur les 79 alloués à la France actuellement). Le RN bénéficie également de la nationalisation des enjeux du scrutin et de la volonté d'une partie des électeurs de sanctionner la politique d'Emmanuel Macron. Une stratégie assumée par le parti d’extrême droite.

https://www.francetvinfo.fr/elections/e ... 57594.html
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Fonck1 »

coincetabulle a écrit : 27 mai 2024 23:28 celle qui a la palme c'est valérie hayer. on dirai un lapin pris dans les phares d'une bagnole. mais que vient elle faire dans cette galère :mdr3:
Macron a fait la même qu'avec Loiseau, elle n'a pas le profil pour être tête de liste.
c'est sûrement une super bosseuse et connaît très bien ses dossiers, mais elle n'a pas de prestance.
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Fonck1 »

Corvo a écrit : 28 mai 2024 07:11 Elections européennes 2024 : 27 questions pas si bêtes sur l'UE et le scrutin du 9 juin
Influence, fonctionnement, rémunération, lobbys… Franceinfo répond aux questions que vous vous posez peut-être, et à d’autres, sur ce scrutin

Au hasard :
16 -L'extrême droite peut-elle être majoritaire au Parlement européen après les élections de juin ?
Une élection n'est jamais jouée d'avance, mais cela ne devrait pas être le cas, si l'on en croit les estimations réalisées au niveau européen, notamment par la plateforme Europe Elects. L'élection étant organisée à la proportionnelle dans 27 pays différents, il est très difficile pour une famille politique d'obtenir la majorité des sièges. Cela n'est d'ailleurs jamais arrivé dans l'histoire du Parlement européen. Les partis d'extrême droite devraient cependant connaître une forte progression, notamment en France, où le RN est crédité de 30% des intentions de vote dans les sondages. Une situation qui a poussé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, à laisser la porte ouverte à une collaboration avec l'un des deux groupes d'extrême droite du Parlement, selon le site d'information Euractiv.

18- Les résultats des élections européennes peuvent-ils avoir des conséquences politiques en France ?
Les partis politiques français ont tendance à nationaliser les enjeux du scrutin et à en faire un vote pour ou contre le gouvernement. Le chef de file du RN, Jordan Bardella, a ainsi déjà réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale en cas de mauvais score du camp présidentiel le 9 juin. Une opinion partagée par près de la moitié des Français (46%), selon un sondage Elabe pour BFMTV publié fin avril.

Si cette option est évidemment repoussée par l'exécutif, un mauvais score de la liste Renaissance risquerait d'affaiblir Emmanuel Macron. Côté RN, une forte poussée conforterait le parti dans la perspective de la présidentielle de 2027. Les différents partis de gauche pourraient, eux aussi, être tentés de tirer des conclusions sur la force dominante en prévision des prochaines échéances électorales.

19- Pourquoi le RN fait-il de très bons scores aux européennes ?
La première explication tient à la nature du scrutin. Les eurodéputés étant élus à la proportionnelle, le Rassemblement national est représenté en fonction de son poids réel lors du vote (18 sièges sur les 79 alloués à la France actuellement). Le RN bénéficie également de la nationalisation des enjeux du scrutin et de la volonté d'une partie des électeurs de sanctionner la politique d'Emmanuel Macron. Une stratégie assumée par le parti d’extrême droite.

https://www.francetvinfo.fr/elections/e ... 57594.html
trop de surlignage et de fluo, tue l'effet recherché, c'est fatiguant à lire.
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 28 mai 2024 07:11 Elections européennes 2024 : 27 questions pas si bêtes sur l'UE et le scrutin du 9 juin
Influence, fonctionnement, rémunération, lobbys… Franceinfo répond aux questions que vous vous posez peut-être, et à d’autres, sur ce scrutin

Au hasard :
16 -L'extrême droite peut-elle être majoritaire au Parlement européen après les élections de juin ?
Une élection n'est jamais jouée d'avance, mais cela ne devrait pas être le cas, si l'on en croit les estimations réalisées au niveau européen, notamment par la plateforme Europe Elects. L'élection étant organisée à la proportionnelle dans 27 pays différents, il est très difficile pour une famille politique d'obtenir la majorité des sièges. Cela n'est d'ailleurs jamais arrivé dans l'histoire du Parlement européen. Les partis d'extrême droite devraient cependant connaître une forte progression, notamment en France, où le RN est crédité de 30% des intentions de vote dans les sondages. Une situation qui a poussé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, à laisser la porte ouverte à une collaboration avec l'un des deux groupes d'extrême droite du Parlement, selon le site d'information Euractiv.

18- Les résultats des élections européennes peuvent-ils avoir des conséquences politiques en France ?
Les partis politiques français ont tendance à nationaliser les enjeux du scrutin et à en faire un vote pour ou contre le gouvernement. Le chef de file du RN, Jordan Bardella, a ainsi déjà réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale en cas de mauvais score du camp présidentiel le 9 juin. Une opinion partagée par près de la moitié des Français (46%), selon un sondage Elabe pour BFMTV publié fin avril.

Si cette option est évidemment repoussée par l'exécutif, un mauvais score de la liste Renaissance risquerait d'affaiblir Emmanuel Macron. Côté RN, une forte poussée conforterait le parti dans la perspective de la présidentielle de 2027. Les différents partis de gauche pourraient, eux aussi, être tentés de tirer des conclusions sur la force dominante en prévision des prochaines échéances électorales.

19- Pourquoi le RN fait-il de très bons scores aux européennes ?
La première explication tient à la nature du scrutin. Les eurodéputés étant élus à la proportionnelle, le Rassemblement national est représenté en fonction de son poids réel lors du vote (18 sièges sur les 79 alloués à la France actuellement). Le RN bénéficie également de la nationalisation des enjeux du scrutin et de la volonté d'une partie des électeurs de sanctionner la politique d'Emmanuel Macron. Une stratégie assumée par le parti d’extrême droite.

https://www.francetvinfo.fr/elections/e ... 57594.html
dejà vos chiffres sont faux ce n'est pas 79 mais 81 députés français
ensuite avec 34 % ce n'est pas 19 députés qu'il obtiendra mais entre 30 et 37
Comme je l'ai expliqué comment se faisait la répartition ce n'est pas 34 % des 81 députés car tous les partis qui feront moins de 5 % n'auront pas de députés et ce delta des 5% sera réparti au prorata pour ceux qui auront fait plus de 5 %
Demandez à votre copain uburoi de vous expliquer si toutefois il sait car c'es la même chose pour les élections européennes où le droit à la représentativité a été fixé à un minima de 10 % des votes
A part médire sur le RN vous n'y connaissez rien au déroulement d'une élection à la proportionnelle qui n'est pas comme une à 2 tours à la majorité absolue où pour etre élus il faut avoir plus de 50 % pour 2 candidat , ou les score le plus élevé en cas de 3 candidats
Alors continuez à médire sur le RN comme macron "ce qui ne changera rien aux votes
Et laissez ce qui savent parler du déroulement du vote et du résultat du scrutin
Parmi les 38 listes les à maxima la somme de % de ceux qui feront moins de 5 % ce sera le nombre de députés que les listes au dessus de 5 % devront se répartir au prorata
La somme de -5 % etant X le chiffre sera selon la formule comme suit
81/100 x X
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Message par Corvo »

vivarais a écrit : 28 mai 2024 07:47
Corvo a écrit : 28 mai 2024 07:11 Elections européennes 2024 : 27 questions pas si bêtes sur l'UE et le scrutin du 9 juin
Influence, fonctionnement, rémunération, lobbys… Franceinfo répond aux questions que vous vous posez peut-être, et à d’autres, sur ce scrutin

Au hasard :
16 -L'extrême droite peut-elle être majoritaire au Parlement européen après les élections de juin ?
Une élection n'est jamais jouée d'avance, mais cela ne devrait pas être le cas, si l'on en croit les estimations réalisées au niveau européen, notamment par la plateforme Europe Elects. L'élection étant organisée à la proportionnelle dans 27 pays différents, il est très difficile pour une famille politique d'obtenir la majorité des sièges. Cela n'est d'ailleurs jamais arrivé dans l'histoire du Parlement européen. Les partis d'extrême droite devraient cependant connaître une forte progression, notamment en France, où le RN est crédité de 30% des intentions de vote dans les sondages. Une situation qui a poussé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, à laisser la porte ouverte à une collaboration avec l'un des deux groupes d'extrême droite du Parlement, selon le site d'information Euractiv.

18- Les résultats des élections européennes peuvent-ils avoir des conséquences politiques en France ?
Les partis politiques français ont tendance à nationaliser les enjeux du scrutin et à en faire un vote pour ou contre le gouvernement. Le chef de file du RN, Jordan Bardella, a ainsi déjà réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale en cas de mauvais score du camp présidentiel le 9 juin. Une opinion partagée par près de la moitié des Français (46%), selon un sondage Elabe pour BFMTV publié fin avril.

Si cette option est évidemment repoussée par l'exécutif, un mauvais score de la liste Renaissance risquerait d'affaiblir Emmanuel Macron. Côté RN, une forte poussée conforterait le parti dans la perspective de la présidentielle de 2027. Les différents partis de gauche pourraient, eux aussi, être tentés de tirer des conclusions sur la force dominante en prévision des prochaines échéances électorales.

19- Pourquoi le RN fait-il de très bons scores aux européennes ?
La première explication tient à la nature du scrutin. Les eurodéputés étant élus à la proportionnelle, le Rassemblement national est représenté en fonction de son poids réel lors du vote (18 sièges sur les 79 alloués à la France actuellement). Le RN bénéficie également de la nationalisation des enjeux du scrutin et de la volonté d'une partie des électeurs de sanctionner la politique d'Emmanuel Macron. Une stratégie assumée par le parti d’extrême droite.

https://www.francetvinfo.fr/elections/e ... 57594.html
dejà vos chiffres sont faux ce n'est pas 79 mais 81 députés français
ensuite avec 34 % ce n'est pas 19 députés qu'il obtiendra mais entre 30 et 37
Comme je l'ai expliqué comment se faisait la répartition ce n'est pas 34 % des 81 députés car tous les partis qui feront moins de 5 % n'auront pas de députés et ce delta des 5% sera réparti au prorata pour ceux qui auront fait plus de 5 %
Demandez à votre copain uburoi de vous expliquer si toutefois il sait car c'es la même chose pour les élections européennes où le droit à la représentativité a été fixé à un minima de 10 % des votes
A part médire sur le RN vous n'y connaissez rien au déroulement d'une élection à la proportionnelle qui n'est pas comme une à 2 tours à la majorité absolue où pour etre élus il faut avoir plus de 50 % pour 2 candidat , ou les score le plus élevé en cas de 3 candidats
Alors continuez à médire sur le RN comme macron "ce qui ne changera rien aux votes
Et laissez ce qui savent parler du déroulement du vote et du résultat du scrutin
Parmi les 38 listes les à maxima la somme de % de ceux qui feront moins de 5 % ce sera le nombre de députés que les listes au dessus de 5 % devront se répartir au prorata
La somme de -5 % etant X le chiffre sera selon la formule comme suit
81/100 x X
Mes chiffres ?...
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Fonck1 »

21:20 Vérification

Passe d’armes sur le marché européen de l’électricité

Dès le début du débat, une passe d’armes oppose Manon Aubry et Jordan Bardella sur le sujet de l’électricité : comment le RN a-t-il voté en matière de régulation du marché de l’électricité au Parlement européen ? « Dites aux Françaises et aux Français ce que vous avez voté sur le marché européen de l’électricité, monsieur Bardella », le somme la candidate de LFI.

A la mi-avril, au Parlement, les élus du RN ont de fait voté contre le texte sur l’organisation du marché de l’électricité, dans le cadre d’une réforme visant à rendre les prix de l’électricité moins dépendants de la volatilité des prix des combustibles fossiles, à protéger les consommateurs contre les flambées des prix, à accélérer le déploiement des énergies renouvelables et à améliorer la protection des consommateurs. La réforme est adoptée par le Parlement, ce qui ouvre la voie à son entrée en vigueur.

Vérification


Les élus Renew ont voté pour les accords commerciaux

Les candidats se sont invectivés, en s’accusant mutuellement d’avoir voté pour les textes relatifs aux traités de libre-échange, l’un des rares domaines réservés de l’Union européenne. En particulier, plusieurs des participants au débat ont accusé le parti présidentiel, ici représenté par Valérie Hayer, d’avoir ratifié le CETA, accord de libre-échange avec le Canada. Or celui-ci avait été ratifié en février 2017, soit lors de la précédente législature et avant même l’élection d’Emmanuel Macron à l’Elysée.

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21:53 Vérification

Les voitures électriques, plus polluantes plus que les voitures thermiques ?

Marion Maréchal voit en l’interdiction des voitures thermiques neuves à la vente à partir de 2035 une « hypocrisie ». La tête de liste de Reconquête ! affirme que la construction d’une voiture électrique « émet deux à trois fois plus qu’une voiture thermique » avant même d’avoir roulé. C’est à la fois vrai et trompeur : c’est à l’usage (carburant, usure des pneus, freinage, etc.) que les voitures polluent le plus.

Ainsi, selon des chiffres de la Banque publique d’investissement, si les émissions à la fabrication d’une voiture électrique (83,6 g équivalent CO2 par kilomètre [éqCO2/km]) sont effectivement le double de la fabrication d’une voiture thermique (40 g éqCO2/km), les émissions à l’usage de l’électrique sont trois à quatre fois moins élevées (200 g éqCO2/km pour une thermique, 59,9 pour une électrique), la rendant moins polluante sur le moyen et le long terme. « Une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie soit de capacité raisonnable », explique l’agence de la transition écologique (Ademe). Il faut 100 000 kilomètres pour qu’un SUV électrique, plus consommateur, devienne plus écologique qu’une berline compacte diesel ; et seulement 15 000 kilomètres pour une citadine électrique.

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22:12 Vérification

La France pèse-t-elle seulement pour 1 % des émissions de GES ?

Marion Maréchal a repris à son compte un argument classique des opposants aux mesures environnementales : la France pèserait uniquement pour 1 % des émissions de gaz à effet de serre.

A première vue, c’est vrai. Selon les chiffres de 2022 de la base de données des émissions pour la recherche atmosphérique mondiale (Edgar), la Chine (29,1 %), les Etats-Unis (11,2 %) et l’Inde (7,3 %) sont les principaux contributeurs au réchauffement climatique. L’Europe des Vingt-Sept (6,7 %) se situe au quatrième rang, devant la Russie (4,8 %) et le Brésil (2,4 %). La France n’arrive qu’à la vingtième place du classement (0,8 %), juste derrière la Thaïlande (0,86 %) et devant le Royaume-Uni (0,79 %).

Néanmoins, comme le rappelle notre journaliste spécialisée dans les questions climatiques, Audrey Garric, ce classement ne prend pas en compte notre empreinte carbone liée aux produits importés ni les émissions de gaz à effet de serre accumulés depuis le début de l’ère industrielle, le CO2 se cumulant dans l’atmosphère. En somme, ce chiffre, qui paraît petit, donne une vision trompeuse des responsabilités françaises.

D’une part, la France émet autant, si ce n’est plus, de gaz à effet de serre en important qu’en produisant. En 2020, le Haut Conseil pour le climat avait d’ailleurs appelé celle-ci à les réduire, après une forte hausse. D’autre part, selon le site Carbon Brief, qui calcule le cumul des émissions de gaz à effet de serre depuis 1850, la France se situe au douzième rang. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni réunis montent sur la troisième marche du podium, de peu derrière la Chine et loin derrière les Etats-Unis, malgré un territoire et une population bien plus modestes.


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22:25 Vérification

Qu’est-ce que le devoir de diligence des multinationales ?

Manon Aubry cite le « devoir de diligence des multinationales » lorsqu’elle répond à Marion Maréchal, qui accuse les partis écologistes de ne pas se soucier des conditions d’extraction du cobalt – impliquant du travail d’enfants – lorsqu’ils soutiennent la production d’énergies renouvelables. La candidate « insoumise » mentionne un texte adopté par le Parlement européen en mars 2021 sur ce devoir de diligence. Déjà élue au Parlement, Manon Aubry a voté en faveur de ce texte. Elle interpelle la candidate de Reconquête ! : quel a été le vote du groupe d’extrême droite auquel elle serait rattachée si elle était élue à Bruxelles ? Marion Maréchal ne répond pas. Il se trouve que les membres du groupe Identité et démocratie ont voté en majorité contre ce texte (35 voix) – 29 de ses parlementaires se sont abstenus, et 8 ont voté pour.

Ayant fait l’objet d’une nouvelle directive en avril dernier, ce texte sur le devoir de diligence exige des entreprises employant plus de 1 000 personnes et générant plus de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires – ainsi que de leurs partenaires en amont et en aval – de prévenir, de stopper ou d’atténuer leur impact négatif sur les droits humains et l’environnement. Cela inclut l’esclavage, le travail des enfants, l’exploitation par le travail, l’érosion de la biodiversité, la pollution et la destruction du patrimoine naturel.


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22:33 Vérification

Jordan Bardella et le passé antinucléaire de Marine Le Pen, une mémoire très sélective

Attaqué pour les changements d’avis du Rassemblement national sur le thème de l’énergie, Jordan Bardella a cité les positions pronucléaires de 2017 de la triple candidate à la présidentielle, pour tenter de montrer une continuité. Et en effet, en 2017, la candidate du Front National avait loué « une énergie qui ne pollue pas l’air, à la différence de certaines autres », et qui « assure l’indépendance énergétique de la France ».

Cette déclaration, prise isolément, masque ses incohérences. Comme le rappelait la cellule de vérification de Franceinfo en 2023, lors des débats de 2017, Mme Le Pen a tenu des propos contradictoires en louant « une des sources d’énergie électrique les moins polluantes et les plus sûres » et en déclarant un mois plus tard : « Je dis : le nucléaire est dangereux. C’est un fait : le nucléaire est dangereux. »

Si aujourd’hui le RN se présente comme un parti en faveur du nucléaire, il y était au début des années 2010 farouchement opposé. En 2011, après l’accident de Fukushima, elle dénonçait sur France Inter une énergie « extrêmement dangereuse » et, dans l’attente d’une « énergie de substitution », militait pour une sortie « progressive », qui serait « positive ».

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22:43 Vérification

Raphaël Glucksmann et le « trou » du gaz liquide russe

La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique s’est insurgé contre les « trous » dans les mesures prises contre la Russie, et cité le gaz liquide naturel. En effet, malgré les embargos visant Moscou, paradoxalement, la France a versé 600 millions d’euros à la Russie depuis le début de 2024 pour s’approvisionner en gaz. Plus précisément, la France achète de manière quasi exclusive du gaz naturel liquéfié (GNL), et sa consommation a augmenté en décembre 2023, ainsi que ses exportations vers des pays européens, relève le Centre for Reseach on Energy and Clean Air (CREA). L’Europe tente actuellement de diversifier ses sources d’approvisionnement et son modèle énergétique pour se passer de gaz russe à l’horizon de 2030, voire avant, mais n’est pas encore autonome. La part des importations de gaz russe en Europe est tout de même passée de 46 % en 2021 à 16 % en 2023, selon le CREA, mais cette baisse est en partie en trompe-l’œil, une part du gaz transitant désormais par des pays tiers qui ne sont pas visés par les sanctions, comme la Turquie et l’Inde.

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22:50 Vérification

François-Xavier Bellamy et le « syndrome de Stockholm » des eurodéputés de LR dissidents

Jordan Bardella a accusé la tête de liste des Républicains d’incohérence. Comment ce dernier peut-il se présenter comme appartenant à l’opposition au Parlement européen, alors que LR appartient au groupe du Parti populaire européen (PPE), qui fédère les droites conservatrices au niveau continental, est majoritaire au Parlement, et dont l’une des membres, Ursula von der Leyen, est présidente de la Commission européenne ?

Il est vrai que M. Bellamy appartient sur le papier à la majorité. Toutefois, en cours de mandat, le groupe LR s’est distingué de son groupe d’appartenance. Dès avril 2022, François-Xavier Bellamy dénonce « l’impasse » de la stratégie « Farm to Fork » (« De la ferme à la fourchette »), pendant agricole et principal pilier du pacte vert, initié par Ursula von der Leyen. Par la suite, après avoir voté en faveur de certains textes promus par le PPE, comme la mise en place d’une taxe carbone aux frontières, le groupe LR a voté contre plusieurs projets de loi majeurs. Il a notamment activement contribué à l’abandon de la loi contre les pesticides et à l’affaiblissement du texte sur la sauvegarde de la biodiversité, chaque fois au nom de la défense des agriculteurs. De ce point de vue, paradoxalement, François-Xavier Bellamy a bien été dans l’opposition, tout en faisant partie du groupe majoritaire.


23:24 Vérification

La statistique bancale sur les viols commis par les étrangers


Plusieurs participants au débat ont assuré que « 77 % des viols » à Paris sont le fait d’étrangers. Certes, ce chiffre existe bien, mais il ne représente qu’une infime part d’un phénomène large et protéiforme.

En avril 2024, la radio Europe 1 a relayé que, en 2023, 28 des 36 personnes interpellées pour des viols élucidés commis sur la voie publique à Paris étaient de nationalité étrangère, soit 77 %. Mais ce calcul de coin de table, sur un tout petit échantillon, occulte tous les auteurs non interpellés, les viols commis ailleurs que dans les rues, ou même ailleurs que dans la capitale, sans même parler de ceux, nombreux, qui n’ont pas été dénoncés.

Comme le relève Libération, des chiffres plus complets et représentatifs existent. En 2022, selon le rapport annuel du service statistique du ministère de l’intérieur (SSMSI), qui fait référence sur le sujet, sur plus de 55 000 cas de crimes ou délits de violences sexuelles élucidés (dont 46 % pour viol ou tentative de viol), 13 % avaient été commis par des étrangers. Bien loin des 77 % agités par M. Bardella, qui véhicule au passage un stéréotype sur le viol. « On a souvent cette idée du viol commis par un inconnu monstrueux, dans l’espace public », analysait en 2019 dans Le Monde Valérie Rey-Robert, autrice de l’essai Une culture du viol à la française. Du « troussage de domestique » à la « liberté d’importuner » (Libertalia, 2019). En réalité, 90 % des viols sont commis par des proches de la victime.



23:31 Vérification

La France a-t-elle « franchi tous les records d’immigration » en 2023 ?


Accusation choc de la part de Jordan Bardella, et susceptible de raisonner auprès d’une partie de l’électorat frontiste : sous la présidence d’Emmanuel Macron, la France aurait battu un record d’immigration « légale et illégale » en 2023.

Les demandes d’asile ont effectivement connu un niveau record en France en 2023, avec 142 500 démarches, en hausse de 8,6 % par rapport à 2023. Elle reste loin des augmentations observées en Allemagne (+51 %) et en Espagne (+37 %), recontextualisait la journaliste du Monde Julia Pascual. 17 500 demandes sont le fait d’Afghans réfugiés en France. Ce chiffre traduit néanmoins davantage la hausse des déplacements forcés qu’un choix politique du gouvernement.

La France, elle, a délivré 323 260 premiers titres de séjour en 2023, là aussi un record, mais plus mesuré - la hausse n’est que de 1,4 % par rapport à 2022 – 316 174 premiers titres de séjour avaient alors été délivrés –, selon le rapport annuel sur l’immigration du ministère de l’intérieur. Difficile de porter ce chiffre à l’unique crédit ou discrédit du gouvernement : la tendance est à la hausse depuis 2007, montre l’Insee.

Le gouvernement a justifié ces hausses par des motifs économiques, et une hausse d’étrangers salariés. Gérald Darmanin s’est également félicité d’une « augmentation très importante des expulsions », en hausse de 10 %, à environ 17 000, grâce notamment à la reprise de la coopération consulaire avec l’Algérie. Le nombre de régularisations de personnes sans papiers en 2023 est, de son côté, quasi équivalent (+ 0,3 %), à un peu plus de 34 000.

on pourra remercier le site du journal "le Monde" pour leur extraordinaire travail de recherche et de minutie afin de décrypter les incohérences de ces candidats, qui n'oublions pas de le dire, vont demain diriger les instances de la France..... :hehe: :langue11
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Fonck1 »

00:00 À retenir

Ce qu’il faut retenir du débat

A moins de deux semaines des élections européennes, les huit principales têtes de liste ont de nouveau débattu ensemble lundi soir sur BFM-TV/RMC, pendant plus de trois heures.
D’abord interrogés sur la question du pouvoir d’achat, chacun a plaidé en faveur de mesures visant à faire baisser les factures des Français, le débat tournant vite sur la question de l’énergie. François Xavier-Bellamy (LR) a notamment plaidé en faveur d’un « programme nucléaire nouveau à l’échelle européenne », tandis que Manon Aubry( LFI) comme Léon Deffontaines (PCF) pour sortir du marché européen de l’électricité. Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) a, lui, souhaité un « impôt sur les plus hauts patrimoines » en Europe tandis que Marie Toussaint a défendu un « ISF climatique » européen.
Sur la question environementale, qu’ils ont abordé après s’être écharpé sur la situation des agriculteurs en Europe, Marie Toussaint (EELV) a notamment accusé la droite de « vouloir mettre à la poubelle le Pacte vert », tandis que Valérie Hayer (Renaissance) a défendu l’interdiction progressive des véhicules thermiques neufs à parti de 2035, rappelant qu’« il y aura toujours un marché de l’occasion ». Sur ce sujet, Léon Deffontaines a demandé une « clause de revoyure » tandis que les candidats de la droite et l’extrême droite s’y sont opposés.
Sur les dossiers internationaux, Marion Maréchal (Reconquête !) a déclaré ne pas vouloir « faire la guerre à la place » de l’Ukraine, tandis que Raphaël Glucksmann a appelé à « faire bien plus » pour aider Kiev face à Moscou. En refusant de répondre clairement à la question de l’utilisation des missiles sur le sol russe ou à celle de l’envoi de troupes en Ukraine, Mme Hayer balaie : « Je ne suis pas experte. » Concernant la reconnaissance de la Palestine, Manon Aubry, Marie Toussaint et Raphaël Glucksmann s’y sont dits favorables, tandis que Valérie Hayer a estimé que « les conditions ne sont pas réunies » (contrairement au numéro 2 sur sa liste).
Enfin, sur l’immigration, François-Xavier Bellamy s’est dit favorable à la construction d’« infrastructures physiques » aux frontières de l’Europe, Jordan Bardella et Marion Maréchal ont plaidé pour une politique d’extrême fermeté, tandis que les candidats de gauche ont défendue une politique d’accueil et pour certains de régularisation des travailleurs clandestins.
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Corvo
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Corvo »

Caméléon un jour...extrême droite toujours.

ÉLECTIONS EUROPÉENNES : LA CAMÉLÉON MELONI

Il y avait un adage, plutôt qu’une véritable analyse, qui disait que l’Italie devançait toujours la France en termes de tendances ou évènements politiques. Voilà maintenant des années que l’extrême-droite dirige ou co-dirige la péninsule alors qu’en France, elle semble se heurter systématiquement à un plafond de verre électoral. Jusqu’à quand ?

Comme en France le RN, « Fratelli d’Italia » est donné largement en tête des sondages européennes de l’autre côté des Alpes. Comme Jordan Bardella, Giorgia Meloni semble nourrir moins de griefs qu’auparavant envers le système bruxellois. Démagogisme électoral quand tu nous tiens… Pour l’heure la comparaison s’arrête là. Alors, oublions la France et allons jeter un œil dans la campagne de Giorgia Meloni, au regard du programme gouvernemental qu’elle applique en Italie.

Main tendue et modération
La Première Ministre italienne a su se faire accepter dans les hautes sphères européennes, tout en ne donnant pas l’impression à son électorat intérieur de le trahir. Et comme Ursula Von Der Leyen a besoin de tous les appuis possibles et inimaginables à droite pour garder son siège, elle est prête à toutes les alliances et à toutes les amnésies… Et pour lui faciliter cette politique de la main tendue, la leader des « frères d’Italie » a même su s’aligner sur des majorités plus modérées pour donner le change.

Mais pendant ce temps-là, dans son pays, la politique adoptée envers les migrants n’a jamais été aussi dure. La défense de la famille traditionnelle passe par des procès pour retirer le statut de mère aux femmes lesbiennes. L’équivalent du RSA dans la péninsule a été tout simplement supprimé. La télévision publique, la RAI, est muselée par la censure ou les pressions quotidiennes.

Une union des droites européennes
Pour revenir à la position européenne de la chef d’État italienne, qu’en est-il de ses amis embrassants, comme Victor Orban par exemple ? La présidente du conseil italien n’hésite pas à jouer la médiatrice entre lui et les autres membres de l’UE. Quant aux sommets réunissant les chefs d’état du continent, Meloni y est désormais considérée comme tout un chacun et n’hésite plus à s’afficher comme la tête de file d’une union des droites européennes.

Autrement dit, elle voudrait appliquer à l’UE sa recette nationale à travers une grande alliance de l’extrême droite au centre droit. Le RN de Marine Le Pen y serait évidemment le bienvenu. Mais cette coalition de droite est loin d’être faite tant le Rassemblement National comme La Ligue, l’autre parti d’extrême droite italien de Matteo Salvini sont opposés frontalement au Parti Populaire Européen dont se rapproche inexorablement Meloni.

Un scrutin en trompe-l’œil
Mais une fois encore, ne nous trompons pas. Les caméléons que sont devenus Georgia Meloni et Marine Le Pen n’ont pas véritablement d’objectifs européens. Pour elles, cette campagne est avant tout nationale. Meloni veut asseoir sa suprématie de l’autre côté des Alpes et valider une réforme constitutionnelle qui lui donnerait plus de pouvoir. Le Pen veut s’en faire une rampe de lancement pour la Présidentielle. Caméléons jusqu’au bout y compris dans les scrutins.

https://www.radici-press.net/elections- ... on-meloni/
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 28 mai 2024 08:10
vivarais a écrit : 28 mai 2024 07:47

dejà vos chiffres sont faux ce n'est pas 79 mais 81 députés français
ensuite avec 34 % ce n'est pas 19 députés qu'il obtiendra mais entre 30 et 37
Comme je l'ai expliqué comment se faisait la répartition ce n'est pas 34 % des 81 députés car tous les partis qui feront moins de 5 % n'auront pas de députés et ce delta des 5% sera réparti au prorata pour ceux qui auront fait plus de 5 %
Demandez à votre copain uburoi de vous expliquer si toutefois il sait car c'es la même chose pour les élections européennes où le droit à la représentativité a été fixé à un minima de 10 % des votes
A part médire sur le RN vous n'y connaissez rien au déroulement d'une élection à la proportionnelle qui n'est pas comme une à 2 tours à la majorité absolue où pour etre élus il faut avoir plus de 50 % pour 2 candidat , ou les score le plus élevé en cas de 3 candidats
Alors continuez à médire sur le RN comme macron "ce qui ne changera rien aux votes
Et laissez ce qui savent parler du déroulement du vote et du résultat du scrutin
Parmi les 38 listes les à maxima la somme de % de ceux qui feront moins de 5 % ce sera le nombre de députés que les listes au dessus de 5 % devront se répartir au prorata
La somme de -5 % etant X le chiffre sera selon la formule comme suit
81/100 x X
Mes chiffres ?...
vous citez le chiffre de 19 alors que le nombre élus en 2019 était le plus élevé 23
Même si certains sièges (5)aujourd'hui sous l'étiquette reconquête et qui ont peu de chance d'être réélu sous cette étiquète
et seront replacés par d'autres et plus sous l'étiquète RN (entre 30 et 37)
vous êtes aussi honnête et franc qu'un ane qui recule
Être franc comme un âne qui recule
CE QUI VEUT DIRE :
Être franc comme un âne qui recule c'est être un faux cul, sournois. Cette expression désigne une personne à laquelle on ne peut pas faire confiance.

https://www.dufrancaisaufrancais.com/le ... 0confiance.
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 28 mai 2024 08:26 Caméléon un jour...extrême droite toujours.

ÉLECTIONS EUROPÉENNES : LA CAMÉLÉON MELONI

Il y avait un adage, plutôt qu’une véritable analyse, qui disait que l’Italie devançait toujours la France en termes de tendances ou évènements politiques. Voilà maintenant des années que l’extrême-droite dirige ou co-dirige la péninsule alors qu’en France, elle semble se heurter systématiquement à un plafond de verre électoral. Jusqu’à quand ?

Comme en France le RN, « Fratelli d’Italia » est donné largement en tête des sondages européennes de l’autre côté des Alpes. Comme Jordan Bardella, Giorgia Meloni semble nourrir moins de griefs qu’auparavant envers le système bruxellois. Démagogisme électoral quand tu nous tiens… Pour l’heure la comparaison s’arrête là. Alors, oublions la France et allons jeter un œil dans la campagne de Giorgia Meloni, au regard du programme gouvernemental qu’elle applique en Italie.

Main tendue et modération
La Première Ministre italienne a su se faire accepter dans les hautes sphères européennes, tout en ne donnant pas l’impression à son électorat intérieur de le trahir. Et comme Ursula Von Der Leyen a besoin de tous les appuis possibles et inimaginables à droite pour garder son siège, elle est prête à toutes les alliances et à toutes les amnésies… Et pour lui faciliter cette politique de la main tendue, la leader des « frères d’Italie » a même su s’aligner sur des majorités plus modérées pour donner le change.

Mais pendant ce temps-là, dans son pays, la politique adoptée envers les migrants n’a jamais été aussi dure. La défense de la famille traditionnelle passe par des procès pour retirer le statut de mère aux femmes lesbiennes. L’équivalent du RSA dans la péninsule a été tout simplement supprimé. La télévision publique, la RAI, est muselée par la censure ou les pressions quotidiennes.

Une union des droites européennes
Pour revenir à la position européenne de la chef d’État italienne, qu’en est-il de ses amis embrassants, comme Victor Orban par exemple ? La présidente du conseil italien n’hésite pas à jouer la médiatrice entre lui et les autres membres de l’UE. Quant aux sommets réunissant les chefs d’état du continent, Meloni y est désormais considérée comme tout un chacun et n’hésite plus à s’afficher comme la tête de file d’une union des droites européennes.

Autrement dit, elle voudrait appliquer à l’UE sa recette nationale à travers une grande alliance de l’extrême droite au centre droit. Le RN de Marine Le Pen y serait évidemment le bienvenu. Mais cette coalition de droite est loin d’être faite tant le Rassemblement National comme La Ligue, l’autre parti d’extrême droite italien de Matteo Salvini sont opposés frontalement au Parti Populaire Européen dont se rapproche inexorablement Meloni.

Un scrutin en trompe-l’œil
Mais une fois encore, ne nous trompons pas. Les caméléons que sont devenus Georgia Meloni et Marine Le Pen n’ont pas véritablement d’objectifs européens. Pour elles, cette campagne est avant tout nationale. Meloni veut asseoir sa suprématie de l’autre côté des Alpes et valider une réforme constitutionnelle qui lui donnerait plus de pouvoir. Le Pen veut s’en faire une rampe de lancement pour la Présidentielle. Caméléons jusqu’au bout y compris dans les scrutins.

https://www.radici-press.net/elections- ... on-meloni/
c'est sure avec l'intervention de macron cela aussi va changer le résultat du scrutin :mdr3: :mdr3: :mdr3:
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par Once »

Corvo a écrit : 28 mai 2024 00:39 Cacophonie et platitudes. Bref très chiant.
J'imagine Poutine et Xi Jiping en train de regarder ce débat...

Mais même sans se mettre à leur place : juste à celle du citoyen lambda de bonne volonté cherchant à faire un bon usage éclairé de son vote....

Mission quasiment impossible.
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Re: #2 Elections européennes 2024 : les débats politiques

Message par lepicard »

vivarais a écrit : 28 mai 2024 09:29
Corvo a écrit : 28 mai 2024 08:26 Caméléon un jour...extrême droite toujours.

ÉLECTIONS EUROPÉENNES : LA CAMÉLÉON MELONI

Il y avait un adage, plutôt qu’une véritable analyse, qui disait que l’Italie devançait toujours la France en termes de tendances ou évènements politiques. Voilà maintenant des années que l’extrême-droite dirige ou co-dirige la péninsule alors qu’en France, elle semble se heurter systématiquement à un plafond de verre électoral. Jusqu’à quand ?

Comme en France le RN, « Fratelli d’Italia » est donné largement en tête des sondages européennes de l’autre côté des Alpes. Comme Jordan Bardella, Giorgia Meloni semble nourrir moins de griefs qu’auparavant envers le système bruxellois. Démagogisme électoral quand tu nous tiens… Pour l’heure la comparaison s’arrête là. Alors, oublions la France et allons jeter un œil dans la campagne de Giorgia Meloni, au regard du programme gouvernemental qu’elle applique en Italie.

Main tendue et modération
La Première Ministre italienne a su se faire accepter dans les hautes sphères européennes, tout en ne donnant pas l’impression à son électorat intérieur de le trahir. Et comme Ursula Von Der Leyen a besoin de tous les appuis possibles et inimaginables à droite pour garder son siège, elle est prête à toutes les alliances et à toutes les amnésies… Et pour lui faciliter cette politique de la main tendue, la leader des « frères d’Italie » a même su s’aligner sur des majorités plus modérées pour donner le change.

Mais pendant ce temps-là, dans son pays, la politique adoptée envers les migrants n’a jamais été aussi dure. La défense de la famille traditionnelle passe par des procès pour retirer le statut de mère aux femmes lesbiennes. L’équivalent du RSA dans la péninsule a été tout simplement supprimé. La télévision publique, la RAI, est muselée par la censure ou les pressions quotidiennes.

Une union des droites européennes
Pour revenir à la position européenne de la chef d’État italienne, qu’en est-il de ses amis embrassants, comme Victor Orban par exemple ? La présidente du conseil italien n’hésite pas à jouer la médiatrice entre lui et les autres membres de l’UE. Quant aux sommets réunissant les chefs d’état du continent, Meloni y est désormais considérée comme tout un chacun et n’hésite plus à s’afficher comme la tête de file d’une union des droites européennes.

Autrement dit, elle voudrait appliquer à l’UE sa recette nationale à travers une grande alliance de l’extrême droite au centre droit. Le RN de Marine Le Pen y serait évidemment le bienvenu. Mais cette coalition de droite est loin d’être faite tant le Rassemblement National comme La Ligue, l’autre parti d’extrême droite italien de Matteo Salvini sont opposés frontalement au Parti Populaire Européen dont se rapproche inexorablement Meloni.

Un scrutin en trompe-l’œil
Mais une fois encore, ne nous trompons pas. Les caméléons que sont devenus Georgia Meloni et Marine Le Pen n’ont pas véritablement d’objectifs européens. Pour elles, cette campagne est avant tout nationale. Meloni veut asseoir sa suprématie de l’autre côté des Alpes et valider une réforme constitutionnelle qui lui donnerait plus de pouvoir. Le Pen veut s’en faire une rampe de lancement pour la Présidentielle. Caméléons jusqu’au bout y compris dans les scrutins.

https://www.radici-press.net/elections- ... on-meloni/
c'est sure avec l'intervention de macron cela aussi va changer le résultat du scrutin :mdr3: :mdr3: :mdr3:
détrompez vous ,, les propos sur la défense Européenne ont bien fait bouger des lignes ,, ainsi que le jugement porté sur la conduite à tenir envers les russes
de toute façon ,vous mélangez sciemment les élections ,,, preuve de la vaccuité du programme , d'ailleurs vos ouailles se moquent du programme ,,,ils vous soutiennent comme on soutient un candidat à "the voice" ,, sans lendemain
Verrouillé

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