Qu'il faille aider les personnes dans la difficulté, tout le monde peut le comprendre, mais est-ce à l'état de s'occuper de cela ?Patchouli38 a écrit : ↑19 juillet 2024 12:46Bref, on arrête l'assistanat et on lance à ceux qui en bénéficie, "démerdez-vous pour trouver du boulot".Victor a écrit : ↑19 juillet 2024 12:35
L'état-providence, faut arrêter. Cela coûte une blinde, cela va nous emmener dans une crise financière.
Alors que le régalien est de moins en moins bien assuré par l'état.
Et je ne parle même pas de l'EN ..
Et puis ce droit à la paresse défendue par les gauchos genre S. Rousseau, c'est une catastrophe économique. Les entreprises peinent à recruter, donc à produire de la richesse.
C'est cette logique de l'assistanat et du social qu'il faut remettre à plat complètement.
Beaucoup d'entreprises ou de collectivités ont du mal à recruter car, bien souvent, elles manquent de personnel qualifié. Certains forment leur personnel sur place mais pas tous.
Le mieux est d'ouvrir des centres de formation qui formerait des personnes éloignées du marché de l'emploi, à des postes sous tension, tels que serveurs, manutentionnaires, aide à domicile, etc. Ces lesdits centres seraient en contrat avec les entreprises qui, en échange, embaucherait les nouveaux qualifiés.
Si on s'attaquait à l'assistanat ?
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Pourquoi pas ? Ceci afin d'éviter toute dérive. Certains organismes de formation, par intérêt purement lucratif, étaient sous contrat avec Pôle emploi à l'époque. Par la suite, les plaintes des personnes formées ont mis à jour des formations inadaptées, incomplètes, ou tout simplement bâclées.Victor a écrit : ↑19 juillet 2024 12:52Qu'il faille aider les personnes dans la difficulté, tout le monde peut le comprendre, mais est-ce à l'état de s'occuper de cela ?Patchouli38 a écrit : ↑19 juillet 2024 12:46
Bref, on arrête l'assistanat et on lance à ceux qui en bénéficie, "démerdez-vous pour trouver du boulot".
Beaucoup d'entreprises ou de collectivités ont du mal à recruter car, bien souvent, elles manquent de personnel qualifié. Certains forment leur personnel sur place mais pas tous.
Le mieux est d'ouvrir des centres de formation qui formerait des personnes éloignées du marché de l'emploi, à des postes sous tension, tels que serveurs, manutentionnaires, aide à domicile, etc. Ces lesdits centres seraient en contrat avec les entreprises qui, en échange, embaucherait les nouveaux qualifiés.
L'Etat aura plus à gagner à remettre les personnes au RSA dans les rails de la formation, puis du travail, que de continuer à les laisser dans l'assistanat.
Nombreux sont les personnes au RSA qui ne demandent qu'à travailler mais ne savent pas comment s'y prendre. Il faut leur tendre la main.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Evidemment que c'est à l'état de s'occuper de cela, c'est un des intérêts d'avoir un état organisé. Vous qui êtes pour l'ordre, "un ordre nouveau", si ce que vous souhaitez été appliqué, vous auriez droit à une autre révolution, qui serait d'une ampleurs autre que celles que la France à connue.Victor a écrit : ↑19 juillet 2024 12:52Qu'il faille aider les personnes dans la difficulté, tout le monde peut le comprendre, mais est-ce à l'état de s'occuper de cela ?Patchouli38 a écrit : ↑19 juillet 2024 12:46
Bref, on arrête l'assistanat et on lance à ceux qui en bénéficie, "démerdez-vous pour trouver du boulot".
Beaucoup d'entreprises ou de collectivités ont du mal à recruter car, bien souvent, elles manquent de personnel qualifié. Certains forment leur personnel sur place mais pas tous.
Le mieux est d'ouvrir des centres de formation qui formerait des personnes éloignées du marché de l'emploi, à des postes sous tension, tels que serveurs, manutentionnaires, aide à domicile, etc. Ces lesdits centres seraient en contrat avec les entreprises qui, en échange, embaucherait les nouveaux qualifiés.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Absolument pas d'accord. Vous comme moi vous avez connu une France sans RSA, sans CMU, sans AME, etc.Georges61 a écrit : ↑19 juillet 2024 13:01Evidemment que c'est à l'état de s'occuper de cela, c'est un des intérêts d'avoir un état organisé. Vous qui êtes pour l'ordre, "un ordre nouveau", si ce que vous souhaitez été appliqué, vous auriez droit à une autre révolution, qui serait d'une ampleurs autre que celles que la France à connue.
Et est-ce que c'était la révolution ou une misère généralisée ?
Non.
Les français travaillaient et gagnaient honnêtement leur vie.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
c'est ce qu'à toujours souhaité la droite.Victor a écrit : ↑19 juillet 2024 12:35L'état-providence, faut arrêter. Cela coûte une blinde, cela va nous emmener dans une crise financière.olivers a écrit : ↑18 juillet 2024 19:56 Et ça pourrait ne pas s'arranger, et je me comprends.
Moins d'aides sociales, de chômage, ça urge, quand on voit les difficultés de recrutement dans certains secteurs, et je veux pas bosser le soir, pas le week-end non plus etc...quelles mentalités.
En plus il y a un besoin drastique de recentrage de la dépense publique sur les fonctions régaliennes de l'Etat, compte tenu de l'insécurité de notre époque _armée pour l'extérieur, fdo pour l'intérieur....
Alors que le régalien est de moins en moins bien assuré par l'état.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Victor a écrit : ↑18 juillet 2024 18:27 Le coût de l'assistanat est de plus de 21 milliards d'euros par an.
Je ne parle pas du coût du social qui est lui bien plus élevé : 740 milliards d'euros.
La suppression de tout cet assistanat aurait un triple avantage.
- cela nous permettrait de redresser nos comptes publics
- cela revaloriserait la valeur travail
- cela remettrait des français sur le marché de l'emploi alors que les entreprises peinent à embaucher.
c'est quoi ces chiffres de 21 milliards? vous pouvez sourcer votre sujet ou je dois le fermer?
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Je viens de le faire.Fonck1 a écrit : ↑19 juillet 2024 13:20Victor a écrit : ↑18 juillet 2024 18:27 Le coût de l'assistanat est de plus de 21 milliards d'euros par an.
Je ne parle pas du coût du social qui est lui bien plus élevé : 740 milliards d'euros.
La suppression de tout cet assistanat aurait un triple avantage.
- cela nous permettrait de redresser nos comptes publics
- cela revaloriserait la valeur travail
- cela remettrait des français sur le marché de l'emploi alors que les entreprises peinent à embaucher.
c'est quoi ces chiffres de 21 milliards? vous pouvez sourcer votre sujet ou je dois le fermer?
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Quand le RSA n'existait pas, il y avait d'autres aides, dont des aides directs fournies par les assistantes sociales au cas par cas, et le nombre de chômeurs était faible, d'autre part un salaire permettait à une famille de vivre, à présent il en faut deux.Victor a écrit : ↑19 juillet 2024 13:19Absolument pas d'accord. Vous comme moi vous avez connu une France sans RSA, sans CMU, sans AME, etc.Georges61 a écrit : ↑19 juillet 2024 13:01
Evidemment que c'est à l'état de s'occuper de cela, c'est un des intérêts d'avoir un état organisé. Vous qui êtes pour l'ordre, "un ordre nouveau", si ce que vous souhaitez été appliqué, vous auriez droit à une autre révolution, qui serait d'une ampleurs autre que celles que la France à connue.
Et est-ce que c'était la révolution ou une misère généralisée ?
Non.
Les français travaillaient et gagnaient honnêtement leur vie.
Quand il n'y avait pas de CMU et de AME, les plus pauvres étaient soignés gratuitement. Il existait dans chaque ville des "dispensaires" qui regroupaient médecins, dentistes, ophtalmos... qui soignait gratuitement toutes les personnes qui se présentaient.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
donc, vous pouvez aussi corriger votre titre du coup, le lien et article que vous avez mis, comporte : "Les dépenses consacrées à la pauvreté et à l'exclusion sociale" et non pas l'assistanat.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
oui ,mais c'était avant le lobby des professions libérales ,+ un peu de snobisme qui a fait déserter les lieuxGeorges61 a écrit : ↑19 juillet 2024 13:32Quand le RSA n'existait pas, il y avait d'autres aides, dont des aides directs fournies par les assistantes sociales au cas par cas, et le nombre de chômeurs était faible, d'autre part un salaire permettait à une famille de vivre, à présent il en faut deux.
Quand il n'y avait pas de CMU et de AME, les plus pauvres étaient soignés gratuitement. Il existait dans chaque ville des "dispensaires" qui regroupaient médecins, dentistes, ophtalmos... qui soignait gratuitement toutes les personnes qui se présentaient.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Assistanat : "Les plus riches profitent aussi pleinement du système"
"Directeur de l’Observatoire des inégalités, Louis Maurin dénonce le discours de la classe aisée sur l’assistanat qui stigmatise les plus fragiles de notre société. Et relève que l’Etat-providence profite aussi aux riches. Des postures qui abîment notre démocratie, selon ce spécialiste de la question sociale.
Capital : Vous diagnostiquez dans notre pays une forme de mépris de classe. Les plus aisés regarderaient avec condescendance les plus modestes qu’ils qualifient parfois “d’assistés”. Comment peut-on l’expliquer ?
Louis Maurin : La tentation de montrer du doigt les plus pauvres n’est pas récente. Elle remonte au début des années 1980 et coïncide avec la montée du chômage. En France, il existe un mépris de classe par rapport aux catégories populaires. Celui-ci se retrouve dans les discours d’une partie de la classe politique. À l’instar de ceux, parfois, du président de la République. On se souvient de paroles comme : ‘il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver un travail’ ou du ‘pognon de dingue’. C’est cela l’idéologie du premier de cordée. C’est dire aux classes populaires : ‘regardez notre exemple, vous qui n’en faites pas assez’. Aujourd’hui, une partie de la France aisée considère que l’on aide suffisamment les plus démunis, et qu’il faut maintenant qu’ils se débrouillent. C’était visible lors du mouvement des Gilets jaunes.
Capital : Pourtant vous dites qu’en réalité les “assistés” sont partout...
Louis Maurin : En effet, notre système social aide tout le monde : riches et pauvres. On est bien content d’être soigné, de bénéficier de l’enseignement gratuit, etc... Et c’est une bonne chose ! C’est ce qui fait la qualité de vie dans notre pays. L’idée n’est pas de lancer la pierre aux riches ou aux pauvres. Mais, il faut rappeler que les plus riches profitent aussi pleinement du système. Par exemple, des subventions à la culture, en particulier pour l’opéra. Sans oublier l’ensemble des niches fiscales. Ce qui est choquant, c’est ce double discours de la classe aisée, qui fait la leçon aux plus fragiles, mais qui va tirer toutes les ficelles pour bénéficier d’un avantage fiscal...
Capital : Selon vous, les Français savent-ils encore faire preuve de solidarité ?
Louis Maurin : Oui. Toutes les études sérieuses montrent que les Français restent solidaires. En témoigne le fort investissement des citoyens dans le monde associatif. Les gens ne sont pas individualistes. Au contraire, on ne supporte pas qu’il y ait des pauvres dans la rue. Il y a beaucoup de compassion. Il n’empêche qu’il y a une urgence démocratique à sortir de ces discours sur l’assistanat qui sont délétères. Méprisés, une partie des gens modestes se vengent dans les urnes. C’est un puissant facteur de montée de l’extrême droite dans notre pays. Par conséquent, il faut que le partage de nos valeurs républicaines demeure le plus fort possible dans notre société."
Source : https://www.capital.fr/votre-argent/ass ... es-1392778
"Directeur de l’Observatoire des inégalités, Louis Maurin dénonce le discours de la classe aisée sur l’assistanat qui stigmatise les plus fragiles de notre société. Et relève que l’Etat-providence profite aussi aux riches. Des postures qui abîment notre démocratie, selon ce spécialiste de la question sociale.
Capital : Vous diagnostiquez dans notre pays une forme de mépris de classe. Les plus aisés regarderaient avec condescendance les plus modestes qu’ils qualifient parfois “d’assistés”. Comment peut-on l’expliquer ?
Louis Maurin : La tentation de montrer du doigt les plus pauvres n’est pas récente. Elle remonte au début des années 1980 et coïncide avec la montée du chômage. En France, il existe un mépris de classe par rapport aux catégories populaires. Celui-ci se retrouve dans les discours d’une partie de la classe politique. À l’instar de ceux, parfois, du président de la République. On se souvient de paroles comme : ‘il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver un travail’ ou du ‘pognon de dingue’. C’est cela l’idéologie du premier de cordée. C’est dire aux classes populaires : ‘regardez notre exemple, vous qui n’en faites pas assez’. Aujourd’hui, une partie de la France aisée considère que l’on aide suffisamment les plus démunis, et qu’il faut maintenant qu’ils se débrouillent. C’était visible lors du mouvement des Gilets jaunes.
Capital : Pourtant vous dites qu’en réalité les “assistés” sont partout...
Louis Maurin : En effet, notre système social aide tout le monde : riches et pauvres. On est bien content d’être soigné, de bénéficier de l’enseignement gratuit, etc... Et c’est une bonne chose ! C’est ce qui fait la qualité de vie dans notre pays. L’idée n’est pas de lancer la pierre aux riches ou aux pauvres. Mais, il faut rappeler que les plus riches profitent aussi pleinement du système. Par exemple, des subventions à la culture, en particulier pour l’opéra. Sans oublier l’ensemble des niches fiscales. Ce qui est choquant, c’est ce double discours de la classe aisée, qui fait la leçon aux plus fragiles, mais qui va tirer toutes les ficelles pour bénéficier d’un avantage fiscal...
Capital : Selon vous, les Français savent-ils encore faire preuve de solidarité ?
Louis Maurin : Oui. Toutes les études sérieuses montrent que les Français restent solidaires. En témoigne le fort investissement des citoyens dans le monde associatif. Les gens ne sont pas individualistes. Au contraire, on ne supporte pas qu’il y ait des pauvres dans la rue. Il y a beaucoup de compassion. Il n’empêche qu’il y a une urgence démocratique à sortir de ces discours sur l’assistanat qui sont délétères. Méprisés, une partie des gens modestes se vengent dans les urnes. C’est un puissant facteur de montée de l’extrême droite dans notre pays. Par conséquent, il faut que le partage de nos valeurs républicaines demeure le plus fort possible dans notre société."
Source : https://www.capital.fr/votre-argent/ass ... es-1392778
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
C'est typiquement une mauvaise approche. On mélange tous les sujets comme la gratuité de l'EN. Ou bien les subventions à l'Opéra !Once a écrit : ↑19 juillet 2024 17:45 Assistanat : "Les plus riches profitent aussi pleinement du système"
"Directeur de l’Observatoire des inégalités, Louis Maurin dénonce le discours de la classe aisée sur l’assistanat qui stigmatise les plus fragiles de notre société. Et relève que l’Etat-providence profite aussi aux riches. Des postures qui abîment notre démocratie, selon ce spécialiste de la question sociale.
Capital : Vous diagnostiquez dans notre pays une forme de mépris de classe. Les plus aisés regarderaient avec condescendance les plus modestes qu’ils qualifient parfois “d’assistés”. Comment peut-on l’expliquer ?
Louis Maurin : La tentation de montrer du doigt les plus pauvres n’est pas récente. Elle remonte au début des années 1980 et coïncide avec la montée du chômage. En France, il existe un mépris de classe par rapport aux catégories populaires. Celui-ci se retrouve dans les discours d’une partie de la classe politique. À l’instar de ceux, parfois, du président de la République. On se souvient de paroles comme : ‘il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver un travail’ ou du ‘pognon de dingue’. C’est cela l’idéologie du premier de cordée. C’est dire aux classes populaires : ‘regardez notre exemple, vous qui n’en faites pas assez’. Aujourd’hui, une partie de la France aisée considère que l’on aide suffisamment les plus démunis, et qu’il faut maintenant qu’ils se débrouillent. C’était visible lors du mouvement des Gilets jaunes.
Capital : Pourtant vous dites qu’en réalité les “assistés” sont partout...
Louis Maurin : En effet, notre système social aide tout le monde : riches et pauvres. On est bien content d’être soigné, de bénéficier de l’enseignement gratuit, etc... Et c’est une bonne chose ! C’est ce qui fait la qualité de vie dans notre pays. L’idée n’est pas de lancer la pierre aux riches ou aux pauvres. Mais, il faut rappeler que les plus riches profitent aussi pleinement du système. Par exemple, des subventions à la culture, en particulier pour l’opéra. Sans oublier l’ensemble des niches fiscales. Ce qui est choquant, c’est ce double discours de la classe aisée, qui fait la leçon aux plus fragiles, mais qui va tirer toutes les ficelles pour bénéficier d’un avantage fiscal...
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Louis Maurin : Oui. Toutes les études sérieuses montrent que les Français restent solidaires. En témoigne le fort investissement des citoyens dans le monde associatif. Les gens ne sont pas individualistes. Au contraire, on ne supporte pas qu’il y ait des pauvres dans la rue. Il y a beaucoup de compassion. Il n’empêche qu’il y a une urgence démocratique à sortir de ces discours sur l’assistanat qui sont délétères. Méprisés, une partie des gens modestes se vengent dans les urnes. C’est un puissant facteur de montée de l’extrême droite dans notre pays. Par conséquent, il faut que le partage de nos valeurs républicaines demeure le plus fort possible dans notre société."
Source : https://www.capital.fr/votre-argent/ass ... es-1392778
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Ou même les niches fiscales.
Ce sont des sujets différents. Ce commentaire de Once, c'est du HS.
Quand on parle de l'assistanat, ce n'est pas la gratuité de l'école ou les subventions à l'opéra.
C'est le fait d'assister socialement des personnes qui n'ont en rien cotisé à une assurance sociale pour bénéficier d'un RSA , de la CMU, etc.
Ce n'est pas en mélangeant tous les sujets qu'on y voit plus clair, c'est même le contraire.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Donc si je comprends bien Victor, ce qu'il faudrait conserver, c'est le social assurantiel (droits au chômage, allocations familiales, pensions retraites et autres), mais il faudrait supprimer toutes les aides spécifiquement destinées aux pauvres qui évitent simplement de les laisser crever.
Quitte à en supprimer l'une pour conserver l'autre, la deuxième me paraît plus "vitale" que la première, mais visiblement Victor préfère récupérer des ressources chez ceux qui en ont le plus besoin...
Quitte à en supprimer l'une pour conserver l'autre, la deuxième me paraît plus "vitale" que la première, mais visiblement Victor préfère récupérer des ressources chez ceux qui en ont le plus besoin...
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
Je n'ai pas très bien compris ce que l'on entendait, dans ce fil, par "l'assistanat".
Si on fait allusion au RSA, aux APL, aux aides type rentrée scolaire, énergie,..bref les aides aux plus pauvres ??
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Re: Si on s'attaquait à l'assistanat ?
oui j'ai bien demandé des explications d’Object du fil, mais c'est lettre morte.
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