Oui ou sinon un consensus contre le cancer ou enfin des trucs comme ça qui ne peuvent faire que consensus. Pour ce qui est d'essayer de redresser le pays on évitera, ça risque de ne pas faire consensus.Mesoke a écrit : ↑01 septembre 2024 22:06 J'aimerais bien un consensus sur de la recherche sur les petits réacteurs nucléaires modulaires qui fonctionnent à ce qui est aujourd'hui du déchet radioactif, qui en sort encore moins de déchets ultimes et qui ne risque pas de problème de sécurité vu que les réactions de fission s'arrêtent si on les force pas, donc s'il y a un problème.
Comme ça pas de dissension sur la dangerosité des accidents de centrale nucléaire, sur les déchets radioactifs ou sur la provenance trouble du combustible. Ne resterait qu'une opposition purement idéologique de certains, mais qui se verrait peut-être contrainte de mise au placard faute de soutien.
Ou sinon un consensus sur la lutte contre la fraude fiscale, vu qu'on cherche des sous pour équilibrer le budget de l'état ça pourrait plaire même à droite.
Qu'est-ce qui peut rassembler toutes les tendances politiques
- gare au gorille
- Dieu D'Interaldys
- Messages : 24009
- Enregistré le : 30 octobre 2016 18:53
Re: consensus
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
- Mesoke
- Posteur DIVIN
- Messages : 10440
- Enregistré le : 03 juillet 2020 09:59
- Localisation : Cap Vert
Re: consensus
La fraude fiscale concerne surtout les riches, genre l'électorat de droite. Donc ça ne va pas forcément de soi pour tous les partis d'intensifier la lutte contre ces fraudes, vu que ça enverrait un mauvais message à ses électeurs.
D'où le fait d'imaginer un consensus sur la question, pour aller au-delà des manoeuvres électoralistes.
Sinon en effet je voulais parler d'intensification de la lutte contre la fraude fiscale, vu que cette lutte existe déjà.
D'où le fait d'imaginer un consensus sur la question, pour aller au-delà des manoeuvres électoralistes.
Sinon en effet je voulais parler d'intensification de la lutte contre la fraude fiscale, vu que cette lutte existe déjà.
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 13815
- Enregistré le : 25 août 2020 20:42
Re: consensus
Je suis persuadé du contraire. Evidemment les fraudeurs ne verront pas d'un bon œil une intensification de la lutte contre la fraude fiscale (il en sera de même pour la fraude sociale), mais je crois l'immense majorité de français attachés à l'état de droit, attachés à la légalité, attachés aux respect des règles fiscales.Mesoke a écrit : ↑02 septembre 2024 09:12 La fraude fiscale concerne surtout les riches, genre l'électorat de droite. Donc ça ne va pas forcément de soi pour tous les partis d'intensifier la lutte contre ces fraudes, vu que ça enverrait un mauvais message à ses électeurs.
D'où le fait d'imaginer un consensus sur la question, pour aller au-delà des manoeuvres électoralistes.
Sinon en effet je voulais parler d'intensification de la lutte contre la fraude fiscale, vu que cette lutte existe déjà.
Evidemment s'ils trouvent une ouverture légale pour payer moins d'impôts, ils n'hésiteront pas à s'en servir mais on ne va pas se faire harakiri pour le plaisir.
Petit calcul (j'aime bien les chiffres):
La fraude détectée a permis de récupérer 15 milliards en 2023. Les effectifs de contrôle sont de 10 000 personnes. la somme moyenne récupérée par chaque agent est donc de ... 1.5 millions d'euros. Chaque agent coûte environ 70 000 euros (salaire + locaux + moyens informatique). Tant que cette chasse rapportera par agent plus qu'elle ne coûte il faudra l'intensifier.
C'est donc une activité super-rentable. Je suis prêt à donner une délégation de service public à des organismes chargés de faire la chasse à la fraude et rémunérés sur la base de l'argent récupéré.
-
- Posteur Titanesque
- Messages : 7574
- Enregistré le : 01 avril 2022 08:03
Re: consensus
"Pouvoir d'achat : comment l'exécutif envisage d'augmenter les salaires autour du smic
Un des premiers dossiers du futur locataire de Matignon sera d’augmenter les salaires. Revoir les exonérations de cotisations est une des pistes pressenties.
Malgré la baisse de l’inflation qui passe sous la barre des 2%, le pouvoir d’achat reste la priorité des Français. Pour Emmanuel Macron, cette préoccupation explique en partie le vote pour les extrêmes – à gauche comme à droite. C’est pourquoi le chef de l’État a demandé dès cet été à ses équipes de voir comment augmenter les salaires autour du smic, sans pour autant porter ce dernier à 1600 euros net par mois, comme le veut le Nouveau Front populaire.
Supprimer les seuils qui favorisent les bas salaires
Aujourd’hui, les employeurs bénéficient d’aides sur les salaires, il y a des exonérations de charge pour les salaires entre 1 et 3,5 fois le smic, c'est-à-dire entre 1398 euros nets et 4 800 euros nets. Et le problème de ces exonérations est qu’elles comportent différents seuils qui encouragent, en réalité, les employeurs à garder leur personnel en bas de la grille. Pour un salarié à 1,59 smic, le patron bénéficie de 13 points d’exonération de cotisations, alors que s’il l’augmente à 1,61 smic, c’est deux fois moins. L’idée est donc de supprimer ces effets de seuils pour inciter les patrons à faire progresser leurs équipes.
Cette suppression peut se faire vite, car ce sujet est dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Cet hiver, le gouvernement a demandé un rapport à deux économistes, Antoine Bozio et Étienne Wasmer. Ces derniers travaillent sur des préconisations, qui n’ont pas encore été dévoilées mais que l’administration teste déjà. Bercy fait tourner les tableurs Excel pour évaluer les différents scénarios. Et selon les informations de franceinfo, la piste qui tient la corde est de concentrer, d’augmenter ces allégements de charges sur les salaires jusqu’à 2,5 ou 3 smic, mais en les supprimant au-delà.
Dès janvier 2025 ?
Ces changements pourraient être intégrés au projet de loi de financement de la sécurité sociale, et donc entrer en vigueur dès le 1er janvier prochain, à condition évidemment que le futur Premier ministre valide et puis que le Parlement y soit favorable. La gauche milite pour des augmentations donc devrait voter pour. La droite et le bloc central devraient suivre, surtout que cette option présente un dernier avantage : en modifiant la structure de ces aides, l’État pourrait au passage économiser de l’argent. On rappelle que l’ensemble des exonérations aux cotisations salariales coûte 75 milliards d’euros par an aux finances publiques."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 46359.html
Un des premiers dossiers du futur locataire de Matignon sera d’augmenter les salaires. Revoir les exonérations de cotisations est une des pistes pressenties.
Malgré la baisse de l’inflation qui passe sous la barre des 2%, le pouvoir d’achat reste la priorité des Français. Pour Emmanuel Macron, cette préoccupation explique en partie le vote pour les extrêmes – à gauche comme à droite. C’est pourquoi le chef de l’État a demandé dès cet été à ses équipes de voir comment augmenter les salaires autour du smic, sans pour autant porter ce dernier à 1600 euros net par mois, comme le veut le Nouveau Front populaire.
Supprimer les seuils qui favorisent les bas salaires
Aujourd’hui, les employeurs bénéficient d’aides sur les salaires, il y a des exonérations de charge pour les salaires entre 1 et 3,5 fois le smic, c'est-à-dire entre 1398 euros nets et 4 800 euros nets. Et le problème de ces exonérations est qu’elles comportent différents seuils qui encouragent, en réalité, les employeurs à garder leur personnel en bas de la grille. Pour un salarié à 1,59 smic, le patron bénéficie de 13 points d’exonération de cotisations, alors que s’il l’augmente à 1,61 smic, c’est deux fois moins. L’idée est donc de supprimer ces effets de seuils pour inciter les patrons à faire progresser leurs équipes.
Cette suppression peut se faire vite, car ce sujet est dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Cet hiver, le gouvernement a demandé un rapport à deux économistes, Antoine Bozio et Étienne Wasmer. Ces derniers travaillent sur des préconisations, qui n’ont pas encore été dévoilées mais que l’administration teste déjà. Bercy fait tourner les tableurs Excel pour évaluer les différents scénarios. Et selon les informations de franceinfo, la piste qui tient la corde est de concentrer, d’augmenter ces allégements de charges sur les salaires jusqu’à 2,5 ou 3 smic, mais en les supprimant au-delà.
Dès janvier 2025 ?
Ces changements pourraient être intégrés au projet de loi de financement de la sécurité sociale, et donc entrer en vigueur dès le 1er janvier prochain, à condition évidemment que le futur Premier ministre valide et puis que le Parlement y soit favorable. La gauche milite pour des augmentations donc devrait voter pour. La droite et le bloc central devraient suivre, surtout que cette option présente un dernier avantage : en modifiant la structure de ces aides, l’État pourrait au passage économiser de l’argent. On rappelle que l’ensemble des exonérations aux cotisations salariales coûte 75 milliards d’euros par an aux finances publiques."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 46359.html
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
-
- Posteur TOP VIP
- Messages : 1645
- Enregistré le : 04 août 2019 10:12
- Localisation : Hauts de France
Re: consensus
Si tu donnes une DSP à un "organisme" pour lutter contre la fraude, il faut que cette fraude s'applique à tous et tous les niveaux, dans tous les domaines ... fais ton cahier des charges
en plus, il faut s'assurer que l'organisme en question ne fraude pas lui-même, et le contrôler par qui ?
en plus, il faut s'assurer que l'organisme en question ne fraude pas lui-même, et le contrôler par qui ?
- Victor
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 39979
- Enregistré le : 29 août 2014 19:21
Re: consensus
Vous auriez raison si nous étions dans une situation où une nette et claire majorité à droite ou à gauche était sortie des législatives.jeandu53 a écrit : ↑01 septembre 2024 12:01 Bof. Ca reste du petit boulot. Un consensus sur un plus petit dénominateur commun. Un tout petit dénominateur commun. Des mesurettes par-ci par-là dont on peut discuter, mais qui ne font pas une politique.
J'ai longtemps pensé que le clivage gauche/droite était dépassé. Mais je suis en train de changer d'avis. Je m'aperçois que ce clivage demeure d'actualité sur de nombreux sujets. Sur l'immigration et la sécurité : la droite veut de la fermeté, la gauche est laxiste. Sur les impôts et les dépenses publiques : la droite veut les baisser, la gauche veut les augmenter. Sur les questions de société : la gauche baigne dans le wokisme communautaire, la droite est davantage républicaine. Alors comment concilier ce beau monde, autrement que sur quelques petites mesurettes peut-être vaguement intéressantes, mais pas du tout à la hauteur de défis qui s'imposent à notre pays ?
Mais ce n'est pas du tout le cas.
En théorie, vous avez entièrement raison mais en pratique compte tenu de la partition de l'AN sortie des urnes .. Va bien falloir faire avec et donc tenter de trouver des consensus.
« Il n’y a pas de faits, seulement des interprétations »
Friedrich Nietzsche
Friedrich Nietzsche
- Victor
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 39979
- Enregistré le : 29 août 2014 19:21
Re: consensus
Une idée de consensus ?
Améliorer la situation des comptes publics et voter un budget qui commence à remettre les comptes public un peu moins dans le rouge.
Avec des baisses de dépenses ?
Avec des hausses de recette ?
Avec un peu des deux ?
Améliorer la situation des comptes publics et voter un budget qui commence à remettre les comptes public un peu moins dans le rouge.
Avec des baisses de dépenses ?
Avec des hausses de recette ?
Avec un peu des deux ?
« Il n’y a pas de faits, seulement des interprétations »
Friedrich Nietzsche
Friedrich Nietzsche
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 13815
- Enregistré le : 25 août 2020 20:42
Re: consensus
il s'agit bien de 2 problèmes différents mais qui touchent tous deux les entreprises et ne doivent pas mettre en péril leur compétitivité:Patchouli38 a écrit : ↑02 septembre 2024 13:15 "Pouvoir d'achat : comment l'exécutif envisage d'augmenter les salaires autour du smic
Un des premiers dossiers du futur locataire de Matignon sera d’augmenter les salaires. Revoir les exonérations de cotisations est une des pistes pressenties.
Malgré la baisse de l’inflation qui passe sous la barre des 2%, le pouvoir d’achat reste la priorité des Français. Pour Emmanuel Macron, cette préoccupation explique en partie le vote pour les extrêmes – à gauche comme à droite. C’est pourquoi le chef de l’État a demandé dès cet été à ses équipes de voir comment augmenter les salaires autour du smic, sans pour autant porter ce dernier à 1600 euros net par mois, comme le veut le Nouveau Front populaire.
Supprimer les seuils qui favorisent les bas salaires
Aujourd’hui, les employeurs bénéficient d’aides sur les salaires, il y a des exonérations de charge pour les salaires entre 1 et 3,5 fois le smic, c'est-à-dire entre 1398 euros nets et 4 800 euros nets. Et le problème de ces exonérations est qu’elles comportent différents seuils qui encouragent, en réalité, les employeurs à garder leur personnel en bas de la grille. Pour un salarié à 1,59 smic, le patron bénéficie de 13 points d’exonération de cotisations, alors que s’il l’augmente à 1,61 smic, c’est deux fois moins. L’idée est donc de supprimer ces effets de seuils pour inciter les patrons à faire progresser leurs équipes.
Cette suppression peut se faire vite, car ce sujet est dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Cet hiver, le gouvernement a demandé un rapport à deux économistes, Antoine Bozio et Étienne Wasmer. Ces derniers travaillent sur des préconisations, qui n’ont pas encore été dévoilées mais que l’administration teste déjà. Bercy fait tourner les tableurs Excel pour évaluer les différents scénarios. Et selon les informations de franceinfo, la piste qui tient la corde est de concentrer, d’augmenter ces allégements de charges sur les salaires jusqu’à 2,5 ou 3 smic, mais en les supprimant au-delà.
Dès janvier 2025 ?
Ces changements pourraient être intégrés au projet de loi de financement de la sécurité sociale, et donc entrer en vigueur dès le 1er janvier prochain, à condition évidemment que le futur Premier ministre valide et puis que le Parlement y soit favorable. La gauche milite pour des augmentations donc devrait voter pour. La droite et le bloc central devraient suivre, surtout que cette option présente un dernier avantage : en modifiant la structure de ces aides, l’État pourrait au passage économiser de l’argent. On rappelle que l’ensemble des exonérations aux cotisations salariales coûte 75 milliards d’euros par an aux finances publiques."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 46359.html
L'augmentation des salaires et la baisse des exonérations de cotisations sociales.
L'augmentation des salaires repose sur la faisabilité des entreprises. Passer le smic à 1500 euros pourrait être une étape importante. Mais si l'on ne veut pas que cette augmentation du pouvoir d'achat se traduise d'une part par des achats exclusivement chinois et une inflation alors que cette dernière devient supportable, il faudra y aller progressivement, par exemple 20 euros tous les 2 mois.
Les exonérations de cotisations sociales représentent un autre volet obérant la rentabilité des entreprises. Donc là aussi, cette baisse devra être progressive.
Dans un cas on favorise les familles , dans l'autre le budget de l'état qui en a bien besoin. Si l'exonération qui a remplacé le CICE est diminuée de moitié c'est 13 milliards de plus pour les caisses de l'état.
- Victor
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 39979
- Enregistré le : 29 août 2014 19:21
Re: consensus
Cette question de la hause du SMIC, à mon avis, ne pourra pas faire consensus.papibilou a écrit : ↑02 septembre 2024 13:31il s'agit bien de 2 problèmes différents mais qui touchent tous deux les entreprises et ne doivent pas mettre en péril leur compétitivité:Patchouli38 a écrit : ↑02 septembre 2024 13:15 "Pouvoir d'achat : comment l'exécutif envisage d'augmenter les salaires autour du smic
Un des premiers dossiers du futur locataire de Matignon sera d’augmenter les salaires. Revoir les exonérations de cotisations est une des pistes pressenties.
Malgré la baisse de l’inflation qui passe sous la barre des 2%, le pouvoir d’achat reste la priorité des Français. Pour Emmanuel Macron, cette préoccupation explique en partie le vote pour les extrêmes – à gauche comme à droite. C’est pourquoi le chef de l’État a demandé dès cet été à ses équipes de voir comment augmenter les salaires autour du smic, sans pour autant porter ce dernier à 1600 euros net par mois, comme le veut le Nouveau Front populaire.
Supprimer les seuils qui favorisent les bas salaires
Aujourd’hui, les employeurs bénéficient d’aides sur les salaires, il y a des exonérations de charge pour les salaires entre 1 et 3,5 fois le smic, c'est-à-dire entre 1398 euros nets et 4 800 euros nets. Et le problème de ces exonérations est qu’elles comportent différents seuils qui encouragent, en réalité, les employeurs à garder leur personnel en bas de la grille. Pour un salarié à 1,59 smic, le patron bénéficie de 13 points d’exonération de cotisations, alors que s’il l’augmente à 1,61 smic, c’est deux fois moins. L’idée est donc de supprimer ces effets de seuils pour inciter les patrons à faire progresser leurs équipes.
Cette suppression peut se faire vite, car ce sujet est dans les tuyaux depuis plusieurs mois. Cet hiver, le gouvernement a demandé un rapport à deux économistes, Antoine Bozio et Étienne Wasmer. Ces derniers travaillent sur des préconisations, qui n’ont pas encore été dévoilées mais que l’administration teste déjà. Bercy fait tourner les tableurs Excel pour évaluer les différents scénarios. Et selon les informations de franceinfo, la piste qui tient la corde est de concentrer, d’augmenter ces allégements de charges sur les salaires jusqu’à 2,5 ou 3 smic, mais en les supprimant au-delà.
Dès janvier 2025 ?
Ces changements pourraient être intégrés au projet de loi de financement de la sécurité sociale, et donc entrer en vigueur dès le 1er janvier prochain, à condition évidemment que le futur Premier ministre valide et puis que le Parlement y soit favorable. La gauche milite pour des augmentations donc devrait voter pour. La droite et le bloc central devraient suivre, surtout que cette option présente un dernier avantage : en modifiant la structure de ces aides, l’État pourrait au passage économiser de l’argent. On rappelle que l’ensemble des exonérations aux cotisations salariales coûte 75 milliards d’euros par an aux finances publiques."
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 46359.html
L'augmentation des salaires et la baisse des exonérations de cotisations sociales.
L'augmentation des salaires repose sur la faisabilité des entreprises. Passer le smic à 1500 euros pourrait être une étape importante. Mais si l'on ne veut pas que cette augmentation du pouvoir d'achat se traduise d'une part par des achats exclusivement chinois et une inflation alors que cette dernière devient supportable, il faudra y aller progressivement, par exemple 20 euros tous les 2 mois.
Les exonérations de cotisations sociales représentent un autre volet obérant la rentabilité des entreprises. Donc là aussi, cette baisse devra être progressive.
Dans un cas on favorise les familles , dans l'autre le budget de l'état qui en a bien besoin. Si l'exonération qui a remplacé le CICE est diminuée de moitié c'est 13 milliards de plus pour les caisses de l'état.
la majorité des politiciens de gauche poussent pour une politique de hausse de la demande, donc favorable à une hausse du SMIC
Alors qu'à droite et au centre, c'est plutôt une politique de l'offre, visant à réduire les coûts de production, les coûts de revient, le coût du travail.
Donc, à mon avis, pas de consensus possible sur ce sujet.
« Il n’y a pas de faits, seulement des interprétations »
Friedrich Nietzsche
Friedrich Nietzsche
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 16046
- Enregistré le : 27 juin 2017 17:22
Re: consensus
papibilou a écrit : ↑01 septembre 2024 11:42 Si certaines propositions émises par les différents groupes politiques semblent bien ne pas pouvoir faire consensus, il me semble que d'autres pourraient trouver un appui assez large pour être votées à l'Assemblée Nationale.
Afin de voir si une politique d'accords au cas par cas pourrait voir le jour et donner une stabilité à un gouvernement, je propose d'essayer de lister quelques propositions.
À cet effet j'ai relu le programme du NFP que j'ai trouvé rempli de pieuses intentions mais qui n'ont aucun intérêt législatif, du type paix à Gaza.
J'y ai trouvé un point sur l'eau
Pourquoi pas débattre sur l'idée, qui pourrait faire consensus, d'utiliser les eaux recyclées qui sont rejetées dans les rivières pour les utiliser pour l'irrigation.
Et puis on y trouve aussi le SMIC à 1600 euros. On peut arriver à un accord à 1500 euros ? Allons-y. Je propose même que l'on baisse les avantages type ex-Cice de moitié.
Un changement sur la réforme des retraites ? Par exemple proposer que ceux qui veulent partir à 62 ans puissent le faire mais avec une décote de 10% au lieu de 5%. Ça pousserait ceux qui acceptent de partir plus tôt à le faire et ceux qui pensent avoir une pension insuffisante à rester. Et globalement on réaliserait des économies sur le budget retraite. Bien sûr ça favoriserait les plus aisés, mais, justement, ceux là coûteraient moins cher à la collectivité.
Je propose une dépense supplémentaire ( pas trop dans mes habitudes): ceux qui doivent faire en voiture plus de 10kms pour aller bosser doivent obtenir une aide incitative.
Vous avez compris l'idée:
Quelles mesures pourraient être acceptées de la gauche à la droite ?
Vos propositions ?
Vous êtespour les consensus comme d'hab,c'est trés bien.
perso,sur l'eau pas compétent.
Par contre sur le SMIC ,100 euros de plus 100 euros de charges supplémentaires pour 5 employés ,ça fait 1.000 mensuel ,12.000 à la fin de l'année ,pas sur ,pas sur du tout que les artisans ou petits commerçants puissent supporter cette augmentation.Enfin l'employé qui est dans la tranche au dessus du SMIC va demander lui aussi la même augmentation.Il ne comprendrait pas pourquoi il n'y aurait pas droit.Donc une escalade dangereuse pour des milliers de petits patrons.J'ai connu en tant que petit employeur,entre 3 et 6, (6 au début,3 à la fin).
Quant à la retraite c'est une question de budget national, prévoir comme d'habitude des contestations avec les syndicats .Coté gestion je fais assez confiance,en général, à ce qui se passe chez les allemands.
C'est ce que vous demandiez ,un avis,pas plus.
- jeandu53
- Posteur TOP VIP
- Messages : 1908
- Enregistré le : 05 septembre 2023 22:48
Re: consensus
Non, ça, c'est typiquement un sujet qui ne fera pas consensus.
- Victor
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 39979
- Enregistré le : 29 août 2014 19:21
Re: consensus
Et oui !
Car la gauche va proposer toujours plus de taxes et d'impôts
Et la droite de réduire les dépenses ..
C'est pour cette raison que le clivage gauche/droite fonctionnait pas trop trop mal.
Les forces politiques françaises n'ont pas la culture du consensus. Cela va être très difficile.
Sauf peut-être pour des politiciens issus des régions (président ou présidente de région) qui ont plus l'habitude de faire des consensus.
« Il n’y a pas de faits, seulement des interprétations »
Friedrich Nietzsche
Friedrich Nietzsche
- jeandu53
- Posteur TOP VIP
- Messages : 1908
- Enregistré le : 05 septembre 2023 22:48
Re: consensus
Concernant le clivage gauche/droite, j'ai longtemps pensé qu''il n'existait plus vraiment, qu'il était dépassé, mais je suis en train de changer d'avis, je m'aperçois que, sur bien des sujets, il reste d'actualité. Sur l'immigration et la sécurité : la droite veut de la fermeté, la gauche est laxiste. Sur les impôts et les dépenses publiques : la droite veut les baisser, la gauche veut les augmenter. Sur les questions de société : la gauche baigne dans le wokisme communautaire, la droite est davantage républicaine. La réforme des retraites, évoquée par Papibilou, demeure un sujet très clivant. Aucun consensus n'est possible.Victor a écrit : ↑02 septembre 2024 15:33Et oui !
Car la gauche va proposer toujours plus de taxes et d'impôts
Et la droite de réduire les dépenses ..
C'est pour cette raison que le clivage gauche/droite fonctionnait pas trop trop mal.
Les forces politiques françaises n'ont pas la culture du consensus. Cela va être très difficile.
Sauf peut-être pour des politiciens issus des régions (président ou présidente de région) qui ont plus l'habitude de faire des consensus.
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 13815
- Enregistré le : 25 août 2020 20:42
Re: consensus
Encore une fois, si chacun reste sur ses positions, nous devrons revoter dans 1 an et, entre temps, nous aurons eu 15 gouvernements différents. Donc, ou bien nos partis se foutent totalement du pays ou bien il leur reste un brin d'esprit citoyen qui les amènera à accepter des compromis.Victor a écrit : ↑02 septembre 2024 13:36
Cette question de la hause du SMIC, à mon avis, ne pourra pas faire consensus.
la majorité des politiciens de gauche poussent pour une politique de hausse de la demande, donc favorable à une hausse du SMIC
Alors qu'à droite et au centre, c'est plutôt une politique de l'offre, visant à réduire les coûts de production, les coûts de revient, le coût du travail.
Donc, à mon avis, pas de consensus possible sur ce sujet.
Si on augmente le smic de 100 euros nets, le patronat va hurler à la mort mais encaissera. La gauche hurlera en disant on avait dit 1600 maos se dira c'est mieux que rien et les bénéficiaires savent que c'est grâce à nous ! La droite dira on ne voulait pas mais enfin, même Darmanin dit que c'est faisable.
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 13815
- Enregistré le : 25 août 2020 20:42
Re: consensus
latresne a écrit : ↑02 septembre 2024 13:44
Vous êtespour les consensus comme d'hab,c'est trés bien.
Par contre sur le SMIC ,100 euros de plus 100 euros de charges supplémentaires pour 5 employés ,ça fait 1.000 mensuel ,12.000 à la fin de l'année ,pas sur ,pas sur du tout que les artisans ou petits commerçants puissent supporter cette augmentation.Enfin l'employé qui est dans la tranche au dessus du SMIC va demander lui aussi la même augmentation.Il ne comprendrait pas pourquoi il n'y aurait pas droit.Donc une escalade dangereuse pour des milliers de petits patrons.J'ai connu en tant que petit employeur,entre 3 et 6, (6 au début,3 à la fin).
Quant à la retraite c'est une question de budget national, prévoir comme d'habitude des contestations avec les syndicats .Coté gestion je fais assez confiance,en général, à ce qui se passe chez les allemands.
C'est ce que vous demandiez ,un avis,pas plus.
J'ai conscience que certaines petites entreprises qui sont déjà sur le fil du rasoir devront licencier. Néanmoins, si je reprends votre exemple avec 10 salariés, ça fait 1000 euros de plus par mois, mais on peut espérer que la grande majorité des employeurs ayant 10 salariés ne sont pas à cette somme près.
Et s'il le faut ils essayeront d'augmenter le prix de leurs prestations. Un restaurateur avec 10 employés qui fait 60 couverts par jour augmentera le prix du repas de 1 euro et ça lui fera environ pour 20 jours ouvrés 1200 euros de plus.