Les cours d'empathie à l'école : solution miracle contre le harcèlement ?

[Patchouli38]

"C’est Gabriel Attal, lorsqu’il était encore ministre de l’Education nationale, qui avait présenté cette mesure dans le cadre d’un plan contre le harcèlement scolaire. Les cours d’empathie ont d’abord été expérimentés dans 1 000 écoles avant leur généralisation en septembre 2024.

Apprendre à reconnaître ses émotions, se mettre à la place de l’autre, complimenter ses camarades… Tel est l’objectif des cours d’empathie généralisés depuis la rentrée scolaire 2024. Souvenez-vous, cette mesure fait partie du plan interministériel présenté en septembre 2023 pour lutter contre le harcèlement scolaire à l’époque où Gabriel Attal était encore ministre de l’Éducation nationale. Ce dernier s’était inspiré du Danemark, de la Suède et de l’Islande, trois pays où le taux de harcèlement scolaire est le plus faible selon une enquête sur le bien-être des élèves, réalisée en 2022 par l’Institut d’Etat pour la santé publique, et dans lesquels les élèves suivent des cours d’empathie depuis des années.

En France, de janvier à juin 2024, 1 000 écoles maternelles et élémentaires se sont lancées dans une expérimentation des cours d’empathie avec au programme des «temps d’apprentissage du respect de l’autre, de la culture de l’apaisement et d’empathie», précisait le ministre de l’Éducation nationale sur son compte X. Nicole Belloubet, qui a depuis pris le relais de Gabriel Attal, a annoncé une généralisation du dispositif de la maternelle au CM2 lors de sa conférence de rentrée. Selon le ministère, la moitié des écoles ayant participé à l'expérimentation ont constaté une évolution favorable des indicateurs de climat scolaire. L’éducation nationale mentionne également des «ressentis positifs sur les conditions d’apprentissage, le climat de classe, la qualité de la relation et le bien-être, pour les élèves comme pour les équipes éducatives».

Les syndicats enseignants réservés face à cette nouvelle injonction

Un kit ministériel a été mis à disposition des enseignants sur le site de l’Éducation nationale. Il a été utilisé par 55% des écoles ayant participé à l’expérimentation selon le ministère. Pour la généralisation des séances, le ministère met en avant la formation des enseignants pour «la création d’une culture commune», la mise à disposition de «nouvelles ressources pour les 1er et 2nd degrés en plus du “kit empathie”» et d’un «podcast Perspectives sur l’expérimentation des séances d’empathie à l’école sur Eduscol».

Du côté des syndicats enseignants, la réserve est de mise. «La généralisation ne se fera sûrement pas à la rentrée 2024. Toutes les classes de France ne mettent pas en place cette heure d’empathie, cela ne veut pas dire pour autant que les enseignants ne font rien mais l’injonction donnée n’est pas suivie des faits», affirme Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole de la SNUipp-FSU, syndicat majoritaire dans le primaire. La syndicaliste pointe du doigt «l’absence de formation» des enseignants sur le terrain et l’accumulation des injonctions : «On nous a aussi dit qu’il fallait faire plus de mathématiques, plus de Français».

D’autant plus que Guislaine David le réaffirme, les élèves apprennent déjà l’empathie depuis longtemps dans les écoles maternelles et primaires françaises : «Cela fait partie des compétences psychosociales que chaque enseignant travaille depuis un certain temps pour le bien-être de l’élève mais aussi de la classe». Pour autant, la syndicaliste le reconnaît, le kit mis à disposition des instituteurs «est probablement utilisé totalement ou partiellement par certains» même si les «inspecteurs de l’Éducation nationale n’ont pour l’instant pas d'obligation à vérifier que les enseignants donnent bien une heure de cours d’empathie par semaine».

Dans ce kit, publié sur le site de l'Éducation nationale, on retrouve plusieurs exercices pour apprendre à «s’autoévaluer positivement», à «accroître sa connaissance des émotions» ou encore à «communiquer de façon empathique». Les élèves sont par exemple invités à colorier dans un tableau les qualités qu’ils pensent avoir (joyeux, gentil, souriant, malin, rusé…) puis à en discuter avec leur voisin."

https://www.capital.fr/economie-politiq ... nt-1501954

[sofasurfer]

Ca ne peut être que bénéfique, cependant il faut savoir que dans la plupart des cas les harceleurs le sont parce que le milieu familial favorise et valide cette position.

A coté il n'est pas interdit d'envisager des sanctions très sévères vis a vis de l'élève harceleur, mais aussi envers la famille à partir du moment ou elle a eu connaissance des faits...

[papibilou]

D'autres pays ont essayé et si je me souviens de ce que j'ai lu ça a l'air de marcher pas trop mal. Que les syndicats soient réservés ne m'étonne guère: dès lors que le gouvernement fait une proposition il y a souvent chez les syndicats un a priori regrettable.

[Victor]

A partir du collège il faut trier les élèves.
Il faut séparer les bons élèves des moins bons.
Les moins bons doivent être scolarisés dans des filières de transition vers des formations professionnelles.
Cette séparation des élèves permettra de limiter le harcèlement.

[Georges61]

A partir du collège il faut trier les élèves.
Il faut séparer les bons élèves des moins bons.
Les moins bons doivent être scolarisés dans des filières de transition vers des formations professionnelles.
Cette séparation des élèves permettra de limiter le harcèlement.

Il y a autant d'harceleurs dans les bons élèves que dans les mauvais.

[Victor]

A partir du collège il faut trier les élèves.
Il faut séparer les bons élèves des moins bons.
Les moins bons doivent être scolarisés dans des filières de transition vers des formations professionnelles.
Cette séparation des élèves permettra de limiter le harcèlement.

Il y a autant d'harceleurs dans les bons élèves que dans les mauvais.

Dans une classe de bons élèves, ils aiment l'école, ils aiment les matières étudiées, il n'y a pas de problèmes.
Les problèmes viennent du "progressisme", de l'inclusion.
Cette idée terrifiante d'inclure dans les mêmes classes des bons élèves intéressés et des élèves largués, qui se demandent ce qu'ils font là et qui s'en prennent aux autres élèves.

[Fonck1]

Il y a autant d'harceleurs dans les bons élèves que dans les mauvais.

Dans une classe de bons élèves, ils aiment l'école, ils aiment les matières étudiées, il n'y a pas de problèmes.
Les problèmes viennent du "progressisme", de l'inclusion.
Cette idée terrifiante d'inclure dans les mêmes classes des bons élèves intéressés et des élèves largués, qui se demandent ce qu'ils font là et qui s'en prennent aux autres élèves.

n'importe quoi.
j'ai fait hier la triste expérience du manque d'empathie d'élèves d'école d'ingénieur.
comme quoi, c'est pas parce qu'on est bon en maths, qu'on est empathique.

[mic43121]

Ca ne peut être que bénéfique, cependant il faut savoir que dans la plupart des cas les harceleurs le sont parce que le milieu familial favorise et valide cette position.

A coté il n'est pas interdit d'envisager des sanctions très sévères vis a vis de l'élève harceleur, mais aussi envers la famille à partir du moment ou elle a eu connaissance des faits...

J'ai raconté ... suite a une bagarre un élève (musulman et persécuté ) avait du être transporté a l'hôpital ..
La responsable après concertation avec les prof a décide de punir l'élève 15 jours dehors (c'est un récidiviste )
Hé non la mère de l'élève est venue avec un avocat...Il a été réintégré sur le champ ..
La responsable n'a donné aucune explication aux Profs ..

[mic43121]

A partir du collège il faut trier les élèves.
Il faut séparer les bons élèves des moins bons.
Les moins bons doivent être scolarisés dans des filières de transition vers des formations professionnelles.
Cette séparation des élèves permettra de limiter le harcèlement.

Il y a autant d'harceleurs dans les bons élèves que dans les mauvais.

NON un élève qui est petit.. et Noir ou Arabe ne harcèle personne ..
C'est lui le harcelé..

[scorpion3917]

De mon temps on avait les cours d instructions civiques.
Et puis tout ça est tombé à l eau au fil du temps et des ministres successifs.


Réapprendre à aimer l autre, un programme ambitieux mais essentiel.

[Fonck1]

De mon temps on avait les cours d instructions civiques.
Et puis tout ça est tombé à l eau au fil du temps et des ministres successifs.


Réapprendre à aimer l autre, un programme ambitieux mais essentiel.

c'est éducatif.
les parents, les écrans, et aussi un peu, l'administration qui ne sait plus se faire respecter.

faut dire qu'aujourd'hui, on ne peut plus réprimander personne sans finir au tribunal.

[Victor]

Dans une classe de bons élèves, ils aiment l'école, ils aiment les matières étudiées, il n'y a pas de problèmes.
Les problèmes viennent du "progressisme", de l'inclusion.
Cette idée terrifiante d'inclure dans les mêmes classes des bons élèves intéressés et des élèves largués, qui se demandent ce qu'ils font là et qui s'en prennent aux autres élèves.

n'importe quoi.
j'ai fait hier la triste expérience du manque d'empathie d'élèves d'école d'ingénieur.
comme quoi, c'est pas parce qu'on est bon en maths, qu'on est empathique.

Faut pas tout confondre. Un manque d'empathie ce n'est pas du harcèlement.

[Fonck1]

n'importe quoi.
j'ai fait hier la triste expérience du manque d'empathie d'élèves d'école d'ingénieur.
comme quoi, c'est pas parce qu'on est bon en maths, qu'on est empathique.

Faut pas tout confondre. Un manque d'empathie ce n'est pas du harcèlement.

l'empathie, c'est le fait de comprendre l'autre.
didactique
Capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent.


aujourd’hui,les gens n'en ont rien à faire des autres, ce qui peut se traduire par du harcèlement.
ça arrive très souvent.
normalement, l'intelligence devrait pallier à cela, mais ça n'est même plus le cas.
donc on peut être intelligent et en manque d'empathie, ou très bête et ne pas l'être.
ça n'est donc pas un problème de classe sociale, de mélange ou je ne sais quoi d'autre.

[Patchouli38]

On devrait également donner des cours d'empathie aux parents.

Les cours d'empathie à l'école peuvent être une solution, mais de là à dire une solution-miracle....

En effet, il faut aussi s'interroger sur les raisons de ce harcèlement. Certains le font par pur méchanceté mais d'autres harcèlent car ils subissent eux-même une instabilité familiale (violence, alcoolisme, etc). Les harceleurs doivent être punis de leur acte mais l'exclusion de l'établissement ne suffit pas. Il faudrait un vrai suivi psychologique ou je-ne-sais-quoi car le harceleur peut très bien récidiver dans un autre milieu scolaire.
En se contentant de l'exclure, on ne fait que déplacer le problème, mais pas de le régler.

[sofasurfer]

Ca ne peut être que bénéfique, cependant il faut savoir que dans la plupart des cas les harceleurs le sont parce que le milieu familial favorise et valide cette position.

A coté il n'est pas interdit d'envisager des sanctions très sévères vis a vis de l'élève harceleur, mais aussi envers la famille à partir du moment ou elle a eu connaissance des faits...

J'ai raconté ... suite a une bagarre un élève (musulman et persécuté ) avait du être transporté a l'hôpital ..
La responsable après concertation avec les prof a décide de punir l'élève 15 jours dehors (c'est un récidiviste )
Hé non la mère de l'élève est venue avec un avocat...Il a été réintégré sur le champ ..
La responsable n'a donné aucune explication aux Profs ..

le manque d'éducation des parents et par els parents, c'est un fléau de plus en plus présent à l'école. SI ben que l'élève qui est poli, ne fait pas d'histoire et travaille à l'école se retrouve systématiquement harcelé par le cancre qui n'a aucun cadre éducatif.

Parmi les harceleurs, il y a également l'élève bon en cours mais a qui la famille a inculqué qu'il faut écraser la concurrence à tout prix, on le retrouve dans les établissements de haut standing et dans le supérieur...