Georges61 a écrit : ↑06 octobre 2024 15:58
Voici quelques exemples de coopérations militaire entre ces deux pays :
Présence de Dassault en Palestine occupée
Israël posséde toujours des mirage 5.
Mais la coopération entre Dassault et Israël s'étend également à des domaines stratégiques tels que la collecte de renseignements.
En 2020, les deux entreprises unissent leurs forces dans un programme de modernisation d'avions militaires destinés à des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.
La relation entre Dassault et Israël ne se limite pas aux collaborations industrielles, mais s'étend également aux investissements économiques.
En 2017, Laurent Dassault, à la tête de Dassault Investissements, affirme haut et fort l'engagement financier de son groupe en Israël : “Je suis le Dassault qui est revenu en Israël, celui de la famille qui y va pour investir, avec le soutien du Groupe, le plus pro-israélien”.
Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA)
Le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) de la France, établissement public à caractère industriel et commercial, est un pilier dans le domaine de la recherche nucléaire, touchant des secteurs aussi divers que l'énergie, la défense, les technologies de l’information et de la communication, les sciences de la matière, et les sciences de la vie et de la santé.
Toutefois, son histoire révèle une coopération passée, souvent dissimulée, avec Israël dans le domaine de l'armement atomique.
De nos jours, bien que les aspects les plus controversés de cette coopération aient été relégués au passé, la collaboration entre la France et Israël dans le domaine nucléaire demeure.
Depuis 2007, la Commission Israélienne de l’Énergie Atomique (IAEC) participe à la construction du réacteur de recherche Jules Horowitz (RJH) sur le site du CEA à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône.
Bien que ce projet ait été initialement prévu pour être terminé en 2014, il est encore en cours en 2024, absorbant toujours d'énormes investissements financiers publics.
Officiellement, ce réacteur de recherche est destiné à étudier le comportement des matériaux et des combustibles sous irradiation à des fins civiles. Cependant, il est indéniable que les connaissances et les technologies développées dans le domaine civil peuvent potentiellement être détournées à des fins militaires.
Cette dualité soulève des questions sur la nature exacte de la coopération actuelle entre la France et Israël dans le domaine nucléaire et sur les implications éventuelles pour la stabilité régionale et internationale.
Dans les années 90 Eurocopter, désormais Airbus Helicopters, a vendu des hélicoptères AS565 Panther à la marine israélienne. Ces hélicoptères, rebaptisés Atalef, sont toujours utilisés aujourd’hui pour des missions de surveillance des côtes de Gaza.
Dans les années 2000, Airbus s'est associé à Israel Aerospace Industries (IAI) pour développer le drone Harfang, qui a été intégré dans l'Armée de l'air française en 2008.
Ce drone, basé sur les modèles Heron et Heron TP d'IAI, a été utilisé lors de conflits tels que l'opération "Plomb durci" en 2008-2009 à Gaza, suscitant des critiques pour son rôle dans le massacre de Palestiniens.
L'implication d'Airbus dans le développement de technologies militaires s'est également manifestée à travers des contrats plus récents. En 2022, Airbus a signé un accord avec Elbit Systems (entreprise israélienne) pour équiper ses avions militaires A330MRTT de systèmes de protection anti-missiles infrarouge.
Thales
Depuis sa création par la fusion des branches spécialisées dans les activités militaires d'Alcatel, Dassault Électronique et Thomson-CSF en 2000, l’entreprise française Thales s'est imposée comme un acteur majeur dans le domaine de l'aérospatiale, de la défense, de la sécurité et du transport.
Toutefois, tout comme les entreprises mentionnées plus haut, son parcours n'a pas été sans susciter de polémique, notamment en raison de ses partenariats avec des entreprises israéliennes et de leur implication dans le massacre de Palestiniens.
En 2005, Thales crée une coentreprise avec Elbit Systems, connue sous le nom de UAV Tactical Systems (U-TacS). Cette collaboration a donné naissance au Watchkeeper WK450, un drone basé sur le Hermes 450 d’Elbit, principalement utilisé pour la surveillance et les opérations militaires, y compris des bombardements, dans la région de Gaza.
Malgré les critiques et les préoccupations concernant l'utilisation de ce drone dans des zones de conflit, le Watchkeeper a été mis en service en 2014 et est toujours utilisé par l’armée de l’air israélienne.
De plus, en 2021, U-TacS détenait encore des licences d’exportation vers Israël, ce qui permet à Thales de fournir des pièces détachées de drones à son partenaire israélien Elbit.
En 2021, Thales s'est également associé à Israeli Aerospace Industries (IAI) pour concevoir le missile anti-navire Sea Serpent.
En plus de ses partenariats, Thales s'est également engagé dans la production de composants essentiels pour les drones d’IAI. En 2015, Thales et IAI ont annoncé avoir intégré avec succès le système de liaison de données radio TMA6000 à bord du drone Heron d’IAI, améliorant ainsi ses performances.
De plus, Thales fournit le Transpondeur IFF TSC 4000, qualifié pour être utilisé sur des drones Heron et Watchkeeper. Ces drones sont régulièrement déployés sur la bande de Gaza.