parce que tu crois que " Kim jong bidule" va arrêter ses essais nucléaires? ya vraiment que des types comme toi pour y croireMickey a écrit : ↑28 octobre 2024 18:13En pire de quoi ?Once a écrit : ↑28 octobre 2024 15:38
C'est un résumé que je trouve hautement réducteur et incomplet pour ne pas dire : complaisant, voire même partisan.
Je m'en tiendrais à ceci :
'"Comme l’écrit Richard Haass, Donald Trump laissera une trace dans l’histoire, car le monde sera différent. En pire.
"Haass trace un bilan équilibré de l’action du président sortant. Dans la colonne des succès, des taux de croissance remarquables obtenus notamment par la baisse de l’impôt sur les sociétés. (moi :pour les plus riches) Le fait d’avoir tenu la dragée haute à Pékin et d’avoir marqué des points dans les relations sino-américaines. D’avoir fourni des armes défensives à l’Ukraine, agressée et en partie occupée par la Russie. La normalisation des rapports entre Israël et plusieurs Etats arabes (moi : aux dépens des Palestiniens).
"Du côté des échecs, la liste est longue. Le pire : avoir durablement endommagé l’image des Etats-Unis dans le monde en menaçant le processus électoral, après avoir commis d’incessantes transgressions de l’ordre institutionnel et mis en cause l’autorité de la justice.
Sur l’épidémie du Covid-19, les réponses ont été ineptes. Le paradoxe, c’est que Trump a minimisé pendant des mois la gravité de l’épidémie parce qu’il craignait que le confinement provoque la chute de l’activité économique, alors que c’est justement la lenteur et l’inefficacité de la riposte de son administration qui ont causé son échec. L’épidémie aura provoqué la mort de 400 000 Américains au moment de la passation de pouvoir. Et même si l’on peut créditer cette administration d’avoir accéléré la mise au point d’un vaccin, l’objectif qu’elle s’était fixée de vacciner 20 millions d’Américains avant le 1er janvier est loin d’être atteint. On atteint péniblement les 6 millions de vaccinés à ce jour sur une population de 332 millions.
Mais l’échec le plus cuisant, c’est en politique étrangère : malgré les cajoleries prodiguées au dictateur nord-coréen, Pyongyang a poursuivi sa course aux armements nucléaires. L’Iran, traité au contraire avec brutalité, s’est rapproché encore un peu plus du seuil nucléaire. Maduro tient le Venezuela sous une poigne de fer. La Russie et l’Iran ont considérablement accru leur influence au Moyen-Orient, à la faveur du retrait américain et de l’abandon des alliés."
Source : "Le terrible bilan de 4 ans de Trumpisme" : https://www.radiofrance.fr/francecultur ... me-8013805
Edit : J'ai longtemps cru que Trump n'était qu'un clown, qu'un pitre. Il y a de cela en lui mais pas que : je pense aujourd'hui qu'après 4 années passées à ne pas avoir su reconnaître sa défaite face à Biden, sa volonté de revanche et de renverser le système le rend carrément dangereux.
Mais il n'y a pas que cela : Trump ne sera pas éternel mais il est en train d'accoucher de dizaines de futurs Trumps en modèles réduits qui lui succéderont tôt ou tard de multiples façons, sous des théâtres de plus en plus divers et qui vont faire des Etats-Unis un pays très différent de celui que l'on a pu connaître et admirer avant Trump (et même avec tous ses défauts).
Qu'il soit réélu ou non le 5 novembre prochain, les Etats-Unis ne sortiront pas indemnes du cyclone Trump et des ravages qu'il aura causés dans les esprits de millions d'américains, partisans ou adversaires.
Avec Trump y'avait pas de guerre en Ukraine, il avait même réussi à dissuader Kim jong bidule à arrêter ses essais nucléaires.
Pour le Proche-Orient, c'est un peu plus compliqué, n'en demeure pas moins que c'était un peu moins le bordel..
T'aime la guerre ? Vote Kamala !
Election Americaine 2024 (suite)
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
"Avec Trump y'avait pas de guerre en Ukraine, il avait même réussi à dissuader Kim jong bidule à arrêter ses essais nucléaires.Mickey a écrit : ↑28 octobre 2024 18:13En pire de quoi ?Once a écrit : ↑28 octobre 2024 15:38
C'est un résumé que je trouve hautement réducteur et incomplet pour ne pas dire : complaisant, voire même partisan.
Je m'en tiendrais à ceci :
'"Comme l’écrit Richard Haass, Donald Trump laissera une trace dans l’histoire, car le monde sera différent. En pire.
"Haass trace un bilan équilibré de l’action du président sortant. Dans la colonne des succès, des taux de croissance remarquables obtenus notamment par la baisse de l’impôt sur les sociétés. (moi :pour les plus riches) Le fait d’avoir tenu la dragée haute à Pékin et d’avoir marqué des points dans les relations sino-américaines. D’avoir fourni des armes défensives à l’Ukraine, agressée et en partie occupée par la Russie. La normalisation des rapports entre Israël et plusieurs Etats arabes (moi : aux dépens des Palestiniens).
"Du côté des échecs, la liste est longue. Le pire : avoir durablement endommagé l’image des Etats-Unis dans le monde en menaçant le processus électoral, après avoir commis d’incessantes transgressions de l’ordre institutionnel et mis en cause l’autorité de la justice.
Sur l’épidémie du Covid-19, les réponses ont été ineptes. Le paradoxe, c’est que Trump a minimisé pendant des mois la gravité de l’épidémie parce qu’il craignait que le confinement provoque la chute de l’activité économique, alors que c’est justement la lenteur et l’inefficacité de la riposte de son administration qui ont causé son échec. L’épidémie aura provoqué la mort de 400 000 Américains au moment de la passation de pouvoir. Et même si l’on peut créditer cette administration d’avoir accéléré la mise au point d’un vaccin, l’objectif qu’elle s’était fixée de vacciner 20 millions d’Américains avant le 1er janvier est loin d’être atteint. On atteint péniblement les 6 millions de vaccinés à ce jour sur une population de 332 millions.
Mais l’échec le plus cuisant, c’est en politique étrangère : malgré les cajoleries prodiguées au dictateur nord-coréen, Pyongyang a poursuivi sa course aux armements nucléaires. L’Iran, traité au contraire avec brutalité, s’est rapproché encore un peu plus du seuil nucléaire. Maduro tient le Venezuela sous une poigne de fer. La Russie et l’Iran ont considérablement accru leur influence au Moyen-Orient, à la faveur du retrait américain et de l’abandon des alliés."
Source : "Le terrible bilan de 4 ans de Trumpisme" : https://www.radiofrance.fr/francecultur ... me-8013805
Edit : J'ai longtemps cru que Trump n'était qu'un clown, qu'un pitre. Il y a de cela en lui mais pas que : je pense aujourd'hui qu'après 4 années passées à ne pas avoir su reconnaître sa défaite face à Biden, sa volonté de revanche et de renverser le système le rend carrément dangereux.
Mais il n'y a pas que cela : Trump ne sera pas éternel mais il est en train d'accoucher de dizaines de futurs Trumps en modèles réduits qui lui succéderont tôt ou tard de multiples façons, sous des théâtres de plus en plus divers et qui vont faire des Etats-Unis un pays très différent de celui que l'on a pu connaître et admirer avant Trump (et même avec tous ses défauts).
Qu'il soit réélu ou non le 5 novembre prochain, les Etats-Unis ne sortiront pas indemnes du cyclone Trump et des ravages qu'il aura causés dans les esprits de millions d'américains, partisans ou adversaires.
Avec Trump y'avait pas de guerre en Ukraine, il avait même réussi à dissuader Kim jong bidule à arrêter ses essais nucléaires.
Pour le Proche-Orient, c'est un peu plus compliqué, n'en demeure pas moins que c'était un peu moins le bordel..
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Sans déconner vous croyez sérieusement à ce que vous écrivez ?
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
Quel argument à la con. Aucun lien de cause à effet.
Quant à sa présidence, elle a été très sanglante, par exemple:
https://www.businessinsider.com/trump-a ... 16-2020-12
Il a aussi fait en sorte de dissimuler le nombre de victimes de bombardements américains. Il a par exemple mis fin à la publication du nombre de morts par drones:Trump pledged to stop 'endless wars' but his airstrikes in Afghanistan increased civilian deaths by 330% since 2016
https://www.bbc.com/news/world-us-canada-47480207
President Donald Trump has revoked a policy set by his predecessor requiring US intelligence officials to publish the number of civilians killed in drone strikes outside of war zones.
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
La guerre aurait été plus courte, et l'Ukraine aurait été russe, n'est-ce pas ?
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
J'avoue ne plus trop regarder les sondages. Une chose est à peu prés certaine : ça va être serré. Très serré. Et c'est ça le problème. Il va y avoir des contestations, des recomptages de voix, "ça ne va pas se passer comme ça".
Bref : le bordel et une période d'instabilité néfaste pour le pays avec des fractures irrémédiables entre américains. Des têtes vont être mises à prix et des fusils d'assaut risquent de "parler".
Bref : le bordel et une période d'instabilité néfaste pour le pays avec des fractures irrémédiables entre américains. Des têtes vont être mises à prix et des fusils d'assaut risquent de "parler".
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
C est quoi les origines du conflit en essayant de rester neutre ?
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
VU la tournure de la campagne, ca risque d'etre serré , avec un vote fédéral favorable pour Trump.
Il y a 4 ans, les médias Français donnaient Trump gagnant en tenant compte des vois au niveau du pays, cette fois on est sur une tendance en comptage fédéral favorable au républicain.
Les USaiens ne sont pas les Français et les élections US sont fédérales et non nationales...
Il y a 4 ans, les médias Français donnaient Trump gagnant en tenant compte des vois au niveau du pays, cette fois on est sur une tendance en comptage fédéral favorable au républicain.
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L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
rien n'est joué et tout peut encore basculer.
mais c'est le Covid qui a tué Trump, pas sur que ça passe cette fois ci.
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
C'est que l'Ukraine souhaite prendre son destin en main, en se rapprochant de l'Europe et des occidentaux si elle le désire, alors que la Russie veut imposer à l'Ukraine de rester dans son giron.scorpion3917 a écrit : ↑29 octobre 2024 14:55C est quoi les origines du conflit en essayant de rester neutre ?
(hallucinant de voir qu'il y a encore des collabos pour chercher à rendre l'Ukraine responsable de la guerre d'invasion russe)
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
Kamala Harris frappe fort avec ce meeting à Washington à une semaine de l’élection
La candidate démocrate à la présidentielle américaine a tenu un meeting là où le 6 janvier 2021, Donald Trump a harangué ses partisans juste avant l’assaut du Capitole.
ÉTATS-UNIS - Donald Trump se targue d’avoir les plus grands meetings, mais il risque d’être jaloux. Ce mardi 29 octobre, la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris a fait un discours à Washington D.C. devant une immense foule. Et dans un lieu symbolique : c’est là où le candidat républicain avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021, avant qu’ils ne partent à l’assaut du Capitole pour tenter d’empêcher la certification de l’élection remportée par Joe Biden.
Ce mardi, des dizaines de milliers de personnes soutenant Harris - 75 000 selon son équipe de campagne - étaient réunies sur l’esplanade devant le Congrès dans la capitale fédérale, une semaine jour pour jour avant l’élection. Les images publiées par les supporters de la démocrate et les journalistes sur place sont impressionnantes.
Sur scène, Kamala Harris avait derrière elle les colonnes illuminées de la Maison Blanche se détachant dans la nuit, comme une métaphore de cet avenir lumineux qu’elle assure incarner. Tout, dans son discours très attendu, était affaire de contraste.
Kamala Harris a en effet essayé de peindre une vision optimiste et apaisée pour la première puissance mondiale, « assez grande pour contenir tous nos rêves, assez forte pour résister aux fractures et aux divisions, assez intrépide pour imaginer un avenir plein de promesses. »
Réquisitoire contre Trump
Quand Donald Trump projette une vision noire d’un pays en déclin, selon lui envahi par les migrants, la vice-présidente a lancé : « Battons-nous pour ce beau pays, et dans sept jours, nous avons le pouvoir. Chacun d’entre vous a le pouvoir de tourner la page et d’écrire le prochain chapitre de la plus extraordinaire histoire jamais contée. »
C’était aussi un réquisitoire contre Donald Trump. À une semaine de l’élection peut-être la plus indécise et la plus tendue de l’histoire des États-Unis, la vice-présidente a dépeint l’ancien président républicain sous les traits les plus sombres, en homme « instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d’un pouvoir sans limites ». Elle l’a aussi qualifié de « dictateur en herbe » et de « petit tyran ».
Pour les partisans de la vice-présidente, ce rendez-vous de Washington est « une manière de purger ce qui s’est passé le 6 janvier » 2021, confie Mitzi Maxwell, 69 ans, venue de Floride avec sa mère en quête « d’amour, de passion et d’enthousiasme. »
Trump qualifie les États-Unis de « poubelle »
Ce meeting contraste par ailleurs avec celui donné par Donald Trump plus tôt dans la semaine au Madison Square Garden, à New York. Il a voulu tenir un rallye dans la ville où il a grandi, comme un pied de nez à cette cité démocrate qui ne l’a jamais soutenu, mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Son tour de force a même complètement échoué, puisque des intervenants montés sur scène ont lâché des remarques racistes contre les Latinos et les Portoricains, provoquant la polémique.
Mais ni le plébiscite réservé à Kamala Harris ni les innombrables polémiques entourant Donald Trump ne présagent le résultat du 5 novembre. Les deux candidats, que tout oppose, font jeu égal dans les sondages, en particulier dans les sept États décisifs que la candidate démocrate de 60 ans et son rival sillonnent sans relâche.
C’est dans l’un d’eux que s’est aussi rendu mardi l’ancien président : la Pennsylvanie. À 78 ans, Donald Trump brigue pour la troisième fois la Maison Blanche. Le milliardaire a repris ses violentes critiques sur l’immigration, répétant que les États-Unis étaient devenus une « poubelle » à cause d’un afflux de migrants. Et a lancé : « Personne ne peut vouloir de ça. Comment gagner une élection avec ça ? Vous ne pouvez gagner qu’en trichant, avec cette situation. » De quoi alimenter encore les craintes d’une répétition du chaos d’il y a quatre ans.
https://www.huffingtonpost.fr/internati ... 41551.html
La candidate démocrate à la présidentielle américaine a tenu un meeting là où le 6 janvier 2021, Donald Trump a harangué ses partisans juste avant l’assaut du Capitole.
ÉTATS-UNIS - Donald Trump se targue d’avoir les plus grands meetings, mais il risque d’être jaloux. Ce mardi 29 octobre, la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris a fait un discours à Washington D.C. devant une immense foule. Et dans un lieu symbolique : c’est là où le candidat républicain avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021, avant qu’ils ne partent à l’assaut du Capitole pour tenter d’empêcher la certification de l’élection remportée par Joe Biden.
Ce mardi, des dizaines de milliers de personnes soutenant Harris - 75 000 selon son équipe de campagne - étaient réunies sur l’esplanade devant le Congrès dans la capitale fédérale, une semaine jour pour jour avant l’élection. Les images publiées par les supporters de la démocrate et les journalistes sur place sont impressionnantes.
Sur scène, Kamala Harris avait derrière elle les colonnes illuminées de la Maison Blanche se détachant dans la nuit, comme une métaphore de cet avenir lumineux qu’elle assure incarner. Tout, dans son discours très attendu, était affaire de contraste.
Kamala Harris a en effet essayé de peindre une vision optimiste et apaisée pour la première puissance mondiale, « assez grande pour contenir tous nos rêves, assez forte pour résister aux fractures et aux divisions, assez intrépide pour imaginer un avenir plein de promesses. »
Réquisitoire contre Trump
Quand Donald Trump projette une vision noire d’un pays en déclin, selon lui envahi par les migrants, la vice-présidente a lancé : « Battons-nous pour ce beau pays, et dans sept jours, nous avons le pouvoir. Chacun d’entre vous a le pouvoir de tourner la page et d’écrire le prochain chapitre de la plus extraordinaire histoire jamais contée. »
C’était aussi un réquisitoire contre Donald Trump. À une semaine de l’élection peut-être la plus indécise et la plus tendue de l’histoire des États-Unis, la vice-présidente a dépeint l’ancien président républicain sous les traits les plus sombres, en homme « instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d’un pouvoir sans limites ». Elle l’a aussi qualifié de « dictateur en herbe » et de « petit tyran ».
Pour les partisans de la vice-présidente, ce rendez-vous de Washington est « une manière de purger ce qui s’est passé le 6 janvier » 2021, confie Mitzi Maxwell, 69 ans, venue de Floride avec sa mère en quête « d’amour, de passion et d’enthousiasme. »
Trump qualifie les États-Unis de « poubelle »
Ce meeting contraste par ailleurs avec celui donné par Donald Trump plus tôt dans la semaine au Madison Square Garden, à New York. Il a voulu tenir un rallye dans la ville où il a grandi, comme un pied de nez à cette cité démocrate qui ne l’a jamais soutenu, mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Son tour de force a même complètement échoué, puisque des intervenants montés sur scène ont lâché des remarques racistes contre les Latinos et les Portoricains, provoquant la polémique.
Mais ni le plébiscite réservé à Kamala Harris ni les innombrables polémiques entourant Donald Trump ne présagent le résultat du 5 novembre. Les deux candidats, que tout oppose, font jeu égal dans les sondages, en particulier dans les sept États décisifs que la candidate démocrate de 60 ans et son rival sillonnent sans relâche.
C’est dans l’un d’eux que s’est aussi rendu mardi l’ancien président : la Pennsylvanie. À 78 ans, Donald Trump brigue pour la troisième fois la Maison Blanche. Le milliardaire a repris ses violentes critiques sur l’immigration, répétant que les États-Unis étaient devenus une « poubelle » à cause d’un afflux de migrants. Et a lancé : « Personne ne peut vouloir de ça. Comment gagner une élection avec ça ? Vous ne pouvez gagner qu’en trichant, avec cette situation. » De quoi alimenter encore les craintes d’une répétition du chaos d’il y a quatre ans.
https://www.huffingtonpost.fr/internati ... 41551.html
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
Voilà qui devrait faire plaisir à Trump.
"Donald Trump défend l’intérêt des Américains et défend une forme de fierté américaine et j’aime ce patriotisme", a déclaré Jordan Bardella lundi matin sur France 2.
Invité ce lundi sur le plateau de Télé Matin sur France 2, à s'exprimer sur l'élection présidentielle américaine, Jordan Bardella a affiché son soutien au candidat républicain Donald Trump. Le patriotisme de Trump force, semble-t-il, l'admiration du président du RN. Ce dernier, s'il souligne qu'il n'est "pas citoyen américain" et qu'il "respectera le vote des électeurs", affiche sans détour son soutien à l'ancien président : "Donald Trump défend l’intérêt des Américains et défend une forme de fierté américaine et j’aime ce patriotisme" a-t-il déclaré, ajoutant : "j’aime ces dirigeants politiques qui font aussi passer l’intérêt des leurs et l’intérêt de leur pays et de leur nation, peut-être avant celui des autres".
Un soutien de longue date
Ce soutien de Jordan Bardella à Donald Trump n'a rien de surprenant. Ce n'est en effet pas la première fois qu'il dit partager avec lui des valeurs patriotiques. En 2021 notamment, il avait estimé, sur France Inter, que les idées portées par Trump, défait par le démocrate Joe Biden, "étaient plutôt bonnes pour les intérêts des Français" et que "le bilan de Trump, en matière par exemple de fiscalité, était assez bon pour les États-Unis. Les salaires les plus bas depuis 40 ans ont augmenté beaucoup plus vite que les salaires les plus hauts". Deux ans auparavant, en 2019 alors que Donald Trump était à la Maison Blanche, Jordan Bardella avait loué sur France Info l'efficacité de son bilan économique, "notamment grâce à la mise en place d'une politique protectionniste pour défendre les intérêts américains. Toutes les grandes puissances qui réussissent dans la mondialisation sont des Nations fières de ce qu'elles sont !" avait-il ajouté.
Cette nouvelle manifestation de soutien ne fait que confirmer la forme "d'admiration" que Jordan Bardella assume porter à Donald Trump. L'élection présidentielle américaine, à une semaine du scrutin, s'annonce historiquement serrée entre le candidat républicain et sa rivale démocrate, Kamala Harris. Tous deux sont toujours au coude-à-coude dans les sondages, faisant régner l'incertitude la plus totale quant à l'issue du scrutin.
https://actu.orange.fr/politique/electi ... fCsMd.html
"Donald Trump défend l’intérêt des Américains et défend une forme de fierté américaine et j’aime ce patriotisme", a déclaré Jordan Bardella lundi matin sur France 2.
Invité ce lundi sur le plateau de Télé Matin sur France 2, à s'exprimer sur l'élection présidentielle américaine, Jordan Bardella a affiché son soutien au candidat républicain Donald Trump. Le patriotisme de Trump force, semble-t-il, l'admiration du président du RN. Ce dernier, s'il souligne qu'il n'est "pas citoyen américain" et qu'il "respectera le vote des électeurs", affiche sans détour son soutien à l'ancien président : "Donald Trump défend l’intérêt des Américains et défend une forme de fierté américaine et j’aime ce patriotisme" a-t-il déclaré, ajoutant : "j’aime ces dirigeants politiques qui font aussi passer l’intérêt des leurs et l’intérêt de leur pays et de leur nation, peut-être avant celui des autres".
Un soutien de longue date
Ce soutien de Jordan Bardella à Donald Trump n'a rien de surprenant. Ce n'est en effet pas la première fois qu'il dit partager avec lui des valeurs patriotiques. En 2021 notamment, il avait estimé, sur France Inter, que les idées portées par Trump, défait par le démocrate Joe Biden, "étaient plutôt bonnes pour les intérêts des Français" et que "le bilan de Trump, en matière par exemple de fiscalité, était assez bon pour les États-Unis. Les salaires les plus bas depuis 40 ans ont augmenté beaucoup plus vite que les salaires les plus hauts". Deux ans auparavant, en 2019 alors que Donald Trump était à la Maison Blanche, Jordan Bardella avait loué sur France Info l'efficacité de son bilan économique, "notamment grâce à la mise en place d'une politique protectionniste pour défendre les intérêts américains. Toutes les grandes puissances qui réussissent dans la mondialisation sont des Nations fières de ce qu'elles sont !" avait-il ajouté.
Cette nouvelle manifestation de soutien ne fait que confirmer la forme "d'admiration" que Jordan Bardella assume porter à Donald Trump. L'élection présidentielle américaine, à une semaine du scrutin, s'annonce historiquement serrée entre le candidat républicain et sa rivale démocrate, Kamala Harris. Tous deux sont toujours au coude-à-coude dans les sondages, faisant régner l'incertitude la plus totale quant à l'issue du scrutin.
https://actu.orange.fr/politique/electi ... fCsMd.html
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
Article intéressant qui montre que l'Amérique n'est pas seulement polarisée entre citadins et ruraux, mais elle est également très polarisée entre les hommes et les femmes de moins de 30 ans. Voir les chiffres à la fin de l'article.
https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20 ... -les-sexesRFI a écrit :
Présidentielle américaine: une élection toujours plus polarisée par l'écart de vote entre les sexes
Jamais une élection présidentielle américaine ne s’est annoncée aussi genrée avec une différence aussi marquée entre le vote des femmes et celui des hommes, en particulier chez les moins de 30 ans. C’est ce qu’on appelle le « gender gap », avec d’un côté Kamala Harris qui deviendra peut-être la première femme présidente des États-Unis avec ses positions progressistes notamment sur l’avortement, qui séduisent les femmes et de l’autre, Donald Trump et ses arguments virilistes qui marquent des points chez les jeunes hommes. Reportage sur un campus universitaire de Miami.
Publié le : 30/10/2024 - 06:51
(...)
« Un homme doit être le chef de son foyer, pas la femme »
« La culture a pris un virage féminin. Prenez, par exemple, Star Wars. Dans les trois derniers Star Wars, que des rôles féminins, que des actrices femmes en vedette. Et les rôles principaux de méchants ? C’étaient tous des hommes blancs. Du coup, les hommes se sentent aliénés.
(...)
Un homme doit être le chef de son foyer, pas la femme. Comme le dit la Bible, Christ est à la tête de l'Église. L'homme est à la tête du mariage », assure le jeune homme.
Jamais dans une présidentielle américaine l’écart de vote entre les sexes n’a été si important. Selon un sondage New York Times / Siena du mois d’août, Donald Trump serait en avance de 13 points chez les hommes de moins de 30 ans. Quant à Kamala Harris, elle devancerait son rival conservateur de plus de 38% chez les jeunes femmes du même âge, soit un « gender gap » de plus de 50%.
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Re: Election Americaine 2024 (suite)
il doit aussi sans aucun doute apprécier le recul des droits des femmes dans leur ensemble, IVG compris.
mais je ne suis pas surpris qu'il l'admire, ils sont pareils.
la seule différence avec trump, c'est que Bardella n'a pas encore pu faire main basse sur plus de pognon, il se contente du RN pour l'instant, et de ceux qui filent leur pognons comme des béats.
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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