Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
- Corvo
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Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Ben voyons !!!...
Ghislain Dubois vient de décrocher un nouveau poste d’assistant auprès de deux eurodéputés RN.
L’avocat belge a, selon nos informations, contribué à produire de faux documents pour masquer un emploi fictif de Jordan Bardella, et fait preuve d’un comportement très déplacé vis-à-vis d’un mineur.
Il y a une règle intangible au Rassemblement national (RN) : plus l’un de ses cadres est mouillé dans une affaire, moins il a de chances de s’y faire éjecter. Une question d’amitié… et d’omerta. Selon nos informations, les eurodéputés RN Christophe Bay et Alexandre Varaut viennent d’embaucher, en groupement, comme assistant parlementaire, l’avocat belge Ghislain Dubois. Associé de longue date au parti d’extrême droite, l’homme est à l’origine des faux documents fabriqués en 2017 et 2018 pour cacher l’emploi fictif d’assistant parlementaire de Jordan Bardella, comme l’a déjà révélé Libération. Dubois n’avait plus de poste auprès du RN depuis les élections européennes de 2024. C’était sans compter la bienveillance de la direction du parti, qui l’a déjà protégé il y a quelques années, quand il a été inquiété par une affaire sordide de harcèlement sexuel sur un mineur, sur fond de chantage à l’embauche.
Ancien assistant du député européen Jean-François Jalkh – comme Jordan Bardella –, Ghislain Dubois a donc retrouvé les couloirs du Parlement européen ce lundi 4 novembre. Pourquoi ce traitement de faveur ? Sans doute parce qu’il a été au cœur de bien des coups dans l’affaire des assistants fictifs, jugée en ce moment devant le tribunal correctionnel de Paris. Inconnu du grand public, il fut un rouage essentiel de la machine lepéniste au Parlement européen pendant ces années, notamment dans sa volonté de détourner le plus possible de fonds européen pour alimenter la boutique RN. Avocat de formation, ancien conseil de Jean-Marie Le Pen en Belgique, avant de devenir celui de Marine Le Pen, il était en poste au cours du mandat 2014-2019, où près de 5 millions d’euros d’argent public sont soupçonnés d’avoir été détournés par les députés frontistes mis en cause dans ce procès. Nommé «coordinateur du pôle juridique», Dubois est chargé en 2015, lorsque l’affaire éclate, de coordonner la riposte des assistants frontistes contre l’enquête en cours. Il participe ainsi à la création de dossiers d’«offres de preuves» fournis à l’administration européenne.
Aucun impact sur sa carrière au Parlement
Il prend son rôle très à cœur : en 2017, il est à l’origine du «montage» du faux dossier de preuves de travail de Jordan Bardella, pour masquer le caractère fictif de son emploi d’assistant de Jean-François Jalkh, entre le 16 février et le 30 juin 2015. Comme l’a révélé Libération, Dubois commande à l’époque à un stagiaire de produire, par le biais d’un logiciel, une fausse revue de presse de 1 500 pages, antidatée à 2015, qui sera ensuite signée et griffonnée par Jordan Bardella, pour faire croire qu’il en a été l’auteur. La revue de presse accompagne un calendrier 2015, en réalité acheté en 2018, lui aussi annoté a posteriori par Jordan Bardella, pas encore président du Rassemblement national. Dans cette affaire, les deux anciens assistants ont pour l’instant tous deux échappé aux poursuites : ni l’un ni l’autre n’ont été entendus par la police ou par les juges dans ce dossier.
Une autre affaire circule dans les couloirs du Parlement. Il y a quatre ans, en 2019, un grave différend oppose Dubois aux patrons d’un restaurant à Bruxelles, après avoir fait des propositions glauques à leur fils, selon des témoignages, échanges de mails et le compte rendu d’un enregistrement révélés dans le livre La Machine à gagner, publié en septembre aux éditions du Seuil. On peut y lire que Dubois a proposé au jeune homme (17 ans à l’époque), au cours d’un dîner arrosé, «une relation sans discernement pour [leur] différence d’âge, sans pudeur». Avant de lui toucher la cuisse. Ces faits, pourtant connus à l’époque de la direction du RN, ainsi que d’au moins une assistante parlementaire de Marine Le Pen, n’ont eu aucun impact sur la carrière de Ghislain Dubois au Parlement européen : il est repris lors du mandat suivant au même poste.
Est-ce parce qu’il en sait beaucoup ? Sur le procès en cours, dans lequel la cheffe de file de la formation d’extrême droite risque une peine d’inéligibilité, assurément… Faut-il y voir un hasard ? L’un des deux députés auquel Dubois est rattaché n’est autre qu’Alexandre Varaut, l’avocat chargé en 2015 par Le Pen d’imaginer sa défense dans cette affaire… Placé en position éligible sur la liste de Jordan Bardella aux dernières européennes, Varaut partage donc avec son nouvel assistant, outre un goût pour le versant traditionnel de la religion catholique, une connaissance assez poussée du dossier actuellement étudié au tribunal judiciaire de Paris. Et sans doute de quelques secrets à garder en famille.
Dubois devrait aussi bien s’entendre avec son nouvel eurodéputé Christophe Bay, dont le propre CV n’est pas très glorieux. Elu député européen en juin, celui-ci est l’ancien directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle 2022, un poste qui lui a rapporté à l’époque la coquette somme de 170 500 euros. Avant que la dirigeante frontiste ne recase ce vieil ami, ancien membre de son conseil de l’ombre, les «Horaces», un groupe de hauts fonctionnaires qui murmure à son oreille depuis des années. Elle lui offre alors un poste de collaborateur au groupe Identité et démocratie (ID), le groupe parlementaire dont faisait partie le RN à Bruxelles jusqu’aux dernières européennes. Un placard doré rémunéré 228 000 euros annuels. Bay y est alors chargé de «faire la liaison entre les sujets européens qui pourraient intéresser les députés RN à l’Assemblée nationale, et inversement», selon un cadre. Tout un programme…
Parcours gratiné
Ancien préfet, Christophe Bay fait partie sur le papier de ces fameuses cautions «crédibilité» de Marine Le Pen. Au RN, on l’a dit longtemps «très solide». Passé par le syndicat d’extrême droite Union des étudiants de droite dans les années 80, il a été décoré de l’ordre national du Mérite, a été conseiller «sécurité civile» de Jean-Pierre Chevènement en 2000 et directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux en 2009. Mais dans sa carrière, il s’est surtout fait connaître pour ses frasques. Quand il a frappé à la porte de Marine Le Pen en 2016, il venait d’être sorti de la préfectorale pour inconduite. Deux enquêtes de l’Inspection générale de l’administration avaient révélé une accumulation de dérives : Bay explosait ses budgets, se sucrait sur le dos de l’Etat – achat d’un 4×4 sur les deniers publics, dépenses faramineuses en whisky, notes de restaurant et frais de représentation qui avaient explosé, les inspecteurs retrouvant en prime des factures délirantes en matériel de maquettisme, son hobby.
Le reste du parcours est encore plus gratiné : car, comme Libération l’avait révélé, la carrière de Christophe Bay est aussi marquée par des abus de pouvoir, des harcèlements moraux et sexuels, jusqu’à une accusation de racisme et de viol. Le tableau de chasse a dû impressionner au RN où il a fini par échouer : tout de suite après sa mise sur la touche, en 2016, Christophe Bay devient conseiller personnel de Marine Le Pen. En somme, l’employeur parfait pour Ghislain Dubois.
Le 8 octobre, Bay a ainsi signé sans sourciller sa «déclaration relative au comportement approprié» des députés européens, dans laquelle ceux-ci se refusent à «inciter ou encourager le personnel à violer, contourner ou ignorer la législation en vigueur, les règles internes du Parlement» et s’engagent à ne pas «tolérer de tels agissements de la part du personnel placé sous leur autorité». Ses standards sont manifestement moins stricts que ceux du Parlement européen.
https://www.liberation.fr/politique/ele ... directed=1
Ghislain Dubois vient de décrocher un nouveau poste d’assistant auprès de deux eurodéputés RN.
L’avocat belge a, selon nos informations, contribué à produire de faux documents pour masquer un emploi fictif de Jordan Bardella, et fait preuve d’un comportement très déplacé vis-à-vis d’un mineur.
Il y a une règle intangible au Rassemblement national (RN) : plus l’un de ses cadres est mouillé dans une affaire, moins il a de chances de s’y faire éjecter. Une question d’amitié… et d’omerta. Selon nos informations, les eurodéputés RN Christophe Bay et Alexandre Varaut viennent d’embaucher, en groupement, comme assistant parlementaire, l’avocat belge Ghislain Dubois. Associé de longue date au parti d’extrême droite, l’homme est à l’origine des faux documents fabriqués en 2017 et 2018 pour cacher l’emploi fictif d’assistant parlementaire de Jordan Bardella, comme l’a déjà révélé Libération. Dubois n’avait plus de poste auprès du RN depuis les élections européennes de 2024. C’était sans compter la bienveillance de la direction du parti, qui l’a déjà protégé il y a quelques années, quand il a été inquiété par une affaire sordide de harcèlement sexuel sur un mineur, sur fond de chantage à l’embauche.
Ancien assistant du député européen Jean-François Jalkh – comme Jordan Bardella –, Ghislain Dubois a donc retrouvé les couloirs du Parlement européen ce lundi 4 novembre. Pourquoi ce traitement de faveur ? Sans doute parce qu’il a été au cœur de bien des coups dans l’affaire des assistants fictifs, jugée en ce moment devant le tribunal correctionnel de Paris. Inconnu du grand public, il fut un rouage essentiel de la machine lepéniste au Parlement européen pendant ces années, notamment dans sa volonté de détourner le plus possible de fonds européen pour alimenter la boutique RN. Avocat de formation, ancien conseil de Jean-Marie Le Pen en Belgique, avant de devenir celui de Marine Le Pen, il était en poste au cours du mandat 2014-2019, où près de 5 millions d’euros d’argent public sont soupçonnés d’avoir été détournés par les députés frontistes mis en cause dans ce procès. Nommé «coordinateur du pôle juridique», Dubois est chargé en 2015, lorsque l’affaire éclate, de coordonner la riposte des assistants frontistes contre l’enquête en cours. Il participe ainsi à la création de dossiers d’«offres de preuves» fournis à l’administration européenne.
Aucun impact sur sa carrière au Parlement
Il prend son rôle très à cœur : en 2017, il est à l’origine du «montage» du faux dossier de preuves de travail de Jordan Bardella, pour masquer le caractère fictif de son emploi d’assistant de Jean-François Jalkh, entre le 16 février et le 30 juin 2015. Comme l’a révélé Libération, Dubois commande à l’époque à un stagiaire de produire, par le biais d’un logiciel, une fausse revue de presse de 1 500 pages, antidatée à 2015, qui sera ensuite signée et griffonnée par Jordan Bardella, pour faire croire qu’il en a été l’auteur. La revue de presse accompagne un calendrier 2015, en réalité acheté en 2018, lui aussi annoté a posteriori par Jordan Bardella, pas encore président du Rassemblement national. Dans cette affaire, les deux anciens assistants ont pour l’instant tous deux échappé aux poursuites : ni l’un ni l’autre n’ont été entendus par la police ou par les juges dans ce dossier.
Une autre affaire circule dans les couloirs du Parlement. Il y a quatre ans, en 2019, un grave différend oppose Dubois aux patrons d’un restaurant à Bruxelles, après avoir fait des propositions glauques à leur fils, selon des témoignages, échanges de mails et le compte rendu d’un enregistrement révélés dans le livre La Machine à gagner, publié en septembre aux éditions du Seuil. On peut y lire que Dubois a proposé au jeune homme (17 ans à l’époque), au cours d’un dîner arrosé, «une relation sans discernement pour [leur] différence d’âge, sans pudeur». Avant de lui toucher la cuisse. Ces faits, pourtant connus à l’époque de la direction du RN, ainsi que d’au moins une assistante parlementaire de Marine Le Pen, n’ont eu aucun impact sur la carrière de Ghislain Dubois au Parlement européen : il est repris lors du mandat suivant au même poste.
Est-ce parce qu’il en sait beaucoup ? Sur le procès en cours, dans lequel la cheffe de file de la formation d’extrême droite risque une peine d’inéligibilité, assurément… Faut-il y voir un hasard ? L’un des deux députés auquel Dubois est rattaché n’est autre qu’Alexandre Varaut, l’avocat chargé en 2015 par Le Pen d’imaginer sa défense dans cette affaire… Placé en position éligible sur la liste de Jordan Bardella aux dernières européennes, Varaut partage donc avec son nouvel assistant, outre un goût pour le versant traditionnel de la religion catholique, une connaissance assez poussée du dossier actuellement étudié au tribunal judiciaire de Paris. Et sans doute de quelques secrets à garder en famille.
Dubois devrait aussi bien s’entendre avec son nouvel eurodéputé Christophe Bay, dont le propre CV n’est pas très glorieux. Elu député européen en juin, celui-ci est l’ancien directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle 2022, un poste qui lui a rapporté à l’époque la coquette somme de 170 500 euros. Avant que la dirigeante frontiste ne recase ce vieil ami, ancien membre de son conseil de l’ombre, les «Horaces», un groupe de hauts fonctionnaires qui murmure à son oreille depuis des années. Elle lui offre alors un poste de collaborateur au groupe Identité et démocratie (ID), le groupe parlementaire dont faisait partie le RN à Bruxelles jusqu’aux dernières européennes. Un placard doré rémunéré 228 000 euros annuels. Bay y est alors chargé de «faire la liaison entre les sujets européens qui pourraient intéresser les députés RN à l’Assemblée nationale, et inversement», selon un cadre. Tout un programme…
Parcours gratiné
Ancien préfet, Christophe Bay fait partie sur le papier de ces fameuses cautions «crédibilité» de Marine Le Pen. Au RN, on l’a dit longtemps «très solide». Passé par le syndicat d’extrême droite Union des étudiants de droite dans les années 80, il a été décoré de l’ordre national du Mérite, a été conseiller «sécurité civile» de Jean-Pierre Chevènement en 2000 et directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux en 2009. Mais dans sa carrière, il s’est surtout fait connaître pour ses frasques. Quand il a frappé à la porte de Marine Le Pen en 2016, il venait d’être sorti de la préfectorale pour inconduite. Deux enquêtes de l’Inspection générale de l’administration avaient révélé une accumulation de dérives : Bay explosait ses budgets, se sucrait sur le dos de l’Etat – achat d’un 4×4 sur les deniers publics, dépenses faramineuses en whisky, notes de restaurant et frais de représentation qui avaient explosé, les inspecteurs retrouvant en prime des factures délirantes en matériel de maquettisme, son hobby.
Le reste du parcours est encore plus gratiné : car, comme Libération l’avait révélé, la carrière de Christophe Bay est aussi marquée par des abus de pouvoir, des harcèlements moraux et sexuels, jusqu’à une accusation de racisme et de viol. Le tableau de chasse a dû impressionner au RN où il a fini par échouer : tout de suite après sa mise sur la touche, en 2016, Christophe Bay devient conseiller personnel de Marine Le Pen. En somme, l’employeur parfait pour Ghislain Dubois.
Le 8 octobre, Bay a ainsi signé sans sourciller sa «déclaration relative au comportement approprié» des députés européens, dans laquelle ceux-ci se refusent à «inciter ou encourager le personnel à violer, contourner ou ignorer la législation en vigueur, les règles internes du Parlement» et s’engagent à ne pas «tolérer de tels agissements de la part du personnel placé sous leur autorité». Ses standards sont manifestement moins stricts que ceux du Parlement européen.
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Encore une diarrhée sur le RN
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Encore une diarrhée sur le RN ? Non encore un fait avéré sur le RN. Mais libre à vous de soutenir un faussaire doublé d'un harceleur sexuel c'est votre vie pas la mienne.
- scorpion3917
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Oh mais je ne soutiens personne. Ni eux, ni les autres d ailleurs qui avec un masque de virginité sont au pouvoir depuis la nuit des temps et ont montré toute l étendue de leur talent......
Le RN cher corvo n est que l écume de ce talent.
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
le recruteur avait spécifié : expérience exigéeCorvo a écrit : ↑04 novembre 2024 19:22 Ben voyons !!!...
Ghislain Dubois vient de décrocher un nouveau poste d’assistant auprès de deux eurodéputés RN.
L’avocat belge a, selon nos informations, contribué à produire de faux documents pour masquer un emploi fictif de Jordan Bardella, et fait preuve d’un comportement très déplacé vis-à-vis d’un mineur.
Il y a une règle intangible au Rassemblement national (RN) : plus l’un de ses cadres est mouillé dans une affaire, moins il a de chances de s’y faire éjecter. Une question d’amitié… et d’omerta. Selon nos informations, les eurodéputés RN Christophe Bay et Alexandre Varaut viennent d’embaucher, en groupement, comme assistant parlementaire, l’avocat belge Ghislain Dubois. Associé de longue date au parti d’extrême droite, l’homme est à l’origine des faux documents fabriqués en 2017 et 2018 pour cacher l’emploi fictif d’assistant parlementaire de Jordan Bardella, comme l’a déjà révélé Libération. Dubois n’avait plus de poste auprès du RN depuis les élections européennes de 2024. C’était sans compter la bienveillance de la direction du parti, qui l’a déjà protégé il y a quelques années, quand il a été inquiété par une affaire sordide de harcèlement sexuel sur un mineur, sur fond de chantage à l’embauche.
Ancien assistant du député européen Jean-François Jalkh – comme Jordan Bardella –, Ghislain Dubois a donc retrouvé les couloirs du Parlement européen ce lundi 4 novembre. Pourquoi ce traitement de faveur ? Sans doute parce qu’il a été au cœur de bien des coups dans l’affaire des assistants fictifs, jugée en ce moment devant le tribunal correctionnel de Paris. Inconnu du grand public, il fut un rouage essentiel de la machine lepéniste au Parlement européen pendant ces années, notamment dans sa volonté de détourner le plus possible de fonds européen pour alimenter la boutique RN. Avocat de formation, ancien conseil de Jean-Marie Le Pen en Belgique, avant de devenir celui de Marine Le Pen, il était en poste au cours du mandat 2014-2019, où près de 5 millions d’euros d’argent public sont soupçonnés d’avoir été détournés par les députés frontistes mis en cause dans ce procès. Nommé «coordinateur du pôle juridique», Dubois est chargé en 2015, lorsque l’affaire éclate, de coordonner la riposte des assistants frontistes contre l’enquête en cours. Il participe ainsi à la création de dossiers d’«offres de preuves» fournis à l’administration européenne.
Aucun impact sur sa carrière au Parlement
Il prend son rôle très à cœur : en 2017, il est à l’origine du «montage» du faux dossier de preuves de travail de Jordan Bardella, pour masquer le caractère fictif de son emploi d’assistant de Jean-François Jalkh, entre le 16 février et le 30 juin 2015. Comme l’a révélé Libération, Dubois commande à l’époque à un stagiaire de produire, par le biais d’un logiciel, une fausse revue de presse de 1 500 pages, antidatée à 2015, qui sera ensuite signée et griffonnée par Jordan Bardella, pour faire croire qu’il en a été l’auteur. La revue de presse accompagne un calendrier 2015, en réalité acheté en 2018, lui aussi annoté a posteriori par Jordan Bardella, pas encore président du Rassemblement national. Dans cette affaire, les deux anciens assistants ont pour l’instant tous deux échappé aux poursuites : ni l’un ni l’autre n’ont été entendus par la police ou par les juges dans ce dossier.
Une autre affaire circule dans les couloirs du Parlement. Il y a quatre ans, en 2019, un grave différend oppose Dubois aux patrons d’un restaurant à Bruxelles, après avoir fait des propositions glauques à leur fils, selon des témoignages, échanges de mails et le compte rendu d’un enregistrement révélés dans le livre La Machine à gagner, publié en septembre aux éditions du Seuil. On peut y lire que Dubois a proposé au jeune homme (17 ans à l’époque), au cours d’un dîner arrosé, «une relation sans discernement pour [leur] différence d’âge, sans pudeur». Avant de lui toucher la cuisse. Ces faits, pourtant connus à l’époque de la direction du RN, ainsi que d’au moins une assistante parlementaire de Marine Le Pen, n’ont eu aucun impact sur la carrière de Ghislain Dubois au Parlement européen : il est repris lors du mandat suivant au même poste.
Est-ce parce qu’il en sait beaucoup ? Sur le procès en cours, dans lequel la cheffe de file de la formation d’extrême droite risque une peine d’inéligibilité, assurément… Faut-il y voir un hasard ? L’un des deux députés auquel Dubois est rattaché n’est autre qu’Alexandre Varaut, l’avocat chargé en 2015 par Le Pen d’imaginer sa défense dans cette affaire… Placé en position éligible sur la liste de Jordan Bardella aux dernières européennes, Varaut partage donc avec son nouvel assistant, outre un goût pour le versant traditionnel de la religion catholique, une connaissance assez poussée du dossier actuellement étudié au tribunal judiciaire de Paris. Et sans doute de quelques secrets à garder en famille.
Dubois devrait aussi bien s’entendre avec son nouvel eurodéputé Christophe Bay, dont le propre CV n’est pas très glorieux. Elu député européen en juin, celui-ci est l’ancien directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle 2022, un poste qui lui a rapporté à l’époque la coquette somme de 170 500 euros. Avant que la dirigeante frontiste ne recase ce vieil ami, ancien membre de son conseil de l’ombre, les «Horaces», un groupe de hauts fonctionnaires qui murmure à son oreille depuis des années. Elle lui offre alors un poste de collaborateur au groupe Identité et démocratie (ID), le groupe parlementaire dont faisait partie le RN à Bruxelles jusqu’aux dernières européennes. Un placard doré rémunéré 228 000 euros annuels. Bay y est alors chargé de «faire la liaison entre les sujets européens qui pourraient intéresser les députés RN à l’Assemblée nationale, et inversement», selon un cadre. Tout un programme…
Parcours gratiné
Ancien préfet, Christophe Bay fait partie sur le papier de ces fameuses cautions «crédibilité» de Marine Le Pen. Au RN, on l’a dit longtemps «très solide». Passé par le syndicat d’extrême droite Union des étudiants de droite dans les années 80, il a été décoré de l’ordre national du Mérite, a été conseiller «sécurité civile» de Jean-Pierre Chevènement en 2000 et directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux en 2009. Mais dans sa carrière, il s’est surtout fait connaître pour ses frasques. Quand il a frappé à la porte de Marine Le Pen en 2016, il venait d’être sorti de la préfectorale pour inconduite. Deux enquêtes de l’Inspection générale de l’administration avaient révélé une accumulation de dérives : Bay explosait ses budgets, se sucrait sur le dos de l’Etat – achat d’un 4×4 sur les deniers publics, dépenses faramineuses en whisky, notes de restaurant et frais de représentation qui avaient explosé, les inspecteurs retrouvant en prime des factures délirantes en matériel de maquettisme, son hobby.
Le reste du parcours est encore plus gratiné : car, comme Libération l’avait révélé, la carrière de Christophe Bay est aussi marquée par des abus de pouvoir, des harcèlements moraux et sexuels, jusqu’à une accusation de racisme et de viol. Le tableau de chasse a dû impressionner au RN où il a fini par échouer : tout de suite après sa mise sur la touche, en 2016, Christophe Bay devient conseiller personnel de Marine Le Pen. En somme, l’employeur parfait pour Ghislain Dubois.
Le 8 octobre, Bay a ainsi signé sans sourciller sa «déclaration relative au comportement approprié» des députés européens, dans laquelle ceux-ci se refusent à «inciter ou encourager le personnel à violer, contourner ou ignorer la législation en vigueur, les règles internes du Parlement» et s’engagent à ne pas «tolérer de tels agissements de la part du personnel placé sous leur autorité». Ses standards sont manifestement moins stricts que ceux du Parlement européen.
https://www.liberation.fr/politique/ele ... directed=1
- Corvo
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Pas vu pas pris sauf que comme il a été pris le RN est bien obligé de le virer.
«Ordure gauchiste», «sac à merde» : quand un assistant RN à Bruxelles, fan de néofascistes, se défoule sur X
Le collaborateur de l’eurodéputée RN Julie Rechagneux, Lionel Dubos, tenait un compte ordurier sur lequel il faisait l’apologie du GUD et insultait des militants de gauche. Après avoir nié, il a reconnu être à l’origine de ces messages et sera licencié la semaine prochaine, a appris «Libération».
Peut-on voir dans le «C9M», cette manifestation de néofascistes cagoulés annuelle dans les rues de Paris, «des images qui font plaisir à voir» et être le bienvenu au Rassemblement national (RN) ? Officiellement non. Officieusement… c’est à voir. Du moins en ce qui concerne Lionel Dubos, l’assistant parlementaire de l’eurodéputé RN Julie Rechagneux. Lequel ne se cache (presque) pas d’avoir apprécié le défilé des militants d’extrême droite sur le discret compte X, ex-Twitter, que Libération a pu identifier comme lui appartenant.
Il s’agit d’un petit compte, sans photo de profil mais au nom du collaborateur parlementaire (@lionel_dub15902) créé en juin 2023. Son seul tweet a été pour relayer un message d’Eric Zemmour en déplacement à Jérusalem, en novembre 2023, et dressant un parallèle entre la situation tragique des chrétiens d’Orient et l’immigration en Europe. Parmi ses sept abonnements, le site identitaire FdeSouche, les comptes de Marine Le Pen, du Figaro, de l’ancien responsable FN des Pays-de-la-Loire Pascal Gannat et une page d’extrême droite intitulée «Droite nationale». Sur le réseau social d’Elon Musk, Lionel Dubos s’est par exemple réjoui courant juin du départ de Marion Maréchal de Reconquête et de sa main tendue au RN, écrivant : «Total soutien. Bravo Marion pour votre courage, votre pugnacité et votre sens du bien commun.»
«Pourriture de gauchiste»
Mais c’est surtout un déversoir d’insultes contre de nombreuses personnes, anonymes, militants ou élus de gauche. «Ordure gauchiste», «sac à merde», «journapute», «dégénéré»… sur ses dix-huit mois d’activité, ce compte se montre adepte d’un vocabulaire particulièrement fleuri. Et tout sauf raccord avec les efforts de normalisation du parti lepéniste. Mais ce n’est pas tout. «Magnifique. De telles images font plaisir à voir» tweetait aussi Lionel Dubos le 13 mai, s’extasiant devant les images de la manifestation des néofascistes (voire néonazis) réunis par les héritiers du GUD pour un défilé glaçant en plein Paris. Toujours à propos de cette manifestation, il réagissait à la vidéo d’une femme racisée dénonçant ces nervis par un cinglant «retourne en Afrique». Et il est parfois encore moins «timoré». Comme lorsqu’il souhaite, pas plus tard que cet été, le 22 août, la mort à Cédric Herrou, activiste qui œuvre à l’accueil digne des migrants dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) : «Pourriture de gauchiste. J’espère que t’es (sic) copains immigrés te feront la peau». Le même Cédric Herrou à qui il promettait en décembre dernier «tu finiras devant un tribunal pour haute trahison».
Par ailleurs, à la journaliste du site Arrêt sur images, Nassira El Moaddem, victime d’une vague de harcèlement orchestrée par le RN et relayée par CNews en mai, Lionel Dubos écrivait également : «Dégagez si la France ne vous convient [pas]. On en a marre des immigrés comme vous. Vous n’êtes pas et ne serez jamais Française vu votre façon de parler de la France.» A un jeune militant de gauche de Poitiers, qui a été menacé en décembre 2023 à son domicile personnel, où réside également sa mère, par des militants de l’Action française, il lançait : «Ouin-ouin, au secours la police, les vilains gauchistes [sic] me persécutent. Alors le gauchiste, je croyais que la police était pourrie. Toi et tes ordures de copains persécutez les patriotes depuis des décennies. Maintenant la peur change de camp.» Libération avait raconté cette agression choquante à l’époque. Aux auteurs de ces lignes, il réservait les insultes de «journapute» et «connard», notamment lors de la première diffusion de la cartographie des groupuscules de Libé en octobre 2023.
«Son contrat va prendre fin la semaine prochaine»
Contactée, Julie Rechagneux a, dans un premier temps, juré que son collaborateur «n’a jamais eu de compte Twitter et qu’il ne sait même pas l’utiliser». Et d’assurer : «Ces propos sont absolument dégueulasses et le terme n’est pas assez fort, je les condamne bien évidemment.» Dans la foulée, Lionel Dubos nous a également contactés, via son adresse mail personnelle. «Je tiens à vous informer que je n’ai pas de compte Twitter ni d’autres réseaux sociaux», soutient-il alors.
Et pourtant. Une simple requête auprès de X, révèle que le compte Twitter en question et au nom de Lionel Dubos est bien lié à l’adresse mail personnelle du collaborateur parlementaire. Celle-là même avec laquelle il a répondu à nos questions… La preuve, donc, qu’il est bien le propriétaire dudit compte, contrairement à ses dénégations.
Recontactée et informée de ces éléments, Julie Rechagneux a expliqué dans un second temps à Libération qu’«après avoir nié, mon collaborateur a reconnu être à l’origine de ces messages». L’eurodéputée RN annonce «que son contrat va prendre fin la semaine prochaine, compte tenu de la nature inqualifiable de ces messages».
https://www.liberation.fr/politique/ord ... FIY6Y3SRE/
«Ordure gauchiste», «sac à merde» : quand un assistant RN à Bruxelles, fan de néofascistes, se défoule sur X
Le collaborateur de l’eurodéputée RN Julie Rechagneux, Lionel Dubos, tenait un compte ordurier sur lequel il faisait l’apologie du GUD et insultait des militants de gauche. Après avoir nié, il a reconnu être à l’origine de ces messages et sera licencié la semaine prochaine, a appris «Libération».
Peut-on voir dans le «C9M», cette manifestation de néofascistes cagoulés annuelle dans les rues de Paris, «des images qui font plaisir à voir» et être le bienvenu au Rassemblement national (RN) ? Officiellement non. Officieusement… c’est à voir. Du moins en ce qui concerne Lionel Dubos, l’assistant parlementaire de l’eurodéputé RN Julie Rechagneux. Lequel ne se cache (presque) pas d’avoir apprécié le défilé des militants d’extrême droite sur le discret compte X, ex-Twitter, que Libération a pu identifier comme lui appartenant.
Il s’agit d’un petit compte, sans photo de profil mais au nom du collaborateur parlementaire (@lionel_dub15902) créé en juin 2023. Son seul tweet a été pour relayer un message d’Eric Zemmour en déplacement à Jérusalem, en novembre 2023, et dressant un parallèle entre la situation tragique des chrétiens d’Orient et l’immigration en Europe. Parmi ses sept abonnements, le site identitaire FdeSouche, les comptes de Marine Le Pen, du Figaro, de l’ancien responsable FN des Pays-de-la-Loire Pascal Gannat et une page d’extrême droite intitulée «Droite nationale». Sur le réseau social d’Elon Musk, Lionel Dubos s’est par exemple réjoui courant juin du départ de Marion Maréchal de Reconquête et de sa main tendue au RN, écrivant : «Total soutien. Bravo Marion pour votre courage, votre pugnacité et votre sens du bien commun.»
«Pourriture de gauchiste»
Mais c’est surtout un déversoir d’insultes contre de nombreuses personnes, anonymes, militants ou élus de gauche. «Ordure gauchiste», «sac à merde», «journapute», «dégénéré»… sur ses dix-huit mois d’activité, ce compte se montre adepte d’un vocabulaire particulièrement fleuri. Et tout sauf raccord avec les efforts de normalisation du parti lepéniste. Mais ce n’est pas tout. «Magnifique. De telles images font plaisir à voir» tweetait aussi Lionel Dubos le 13 mai, s’extasiant devant les images de la manifestation des néofascistes (voire néonazis) réunis par les héritiers du GUD pour un défilé glaçant en plein Paris. Toujours à propos de cette manifestation, il réagissait à la vidéo d’une femme racisée dénonçant ces nervis par un cinglant «retourne en Afrique». Et il est parfois encore moins «timoré». Comme lorsqu’il souhaite, pas plus tard que cet été, le 22 août, la mort à Cédric Herrou, activiste qui œuvre à l’accueil digne des migrants dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) : «Pourriture de gauchiste. J’espère que t’es (sic) copains immigrés te feront la peau». Le même Cédric Herrou à qui il promettait en décembre dernier «tu finiras devant un tribunal pour haute trahison».
Par ailleurs, à la journaliste du site Arrêt sur images, Nassira El Moaddem, victime d’une vague de harcèlement orchestrée par le RN et relayée par CNews en mai, Lionel Dubos écrivait également : «Dégagez si la France ne vous convient [pas]. On en a marre des immigrés comme vous. Vous n’êtes pas et ne serez jamais Française vu votre façon de parler de la France.» A un jeune militant de gauche de Poitiers, qui a été menacé en décembre 2023 à son domicile personnel, où réside également sa mère, par des militants de l’Action française, il lançait : «Ouin-ouin, au secours la police, les vilains gauchistes [sic] me persécutent. Alors le gauchiste, je croyais que la police était pourrie. Toi et tes ordures de copains persécutez les patriotes depuis des décennies. Maintenant la peur change de camp.» Libération avait raconté cette agression choquante à l’époque. Aux auteurs de ces lignes, il réservait les insultes de «journapute» et «connard», notamment lors de la première diffusion de la cartographie des groupuscules de Libé en octobre 2023.
«Son contrat va prendre fin la semaine prochaine»
Contactée, Julie Rechagneux a, dans un premier temps, juré que son collaborateur «n’a jamais eu de compte Twitter et qu’il ne sait même pas l’utiliser». Et d’assurer : «Ces propos sont absolument dégueulasses et le terme n’est pas assez fort, je les condamne bien évidemment.» Dans la foulée, Lionel Dubos nous a également contactés, via son adresse mail personnelle. «Je tiens à vous informer que je n’ai pas de compte Twitter ni d’autres réseaux sociaux», soutient-il alors.
Et pourtant. Une simple requête auprès de X, révèle que le compte Twitter en question et au nom de Lionel Dubos est bien lié à l’adresse mail personnelle du collaborateur parlementaire. Celle-là même avec laquelle il a répondu à nos questions… La preuve, donc, qu’il est bien le propriétaire dudit compte, contrairement à ses dénégations.
Recontactée et informée de ces éléments, Julie Rechagneux a expliqué dans un second temps à Libération qu’«après avoir nié, mon collaborateur a reconnu être à l’origine de ces messages». L’eurodéputée RN annonce «que son contrat va prendre fin la semaine prochaine, compte tenu de la nature inqualifiable de ces messages».
https://www.liberation.fr/politique/ord ... FIY6Y3SRE/
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Vont ils trouver une personne ,sans casseroles au cul, ?
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
la cheffe a une chambre au tribunal correctionnel, on fait comme le chef, chef !
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
à ne pas confondre avec << l'entame de ce cul>>scorpion3917 a écrit : ↑04 novembre 2024 20:01Oh mais je ne soutiens personne. Ni eux, ni les autres d ailleurs qui avec un masque de virginité sont au pouvoir depuis la nuit des temps et ont montré toute l étendue de leur talent......
Le RN cher corvo n est que l écume de ce talent.
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Même pas foutu d'avoir fait un compte avec une adresse e-mail kleenex, un VPN pas cher et une photo de ouistiti ? Pas doués au RN !Corvo a écrit : ↑09 novembre 2024 07:20 Pas vu pas pris sauf que comme il a été pris le RN est bien obligé de le virer.
«Ordure gauchiste», «sac à merde» : quand un assistant RN à Bruxelles, fan de néofascistes, se défoule sur X
Le collaborateur de l’eurodéputée RN Julie Rechagneux, Lionel Dubos, tenait un compte ordurier sur lequel il faisait l’apologie du GUD et insultait des militants de gauche. Après avoir nié, il a reconnu être à l’origine de ces messages et sera licencié la semaine prochaine, a appris «Libération».
Peut-on voir dans le «C9M», cette manifestation de néofascistes cagoulés annuelle dans les rues de Paris, «des images qui font plaisir à voir» et être le bienvenu au Rassemblement national (RN) ? Officiellement non. Officieusement… c’est à voir. Du moins en ce qui concerne Lionel Dubos, l’assistant parlementaire de l’eurodéputé RN Julie Rechagneux. Lequel ne se cache (presque) pas d’avoir apprécié le défilé des militants d’extrême droite sur le discret compte X, ex-Twitter, que Libération a pu identifier comme lui appartenant.
Il s’agit d’un petit compte, sans photo de profil mais au nom du collaborateur parlementaire (@lionel_dub15902) créé en juin 2023. Son seul tweet a été pour relayer un message d’Eric Zemmour en déplacement à Jérusalem, en novembre 2023, et dressant un parallèle entre la situation tragique des chrétiens d’Orient et l’immigration en Europe. Parmi ses sept abonnements, le site identitaire FdeSouche, les comptes de Marine Le Pen, du Figaro, de l’ancien responsable FN des Pays-de-la-Loire Pascal Gannat et une page d’extrême droite intitulée «Droite nationale». Sur le réseau social d’Elon Musk, Lionel Dubos s’est par exemple réjoui courant juin du départ de Marion Maréchal de Reconquête et de sa main tendue au RN, écrivant : «Total soutien. Bravo Marion pour votre courage, votre pugnacité et votre sens du bien commun.»
«Pourriture de gauchiste»
Mais c’est surtout un déversoir d’insultes contre de nombreuses personnes, anonymes, militants ou élus de gauche. «Ordure gauchiste», «sac à merde», «journapute», «dégénéré»… sur ses dix-huit mois d’activité, ce compte se montre adepte d’un vocabulaire particulièrement fleuri. Et tout sauf raccord avec les efforts de normalisation du parti lepéniste. Mais ce n’est pas tout. «Magnifique. De telles images font plaisir à voir» tweetait aussi Lionel Dubos le 13 mai, s’extasiant devant les images de la manifestation des néofascistes (voire néonazis) réunis par les héritiers du GUD pour un défilé glaçant en plein Paris. Toujours à propos de cette manifestation, il réagissait à la vidéo d’une femme racisée dénonçant ces nervis par un cinglant «retourne en Afrique». Et il est parfois encore moins «timoré». Comme lorsqu’il souhaite, pas plus tard que cet été, le 22 août, la mort à Cédric Herrou, activiste qui œuvre à l’accueil digne des migrants dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) : «Pourriture de gauchiste. J’espère que t’es (sic) copains immigrés te feront la peau». Le même Cédric Herrou à qui il promettait en décembre dernier «tu finiras devant un tribunal pour haute trahison».
Par ailleurs, à la journaliste du site Arrêt sur images, Nassira El Moaddem, victime d’une vague de harcèlement orchestrée par le RN et relayée par CNews en mai, Lionel Dubos écrivait également : «Dégagez si la France ne vous convient [pas]. On en a marre des immigrés comme vous. Vous n’êtes pas et ne serez jamais Française vu votre façon de parler de la France.» A un jeune militant de gauche de Poitiers, qui a été menacé en décembre 2023 à son domicile personnel, où réside également sa mère, par des militants de l’Action française, il lançait : «Ouin-ouin, au secours la police, les vilains gauchistes [sic] me persécutent. Alors le gauchiste, je croyais que la police était pourrie. Toi et tes ordures de copains persécutez les patriotes depuis des décennies. Maintenant la peur change de camp.» Libération avait raconté cette agression choquante à l’époque. Aux auteurs de ces lignes, il réservait les insultes de «journapute» et «connard», notamment lors de la première diffusion de la cartographie des groupuscules de Libé en octobre 2023.
«Son contrat va prendre fin la semaine prochaine»
Contactée, Julie Rechagneux a, dans un premier temps, juré que son collaborateur «n’a jamais eu de compte Twitter et qu’il ne sait même pas l’utiliser». Et d’assurer : «Ces propos sont absolument dégueulasses et le terme n’est pas assez fort, je les condamne bien évidemment.» Dans la foulée, Lionel Dubos nous a également contactés, via son adresse mail personnelle. «Je tiens à vous informer que je n’ai pas de compte Twitter ni d’autres réseaux sociaux», soutient-il alors.
Et pourtant. Une simple requête auprès de X, révèle que le compte Twitter en question et au nom de Lionel Dubos est bien lié à l’adresse mail personnelle du collaborateur parlementaire. Celle-là même avec laquelle il a répondu à nos questions… La preuve, donc, qu’il est bien le propriétaire dudit compte, contrairement à ses dénégations.
Recontactée et informée de ces éléments, Julie Rechagneux a expliqué dans un second temps à Libération qu’«après avoir nié, mon collaborateur a reconnu être à l’origine de ces messages». L’eurodéputée RN annonce «que son contrat va prendre fin la semaine prochaine, compte tenu de la nature inqualifiable de ces messages».
https://www.liberation.fr/politique/ord ... FIY6Y3SRE/
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Vous pouvez nous parler dEric Coquerel ou de Quatennens, ça nous changera de votre obsession maladive pour le RN
Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes antifascistes
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Si tu as des infos, n'hésite pas. Des infos de journalistes, des vrais, pas du CNews.
Libération s'en prend aux déchets du RN qui gravitent autour de Bruxelles, vu que l'actualité judiciaire du RN est lourde...de révélations et...de conséquences pour la meneuse de revue.
On attend les mêmes révélations journalistiques sur le goooche.
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Je vais t'apprendre un truc informaique peu connu du grand public mais qui te sera utile;UBUROI a écrit : ↑11 novembre 2024 02:03
Si tu as des infos, n'hésite pas. Des infos de journalistes, des vrais, pas du CNews.
Libération s'en prend aux déchets du RN qui gravitent autour de Bruxelles, vu que l'actualité judiciaire du RN est lourde...de révélations et...de conséquences pour la meneuse de revue.
On attend les mêmes révélations journalistiques sur le goooche.
Tu vas dans Google, dans la barre de recherche, tu tapes "agression sexuelle lfi'' et tu lis
Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes antifascistes
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Re: Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
Merci de ce conseil technique. Je TE demandais de faire ce clic.Transfert a écrit : ↑11 novembre 2024 02:46Je vais t'apprendre un truc informaique peu connu du grand public mais qui te sera utile;UBUROI a écrit : ↑11 novembre 2024 02:03
Si tu as des infos, n'hésite pas. Des infos de journalistes, des vrais, pas du CNews.
Libération s'en prend aux déchets du RN qui gravitent autour de Bruxelles, vu que l'actualité judiciaire du RN est lourde...de révélations et...de conséquences pour la meneuse de revue.
On attend les mêmes révélations journalistiques sur le goooche.
Tu vas dans Google, dans la barre de recherche, tu tapes "agression sexuelle lfi'' et tu lis
Mais bon, un poil dans la main ça se taille!
Voilà ce qu'écrit LIBERATION, cet excellent journal:
https://www.liberation.fr/politique/bou ... directed=1Depuis le printemps, l’affaire Quatennens est le troisième dossier relatif à des atteintes sexistes ou sexuelles à toucher La France insoumise. Le 10 mai, l’activiste Taha Bouhafs renonçait à sa candidature aux législatives dans la 14e circonscription du Rhône, se disant victime d’un harcèlement raciste en raison de ses origines et de son engagement. Mais le Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de LFI dira ensuite avoir reçu à son sujet, quelques jours plus tôt, un «témoignage relatant des faits supposés de violence sexuelle». La nature exacte des faits reprochés n’a pas été rendue publique.
Quelques semaines plus tard, le 3 juillet, c’est le député LFI Eric Coquerel, nouveau président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui est accusé de harcèlement par la militante de gauche Sophie Tissier, qui évoque des «gestes déplacés» lors d’une soirée dansante à Grenoble. Un simple «flirt» pour Coquerel, qui nie tout comportement violent ou contraignant. Le 13 juillet, le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête pour harcèlement sexuel et agression sexuelle.
Toujours sur LIBERATION :
https://www.liberation.fr/politique/le- ... TYODK4GTQ/Info Libé
Le député Hugo Prevost exclu du groupe LFI, accusé de violences sexistes et sexuelles au sein de l’Union étudiante
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Violences sexuellesdossier
Les membres du groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale ont décidé ce mardi 8 octobre au soir d’écarter l’élu de l’Isère, après des accusations émises au sein du syndicat étudiant dont il était le porte-parole jusqu’en avril 2024.
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Mais s'agissant de Bruxelles, et de ceux qui gravitent là bas sur fonds de l'UE, à l'ordre du jour judiciaire du RN...je ne vois pas.