La France en état de faiblesse

[papibilou]

Notre pays se porte mal. Rien de nouveau sous le soleil de décembre, mais ça semble s'aggraver.
https://www.ladepeche.fr/2024/11/18/la- ... 328966.php
Le chômage vient de passer à 7,4% et le chiffre attendu pour 2025 est 8%.
Le nombre de faillites qui ne dépasse pas habituellement les 48 000 devrait atteindre 70 000 fin 2024. Un élément vient booster cette tendance : les pge , prêts garantis par l'état, que nombre d'entreprises qui ont été sauvées en 2020 et 2021 ne peuvent rembourser.
Le BTP qui envisage 60 000 emplois en moins en 2024 est à l'arrêt d'autant que les collectivités locales en l'absence d'infos sur leur budget 2025 ( que va prévoir le budget général, si on finit par le voter ?) ont tout arrêté.
Du coup les investissements sont à l'arrêt sauf ceux qui vont dans d'autres pays.

Si nos députés ne se rendent pas compte qu'ils ont à mettre leurs exigences sectaires dans la poche, notre pays qui est au bord du gouffre va faire un grand pas en avant.

[vivarais]

Notre pays se porte mal. Rien de nouveau sous le soleil de décembre, mais ça semble s'aggraver.
https://www.ladepeche.fr/2024/11/18/la- ... 328966.php
Le chômage vient de passer à 7,4% et le chiffre attendu pour 2025 est 8%.
Le nombre de faillites qui ne dépasse pas habituellement les 48 000 devrait atteindre 70 000 fin 2024. Un élément vient booster cette tendance : les pge , prêts garantis par l'état, que nombre d'entreprises qui ont été sauvées en 2020 et 2021 ne peuvent rembourser.
Le BTP qui envisage 60 000 emplois en moins en 2024 est à l'arrêt d'autant que les collectivités locales en l'absence d'infos sur leur budget 2025 ( que va prévoir le budget général, si on finit par le voter ?) ont tout arrêté.
Du coup les investissements sont à l'arrêt sauf ceux qui vont dans d'autres pays.

Si nos députés ne se rendent pas compte qu'ils ont à mettre leurs exigences sectaires dans la poche, notre pays qui est au bord du gouffre va faire un grand pas en avant.

Nous vivons dans un pays où pour les élus et les électeurs c'est l'idéologie qui prime
On ne se fait pas élire et on n'élit pas pour des idées mai pour faire barrage à des idées
Macron choisit un premier ministre et son gouvernement non pour résoudre les problème mais pour contrer le RN et accessoirement LFI

[LeGrandNoir]

N'exagérons rien.

[Mesoke]

Mais si voyons ma bonne dame, vous voyez bien que la France est au bord du gouffre ! Que la banqueroute nous guette ! Tout ça c'est bien évidemment de la faute de ces partis qui veulent démocratiquement améliorer le sort des français et pas, comme c'est marqué dans l'article, celui de multinationales qui engrangent les deniers publics pour engraisser leurs actionnaires !

Alors que le parti au pouvoir est lui, totalement parfait et hors de cause. C'est pas lui qui choisir d'élire les mauvais députés après avoir noblement dissout l'assemblée ! C'est de la faute des ces abrutis d'électeurs !

[scorpion3917]

N'exagérons rien.

Il est en dessous de la réalité.
C'est pire que ça.

Je dirais même "la France en état de mort cérébral ".

[jeandu53]

Effectivement, la situation économique du pays est grave. Mais à qui la faute ? Le bordel actuel n'arrange rien, certes, mais il faut bien noter que le déclin a commencé il y a plusieurs décennies.

[vivarais]

N'exagérons rien.

Le résultat des élections ne sont elles pas le fait de front républicain
Et le fonctionnement institutionnel le fait de barrage sanitaire
Aprés les dernières législatives comment ont été nommés les présidents des commissions contrairement aux US de bienséance qui prévalaient depuis des décennies
Pour moi cela m'import peu car je suis devenu un simple observateur hors de france que cela impacte peu
Si ce n'est pas de l'exagération ; et bien tant mieux pour vous et la france

[scorpion3917]

Effectivement, la situation économique du pays est grave. Mais à qui la faute ? Le bordel actuel n'arrange rien, certes, mais il faut bien noter que le déclin a commencé il y a plusieurs décennies.

On était je crois 3eme puissance mondiale il y a quelques années de cela.
On est passé au 7eme rang......

On a 3300 milliards de dettes souveraine, donc hyper dépendants de nos créanciers .

Rien que ça nous interdit toute initiative budgétaire,

Et la commission européenne agit souvent contre nos intérêts.
Le Mercosur en est la triste réalité.

Bon il nous reste la Tour Eiffel et les 350 fromages

[Mesoke]

Si on en croit l'article Wikipedia sur les classements des pays par PIB dans l'histoire la France a bien été 3e au classement mondial ... en 1820.

On a 3300 milliards de dettes souveraines qu'on remboursera par d'autres dettes, ce qui enrichira encore et toujours plus nos créanciers, qui ne vont du coup pas cracher dessus.

Rien que ça, ça n'a strictement aucune influence sur une initiative budgétaire. Le déficit budgétaire, l'évolution de la dette / PIB ou la part des intérêts de dette dans le déficit oui, ça a un impact. Mais pas le montant total de dette ou le classement de la France en PIB.

Le Mercosur ne va pas contre les intérêts de la France. Contre les intérêts de certains types d'industrie, oui, mais au bénéfice d'autre. Le secteur du luxe par exemple, fleuron de l'économie française, bénéficiera très largement de la diminution de droits de douane.

[jeandu53]

Si on en croit l'article Wikipedia sur les classements des pays par PIB dans l'histoire la France a bien été 3e au classement mondial ... en 1820.

On a 3300 milliards de dettes souveraines qu'on remboursera par d'autres dettes, ce qui enrichira encore et toujours plus nos créanciers, qui ne vont du coup pas cracher dessus.

Rien que ça, ça n'a strictement aucune influence sur une initiative budgétaire. Le déficit budgétaire, l'évolution de la dette / PIB ou la part des intérêts de dette dans le déficit oui, ça a un impact. Mais pas le montant total de dette ou le classement de la France en PIB.

Le Mercosur ne va pas contre les intérêts de la France. Contre les intérêts de certains types d'industrie, oui, mais au bénéfice d'autre. Le secteur du luxe par exemple, fleuron de l'économie française, bénéficiera très largement de la diminution de droits de douane.

Il y a des choses que vous ne comprenez pas.

L’idée communément admise dans notre société est que la France est un pays riche. La France fut assurément un pays riche. L’est-elle encore aujourd’hui ? Hélas, rien n’est moins sûr. Car les fondamentaux de notre économie ne sont pas bons.

Depuis le début des années 2000, la balance commerciale du pays est déficitaire. Les déficits commerciaux ne cessent de s’accentuer d’année en année, ils battent des records presque chaque année.

Ces déficits commerciaux sont d’abord la conséquence d’une très forte désindustrialisation (phénomène désormais assez connu, qu’aucun gouvernement ne parvient vraiment à enrayer), mais pas seulement.

En effet, la situation de notre agriculture n’est guère plus reluisante que celle de notre industrie. J’ai grandi en croyant au mythe du « pétrole vert de la France ». Une agriculture performante et exportatrice garantissait au pays une autosuffisance alimentaire et lui offrait des excédents commerciaux de nature à compenser largement les importations de matières premières (pétrole et gaz naturel, notamment). Mais ça, c’était avant… La guerre en Ukraine a montré que la France importe désormais de nombreuses denrées agricoles (engrais, céréales pour les animaux, fourrages, etc.). La balance commerciale agricole, jadis très fortement excédentaire, se dégrade elle aussi. Elle est désormais tout juste à l’équilibre. Et encore, elle n’est tenue que par les exportations de vins et spiritueux… Et cela ne suffira bientôt plus : selon un rapport du Sénat, la France pourrait connaître son premier déficit agricole en 2023 ou 2024.

Conséquence assez logique de cette mauvaise santé économique : pour ce qui est du PIB par habitant, la France est dépassée par des pays comme le RU, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Belgique, la Finlande, la Suède, l'Autriche, les Pays-Bas, etc., qui ne sont ni des paradis fiscaux ni des pays riches en ressources naturelles.

Les fondamentaux de notre économie (PIB par habitant, déficits commerciaux) ne sont donc pas bons, et ils se dégradent continuellement.

Ces données économiques ne sont pas que théoriques.

Tout d’abord, un pays qui ne produit plus les principaux produits de consommation courante (nourriture, électricité, médicaments, etc.) est un pays qui se retrouve dépendant de ses importations (parfois payées au prix cher) et qui perd donc une forme de souveraineté. La crise sanitaire nous a montré les conséquences de cette désindustrialisation : incapable de produire certains produits de consommation courante (masques, médicaments, etc.), la France se retrouve dépendante de ses importations.

Et surtout, il faut bien comprendre que ce sont les richesses créées par notre économie qui, une fois réparties entre salariés (salaires), patrons (bénéfices) et puissance publique (prélèvements obligatoires destinés à financer la protection sociale et les services publics), garantissent notre niveau de vie. Le fait est que notre économie produit de moins en moins de choses, elle ne produit plus les richesses nécessaires pour nous garantir notre niveau de vie. C’est cela que traduisent l’ampleur de nos déficits commerciaux et la stagnation du PIB par habitant.

Il en résulte, forcément, un appauvrissement généralisé progressif de la population : entreprises peu rentables voire qui font faillite, taux de sous-emploi important, salariés mal payés, etc.

Beaucoup de Français n’ont pas compris ce lien direct entre la situation économique globale du pays et leurs conditions de vie, car ils pensent cette situation économique meilleure qu’elle ne l’est réellement, et s’imaginent que, de toute façon, l’État sera toujours là pour distribuer du pouvoir d'achat. Et effectivement, nos gouvernements successifs se retrouvent contraints d’acheter la paix sociale à coups de milliards. D’où le lien évident entre déficit commercial et déficit public. L’importance des déficits publics et des déficits commerciaux montre clairement que nous vivons au-dessus de nos moyens.

Sauf que l’État ne peut pas éternellement distribuer des richesses et du pouvoir d'achat qui n’existent pas, sauf à recourir aux déficits. Contraint par les déficits, l’État peut de moins en moins répondre aux demandes sociales diverses et variées. Il en résultera des tensions sociales...

[latresne]

Ne pas croire que le futur Premier Ministre va relancer la machine économique et morale du pays.Faut lui souhaiter bon courage parce qu'il prend en charge notre pays qui est gravement malade.Comment faire pour éviter que les divisions augmentent à l'AN entre partis avant qu'elles ne descendent dans les rues.Emprunter encore et toujours ,jusqu'à quand et combien ?Gros soucis pour le futur du pays.

[papibilou]

L’idée communément admise dans notre société est que la France est un pays riche. La France fut assurément un pays riche. L’est-elle encore aujourd’hui ? Hélas, rien n’est moins sûr. Car les fondamentaux de notre économie ne sont pas bons.

Depuis le début des années 2000, la balance commerciale du pays est déficitaire. Les déficits commerciaux ne cessent de s’accentuer d’année en année, ils battent des records presque chaque année.

Ces déficits commerciaux sont d’abord la conséquence d’une très forte désindustrialisation (phénomène désormais assez connu, qu’aucun gouvernement ne parvient vraiment à enrayer), mais pas seulement.

En effet, la situation de notre agriculture n’est guère plus reluisante que celle de notre industrie. J’ai grandi en croyant au mythe du « pétrole vert de la France ». Une agriculture performante et exportatrice garantissait au pays une autosuffisance alimentaire et lui offrait des excédents commerciaux de nature à compenser largement les importations de matières premières (pétrole et gaz naturel, notamment). Mais ça, c’était avant… La guerre en Ukraine a montré que la France importe désormais de nombreuses denrées agricoles (engrais, céréales pour les animaux, fourrages, etc.). La balance commerciale agricole, jadis très fortement excédentaire, se dégrade elle aussi. Elle est désormais tout juste à l’équilibre. Et encore, elle n’est tenue que par les exportations de vins et spiritueux… Et cela ne suffira bientôt plus : selon un rapport du Sénat, la France pourrait connaître son premier déficit agricole en 2023 ou 2024.

Conséquence assez logique de cette mauvaise santé économique : pour ce qui est du PIB par habitant, la France est dépassée par des pays comme le RU, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Belgique, la Finlande, la Suède, l'Autriche, les Pays-Bas, etc., qui ne sont ni des paradis fiscaux ni des pays riches en ressources naturelles.

Les fondamentaux de notre économie (PIB par habitant, déficits commerciaux) ne sont donc pas bons, et ils se dégradent continuellement.

Ces données économiques ne sont pas que théoriques.

Tout d’abord, un pays qui ne produit plus les principaux produits de consommation courante (nourriture, électricité, médicaments, etc.) est un pays qui se retrouve dépendant de ses importations (parfois payées au prix cher) et qui perd donc une forme de souveraineté. La crise sanitaire nous a montré les conséquences de cette désindustrialisation : incapable de produire certains produits de consommation courante (masques, médicaments, etc.), la France se retrouve dépendante de ses importations.

Et surtout, il faut bien comprendre que ce sont les richesses créées par notre économie qui, une fois réparties entre salariés (salaires), patrons (bénéfices) et puissance publique (prélèvements obligatoires destinés à financer la protection sociale et les services publics), garantissent notre niveau de vie. Le fait est que notre économie produit de moins en moins de choses, elle ne produit plus les richesses nécessaires pour nous garantir notre niveau de vie. C’est cela que traduisent l’ampleur de nos déficits commerciaux et la stagnation du PIB par habitant.

Il en résulte, forcément, un appauvrissement généralisé progressif de la population : entreprises peu rentables voire qui font faillite, taux de sous-emploi important, salariés mal payés, etc.

Beaucoup de Français n’ont pas compris ce lien direct entre la situation économique globale du pays et leurs conditions de vie, car ils pensent cette situation économique meilleure qu’elle ne l’est réellement, et s’imaginent que, de toute façon, l’État sera toujours là pour distribuer du pouvoir d'achat. Et effectivement, nos gouvernements successifs se retrouvent contraints d’acheter la paix sociale à coups de milliards. D’où le lien évident entre déficit commercial et déficit public. L’importance des déficits publics et des déficits commerciaux montre clairement que nous vivons au-dessus de nos moyens.

Sauf que l’État ne peut pas éternellement distribuer des richesses et du pouvoir d'achat qui n’existent pas, sauf à recourir aux déficits. Contraint par les déficits, l’État peut de moins en moins répondre aux demandes sociales diverses et variées. Il en résultera des tensions sociales...

Très bonne analyse globale.

[Mesoke]

Pas tant que ça.

La balance commerciale n'est qu'un paramètre parmi d'autres dans le calcul du PIB. On peut très bien planifier une balance commerciale déficitaire parce qu'on investit dans d'autres secteurs producteurs de richesse.

L'agriculture française est toujours très puissante, nourrit pas mal le pays, exporte des produits de luxe. Non on n'est pas autosuffisant, mais c'est parce qu'on préfère exporter certains produits pour en importer d'autres. Vous voulez le libéralisme économique, vous l'avez.

Le RU, les Pays-Bas ou la Canada sont des paradis fiscaux et / ou des pays exportateurs de matières premières.

La population ne s'appauvrit pas, le pouvoir d'achat français n'a jamais été aussi élevé dans l'histoire.


Tout est loin d'être rose, très très loin même. Mais on est toujours une grosse puissance économique mondiale, on a une économie qui tourne et qui est adaptée à l'économie libérale mondiale actuelle, et oui, on baisse dans plein de domaines, mais en partant de haut, donc on reste confortables.

[Fonck1]

L’idée communément admise dans notre société est que la France est un pays riche. La France fut assurément un pays riche. L’est-elle encore aujourd’hui ? Hélas, rien n’est moins sûr. Car les fondamentaux de notre économie ne sont pas bons.

Depuis le début des années 2000, la balance commerciale du pays est déficitaire. Les déficits commerciaux ne cessent de s’accentuer d’année en année, ils battent des records presque chaque année.

Ces déficits commerciaux sont d’abord la conséquence d’une très forte désindustrialisation (phénomène désormais assez connu, qu’aucun gouvernement ne parvient vraiment à enrayer), mais pas seulement.

En effet, la situation de notre agriculture n’est guère plus reluisante que celle de notre industrie. J’ai grandi en croyant au mythe du « pétrole vert de la France ». Une agriculture performante et exportatrice garantissait au pays une autosuffisance alimentaire et lui offrait des excédents commerciaux de nature à compenser largement les importations de matières premières (pétrole et gaz naturel, notamment). Mais ça, c’était avant… La guerre en Ukraine a montré que la France importe désormais de nombreuses denrées agricoles (engrais, céréales pour les animaux, fourrages, etc.). La balance commerciale agricole, jadis très fortement excédentaire, se dégrade elle aussi. Elle est désormais tout juste à l’équilibre. Et encore, elle n’est tenue que par les exportations de vins et spiritueux… Et cela ne suffira bientôt plus : selon un rapport du Sénat, la France pourrait connaître son premier déficit agricole en 2023 ou 2024.

Conséquence assez logique de cette mauvaise santé économique : pour ce qui est du PIB par habitant, la France est dépassée par des pays comme le RU, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Belgique, la Finlande, la Suède, l'Autriche, les Pays-Bas, etc., qui ne sont ni des paradis fiscaux ni des pays riches en ressources naturelles.

Les fondamentaux de notre économie (PIB par habitant, déficits commerciaux) ne sont donc pas bons, et ils se dégradent continuellement.

Ces données économiques ne sont pas que théoriques.

Tout d’abord, un pays qui ne produit plus les principaux produits de consommation courante (nourriture, électricité, médicaments, etc.) est un pays qui se retrouve dépendant de ses importations (parfois payées au prix cher) et qui perd donc une forme de souveraineté. La crise sanitaire nous a montré les conséquences de cette désindustrialisation : incapable de produire certains produits de consommation courante (masques, médicaments, etc.), la France se retrouve dépendante de ses importations.

Et surtout, il faut bien comprendre que ce sont les richesses créées par notre économie qui, une fois réparties entre salariés (salaires), patrons (bénéfices) et puissance publique (prélèvements obligatoires destinés à financer la protection sociale et les services publics), garantissent notre niveau de vie. Le fait est que notre économie produit de moins en moins de choses, elle ne produit plus les richesses nécessaires pour nous garantir notre niveau de vie. C’est cela que traduisent l’ampleur de nos déficits commerciaux et la stagnation du PIB par habitant.

Il en résulte, forcément, un appauvrissement généralisé progressif de la population : entreprises peu rentables voire qui font faillite, taux de sous-emploi important, salariés mal payés, etc.

Beaucoup de Français n’ont pas compris ce lien direct entre la situation économique globale du pays et leurs conditions de vie, car ils pensent cette situation économique meilleure qu’elle ne l’est réellement, et s’imaginent que, de toute façon, l’État sera toujours là pour distribuer du pouvoir d'achat. Et effectivement, nos gouvernements successifs se retrouvent contraints d’acheter la paix sociale à coups de milliards. D’où le lien évident entre déficit commercial et déficit public. L’importance des déficits publics et des déficits commerciaux montre clairement que nous vivons au-dessus de nos moyens.

Sauf que l’État ne peut pas éternellement distribuer des richesses et du pouvoir d'achat qui n’existent pas, sauf à recourir aux déficits. Contraint par les déficits, l’État peut de moins en moins répondre aux demandes sociales diverses et variées. Il en résultera des tensions sociales...

Très bonne analyse globale.

de ceux qui ne voient la vie qu'en noir.

[jeandu53]

Pas tant que ça.

La balance commerciale n'est qu'un paramètre parmi d'autres dans le calcul du PIB. On peut très bien planifier une balance commerciale déficitaire parce qu'on investit dans d'autres secteurs producteurs de richesse.

L'agriculture française est toujours très puissante, nourrit pas mal le pays, exporte des produits de luxe. Non on n'est pas autosuffisant, mais c'est parce qu'on préfère exporter certains produits pour en importer d'autres. Vous voulez le libéralisme économique, vous l'avez.

Le RU, les Pays-Bas ou la Canada sont des paradis fiscaux et / ou des pays exportateurs de matières premières.

La population ne s'appauvrit pas, le pouvoir d'achat français n'a jamais été aussi élevé dans l'histoire.


Tout est loin d'être rose, très très loin même. Mais on est toujours une grosse puissance économique mondiale, on a une économie qui tourne et qui est adaptée à l'économie libérale mondiale actuelle, et oui, on baisse dans plein de domaines, mais en partant de haut, donc on reste confortables.

Le pouvoir d'achat est élevé parce que nos gouvernements successifs ont pris pour habitude de distribuer du pouvoir d'achat financé par les déficits.

Si, d'un seul coup, on décide de diminuer les prestations sociales et/ou augmenter les impôts de 100 milliards pour ramener les déficits à un niveau simplement correct, le pouvoir d'achat prendra un méchant coup...