Législative partielle en Isère : la gauche perd un siège, Renaissance récupère le sien

[Corvo]

Qui sème le bordel....

Le camp présidentiel reprend la première circonscription de l’Isère ce dimanche 19 janvier : l’ancienne suppléante d’Olivier Véran, Camille Galliard-Minier, l’emporte au second tour sur Lyes Louffok, candidat investi par La France insoumise et soutenu par le Nouveau Front populaire.

A elle seule, une élection législative partielle est rarement décisive pour les équilibres politiques à l’Assemblée. Mais ces scrutins sont souvent surveillés avec attention, pour les éventuelles tendances qu’ils pourraient dessiner. Et ce dimanche 19 janvier, en récupérant la première circonscription de l’Isère, le chef du camp présidentiel Gabriel Attal peut sortir le champagne du réfrigérateur.

Sa candidate, Camille Galliard-Minier, ancienne suppléante d’Olivier Véran, l’emporte au second tour sur le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok, investi par La France insoumise et soutenu par le Nouveau Front populaire. C’est dans un communiqué ce dimanche soir que LFI a annoncé la défaite de son candidat. «Lyes Louffok n’a pu être élu député. La cause de l’enfance n’aura pas, à l’Assemblée nationale, ce porte-parole efficace et tenace, écrit le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Dans un contexte de forte abstention, une circonscription arrachée à la droite en 2024 par la mobilisation populaire est donc retournée à sa représentation traditionnelle.»

Peu de réserves de voix à gauche
Selon les insoumis, «la candidate macroniste profite en outre des reports massifs de voix de l’extrême droite répondant à l’appel du parti de Marine Le Pen qui aura montré à nouveau sa complicité avec la politique du gouvernement». Ils s’en prennent également à «Raphaël Glucksmann» estimant que le député européen «a pris une triste responsabilité en combattant publiquement la candidature de Lyes Louffok à quelques jours du premier tour et entrainé une division à gauche».

Le trentenaire soutenu par les insoumis était arrivé en tête au premier tour avec 28,33 %, mais avec très peu de réserve de voix sur sa concurrente, qui le talonnait à 26,57 %. D’autant que la candidate Les Républicains, Nathalie Béranger, était arrivée en troisième position avec 16,77 %, alors que sa formation est alliée avec le camp présidentiel au niveau national. LFI perd donc un siège et ne compte plus que 70 sièges à l’Assemblée nationale. Quatre seulement de plus que le Parti socialiste. Le groupe Ensemble pour la République (le nom des macronistes à l’Assemblée) passe à 98.

La campagne en Isère a été l’objet de visites de plusieurs figures nationales, comme Attal mais aussi la cheffe des écologistes Marine Tondelier, ou encore la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets. Cette partielle fait suite à la démission en octobre du député LFI Hugo Prévost, à la suite de son exclusion du groupe insoumis à l’Assemblée, après des accusations de violences sexistes et sexuelles alors qu’il était porte-parole du syndicat l’Union étudiante. Lui-même avait emporté la circonscription en battant l’ancien ministre de la Santé et ex-porte parole du gouvernement, Olivier Véran, lors des législatives anticipées de juillet.

https://www.liberation.fr/politique/leg ... UZIHGGDKY/

[Fonck1]

c'est de la logique.

[LeGrandNoir]

1 LFI de moins à l'Assemblée

[UBUROI]

LFI perd donc un siège et ne compte plus que 70 sièges à l’Assemblée nationale. Quatre seulement de plus que le Parti socialiste.

La gooooooooche respire de nouveau!

[jeandu53]

Je ne sais pas si on peut tirer beaucoup de conclusions des législatives partielles. L'abstention y est tellement forte, les enjeux y semblent tellement faibles...

On notera quand même qu'il y a eu deux législatives partielles ces dernières semaines (une dans les Ardennes, une en Isère) et que, les deux fois, les oppositions ont perdu le siège qu'elles détenaient (le RN dans les Ardennes, LFI en Isère) au profit de la majorité présidentielle.

[UBUROI]

Je ne sais pas si on peut tirer beaucoup de conclusions des législatives partielles. L'abstention y est tellement forte, les enjeux y semblent tellement faibles...

On notera quand même qu'il y a eu deux législatives partielles ces dernières semaines (une dans les Ardennes, une en Isère) et que, les deux fois, les oppositions ont perdu le siège qu'elles détenaient (le RN dans les Ardennes, LFI en Isère) au profit de la majorité présidentielle.

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

[Victor]

Je ne sais pas si on peut tirer beaucoup de conclusions des législatives partielles. L'abstention y est tellement forte, les enjeux y semblent tellement faibles...

On notera quand même qu'il y a eu deux législatives partielles ces dernières semaines (une dans les Ardennes, une en Isère) et que, les deux fois, les oppositions ont perdu le siège qu'elles détenaient (le RN dans les Ardennes, LFI en Isère) au profit de la majorité présidentielle.

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

Ou bien LFI et ses excès qui effraient de plus en plus une majorité de français ?
Cette élection est peut-être plus un rejet de LFI qu'une véritable adhésion à la candidate macroniste.

[papibilou]

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

Ou bien LFI et ses excès qui effraient de plus en plus une majorité de français ?
Cette élection est peut-être plus un rejet de LFI qu'une véritable adhésion à la candidate macroniste.

Peut-être bien une bonne analyse. Les excès des insoumis finissent peut-être par lasser.

[Patchouli38]

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

Ou bien LFI et ses excès qui effraient de plus en plus une majorité de français ?
Cette élection est peut-être plus un rejet de LFI qu'une véritable adhésion à la candidate macroniste.

J'ai également pensé à la même chose. Une sorte de vote sanction contre LFI. Notons également une forte abstention pour ce scrutin (60%), ce qui minimise l'adhésion des français isérois pour l'élue macroniste.

[Mesoke]

En 2024 on avait eu une triangulaire NFP / centre / RN. Peut-être aussi que là, sans candidat RN au second tour il y a eu vote d'une partie de l'extrême droite pour la pestouille macroniste contre le choléra LFIste. Ou qu'avec une participation ridicule les centristes / droitistes ont une base électorale plus forte chez les gens motivés pour aller voter. Ou qu'ils ont choisi leur ancienne députée, qui est née et vit dans cette circonscription, plutôt qu'un mec parachuté.

Et niveau parachutage c'est balèze : on parle d'un candidat NFP dans cette législative partielle en Isère qui était candidat il y a moins d'un an dans le Val de Marne ...

Donc peut-être plutôt un mix de plein d'explications plutôt qu'une seule simpliste qui n'est là que pour vous conforter dans vos a priori (même si l'explication de Victor est elle aussi très plausible)

[lepicard]

Je ne sais pas si on peut tirer beaucoup de conclusions des législatives partielles. L'abstention y est tellement forte, les enjeux y semblent tellement faibles...

On notera quand même qu'il y a eu deux législatives partielles ces dernières semaines (une dans les Ardennes, une en Isère) et que, les deux fois, les oppositions ont perdu le siège qu'elles détenaient (le RN dans les Ardennes, LFI en Isère) au profit de la majorité présidentielle.

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

En effet ,,,, je crois que le Français se lasse de tout discours basés sur des postures ,,,, il réclame du changement dans la continuité ,, c'est tellement plus rassurant
je serai prêt à miser sur la décrépitude du RN à compter de fin mars , ce bord de la politique agite lui aussi trop de bâtons merdeux , la disparition du "borgne" sape les fondements (cachés ,mais réels et ancrés)

[papibilou]

Je rappelle que Castets Lucie voulait se porter candidate dans cette circonscription, mais elle y avait renoncé car LFI exigeait que si elle était élue elle siège avec les insoumis à l'AN, ce qu'elle refusait.

[Victor]

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

En effet ,,,, je crois que le Français se lasse de tout discours basés sur des postures ,,,, il réclame du changement dans la continuité ,, c'est tellement plus rassurant
je serai prêt à miser sur la décrépitude du RN à compter de fin mars , ce bord de la politique agite lui aussi trop de bâtons merdeux , la disparition du "borgne" sape les fondements (cachés ,mais réels et ancrés)

Autant LFI va clairement vers une hystérisation du débat politique, autant le RN est clairement dans une stratégie de dédiabolisation.
De ce point de vue, ces deux partis sont à l'opposé.
LFI fait tout pour cliver un maximum alors que le RN veut apparaître comme un parti normal pour lequel chaque français, non politisé, non extrémiste peut voter sans avoir le sentiment de voter pour un parti extrémiste.
Donc, je ne pense pas que l'on puisse trouver des similitudes entre ces 2 partis. En tout cas sur leur stratégie politique.

[Fonck1]

La démocratie sociale se reconstitue au détriment des extrêmes.

Ou bien LFI et ses excès qui effraient de plus en plus une majorité de français ?
Cette élection est peut-être plus un rejet de LFI qu'une véritable adhésion à la candidate macroniste.

en tous cas, ça n'est pas une adhésion probable au RN.
ça, c'est sûr.