Conférence de Munich : JD Vance tend la main à l’extrême droite allemande et fustige l’Europe

[Mesoke]

Le lanceur réutilisable est une fausse bonne idée en terme de prix. Le prix ne serait bas qu'en cas de plein de lancements répétés, or le marché n'est pas assez grand pour ça ... Sauf quand on possède aussi une filiale de constellation de satellites de communication, Starlink, qu'on a exprès conçus de mauvaise qualité, pas chers, et donc à remplacer régulièrement. Du coup le lanceur réutilisable de SpaceX, et SpaceX en entier même, n'est rentable que grâce au lancement de dizaines de satellites pourris qui encombrent l'orbite basse (on a même frôlé la catastrophe d'une collision avec l'ISS) et pourrissent l'observation du ciel par les astronomes. Et, pour SpaceX, rentable aussi grâce à des tonnes de commandes et d'aides publiques.

Quant à l'hyperloop c'est pas gagné, énergivore (vu qu'il faut créer du vide dans les tubes), c'est de la SF pour l'instant.

[Victor]

D'après ce que j'ai entendu ce matin à la radio, le vice-président américain a très peu évoqué la question de la paix dans le conflit russo-ukrainien (qui était pourtant le sujet principal à l'ordre du jour de cette conférence) en consacrant la plus longue partie de son discours à critiquer l'Europe et notamment l'Allemagne.

Tout cela au lieu de critiquer le régime de Poutine : ce qui montre clairement un rapprochement idéologique du gouvernement Trump avec celui de Poutine.

Il y a une sorte de collusion néo (ou post) fasciste entre les Etats-Unis de Trump et la Russie de Poutine : voilà ce qu'il faut retenir de cette Conférence de Munich à mon avis (Conférence de Munich = même si les choses ne sont pas tout à fait semblables, c'est un triste rappel des "Accords de Munich" en 38 avec de la capitulation historique de la France et du RU face au nazisme et à Hitler.)

Tout cela sur le dos des valeurs démocratiques de l'UE et la volonté d'indépendance d'un petit pays européen qui se bat pour sa survie : l'Ukraine.

Les Etats-Unis, plus grande puissance économique et militaire du monde, berceau du monde libre et de la démocratie sont en train d'opérer un virage à 180°en se rapprochant idéologiquement des deux plus grandes dictatures du monde (la Russie et la Chine) et ce, au nom de la liberté d'expression qui serait bafouée en Europe !

Y a pas quelque chose d'étrange quand même ?

Etrange, avec nos yeux d'européens idéalistes, droitdelhommistes, du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".
L'égalité entre tous les pays, qu'ils soient forts ou faibles, etc..

Mais ce n'est pas la réalité du monde d'aujourd'hui. Nous sommes à la rue.

Aujourd'hui c'est le retour des EMPIRES.
L'empire russe, l'empire américain, l'empire chinois et peut-être aussi l'empire turc.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que c'est la force qui compte, que les faibles doivent plier devant les forts. Trump nous le montre tous les jours.

Ce n'est même plus une question de démocratie, ou d'un autre système politique. Peu importe. Ce n'est plus cela l'important.

Le monde d'aujourd'hui ce sont des empires, des forts, des puissants qui s'entendent entre eux pour se partager le gâteau.
On le voit parfaitement avec l'Ukraine.

[papibilou]

Le lanceur réutilisable est une fausse bonne idée en terme de prix. Le prix ne serait bas qu'en cas de plein de lancements répétés, or le marché n'est pas assez grand pour ça ... Sauf quand on possède aussi une filiale de constellation de satellites de communication, Starlink, qu'on a exprès conçus de mauvaise qualité, pas chers, et donc à remplacer régulièrement. Du coup le lanceur réutilisable de SpaceX, et SpaceX en entier même, n'est rentable que grâce au lancement de dizaines de satellites pourris qui encombrent l'orbite basse (on a même frôlé la catastrophe d'une collision avec l'ISS) et pourrissent l'observation du ciel par les astronomes. Et, pour SpaceX, rentable aussi grâce à des tonnes de commandes et d'aides publiques.

Quant à l'hyperloop c'est pas gagné, énergivore (vu qu'il faut créer du vide dans les tubes), c'est de la SF pour l'instant.

https://www.science-et-vie.com/ciel-et- ... 81261.html

[Yaroslav]

Etrange, avec nos yeux d'européens idéalistes, droitdelhommistes, du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".
L'égalité entre tous les pays, qu'ils soient forts ou faibles, etc..

Mais ce n'est pas la réalité du monde d'aujourd'hui. Nous sommes à la rue.

Aujourd'hui c'est le retour des EMPIRES.
L'empire russe, l'empire américain, l'empire chinois et peut-être aussi l'empire turc.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que c'est la force qui compte, que les faibles doivent plier devant les forts. Trump nous le montre tous les jours.

Ce n'est même plus une question de démocratie, ou d'un autre système politique. Peu importe. Ce n'est plus cela l'important.

Le monde d'aujourd'hui ce sont des empires, des forts, des puissants qui s'entendent entre eux pour se partager le gâteau.
On le voit parfaitement avec l'Ukraine.

Oui sans doute, et la leçon qu'on peut probablement en tirer c'est l'erreur monumentale d'avoir freiné l'intégration européenne avec nos petits patriotismes en carton. J'en prends aussi ma part de responsabilité puisque j'avais vote Non au TCE.

L'Europe a le potentiel pour devenir un de ces empires, elle devrait être idéalement très forte à ses frontières pour garantir et faire vivre en son sein ses valeurs fondamentales reposant sur la démocratie, la liberté des individus, l'assistance aux plus démunis, la culture et le raisonnement scientifique. C'est ce que les pays européens ont en commun, et c'est l'histoire qu'ils partagent.

[gare au gorille]

Etrange, avec nos yeux d'européens idéalistes, droitdelhommistes, du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".
L'égalité entre tous les pays, qu'ils soient forts ou faibles, etc..

Mais ce n'est pas la réalité du monde d'aujourd'hui. Nous sommes à la rue.

Aujourd'hui c'est le retour des EMPIRES.
L'empire russe, l'empire américain, l'empire chinois et peut-être aussi l'empire turc.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que c'est la force qui compte, que les faibles doivent plier devant les forts. Trump nous le montre tous les jours.

Ce n'est même plus une question de démocratie, ou d'un autre système politique. Peu importe. Ce n'est plus cela l'important.

Le monde d'aujourd'hui ce sont des empires, des forts, des puissants qui s'entendent entre eux pour se partager le gâteau.
On le voit parfaitement avec l'Ukraine.

Oui sans doute, et la leçon qu'on peut probablement en tirer c'est l'erreur monumentale d'avoir freiné l'intégration européenne avec nos petits patriotismes en carton. J'en prends aussi ma part de responsabilité puisque j'avais vote Non au TCE.

L'Europe a le potentiel pour devenir un de ces empires, elle devrait être idéalement très forte à ses frontières pour garantir et faire vivre en son sein ses valeurs fondamentales reposant sur la démocratie, la liberté des individus, l'assistance aux plus démunis, la culture et le raisonnement scientifique. C'est ce que les pays européens ont en commun, et c'est l'histoire qu'ils partagent.

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

[gare au gorille]

Etrange, avec nos yeux d'européens idéalistes, droitdelhommistes, du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".
L'égalité entre tous les pays, qu'ils soient forts ou faibles, etc..

Mais ce n'est pas la réalité du monde d'aujourd'hui. Nous sommes à la rue.

Aujourd'hui c'est le retour des EMPIRES.
L'empire russe, l'empire américain, l'empire chinois et peut-être aussi l'empire turc.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que c'est la force qui compte, que les faibles doivent plier devant les forts. Trump nous le montre tous les jours.

Ce n'est même plus une question de démocratie, ou d'un autre système politique. Peu importe. Ce n'est plus cela l'important.

Le monde d'aujourd'hui ce sont des empires, des forts, des puissants qui s'entendent entre eux pour se partager le gâteau.
On le voit parfaitement avec l'Ukraine.

Oui sans doute, et la leçon qu'on peut probablement en tirer c'est l'erreur monumentale d'avoir freiné l'intégration européenne avec nos petits patriotismes en carton. J'en prends aussi ma part de responsabilité puisque j'avais vote Non au TCE.

L'Europe a le potentiel pour devenir un de ces empires, elle devrait être idéalement très forte à ses frontières pour garantir et faire vivre en son sein ses valeurs fondamentales reposant sur la démocratie, la liberté des individus, l'assistance aux plus démunis, la culture et le raisonnement scientifique. C'est ce que les pays européens ont en commun, et c'est l'histoire qu'ils partagent.

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

[UBUROI]

Oui à une Europe fédérale, respectueuse des Etats et de leur identité. Je suis européiste!

La paix est l’objectif commun de tous les fédéralistes. Ils défendent une vision positive de la coopération et de l’état de droit qui permet de trouver des solutions gagnant-gagnant rendant toute guerre impossible. Les fédéralistes portent également une vision humaniste et démocratique, de tolérance et de respect de l’autre.

Vive Victor Hugo!
Vive Robert Schuman! Vive Juppé et Cohn-Bendit

[Once]

Du nouveau : "le premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré dans le quotidien Daily Telegraph que le Royaume-Uni, qui joue un rôle de premier plan en soutenant Kiev, est « prêt et disposé à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine en envoyant [ses] propres troupes sur le terrain si nécessaire ». M Starmer a aussi anoncé qu’il rencontrerait Donald Trump « dans les prochains jours »

En direct, guerre en Ukraine : aujourd'hui même une réunion en urgence à l’Elysée pour la « sécurité collective » de l’Europe

"Une réunion de dirigeants européens va se tenir lundi en urgence à Paris, à l’Elysée, pour faire face à l’« accélération » de l’administration américaine sur le dossier ukrainien, et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité de l’Europe.

Seront présents à cette réunion présentée comme informelle : Emmanuel Macron, les chefs de gouvernement de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l’OTAN."

https://www.lemonde.fr/international/li ... _3210.html

[papibilou]

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

Sur ce point je ne peux être d'accord.
D'abord parce que nous n'avons pas le choix. Si nous reculons devant une Europe forte nous serons dévorés par les grands blocs. Économiquement, militairement, technologiquement.
Ensuite parce que vous pensez qu'il n'y a de possible qu'une alternative, ou les nations fortes ou l' Europe forte. Ce que je conteste. Il faut les deux.
Enfin, parce que au lieu de tirer les uns vers des nationalismes dépassés par le monde d'aujourd'hui, ou les autres vers une UE réduite à l'état de marché mais légiferant aussi dans des domaines qui doivent rester l'apanage des états, il faut construire une nouvelle Europe, sachant se défendre contre toutes les attaques, économiques militaires ...mais aussi sachant parler d'une seule voix au niveau international, comme les USA, proposant des géants dans tous les domaines économiques et technologiques.
Il faut pour cela de l'ambition, du courage, une mobilisation forte.
La diversité des langues est un obstacle à surmonter mais oublions nos histoires différentes, on ne construit pas sur des ruines, on fait peau neuve.

[Once]

D'après ce que j'ai entendu ce matin à la radio, le vice-président américain a très peu évoqué la question de la paix dans le conflit russo-ukrainien (qui était pourtant le sujet principal à l'ordre du jour de cette conférence) en consacrant la plus longue partie de son discours à critiquer l'Europe et notamment l'Allemagne.

Tout cela au lieu de critiquer le régime de Poutine : ce qui montre clairement un rapprochement idéologique du gouvernement Trump avec celui de Poutine.

Il y a une sorte de collusion néo (ou post) fasciste entre les Etats-Unis de Trump et la Russie de Poutine : voilà ce qu'il faut retenir de cette Conférence de Munich à mon avis (Conférence de Munich = même si les choses ne sont pas tout à fait semblables, c'est un triste rappel des "Accords de Munich" en 38 avec de la capitulation historique de la France et du RU face au nazisme et à Hitler.)

Tout cela sur le dos des valeurs démocratiques de l'UE et la volonté d'indépendance d'un petit pays européen qui se bat pour sa survie : l'Ukraine.

Les Etats-Unis, plus grande puissance économique et militaire du monde, berceau du monde libre et de la démocratie sont en train d'opérer un virage à 180°en se rapprochant idéologiquement des deux plus grandes dictatures du monde (la Russie et la Chine) et ce, au nom de la liberté d'expression qui serait bafouée en Europe !

Y a pas quelque chose d'étrange quand même ?

Etrange, avec nos yeux d'européens idéalistes, droitdelhommistes, du genre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".
L'égalité entre tous les pays, qu'ils soient forts ou faibles, etc..

Mais ce n'est pas la réalité du monde d'aujourd'hui. Nous sommes à la rue.

Aujourd'hui c'est le retour des EMPIRES.
L'empire russe, l'empire américain, l'empire chinois et peut-être aussi l'empire turc.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que c'est la force qui compte, que les faibles doivent plier devant les forts. Trump nous le montre tous les jours.

Ce n'est même plus une question de démocratie, ou d'un autre système politique. Peu importe. Ce n'est plus cela l'important.

Le monde d'aujourd'hui ce sont des empires, des forts, des puissants qui s'entendent entre eux pour se partager le gâteau.
On le voit parfaitement avec l'Ukraine.

Les Empires sont souvent des colosses aux pieds d'argile. Ils dépendent de l'espérance de vie de leurs empereurs. Et on en a vu s'effondrer en quelques heures. Comme quand Evgueni Prigojine menaçait d'envoyer ses troupes à Moscou : Poutine a tremblé l'espace de quelques heures.

Pour la Russie, à mon avis, seule une vraie crise économique pourrait faire un peu vaciller le trône de Poutine.

En tout cas, ce serait une grave erreur de renoncer en ce moment face à Poutine : la guerre en Ukraine l'a beaucoup affaibli et il paraîtrait que les sanctions commerciales européennes pourraient vraiment faire effet à partir des semaines qui viennent. La Russie est aussi K.O debout que l'Ukraine en ce moment.

Jamais Trump n'aurait dû abattre toutes ses cartes d'un seul coup comme il a fait devant Poutine qui n'en croyait pas lui-même ses yeux.

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Arrêter la guerre ? Oui. Bien entendu et tout le monde ne souhaite que cela. Mais en négociant dans un rapport de force clair et net avec Poutine pour la sécurité future de l'Ukraine ET celle de l'Europe de l'Ouest.

1) Vous gardez les territoires conquis (Crimée et Donbass) qui demeureront toujours illégitimes au regard du droit international.

2) Ligne de démarcation est/ouest à établir sur le terrain et défendue à l'ouest pas des forces européennes sous mandat de l'ONU

3) L'Ukraine garde tout l'ouest et une politique libre, indépendant et autonome qui n'aura pas de comptes à rendre à Moscou. Sa demande d''adhésion à l'UE pourra librement suivre son cours. On concède qu'elle ne pourra pas demander d'adhésion à l'OTAN (comme ça d'ailleurs toujours été le cas sous les mandats Biden et Obama). Et qu'aucun boy américain n'interviendra sur le sol américain sous réserve que la Russie ne franchisse jamais, en aucun cas et sous aucun prétexte la nouvelle ligne de démarcation est/ouest.

4) Les Etats-Unis se porteront les garants moraux de ces accords en contribuant financièrement à leur application mais aussi en matière de surveillance électronique et spatiale.

5) En échange, les pays européens s'engagent à continuer d'acheter du matériel américain à hauteur d'au moins 70 à 80 % de leurs besoins (la France et le RU en étant partiellement exemptés sauf pour les munitions)

[Patchouli38]

Oui sans doute, et la leçon qu'on peut probablement en tirer c'est l'erreur monumentale d'avoir freiné l'intégration européenne avec nos petits patriotismes en carton. J'en prends aussi ma part de responsabilité puisque j'avais vote Non au TCE.

L'Europe a le potentiel pour devenir un de ces empires, elle devrait être idéalement très forte à ses frontières pour garantir et faire vivre en son sein ses valeurs fondamentales reposant sur la démocratie, la liberté des individus, l'assistance aux plus démunis, la culture et le raisonnement scientifique. C'est ce que les pays européens ont en commun, et c'est l'histoire qu'ils partagent.

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

"L'Europe des Nations" est un projet uniquement porté par l'extrême-droite. Or, tous les dirigeants européens sont pas d'ED, et beaucoup représentent d'autres partis politiques, de ce fait, il refuseront votre Europe des Nations. Qu'allez-vous faire d'eux, les dégager de l'Europe ? Ils sont tout aussi légitimes et ont également leur mot à dire.
Et c'est un sujet que l'extrême-droite ne mentionne même pas.

[papibilou]

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

J'ai bossé au Royaume Uni, je me suis marié avec une espagnole et j'ai de la famille en Espagne. Chaque région a ses spécificités. Dans le sud de l'Italie on ne pense pas totalement comme au nord ou en Sicile. Les basques veulent garder leurs spécificités, les corses aussi etc.. Imaginer que la France est un bloc serait une erreur. Et même à l'intérieur de chaque famille il y a des particularités.
Mais si l'on ne cherche que ce qui nous singularise on loupe quelque chose d'essentiel : chercher ce qui nous unit, quand bien même ce ne serait que des intérêts communs.
Vous n'imaginez pas combien de points communs nous partageons. La grande difficulté que nous devons affronter est la diversité des langues.

[Victor]

Oui sans doute, et la leçon qu'on peut probablement en tirer c'est l'erreur monumentale d'avoir freiné l'intégration européenne avec nos petits patriotismes en carton. J'en prends aussi ma part de responsabilité puisque j'avais vote Non au TCE.

L'Europe a le potentiel pour devenir un de ces empires, elle devrait être idéalement très forte à ses frontières pour garantir et faire vivre en son sein ses valeurs fondamentales reposant sur la démocratie, la liberté des individus, l'assistance aux plus démunis, la culture et le raisonnement scientifique. C'est ce que les pays européens ont en commun, et c'est l'histoire qu'ils partagent.

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

Non, ils sont proches. Ils partagent la même culture judéo-chrétienne et ce sont de plus des pays de culture catholique.
Il suffit de voyager un peu en Europe pour se rendre compte que les européens partagent globalement la même culture.

[Yaroslav]

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

Justement, les peuples européens ont à mon avis bien plus de choses en commun que de choses qui les séparent.
Ils se retrouvent bien souvent sur l'essentiel, les valeurs fondamentales que j'ai évoquées.
Et je vous ferais remarquer qu'un Alsacien est sûrement bien plus proche culturellement et mentalement d'un Allemand de Sarre que d'un Marseillais.
Pour autant, chaque peuple continuerait d'exister, chaque peuple continuerait à s'affirmer au travers de sa langue, de ses coutumes, de ses lois propres, mais il s'agirait de constituer un puissant bloc européen parlant d'une même voix face aux agressions et aux intimidations extra-européennes.

[gare au gorille]

Je pense que vous vous faites des illusions sur votre grande Europe qui effacerait les peuples pour une construction sans âme purement technocratique.
Un polonais n'a rien à voir avec un espagnol ou un italien, ne connait pas les mêmes traditions, ne parle pas la même langue, ne partage pas la même culture, la même construction historique. Ce serait une grande erreur de vouloir tout déconstruire. Je pense qu'il faut au contraire des nations fortes et que chacun puisse avoir la conscience de défendre son pays inscrit dans une Europe des Nations.

Justement, les peuples européens ont à mon avis bien plus de choses en commun que de choses qui les séparent.
Ils se retrouvent bien souvent sur l'essentiel, les valeurs fondamentales que j'ai évoquées.
Et je vous ferais remarquer qu'un Alsacien est sûrement bien plus proche culturellement et mentalement d'un Allemand de Sarre que d'un Marseillais.
Pour autant, chaque peuple continuerait d'exister, chaque peuple continuerait à s'affirmer au travers de sa langue, de ses coutumes, de ses lois propres, mais il s'agirait de constituer un puissant bloc européen parlant d'une même voix face aux agressions et aux intimidations extra-européennes.

C'est bien ce que je disais. Chaque peuple doit continuer d'exister et de s'affirmer au travers de sa langue, de ses coutumes, de son histoire et de ses particularité. Cela s'appelle l'Europe des Nations. Il n'est pas indispensable de tout déconstruire pour avoir une Europe forte.