La présidence Trump, second mandat mouvementé

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Fonck1
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Fonck1 »

Mesoke a écrit : 08 mars 2025 22:18
gare au gorille a écrit : 08 mars 2025 20:02 Vous pouvez toujours rêver d'aller vers d'un conflit mondialisé entre pays possédant l'arme nucléaire, ce n'est pas le projet de Trump qui préfère pousser à la paix et cherche le moyen d'y parvenir sans aller à la confrontation armée.
Pour aller dans votre sens les Ukrainiens pourraient tout aussi bien louer la charité chrétienne des Français qui permettent à votre ami Poutine de continuer à bombarder.
Dire que "Trump pousse à la paix" c'est mentir par omission. Cette phrase seule, sans précision, sous-entend, et c'est la manière dont tu l'utilises, que Trump est un pacifiste qui souhaite rapidement une paix juste et équitable.

Sauf que non : Trump souhaite une victoire totale de son pote russe, qui ne se reflète pas sur le terrain militaire, un dépeçage de l'Ukraine par la Russie ET par les USA, un retour de l'Ukraine dans le giron russe plutôt qu'une poursuite de son occidentalisation, et par là même un affaiblissement de l'UE. Le beurre, l'argent du beurre et le cul de l'Ukraine.

Oui, factuellement "Trump pousse à la paix". Mais c'est une paix inique et inacceptable par l'Ukraine et par l'Europe, qui sera donc refusée par ces entités qui souhaitent, elles, une paix juste et équitable.

Ce que veut Trump c'est du même niveau que si en 1918 les USA avaient dit "on arrête les envois de matériel à la France, la France cède le nord et l'est de son territoire à l'Allemagne et ses possessions des Caraïbes aux USA comme paiement du matos fourni" alors que la situation militaire était à des années lumières de pouvoir imposer ce genre de conditions.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par gare au gorille »

Mesoke a écrit : 08 mars 2025 22:18
gare au gorille a écrit : 08 mars 2025 20:02 Vous pouvez toujours rêver d'aller vers d'un conflit mondialisé entre pays possédant l'arme nucléaire, ce n'est pas le projet de Trump qui préfère pousser à la paix et cherche le moyen d'y parvenir sans aller à la confrontation armée.
Pour aller dans votre sens les Ukrainiens pourraient tout aussi bien louer la charité chrétienne des Français qui permettent à votre ami Poutine de continuer à bombarder.
Dire que "Trump pousse à la paix" c'est mentir par omission. Cette phrase seule, sans précision, sous-entend, et c'est la manière dont tu l'utilises, que Trump est un pacifiste qui souhaite rapidement une paix juste et équitable.

Sauf que non : Trump souhaite une victoire totale de son pote russe, qui ne se reflète pas sur le terrain militaire, un dépeçage de l'Ukraine par la Russie ET par les USA, un retour de l'Ukraine dans le giron russe plutôt qu'une poursuite de son occidentalisation, et par là même un affaiblissement de l'UE. Le beurre, l'argent du beurre et le cul de l'Ukraine.

Oui, factuellement "Trump pousse à la paix". Mais c'est une paix inique et inacceptable par l'Ukraine et par l'Europe, qui sera donc refusée par ces entités qui souhaitent, elles, une paix juste et équitable.

Ce que veut Trump c'est du même niveau que si en 1918 les USA avaient dit "on arrête les envois de matériel à la France, la France cède le nord et l'est de son territoire à l'Allemagne et ses possessions des Caraïbes aux USA comme paiement du matos fourni" alors que la situation militaire était à des années lumières de pouvoir imposer ce genre de conditions.

Effectivement Trump qui déteste la guerre souhaite une paix rapide avant une victoire totale de la Russie si on continue sur le même chemin.
On peut toujours opposer des raisons morales comme vous le faite et nous ne pouvons qu'être d'accord avec vous, sauf qu'elles n'ont aucuns poids sur l'issue du conflit à moins encore une fois de s'engager militairement aux cotés des Ukrainiens ce que personne à ce jour n'envisage de faire.
On peut continuer à livrer une guerre par procuration en fournissant encore et toujours des armes, mais ce sont les combattants Ukrainiens qui se font déchiqueter dans les tranchées. On peut aussi et toujours brasser du vent comme le fait Macron mais la réalité nous ramène à un rapport de force qui reste favorable à la Russie et c'est ce qu'a souligné Trump au président Ukrainien en lui reprécisant que l'Amérique n'avait aucune envie d'entrer en guerre contre la Russie puissance nucléaire.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par UBUROI »

Dans ce cas, tu confirmes que Trump et Poutine nous prépare à entendre, comme dans la chanson de Jacques Brel "...au suivant!"
Et ça, l'Europe n'est pas prête à l'accepter.
Je sais que Bolloré s'est rangé avec ses merdias du côté des impérialismes économiques, culturels et territoriaux. On entend ici ses QQ groupies nous la jouer sans honte aucune.
Suffit de savoir ce qui se trame, et là, on a l'embarras du choix en France grâce à la presse sans chaîne; tiens un exemple:
Les médias du milliardaire Vincent Bolloré défendent désormais ouvertement la Russie
Depuis que Donald Trump tend la main à Moscou sur le conflit ukrainien et que son vice-président, J. D. Vance, proclame que la « liberté d’expression » serait menacée en Europe, radio, télés et journaux d’extrême droite soutiennent aussi Vladimir Poutine.

https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html

:arrow: L’e-mail a été adressé à une liste de diffusion française le 18 février. Expéditeur : la maison Fayard, bastion du nouveau groupe d’édition du milliardaire conservateur Vincent Bolloré. « Bonjour, alors que les déclarations récentes de Donald Trump et J. D. Vance dénoncent un recul de la liberté d’expression en Europe, Xenia Fedorova (…) offre un témoignage inédit », écrit le directeur de la communication, Yenad Mlaraha, pour vanter Bannie (306 pages, 21,90 euros), le livre de l’ex-présidente de Russia Today, chaîne russe diffusant la propagande du Kremlin et interdite sur le sol européen depuis 2022. « Peut-on encore tout dire en Europe ? », ajoute l’ex-conseiller en communication (2022-2023) de Marlène Schiappa qui, avant de rejoindre Fayard, avait été recruté dans l’équipe de « Touche pas à mon poste ! » (« TPMP »), l’émission de Cyril Hanouna.

Le communiqué de Fayard a été envoyé quatre jours après le discours tenu le 14 février à Munich par le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, qui a à la fois soutenu l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti d’extrême droite allemand, et accusé les dirigeants européens de « détruire la démocratie » – sans un mot sur la dictature et la censure pratiquées par Vladimir Poutine, avec qui Donald Trump lançait des pourparlers.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Comment le trumpisme infuse dans la politique française

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, personne en France n’osait guère afficher ses sympathies pour le président russe. Le rapprochement inédit avec Moscou opéré par l’administration Trump a fait sauter ce tabou en quelques jours. Les bouches s’ouvrent, les masques tombent, comme si la caution du président et du vice-président américains avait levé les inhibitions de l’extrême droite française.

« Escroquerie européenne »
Le 21 février, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, se rend à Washington décliner la doxa trumpiste sur la chaîne pro-Trump Newsmax. Il y plaide la cause de C8, la chaîne de Vincent Bolloré, qui a perdu sa fréquence après avoir été sanctionnée 35 fois pour les infractions commises dans l’émission de Cyril Hanouna. Et colle aux vues de l’équipe Trump sur la guerre en Ukraine, préférant la « négociation » au soutien militaire à Kiev.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Les nationalistes européens en pèlerinage à Washington, à la source du trumpisme

Invitée, comme lui, au grand show des conservateurs, la Conservative Political Action Conference (CPAC), à Washington, Sarah Knafo, égérie française du trumpisme, attendait dans les loges le milliardaire Elon Musk, qui a fait de son réseau X une arme politique. A l’en croire, le patron de Tesla l’aurait encouragée : « Défendez le free speech. »

Défendre une « liberté d’expression » pour leur seul usage, tout en écartant des journalistes indépendants, en procédant à des purges, en intimidant les adversaires « progressistes »… Dès mi-février, Vincent Bolloré s’adosse à l’offensive idéologique de J. D. Vance et donne le « la » dans son puissant groupe. Du Journal du dimanche (JDD) à Europe 1 en passant par CNews, la vision trumpiste est distillée chaque jour – quitte à réhabiliter le régime de Moscou.

Lire aussi | Fin de C8 : l’insidieux débat sur la liberté d’expression

Le 3 mars, sur CNews, l’animateur Pascal Praud affirme dans un édito défaitiste qu’il faut cesser le combat : « La Russie a gagné la guerre et nous, Européens, l’avons perdue, avec l’Ukraine » – éclipsant l’échec de l’armée russe à conquérir Kiev en trois jours, comme Vladimir Poutine l’avait planifié. Le 4 mars : « Il ne s’agit pas de défendre Trump, mais de le comprendre », insiste-t-il, avant de déduire : « L’escroquerie européenne éclate au grand jour. »

« Discours belliqueux » de Macron
L’Europe, voilà l’ennemie désignée dans la bollosphère. Philippe de Villiers, désormais tête d’affiche de CNews, glisse sur Europe 1 que, s’il devenait président, Cyril Hanouna « ser[ait] son J. D. Vance ». Il déroule dans Le JDD la thèse complotiste déjà exposée en 2019 dans un livre publié chez Fayard : l’Union européenne serait une pure création des Etats-Unis et Jean Monnet (1888-1979, l’un des « pères » de l’Europe) un agent au service des intérêts américains. Sur CNews, devant la journaliste Laurence Ferrari, le philosophe Michel Onfray soutient, le 1er mars, contre toute vérité historique, que Monnet « a été payé par la CIA ». Curieuse accusation venant de voix qui s’alignent sur les positions de Washington et de Moscou.

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Au même micro de Laurence Ferrari, Jordan Bardella ose, le 6 mars, après s’être fait inviter au rendez-vous du monde MAGA à Washington : « Emmanuel Macron est en France sans être de France. » Les nationalistes français accordent leur patriotisme au trumpisme. Le 5 mars au soir, de retour dans un « TPMP » désormais diffusé en ligne, Cyril Hanouna martèle que le président de la République se tient du côté des bellicistes, alors qu’il vient de tenter de négocier avec Trump : « Moi il me fait peur Emmanuel Macron. Il a fait un discours extrêmement belliqueux. Il n’a pas compris qu’il va falloir qu’il discute avec Donald Trump. »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Face à l’offensive de Donald Trump contre l’Europe, le RN entre silence complice et enthousiasme contenu

Le 6, Pascal Praud accable le chef de l’Etat français et l’oppose au dirigeant russe, qui n’apparaît plus comme l’agresseur : « Donald Trump disait que Poutine est prêt pour la paix quand Emmanuel Macron affirmait qu’il était prêt pour la guerre. » Qu’importe que le ministre des armées, Sébastien Lecornu, rappelle qu’« il n’y a pas un agent de la DGSE [direction générale de la sécurité extérieure], pas un officier d’état-major en France qui considère que la Russie n’est pas une menace ». Pour la galaxie CNews-JDD-Europe 1, la Russie n’en est pas une, ou alors pas la plus importante, en dépit des ingérences électorales, des opérations de hacking et des campagnes de désinformation du régime russe déstabilisant les sociétés occidentales.

Plutôt Poutine que l’islamisme
J. D. Vance disait à Munich : « Ce qui m’inquiète, ce n’est pas la Russie, c’est la menace de l’intérieur, le recul de l’Europe » supposé sur ses valeurs. Dans son talk-show, Pascal Praud reprend cette rhétorique pour dire que « la Russie est une menace infiniment moindre que l’islam radical ». Plutôt Poutine que l’islamisme : c’est en effet ce qu’a expliqué, deux jours plus tôt, François Fillon (condamné en appel en 2022 à dix ans d’inéligibilité dans son affaire d’emplois fictifs) dans un entretien avec son biographe, le directeur de la rédaction du magazine d’extrême droite Valeurs actuelles, Tugdual Denis. « La Russie qui, après trois ans de guerre, piétine en Ukraine, est une menace infiniment moindre », juge l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy, réactivant les positions de la droite française vieilles d’une décennie, au pic de la lutte contre l’Etat islamique. Avant de s’en prendre… au président ukrainien, Volodymyr Zelensky : « Il a sa part de responsabilité dans le déclenchement de la guerre et il refuse aujourd’hui d’arrêter une guerre qu’il ne peut pas gagner. »

Autrefois proche de Poutine, amitié scellée autour d’un billard à la résidence de Sotchi du président russe, il y a quinze ans, François Fillon siégeait jusqu’en 2022 au conseil d’administration de deux groupes russes de pétrochimie et d’hydrocarbures. Devant la commission d’enquête sur les ingérences étrangères, il critiquait en 2023 les sanctions européennes contre la Russie et jugeait « manichéen » le récit de la guerre en Ukraine par la presse occidentale. Dans Valeurs actuelles, il considère qu’il faut « remercier » Vincent Bolloré « d’avoir ouvert un front contre la domination des pseudo-progressistes » et « de faire vivre des médias de droite ».

Cet hebdomadaire n’appartient pas au groupe Bolloré, mais son directeur, Tugdual Denis, sait se signaler au milliardaire breton. Quelques jours plus tôt, l’éditorialiste a posté par erreur, sur la story d’un de ses comptes publics, un début de message qui n’a pas échappé à la rédaction de Valeurs actuelles : selon elle, il était en réalité destiné à Vincent Bolloré. Une photo du magazine ciblant le quotidien Le Monde était accompagnée de ces mots : « Bonjour Vincent, j’espère que vous allez bien. Comme j’en ai l’habitude, je me permets, de temps en temps, de vous pa… » Il est aisé de compléter le message tronqué : de partager les numéros susceptibles de plaire au magnat des médias d’opinion réactionnaire français.
Et qu'on ne nous dise pas que nous n'avions pas prévenu les masses...vraiment laborieuses!
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Corvo
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Corvo »

Pourvu que ça dure...

Maison Blanche : Trump obligé de démentir un clash entre Elon Musk et Marco Rubio sur fond de réduction de postes

Selon un article du «New York Times», la tension serait montée d’un cran entre le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le milliardaire chargé de vider les administrations de leurs fonctionnaires, lors d’une réunion convoquée pour calmer les mécontentements internes.

Les premières brèches dans la machine trumpiste ? Après que le New York Times a rapporté vendredi 7 mars une altercation entre le secrétaire d’Etat Marco Rubio et Elon Musk, lors d’une réunion de son cabinet, Donald Trump s’est empressé de démentir face à la presse : «Il n’y a pas eu d’affrontement. J’étais là.» Le multimilliardaire, chargé de faire fondre de manière drastique les effectifs de l’administration fédérale, et le secrétaire d’Etat «s’entendent merveilleusement bien», a assuré le président américain, tentant de peindre le tableau d’une équipe soudée.

Clash entre Musk et Rubio
Selon les informations du New York Times, pourtant, la grogne commencerait à monter en interne contre le patron de Tesla et SpaceX. C’est même pour ça que Trump aurait décidé de convoquer cette réunion à la hâte – aux Etats-Unis, au contraire de la France, le conseil des ministres se réunit rarement. Lors de la réunion en question, le chef de la mission extra-gouvernementale de réduction de la dépense publique appelée Doge (Department of government efficiency) aurait pris à partie le chef de la diplomatie, en l’accusant de n’avoir encore licencié «personne». Le ministre aurait mis en avant pour se défendre le départ volontaire de nombreux fonctionnaires de son administration, avant de demander de manière sarcastique, toujours selon le grand quotidien américain, si Elon Musk voulait qu’il les réembauche afin de pouvoir les licencier de manière plus spectaculaire.

Selon le New York Times, qui a recoupé les témoignages de cinq personnes, Donald Trump a alors pris la défense du secrétaire d’Etat. Le journal rapporte aussi un échange tendu entre le ministre des transports Sean Duffy et Elon Musk, Le ministre aurait ainsi accusé l’homme le plus riche du monde de lui avoir demandé de renvoyer des contrôleurs aériens, ce à quoi il se serait opposé pour ne pas remettre en question la sécurité aérienne. Elon Musk, qui avait revêtu pour l’occasion un costume et une cravate, abandonnant ses habituels tee-shirts noir et casquettes, aurait assuré qu’il s’agissait d’un «mensonge». Donald Trump aurait mis fin à l’échange en demandant de recruter les contrôleurs aériens au sein du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, l’un des établissements de recherche les plus pointus du monde, pour s’assurer qu’il s’agisse de «génies».

Manier le «scalpel» et non «la hache»
Après ce conseil des ministres, le président américain a fait savoir qu’il réunirait ainsi son gouvernement avec Elon Musk toutes les deux semaines, et a appelé à manier le «scalpel» et non «la hache» pour renvoyer des fonctionnaires fédéraux – une référence claire à Elon Musk, qui a fait de la tronçonneuse le symbole de son travail de sape. Dans un message sur Truth Social, il a écrit : «Il est très important que nous réduisions les effectifs jusqu’au niveau voulu, mais il est aussi important de garder les gens les meilleurs et les plus qualifiés.»

Rien que depuis le début de la semaine, les annonces et projets de coupes d’effectifs se sont succédé : entre 40 000 et 50 000 au fisc, plus de 70 000 au ministère des Anciens combattants, démantèlement rapporté par les médias américains du ministère de l’Education… Plusieurs médias américains ont fait état de frictions entre Elon Musk et des responsables du gouvernement, qui jugent ses méthodes trop brutales et s’irritent de le voir empiéter sur leurs compétences. Pour apaiser ses troupes, Trump aurait lors de la réunion accordé à ses chefs de cabinet le dernier mot sur les licenciements de personnels dans leurs administrations, donnant à Elon Musk et à son Doge un simple rôle de conseil. Pas sûr que le milliardaire avide de pouvoir apprécie.

https://www.liberation.fr/international ... XPZVE4NPA/
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Corvo »

gare au gorille a écrit : 09 mars 2025 01:22
Mesoke a écrit : 08 mars 2025 22:18

Dire que "Trump pousse à la paix" c'est mentir par omission. Cette phrase seule, sans précision, sous-entend, et c'est la manière dont tu l'utilises, que Trump est un pacifiste qui souhaite rapidement une paix juste et équitable.

Sauf que non : Trump souhaite une victoire totale de son pote russe, qui ne se reflète pas sur le terrain militaire, un dépeçage de l'Ukraine par la Russie ET par les USA, un retour de l'Ukraine dans le giron russe plutôt qu'une poursuite de son occidentalisation, et par là même un affaiblissement de l'UE. Le beurre, l'argent du beurre et le cul de l'Ukraine.

Oui, factuellement "Trump pousse à la paix". Mais c'est une paix inique et inacceptable par l'Ukraine et par l'Europe, qui sera donc refusée par ces entités qui souhaitent, elles, une paix juste et équitable.

Ce que veut Trump c'est du même niveau que si en 1918 les USA avaient dit "on arrête les envois de matériel à la France, la France cède le nord et l'est de son territoire à l'Allemagne et ses possessions des Caraïbes aux USA comme paiement du matos fourni" alors que la situation militaire était à des années lumières de pouvoir imposer ce genre de conditions.

Effectivement Trump qui déteste la guerre souhaite une paix rapide avant une victoire totale de la Russie si on continue sur le même chemin.
On peut toujours opposer des raisons morales comme vous le faite et nous ne pouvons qu'être d'accord avec vous, sauf qu'elles n'ont aucuns poids sur l'issue du conflit à moins encore une fois de s'engager militairement aux cotés des Ukrainiens ce que personne à ce jour n'envisage de faire.
On peut continuer à livrer une guerre par procuration en fournissant encore et toujours des armes, mais ce sont les combattants Ukrainiens qui se font déchiqueter dans les tranchées. On peut aussi et toujours brasser du vent comme le fait Macron mais la réalité nous ramène à un rapport de force qui reste favorable à la Russie et c'est ce qu'a souligné Trump au président Ukrainien en lui reprécisant que l'Amérique n'avait aucune envie d'entrer en guerre contre la Russie puissance nucléaire.
Trump "déteste la guerre"... ce qui ne l'a pas pas empêché de lâcher l'Ukraine en matière de renseignement et de veille stratégique avancée... est le complice consentant du "bombardier" Russe qui lui n'en demandait pas tant.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Cépajuste »

gare au gorille a écrit : 09 mars 2025 01:22 Effectivement Trump qui déteste la guerre souhaite une paix rapide avant une victoire totale de la Russie si on continue sur le même chemin.
On peut toujours opposer des raisons morales comme vous le faite et nous ne pouvons qu'être d'accord avec vous, sauf qu'elles n'ont aucuns poids sur l'issue du conflit à moins encore une fois de s'engager militairement aux cotés des Ukrainiens ce que personne à ce jour n'envisage de faire.
On peut continuer à livrer une guerre par procuration en fournissant encore et toujours des armes, mais ce sont les combattants Ukrainiens qui se font déchiqueter dans les tranchées. On peut aussi et toujours brasser du vent comme le fait Macron mais la réalité nous ramène à un rapport de force qui reste favorable à la Russie et c'est ce qu'a souligné Trump au président Ukrainien en lui reprécisant que l'Amérique n'avait aucune envie d'entrer en guerre contre la Russie puissance nucléaire.
Trump n'est pas un pacifiste, c'est un cynique. S'il détestait la guerre, il n'aiderait pas Poutine à envahir l'Ukraine.
Le rapport de force n'est favorable à la Russie que si nous n'aidons pas l'Ukraine.
Si nous l'aidons, elle peut résister à la Russie comme elle le fait depuis 3 ans. Effectivement, cela veut dire que la guerre fera encore des morts, mais :
1 - c'est la Russie qui est responsable de cette boucherie, l'Ukraine ne fait que se défendre
2 - si l'Ukraine capitule, Poutine ira plus loin, et cela fera encore plus de morts dans quelques années
3 - nous ne pouvons pas laisser la Russie menacer la sécurité de l'Europe sans réagir
Si l'Europe aide l'Ukraine et se réarme, Poutine devra abandonner son projet de reconstituer l'empire soviétique. Il n'a pas les moyens de ses ambitions si nous lui mettons un stop. Je ne dis pas que l'Ukraine pourra reprendre la Crimée et le Donbass, mais au moins, elle pourra rester libre et souveraine et intégrer l'UE.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Yaroslav »

L'immense reproche qu'on peut faire à Trump est d'avoir volontairement affaibli l'Ukraine avant les négociations.

Lorsque 2 personnes se tiennent en joue avec une arme à feu et des témoins autour, il est possible de les faire s'éloigner chacun de son côté.
Par contre, si on force 1 seul des 2 à baisser son arme, on sait très bien ce qu'il va lui arriver.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Quand le « parti russo-trumpiste » flingue Macron...

Message par Corvo »

Faut il en rire ou en vomir ?...Que Bardella plutôt que d'accuser Macron de ne pas être de France balaie devant sa porte.

Dans le camp de l’extrême-droite, Emmanuel Macron serait à jamais un « mauvais » Français, une sorte d’apatride à la solde d’un tentacule capitalisto -européiste. C’est cela que sous-entend la sortie de Bardella, reprise en boucle par les médias de Bolloré, en particulier CNews et le Journal du Dimanche, transformé en un brûlot extrémiste.

La formule, signée Jordan Bardella, est abjecte : « Macron est en France, il n’est pas de France ». Au moment de l’élection 2022, Laurent Wauquiez avait tenu un propos du même acabit. Dans l’esprit des tenants de l’extrême-droite ou de la droite identitaire, le président de la République serait à jamais un « mauvais » Français, une sorte d’apatride à la solde d’un tentacule capitalisto -européiste, un chef d’État à la botte de l’Allemande Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne. C’est cela que sous-entend la sortie de Bardella. Une telle violence, reprise en boucle par les médias de Bolloré, en particulier CNews et le Journal du Dimanche, transformé en un brûlot extrémiste, s’explique de façon on ne peut plus simple : le « parti russe » allié, cela va de soi, aux Trumpistes de toutes obédiences ne supporte pas qu’Emmanuel Macron tente d’organiser l’aide politique, diplomatique et militaire à l’Ukraine, ce qui implique de « résister » à Poutine ainsi qu’à la Maison Blanche. Un double péché.

Mais pour qui se prend-il, ce freluquet bleu blanc rouge ?

https://www.challenges.fr/idees/quand-l ... ron_600234
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Once »

Bon à savoir tout de même : l'américain moyen qui a voté pour Trump ne se soucie guère de ce qui est en train de se passer en Ukraine. Ce n'est pas par méchanceté ou cynisme, non. C'est tout simplement parce qu'il a voté Trump pour des préoccupations qu'il estime plus importantes pour lui et plus proches de ses préoccupations immédiates (parmi lesquelles - en plus du prix des oeufs- un rejet définitif de tout ce qui incarne de près ou de loin l'esprit démocrate.)

Au moment où les démocrates sont toujours le choc et quasiment K.O debout, d'où pourrait venir une lueur d'espoir ? Et bien du camp républicain lui-même, même si ça peut paraître étonnant.

Et cela, pas tant que pour l'Ukraine et son sort, mais plutôt pour le rapprochement des Etats-Unis avec la Russie : ça, ça choque profondément certains républicains, ça ne fait pas partie de leur culture politique historique, ils ne peuvent pas comprendre que cela puisse se faire d'une manière aussi forte. Washington et Moscou main dans la main ? Non, ce n'est pas possible pour certains d'entre eux d'autant plus que cela ne résulte que de la volonté d'un seul homme.

Au point que ces Républicains là pourraient finir par considérer ce rapprochement (que dis-je ! cette quasi union !) comme une sorte de trahison à leur patrie.

Voilà l'espoir ténu qu'il reste pour que les choses prennent un cours un peu différent : le problème étant qu'il faudra attendre les prochaines élections de mi-mandat pour que les désaccords se manifestent dans les urnes.
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Re: Quand le « parti russo-trumpiste » flingue Macron...

Message par Yaroslav »

Corvo a écrit : 09 mars 2025 14:27 Faut il en rire ou en vomir ?...Que Bardella plutôt que d'accuser Macron de ne pas être de France balaie devant sa porte.

Dans le camp de l’extrême-droite, Emmanuel Macron serait à jamais un « mauvais » Français, une sorte d’apatride à la solde d’un tentacule capitalisto -européiste. C’est cela que sous-entend la sortie de Bardella, reprise en boucle par les médias de Bolloré, en particulier CNews et le Journal du Dimanche, transformé en un brûlot extrémiste.

La formule, signée Jordan Bardella, est abjecte : « Macron est en France, il n’est pas de France ». Au moment de l’élection 2022, Laurent Wauquiez avait tenu un propos du même acabit. Dans l’esprit des tenants de l’extrême-droite ou de la droite identitaire, le président de la République serait à jamais un « mauvais » Français, une sorte d’apatride à la solde d’un tentacule capitalisto -européiste, un chef d’État à la botte de l’Allemande Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne. C’est cela que sous-entend la sortie de Bardella. Une telle violence, reprise en boucle par les médias de Bolloré, en particulier CNews et le Journal du Dimanche, transformé en un brûlot extrémiste, s’explique de façon on ne peut plus simple : le « parti russe » allié, cela va de soi, aux Trumpistes de toutes obédiences ne supporte pas qu’Emmanuel Macron tente d’organiser l’aide politique, diplomatique et militaire à l’Ukraine, ce qui implique de « résister » à Poutine ainsi qu’à la Maison Blanche. Un double péché.

Mais pour qui se prend-il, ce freluquet bleu blanc rouge ?

https://www.challenges.fr/idees/quand-l ... ron_600234
D'autant que la critique porte sur ce sujet là.

Les choses n'ont pas tellement changé, les collabos prétendaient déjà que ceux qui résistaient aux nazis n'étaient pas de "vrais" Français.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Yaroslav »

Once a écrit : 09 mars 2025 14:43 Bon à savoir tout de même : l'américain moyen qui a voté pour Trump ne se soucie guère de ce qui est en train de se passer en Ukraine. Ce n'est pas par méchanceté ou cynisme, non. C'est tout simplement parce qu'il a voté Trump pour des préoccupations qu'il estime plus importantes pour lui et plus proches de ses préoccupations immédiates (parmi lesquelles - en plus du prix des oeufs- un rejet définitif de tout ce qui incarne de près ou de loin l'esprit démocrate.)

Au moment où les démocrates sont toujours le choc et quasiment K.O debout, d'où pourrait venir une lueur d'espoir ? Et bien du camp républicain lui-même, même si ça peut paraître étonnant.

Et cela, pas tant que pour l'Ukraine et son sort, mais plutôt pour le rapprochement des Etats-Unis avec la Russie : ça, ça choque profondément certains républicains, ça ne fait pas partie de leur culture politique historique, ils ne peuvent pas comprendre que cela puisse se faire d'une manière aussi forte. Washington et Moscou main dans la main ? Non, ce n'est pas possible pour certains d'entre eux d'autant plus que cela ne résulte que de la volonté d'un seul homme.

Au point que ces Républicains là pourraient finir par considérer ce rapprochement (que dis-je ! cette quasi union !) comme une sorte de trahison à leur patrie.

Voilà l'espoir ténu qu'il reste pour que les choses prennent un cours un peu différent : le problème étant qu'il faudra attendre les prochaines élections de mi-mandat pour que les désaccords se manifestent dans les urnes.
Autre hypothèse, l'exemple sud-coréen.

Trump peut finir par faire une très grosse connerie (anticonstitutionnelle), il en est capable. Et là il sera lâché par 3 quarts des gens. C'est ce qui a failli se produire le 6 janvier 2021.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Yaroslav
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Yaroslav »

En tout cas, force est de constater qu'il ne s'effondre pas dans les sondages actuellement.
Il a en moyenne un tout petit plus d'approbation que de désapprobation (+1,4).
Ce qui en dit long sur ce qu'est devenu l'Amérique rurale.
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LeGrandNoir
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Re: Quand le « parti russo-trumpiste » flingue Macron...

Message par LeGrandNoir »

Corvo a écrit : 09 mars 2025 14:27 Faut il en rire ou en vomir ?...Que Bardella plutôt que d'accuser Macron de ne pas être de France balaie devant sa porte.

Dans le camp de l’extrême-droite, Emmanuel Macron serait à jamais un « mauvais » Français, une sorte d’apatride à la solde d’un tentacule capitalisto -européiste. C’est cela que sous-entend la sortie de Bardella, reprise en boucle par les médias de Bolloré, en particulier CNews et le Journal du Dimanche, transformé en un brûlot extrémiste.

La formule, signée Jordan Bardella, est abjecte : « Macron est en France, il n’est pas de France ». Au moment de l’élection 2022, Laurent Wauquiez avait tenu un propos du même acabit. Dans l’esprit des tenants de l’extrême-droite ou de la droite identitaire, le président de la République serait à jamais un « mauvais » Français, une sorte d’apatride à la solde d’un tentacule capitalisto -européiste, un chef d’État à la botte de l’Allemande Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne. C’est cela que sous-entend la sortie de Bardella. Une telle violence, reprise en boucle par les médias de Bolloré, en particulier CNews et le Journal du Dimanche, transformé en un brûlot extrémiste, s’explique de façon on ne peut plus simple : le « parti russe » allié, cela va de soi, aux Trumpistes de toutes obédiences ne supporte pas qu’Emmanuel Macron tente d’organiser l’aide politique, diplomatique et militaire à l’Ukraine, ce qui implique de « résister » à Poutine ainsi qu’à la Maison Blanche. Un double péché.

Mais pour qui se prend-il, ce freluquet bleu blanc rouge ?

https://www.challenges.fr/idees/quand-l ... ron_600234
Il a du sang algérien, il a la langue d'un algérien. Amen.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Pierre30 »

Yaroslav a écrit : 09 mars 2025 14:47
Once a écrit : 09 mars 2025 14:43 Bon à savoir tout de même : l'américain moyen qui a voté pour Trump ne se soucie guère de ce qui est en train de se passer en Ukraine. Ce n'est pas par méchanceté ou cynisme, non. C'est tout simplement parce qu'il a voté Trump pour des préoccupations qu'il estime plus importantes pour lui et plus proches de ses préoccupations immédiates (parmi lesquelles - en plus du prix des oeufs- un rejet définitif de tout ce qui incarne de près ou de loin l'esprit démocrate.)

Au moment où les démocrates sont toujours le choc et quasiment K.O debout, d'où pourrait venir une lueur d'espoir ? Et bien du camp républicain lui-même, même si ça peut paraître étonnant.

Et cela, pas tant que pour l'Ukraine et son sort, mais plutôt pour le rapprochement des Etats-Unis avec la Russie : ça, ça choque profondément certains républicains, ça ne fait pas partie de leur culture politique historique, ils ne peuvent pas comprendre que cela puisse se faire d'une manière aussi forte. Washington et Moscou main dans la main ? Non, ce n'est pas possible pour certains d'entre eux d'autant plus que cela ne résulte que de la volonté d'un seul homme.

Au point que ces Républicains là pourraient finir par considérer ce rapprochement (que dis-je ! cette quasi union !) comme une sorte de trahison à leur patrie.

Voilà l'espoir ténu qu'il reste pour que les choses prennent un cours un peu différent : le problème étant qu'il faudra attendre les prochaines élections de mi-mandat pour que les désaccords se manifestent dans les urnes.
Autre hypothèse, l'exemple sud-coréen.

Trump peut finir par faire une très grosse connerie (anticonstitutionnelle), il en est capable. Et là il sera lâché par 3 quarts des gens. C'est ce qui a failli se produire le 6 janvier 2021.
Il a tout de même été réélu à force de discours demagos et de mensonges assumés comme tels.
Soit les américains sont idiots, soit ils ont une notion de la démocratie qui n'est plus la mienne. Poutine et Xi les auraient ils convaincus ? Un 2eme coup à la manière sud-coreenne pourrait bien réussir.
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Re: Quand le « parti russo-trumpiste » flingue Macron...

Message par Kelenner »

Ils sont obligés de montrer leur vrai visage. Maintenant au moins les choses sont claires : voter RN, c’est voter Poutine. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
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