Dix-huit ans après, elle invite son ange gardien à sa remise de diplôme
États-Unis Josibelk Aponte n'a jamais oublié le policier qui, le 5 juin 1998, lui a sauvé la vie.
Dix-huit ans séparent ces deux photos. En 1998, Peter Getz transportait dans ses bras une fillette inanimée. En 2016, il assiste à sa remise de diplôme.
En 1998, Josibelk Aponte, qui n'avait alors que 5 ans, a bien failli périr dans l'incendie qui a dévasté l'appartement où elle vivait à Hartford, dans le Connecticut (USA). Heureusement, un officier de police lui sauvera la vie en lui administrant les premiers secours sur le chemin de l'hôpital. Cet ange gardien s'appelle Peter Getz. Mardi, soit près de dix-huit années plus tard, c'est la gorge nouée que le policier, désormais à la retraite, a assisté à la remise de diplôme de la fillette qu'il avait sauvée et qui est aujourd'hui âgée de 23 ans.
Tout a commencé le 5 juin 1998, rapporte le site du Hartford Courant. Ce jour-là, les secours sont appelés sur un feu d'appartement à Washington Street. Dans le logement se trouvent la petite Josibelk et son oncle. Arrivant sur les lieux, l'officier Getz tombe sur un pompier qui tient dans ses bras une fillette inanimée. Le soldat du feu la lui confie et retourne dans l'immeuble prêter main forte à ses collègues.
Massage cardiaque
Les ambulanciers ne sont pas encore là et Josibelk est sur le point de faire un arrêt cardiaque. Getz doit réagir, et vite. Il saute à l'arrière de sa voiture de patrouille et entame un massage cardiaque. Son coéquipier prend le volant et, sirènes hurlantes, ils filent à l'hôpital d'Hartford. Au moment où les médecins prennent le relais, la fillette respire à nouveau. «J'ai fait ce pour quoi j'ai été entraîné, avait alors simplement déclaré le policier. Nous avons tous fait ce que nous avions à faire, avait-il ajouté à propos des secouristes présents. C'est pour cette raison que nous portons cet uniforme.»
Quelques heures plus tard, Josibelk se réveille sur son lit d'hôpital, entourée de sa famille et de son ange gardien. Dans les semaines qui suivent, le policier et ses collègues aideront, à travers notamment une collecte de fonds, la famille Aponte à se remettre de l'incendie et à enterrer l'oncle qui n'a pas survécu à ses blessures. Les Aponte déménageront ensuite à Vernon. Peter continuera de prendre des nouvelles de la fillette sans toutefois être sûr de la revoir un jour.
Puis, il y a deux ans, Peter Getz reçoit un email de Josibelk. «J'étais nostalgique et surtout j'avais envie de savoir ce qu'il s'était vraiment passé, raconte la jeune femme. J'ai donc «googlé» mon nom (ndlr: faire une recherche sur Google).» Elle tombe alors sur un article relatant l'incendie de 1998. Une rapide recherche sur Facebook lui permet ensuite de retrouver l'officier de police.
«Ce jour-là, j'ai failli mourir»
Depuis, Josibelk et Peter se sont revus régulièrement. Ce 17 mai, la jeune femme recevait son diplôme de l'Université d'Eastern Connecticut. Une étape importante qu'elle ne se voyait pas franchir sans celui qui, dix-huit ans plus tôt, lui avait sauvé la vie. «Je tenais à partager ce moment avec les personnes qui comptent pour moi, celles qui ont été là pour moi et qui m'ont aidé dans les moments difficiles, explique-t-elle. Ce jour-là, j'ai failli mourir [...]. Et c'est grâce à des personnes comme Peter, aux policiers et aux pompiers, que je suis vivante aujourd'hui.»
«Je suis très fier d'elle, surtout après ce qu'elle a dû traverser», commente au Washington Post le policier à la retraite qui considère Josibelk comme faisant pleinement partie de sa famille.
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Re: un peu de douceur dans ce monde de brutes
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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