j'ai entendu qu'ils voulaient remettre l'éecu....Marine Le Pen espérait peut-être avoir clarifié sa position sur la sortie de l'euro, après un week-end de flottement. En résumé, en cas de victoire à l'élection présidentielle, elle souhaite remplacer la monnaie unique par un système de double monnaie avec une monnaie nationale et une monnaie commune. Outre le fait que cette transition soit plus compliquée à expliquer qu'une simple «sortie de l'euro», prônée par le FN depuis des années, toutes les ambiguïtés du dossier ne sont pas levées. En matière de calendrier, notamment, la candidate frontiste peine à dissiper la confusion, reflet du débat qui agite le FN.
Quand Florian Philippot assure, sur France Inter ce lundi matin, que la baguette sera payable en «nouveau franc, très probablement dans un an», il manie un symbole fort. La candidate avait expliqué dimanche que cette monnaie nationale concernerait les achats quotidiens, tandis que l'euro «monnaie commune» concernerait uniquement «les grandes entreprises qui font du commerce international». Avec la baguette, l'illustration de ces achats quotidiens est parlante.
«Tout dépend de l'attitude de l'Union européenne»
Sauf que le vice-président du Front national, fervent défenseur de la sortie de l'euro, contredit Marion Maréchal-Le Pen sur la question du calendrier d'application de cette mesure. Visiblement soucieuse de ne pas braquer l'électorat de François Fillon au premier tour, la députée FN du Vaucluse a estimé samedi que la négociation avec les partenaires européens de la France, en cas d'accession de Marine Le Pen à l'Élysée, commencerait en 2018 et prendrait «plusieurs mois», voire «plusieurs années». «À l'issue de ces négociations, elle reviendra devant les Français pour leur laisser le choix». Au cours de la campagne, Marine Le Pen accordait pourtant un délai plus court - six mois - aux négociations, après quoi elle prévoyait un référendum. «Je pense que cette position, même sur le plan des traités stricto sensu et du droit, n'apparaissait pas tout à fait réalisable», a rebondi Marion Maréchal-Le Pen.
Marine Le Pen a pris partie sur la question ce lundi matin. Sur Europe 1, elle a estimé qu'il y a eu une «incompréhension des propos» de sa nièce. Se lançant dans une explication de texte, elle a précisé que Marion Maréchal-Le Pen «évoquait, elle, le cas où les Français, par référendum (...) décideraient face à une obstruction de l'Union européenne, de reprendre leur liberté totale et dans ce cas-là on rentre dans le cadre des procédures du Brexit, à savoir l'article 50 avec les deux ans de négociations». «Tout dépend de l'attitude de l'Union européenne», a renchérit Florian Philippot sur France Inter, rappelant qu'il fallait de toute façon attendre de savoir qui dirigerait l'Allemagne à l'issue des élections de septembre 2017, avant d'enclencher les négociations. Sur ce point, au moins, aucun débat interne au FN ne vient brouiller les pistes.
je l'ai vu ce soir avec Pujadas, il y avait un économiste, elle ne réponds jamais aux questions économiques pertinentes, elle est complètement à côté de la plaque....