C'est quoi être libre pour vous...
C'est quoi être libre pour vous...
Il me semble que pour être libre, il faut déjà se sentir libre de son passé.
Ca ne veut pas dire oublier son passé, le passé est toujours là. Mais réussir à avancer sans être constamment influencé par les souvenirs. Se détacher le plus possible de son passé pour avancer plus librement et prendre la place qui est la nôtre.
Supprimer également les préjugés afin d'éviter le plus possible le conditionnement. Ne pas avoir peur non plus d'écouter les choses qui nous paraissent dépasser notre entendement, accepter d'écouter des choses difficiles à entendre pour évoluer et surtout apprendre à aller vers ce que l'on n'accepte pas afin d'aller voir ce qui nous limite.
Car ce que l'on n'accepte pas n'est que le reflet de nos croyances qui nous limitent. Et si nous croyons qu'une chose est fausse, il faut chercher profondément si cette chose est vraiment fausse ou bien si notre refus de cette chose démontre simplement la limite de notre capacité à accepter ce qui dépasse notre entendement..
Réussir à dépasser notre entendement c'est ça qui je pense, nous permet de dire que l'on est libre.
Ca ne veut pas dire oublier son passé, le passé est toujours là. Mais réussir à avancer sans être constamment influencé par les souvenirs. Se détacher le plus possible de son passé pour avancer plus librement et prendre la place qui est la nôtre.
Supprimer également les préjugés afin d'éviter le plus possible le conditionnement. Ne pas avoir peur non plus d'écouter les choses qui nous paraissent dépasser notre entendement, accepter d'écouter des choses difficiles à entendre pour évoluer et surtout apprendre à aller vers ce que l'on n'accepte pas afin d'aller voir ce qui nous limite.
Car ce que l'on n'accepte pas n'est que le reflet de nos croyances qui nous limitent. Et si nous croyons qu'une chose est fausse, il faut chercher profondément si cette chose est vraiment fausse ou bien si notre refus de cette chose démontre simplement la limite de notre capacité à accepter ce qui dépasse notre entendement..
Réussir à dépasser notre entendement c'est ça qui je pense, nous permet de dire que l'on est libre.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Salut,
Pour moi liberté = 0 règle ! En gros c'est l'anarchie. Pas de police, pas de tribunal, pas d'arbitre, ça devient sauvage et primitif.
En gros, ce qui représente bien la liberté pour moi c'est une route sans aucune signalisation ni panneaux. Les gens c'est les voitures et ils vont dans la direction de leurs intérêts. Et évidemment, sans limitations de vitesses, sans feux rouges, sans sens interdits, ben y'a des collisions H24. Si t'es un petit vélo tout fragile, ça devient assez dangereux de rouler alors que y'a des poids lourds lancés à je sais pas combien à l'heure. La circulation ça devient un flipper, un billard. Et lors des conflits d'intérêts, y'a pas de limite à la violence, c'est le plus fort qui gagne.
Un lion qui bouffe une gazelle dans la savane, c'est ça la liberté. Une entreprise qui finit par bouffer tout le monde sur un marché et que l'Etat ne parvient plus à stopper et qui fait en sorte de tout acheter depuis la plateforme de forage jusqu'à la pompe à essence comme Total pour avoir le monopole et niquer le client, c'est ça la liberté ! Si les aliens nous envahissent comme les Colombs ont envahi l'Amérique en décrétant que le terrain était à eux, ben c'est de la liberté. Une bagarre sans que personne intervienne, c'est ça la liberté.
Quand y'a un conflit d'intérêt, si y'a une autorité au-dessus des 2 parties en terme de rapport de force, ben dans ce cas-là, non, on est plus en liberté. Quand y'a les caricatures de Charlie Hebdo, c'est libre, mais si les terroristes répondent, ben là ils sont punis, donc non ils sont pas libres.
Plus je me rapproche des faibles, et plus la liberté rime avec danger et les règles des protections et plus je suis du côté des forts, et plus les règles sont des entraves et la liberté un plaisir.
J'aime pas le mot "liberté", je préfère les mots "espace" et "autonomie". J'aime pas les milieux trop cadrés, mais il me faut quelques règles très strictes et très claires.
Pour moi liberté = 0 règle ! En gros c'est l'anarchie. Pas de police, pas de tribunal, pas d'arbitre, ça devient sauvage et primitif.
En gros, ce qui représente bien la liberté pour moi c'est une route sans aucune signalisation ni panneaux. Les gens c'est les voitures et ils vont dans la direction de leurs intérêts. Et évidemment, sans limitations de vitesses, sans feux rouges, sans sens interdits, ben y'a des collisions H24. Si t'es un petit vélo tout fragile, ça devient assez dangereux de rouler alors que y'a des poids lourds lancés à je sais pas combien à l'heure. La circulation ça devient un flipper, un billard. Et lors des conflits d'intérêts, y'a pas de limite à la violence, c'est le plus fort qui gagne.
Un lion qui bouffe une gazelle dans la savane, c'est ça la liberté. Une entreprise qui finit par bouffer tout le monde sur un marché et que l'Etat ne parvient plus à stopper et qui fait en sorte de tout acheter depuis la plateforme de forage jusqu'à la pompe à essence comme Total pour avoir le monopole et niquer le client, c'est ça la liberté ! Si les aliens nous envahissent comme les Colombs ont envahi l'Amérique en décrétant que le terrain était à eux, ben c'est de la liberté. Une bagarre sans que personne intervienne, c'est ça la liberté.
Quand y'a un conflit d'intérêt, si y'a une autorité au-dessus des 2 parties en terme de rapport de force, ben dans ce cas-là, non, on est plus en liberté. Quand y'a les caricatures de Charlie Hebdo, c'est libre, mais si les terroristes répondent, ben là ils sont punis, donc non ils sont pas libres.
Plus je me rapproche des faibles, et plus la liberté rime avec danger et les règles des protections et plus je suis du côté des forts, et plus les règles sont des entraves et la liberté un plaisir.
J'aime pas le mot "liberté", je préfère les mots "espace" et "autonomie". J'aime pas les milieux trop cadrés, mais il me faut quelques règles très strictes et très claires.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
le code de la route est en même temps un espace de respect, avec des règles justes où chacun trouve sa place. La liberté est synonyme de bien être et n'existe pas dans le chaos et le désordre.
Etre libre c'est être autonome... Etre libre n'a jamais voulu dire être dans le désordre au contraire être libre c'est avoir les idées claires, être confiant, l'esprit ouvert sans préjugés, neutre, en osant prendre le chemin qui nous convient le mieux. Et ce qui nous convient le mieux c'est toujours en lien avec l'harmonie.
L'harmonie le bonheur nous donne ce sentiment de liberté et d'espace ; la souffrance et le désordre nous pèse et nous donne le sentiment que l'on a un boulet au pied…
Etre libre c'est être autonome... Etre libre n'a jamais voulu dire être dans le désordre au contraire être libre c'est avoir les idées claires, être confiant, l'esprit ouvert sans préjugés, neutre, en osant prendre le chemin qui nous convient le mieux. Et ce qui nous convient le mieux c'est toujours en lien avec l'harmonie.
L'harmonie le bonheur nous donne ce sentiment de liberté et d'espace ; la souffrance et le désordre nous pèse et nous donne le sentiment que l'on a un boulet au pied…
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Je pense que tu confonds être libre et avoir le choix, ne pas avoir de coup de pression vis-à-vis d'une décision, être le seul juge sans avoir à écouter des avocats ou avoir des boulets.
Si j'arrive à AUCHAN devant le rayon des sirops, j'ai un choix large, y'a plein de marques et de goûts différents ! J'ai personne pour me dire "prends çi prends pas ça", j'ai pas de contraintes financières ( pas pour du sirop en tout cas ) ni de santé. Mais faut quand même payer, donc je dois obéir à cette règle ( sinon il m'arrive des pépins parce que la justice va me demander des comptes sur ma décision de voler et agir en conséquence ). Et puis je suis pas sensé goûter dans le rayon non plus.
Si je suis arbitre pendant un match de foot qui est assez tendu, je vais prendre des menaces et des insultes de chaque côté, donc même si c'est moi au sifflet, je suis sans arrêt obligé de supporter des tentatives d'intimidation et d'influences, et peut-être même que je vais me faire attendre à la sortie. Donc du coup, j'ai un bruit de fond dans les oreilles.
Pareil si je veux me taper une meuf trop bien pour moi ou acheter une maison beaucoup trop cher, j'ai pas les moyens, donc encore une contrainte.
Dans le premier cas, je prends une décision sans qu'on me casse les couilles, pas dans le deuxième.
Donc ouais, j'ai un espace de décision, je peux me dire que si un sirop va pas, j'en prends un autre, j'ai un pouvoir, mais je suis pas totalement libre, y'a un contexte à respecter pour moi. Liberté c'est no limit, no rules !
Edit : Je reviens juste sur ma dernière phrase, la liberté, c'est plutôt n'avoir aucune autorité au-dessus de soi, de quelque nature qu'elle soit. Juste le désir comme seul critère de décision et d'action. Autorité humaine, biologique, etc.
Si j'arrive à AUCHAN devant le rayon des sirops, j'ai un choix large, y'a plein de marques et de goûts différents ! J'ai personne pour me dire "prends çi prends pas ça", j'ai pas de contraintes financières ( pas pour du sirop en tout cas ) ni de santé. Mais faut quand même payer, donc je dois obéir à cette règle ( sinon il m'arrive des pépins parce que la justice va me demander des comptes sur ma décision de voler et agir en conséquence ). Et puis je suis pas sensé goûter dans le rayon non plus.
Si je suis arbitre pendant un match de foot qui est assez tendu, je vais prendre des menaces et des insultes de chaque côté, donc même si c'est moi au sifflet, je suis sans arrêt obligé de supporter des tentatives d'intimidation et d'influences, et peut-être même que je vais me faire attendre à la sortie. Donc du coup, j'ai un bruit de fond dans les oreilles.
Pareil si je veux me taper une meuf trop bien pour moi ou acheter une maison beaucoup trop cher, j'ai pas les moyens, donc encore une contrainte.
Dans le premier cas, je prends une décision sans qu'on me casse les couilles, pas dans le deuxième.
Donc ouais, j'ai un espace de décision, je peux me dire que si un sirop va pas, j'en prends un autre, j'ai un pouvoir, mais je suis pas totalement libre, y'a un contexte à respecter pour moi. Liberté c'est no limit, no rules !
Edit : Je reviens juste sur ma dernière phrase, la liberté, c'est plutôt n'avoir aucune autorité au-dessus de soi, de quelque nature qu'elle soit. Juste le désir comme seul critère de décision et d'action. Autorité humaine, biologique, etc.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
En apprenant à accueillir tranquillement ce que l'on ne peut pas changer on est libre.Vincent. a écrit : Je pense que tu confonds être libre et avoir le choix, ne pas avoir de coup de pression vis-à-vis d'une décision, être le seul juge sans avoir à écouter des avocats ou avoir des boulets.
Si j'arrive à AUCHAN devant le rayon des sirops, j'ai un choix large, y'a plein de marques et de goûts différents ! J'ai personne pour me dire "prends çi prends pas ça", j'ai pas de contraintes financières ( pas pour du sirop en tout cas ) ni de santé. Mais faut quand même payer, donc je dois obéir à cette règle ( sinon il m'arrive des pépins parce que la justice va me demander des comptes sur ma décision de voler et agir en conséquence ). Et puis je suis pas sensé goûter dans le rayon non plus.
Si je suis arbitre pendant un match de foot qui est assez tendu, je vais prendre des menaces et des insultes de chaque côté, donc même si c'est moi au sifflet, je suis sans arrêt obligé de supporter des tentatives d'intimidation et d'influences, et peut-être même que je vais me faire attendre à la sortie. Donc du coup, j'ai un bruit de fond dans les oreilles.
Pareil si je veux me taper une meuf trop bien pour moi ou acheter une maison beaucoup trop cher, j'ai pas les moyens, donc encore une contrainte.
Dans le premier cas, je prends une décision sans qu'on me casse les couilles, pas dans le deuxième.
Donc ouais, j'ai un espace de décision, je peux me dire que si un sirop va pas, j'en prends un autre, j'ai un pouvoir, mais je suis pas totalement libre, y'a un contexte à respecter pour moi. Liberté c'est no limit, no rules !
Edit : Je reviens juste sur ma dernière phrase, la liberté, c'est plutôt n'avoir aucune autorité au-dessus de soi, de quelque nature qu'elle soit. Juste le désir comme seul critère de décision et d'action. Autorité humaine, biologique, etc.
Si tu rêves d'avoir absolument une maison qui est trop chère, tu cours après ce rève impossible et tu le vis mal. Tout le monde n'a pas ce rêve donc ça démontre que ce n'est pas indispensable, c'est juste une question de vision personnelle des choses. Tu as la liberté d'accueillir de bon coeur ce que tu ne peux pas changer, et à ce moment là tu es libre et heureux puisque tu ne te prends plus la tête.. Tout est une question de regard sur les choses. Ce qui va tout changer c'est ta manière de réagir face à ce que tu ne pourra jamais avoir. A partir du moment où tu changes tes pensées, tu changes la situation. C'est ça la force et la liberté.
Avoir une belle maison ça n'apporte pas la liberté. Pour être libre il faut se sentir bien dans toutes les situations, se sentir bien, confiant, à l'intérieur de soit. Et pour réussir à être confiant et bien, ce n'est pas l'extérieur qui pourra t'apporter ça mais tes pensées. Change tes pensées et tu fais disparaître les contraintes.
Le bonheur et la liberté dépendent de ce que tu es capable d'accepter et aussi de la confiance que tu mettras dans l'action pour tout ce que tu peux obtenir. Si tu ne peux pas changer une chose et qu'elle te rend complètement fou, tu es prisonnier de cette chose et tu peux même en mourir... Alors que lorsque tu lâches prise, tu as une force immense, tout est facile et acquis puisque finalement les choses glissent sur toi sans te détruire et tu ne souffres pas. On n'est dans ce cas plus prisonnier des choses mais libre d'avancer dans l'harmonie. La souffrance et la peur de perdre sont des ennemies de la liberté.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
En même temps y'a plein de choses que je peux pas changer et je m'en tape complètement ! La Terre tourne autour du soleil et elle est ronde, faut un spermatozoïde et un ovule pour faire un enfant, je ne peux pas devenir un fantôme pour traverser les murs et écouter les secrets de tout le monde.
Pour moi le bonheur c'est un absolu, un idéal dont j'essaie de me rapprocher le plus possible, comme une courbe d'une fonction mathématique avec une limite finie qui n'est jamais atteinte ou le zoom d'un microscope de plus en plus grand.
Dans ta façon d'écrire j'ai l'impression qu'il faut renoncer à ses rêves si ils sont impossibles ! Moi je préfère me dire qu'au contraire avec un truc aussi futile que la vie faut se battre du mieux que je peux pour tendre au maximum vers mon idéal ! Et que plus je me rapproche d'un d'un idéal inaccessible de façon tangible, plus le plaisir augmente ! C'est comme monter les marches d'un escalier infini mais qui me procure des sensations de plus en plus positives au fur et à mesure que je respire l'air pur de l'altitude !
Avoir une belle maison ça n'apporte pas la "liberté", aka le "bien-être" en gros ?! Je sais pas toi mais moi si j'ai pas une zone de comfort stable où je peux au moins déjà avoir satisfait tous mes besoins vitaux et avoir en plus un bon niveau de comfort matériel et un coin où pouvoir me retirer du monde histoire de souffler et que personne ne me fasse chier quand je fais mon introspection, pour moi c'est comme enlever 2 roues à une voiture qui représente la vie d'un être humain : c'est pas viable !
Une maison ça dépend. Une maison c'est pas de voisins de palier qui percent le dimanche matin ou qui font du bruit dans les couloirs la nuit. Une maison c'est la plupart du temps être propriétaire donc impossible à exclure légalement tant qu'on paie vu que y'a pas de bailleur qui juge à la tête. Par contre oui, la société nous vend ce rêve... à coups de crédits à la banque pour nous asservir des des dizaines d'années, donc si c'est un leg, c'est le top ! Et puis le fin du fin, c'est de la construire, et de lui faire refléter ma personnalité comme mes vêtements ou le design de mon véhicule. Mais j'ai pas les connaissances en maçonnerie.
Et oui, mes rêves sont tous à fait persos, je ne vois pas en quoi la société devrait me les dicter. Et j'ai pas de volonté d'être un modèle non plus d'ailleurs et d'être comme une sorte d'icône au ministère de la culture. En fait, je me conforme pas aux idéaux de la société dans laquelle je me trouve, j'essaie de trouver une société qui colle au miens. En gros mes rêves c'est un disque avec une certaine tonalité et un certain tempo, je suis DJ, et sur la platine le second disque c'est la société. Je vais pas changer mon disque perso, je vais plutôt changer le disque social jusqu'à trouver un qui colle bien ! Sinon je me dénature. Mon essence c'est pas de la pâte à modeler, sinon je pourrais exercer n'importe quelle métier et changer mes goûts comme mes vêtements.
Tu es une bouddhiste qui rejette le monde "matérialiste" et qui se nourrit d'air pur et d'eau fraîche lol ?
Pour moi le bonheur c'est un absolu, un idéal dont j'essaie de me rapprocher le plus possible, comme une courbe d'une fonction mathématique avec une limite finie qui n'est jamais atteinte ou le zoom d'un microscope de plus en plus grand.
Dans ta façon d'écrire j'ai l'impression qu'il faut renoncer à ses rêves si ils sont impossibles ! Moi je préfère me dire qu'au contraire avec un truc aussi futile que la vie faut se battre du mieux que je peux pour tendre au maximum vers mon idéal ! Et que plus je me rapproche d'un d'un idéal inaccessible de façon tangible, plus le plaisir augmente ! C'est comme monter les marches d'un escalier infini mais qui me procure des sensations de plus en plus positives au fur et à mesure que je respire l'air pur de l'altitude !
Avoir une belle maison ça n'apporte pas la "liberté", aka le "bien-être" en gros ?! Je sais pas toi mais moi si j'ai pas une zone de comfort stable où je peux au moins déjà avoir satisfait tous mes besoins vitaux et avoir en plus un bon niveau de comfort matériel et un coin où pouvoir me retirer du monde histoire de souffler et que personne ne me fasse chier quand je fais mon introspection, pour moi c'est comme enlever 2 roues à une voiture qui représente la vie d'un être humain : c'est pas viable !
Une maison ça dépend. Une maison c'est pas de voisins de palier qui percent le dimanche matin ou qui font du bruit dans les couloirs la nuit. Une maison c'est la plupart du temps être propriétaire donc impossible à exclure légalement tant qu'on paie vu que y'a pas de bailleur qui juge à la tête. Par contre oui, la société nous vend ce rêve... à coups de crédits à la banque pour nous asservir des des dizaines d'années, donc si c'est un leg, c'est le top ! Et puis le fin du fin, c'est de la construire, et de lui faire refléter ma personnalité comme mes vêtements ou le design de mon véhicule. Mais j'ai pas les connaissances en maçonnerie.
Et oui, mes rêves sont tous à fait persos, je ne vois pas en quoi la société devrait me les dicter. Et j'ai pas de volonté d'être un modèle non plus d'ailleurs et d'être comme une sorte d'icône au ministère de la culture. En fait, je me conforme pas aux idéaux de la société dans laquelle je me trouve, j'essaie de trouver une société qui colle au miens. En gros mes rêves c'est un disque avec une certaine tonalité et un certain tempo, je suis DJ, et sur la platine le second disque c'est la société. Je vais pas changer mon disque perso, je vais plutôt changer le disque social jusqu'à trouver un qui colle bien ! Sinon je me dénature. Mon essence c'est pas de la pâte à modeler, sinon je pourrais exercer n'importe quelle métier et changer mes goûts comme mes vêtements.
Tu es une bouddhiste qui rejette le monde "matérialiste" et qui se nourrit d'air pur et d'eau fraîche lol ?
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Re: C'est quoi être libre pour vous...
la liberté n'est pas soumise à des contraintes matérielles, on peut être détaché des astreintes et ne pas être libre pour autant.
je crois qu'on est libre quand on est en accord avec soi déjà et qu'on a rejeter tout ce qui est contraire à nos choix.
je crois qu'on est libre quand on est en accord avec soi déjà et qu'on a rejeter tout ce qui est contraire à nos choix.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Mais bien sûr qu'il faut aller au bout de ses rêves. A condition que le chemin vers ce rêve soit agréable et non plein de rancoeur et de colère. Sinon je ne vois pas l'intérêt de finir frustré.Vincent. a écrit : E
Dans ta façon d'écrire j'ai l'impression qu'il faut renoncer à ses rêves si ils sont impossibles ! Moi je préfère me dire qu'au contraire avec un truc aussi futile que la vie faut se battre du mieux que je peux pour tendre au maximum vers mon idéal ! ?
Tu es tellement parti avec ta propre idée que tu n'as pas retenu l'autre partie de mon avis.
Tout faire pour aller vers les choses possibles c'est ce que je dis plus haut mais ne pas perdre son temps à souffrir à vouloir obtenir quelque chose qu'on ne peut pas obtenir. (et d'ailleurs c'est souvent lorsqu'on lâche prise qu'un événement change complètement la situation et nous ouvre une issue vers ce rêve)
Pour revenir au sujet, être libre c'est ne pas être frustré quand on n'a pas obtenu quelque chose, et au contraire vivre bien ce que l'on ne peut obtenir, avoir de la ressource pour trouver un autre angle de vue pour continuer au lieu de se taper la tête contre les murs sans résultat...
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Je sais pas toi mais moi la plupart de mes rêves, accessibles ou pas, sont hors de ma zone de confort, et en sortir ça rime toujours avec souffrance, craintes, et à juste titre. Aucune compétence technique, donc beaucoup à apprendre, avec des gens pas forcément assez patients ou qualifiés ou qui ont assez de temps pour m'enseigner les choses, voire peut-être un manque de plateforme d'enseignement voire de ressources financière pour accéder à cette plateforme. Je me demande bien comment on apprend la maçonnerie si on est pas déjà né dans une famille qui la pratique un peu. Je me vois difficilement apprendre le trading avec le peu d'argent que j'ai lol, c'est comme faire all-in avec très peu de jetons restant.
Qui me dit ignorance me dit erreur et manipulation. Je me sens comme une proie facile pour les experts qui veulent me récupérer, comme un petit enfant naïf, je me sens en position de faiblesse et j'ai horreur de ça. Je sais pas par où le danger peut venir ni quelle douleur il va me procurer. Si par exemple je vais chez un réparateur et que j'y connais rien, le mec le sentira tout de suite, et il peut me pigeonner comme il veut, peut-être en trafiquant ma voiture pour que je retourne chez lui, etc. C'est avec la pratique que j'apprend à gérer les situations d'urgence comme les conflits mais le stress si je le gère pas je peux même dans un cas extrême aller jusqu'au suicide. Et la peur et l'ignorance, ça me fait croire tout et n'importe quoi.
Et puis avoir un rêve sans que j'ai un plan pour y accéder, c'est comme si je voyais dans un livre de cuisine une photo d'un plat mais sans la recette. Pour apprendre un truc nouveau si je suis pas doué, il me faut prendre exemple sur des ancients qualifiés. Tourner en rond, transpirer pour gratis, faire des efforts qui sont pas récompensés régulièrement et visiblement, c'est injuste et frustrant à mort pour moi !
Pas pour rien par exemple que les gens qui émigrent sont en général de nature les plus robustes. Les facultés d'adaptationn avant toute chose pour moi ça dépend des couilles, de la hargne, de la détermination, d'être chaud.
Et pour en revenir à la liberté et les contraintes matérielles, ben encore une fois, si on est riche par exemple, mais TRES riche, on peut évader le salariat, qui est une sorte d'esclavage, aka être au service d'un patron.
Qui me dit ignorance me dit erreur et manipulation. Je me sens comme une proie facile pour les experts qui veulent me récupérer, comme un petit enfant naïf, je me sens en position de faiblesse et j'ai horreur de ça. Je sais pas par où le danger peut venir ni quelle douleur il va me procurer. Si par exemple je vais chez un réparateur et que j'y connais rien, le mec le sentira tout de suite, et il peut me pigeonner comme il veut, peut-être en trafiquant ma voiture pour que je retourne chez lui, etc. C'est avec la pratique que j'apprend à gérer les situations d'urgence comme les conflits mais le stress si je le gère pas je peux même dans un cas extrême aller jusqu'au suicide. Et la peur et l'ignorance, ça me fait croire tout et n'importe quoi.
Et puis avoir un rêve sans que j'ai un plan pour y accéder, c'est comme si je voyais dans un livre de cuisine une photo d'un plat mais sans la recette. Pour apprendre un truc nouveau si je suis pas doué, il me faut prendre exemple sur des ancients qualifiés. Tourner en rond, transpirer pour gratis, faire des efforts qui sont pas récompensés régulièrement et visiblement, c'est injuste et frustrant à mort pour moi !
Pas pour rien par exemple que les gens qui émigrent sont en général de nature les plus robustes. Les facultés d'adaptationn avant toute chose pour moi ça dépend des couilles, de la hargne, de la détermination, d'être chaud.
Et pour en revenir à la liberté et les contraintes matérielles, ben encore une fois, si on est riche par exemple, mais TRES riche, on peut évader le salariat, qui est une sorte d'esclavage, aka être au service d'un patron.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Bah lorsque je t'écoute j'entends beaucoup de pensées négatives..
Je pars, moi, de l'idée que les pensées ont une influence sur ce qui nous arrive. Cette idée là transporte et donne bien évidemment beaucoup de confiance... je sens que nous baignons dans de l'information qui circule par de l'énergie et nous sommes tous reliés.On ne part donc pas tous les deux de la même source...
Tous reliés ça veut dire que mes comportements peuvent agir sur ton propre comportement et inversement. A partir de là tu peux imaginer toutes les possibilités que l'on a..
... quand tu ne sais pas quelle direction prendre, tu hésites à te lancer dans quelque chose, tu peux essayer de faire l'expérience suivante : tu prends un livre au hasard dans ta bibliothèque tu l'ouvres et tu lis la première ligne de la page... Elle risque bien de te donner une piste à suivre...
Je pars, moi, de l'idée que les pensées ont une influence sur ce qui nous arrive. Cette idée là transporte et donne bien évidemment beaucoup de confiance... je sens que nous baignons dans de l'information qui circule par de l'énergie et nous sommes tous reliés.On ne part donc pas tous les deux de la même source...
Tous reliés ça veut dire que mes comportements peuvent agir sur ton propre comportement et inversement. A partir de là tu peux imaginer toutes les possibilités que l'on a..
... quand tu ne sais pas quelle direction prendre, tu hésites à te lancer dans quelque chose, tu peux essayer de faire l'expérience suivante : tu prends un livre au hasard dans ta bibliothèque tu l'ouvres et tu lis la première ligne de la page... Elle risque bien de te donner une piste à suivre...
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Je peux être quelqu'un de tout à fait positif, mais quand je suis dans l'inconnu sans expérience ni maîtrise, je suis en position de faiblesse, et dans ces cas là je deviens une personne méfiante et avec des intuitions catastrophistes. Et pour moi, être méfiant mais réactif, sur l'offensive, pas anxieux, craintif, paralysé, lâche, c'est là qu'on reconnaît les forts des faibles. Vu que c'est de l'inconnu l'expérience ne compte pas, seul le mental entre en jeu !
Ne pas avoir de maîtrise pour moi c'est comme conduire une voiture sans frein, ou alors marcher sur du verglas.
Et se méfier de l'inconnu, c'est par exemple ne pas taper des dépassements de fous de limites de vitesse en voiture sur des routes inconnues, ou aborder au ralenti un croisement de voies la nuit, ou demander une caution et un garant à un locataire, ou mettre un antivol sur le vélo, ou mettre des codes aux cartes banquaires, ou ne pas faire all-in dès la blinde au poker, ou ne pas jouer trop offensif au foot face à une équipe inconnue, ou étudier au maximum les gens avant de les embaucher via un entretien au préalable, ou fouiller le public avant un concert, ou placer des militaires aux frontières.
Ouais la méfiance, c'est tout à fait réaliste. La peur par contre c'est lâche. C'est comme si à chaque fois que je sortais de ma bulle de confiance je me battais sur un ring contre la vie ! Je crois pas en Dieu, je crois dur comme fer en la confiance en soi oui, avec ça même si je meurs je suis certain qu'en en ayant le maximum je ressentirais absolument pas les coups ! Je me sens comme un boulet de démolition lancé à pleine vitesse et qui va faire péter toutes les vitres qui servent d'obstacles sur mon chemin.
Une personne qui ne connaît pas bien les principes théoriques d'une langue mais qui à de bonnes facultés d'adaptation, une bonne résistance psychologique, un bon contact, s'acclimetera bien mieux à un changement de pays qu'une même personne qui connaît les bases scolaires du language mais qui manque d'assurance. Un chirurgien peut avoir tous les diplômes qu'il veut, si je vais au bloc opératoire en urgence et que je dois choisir entre un mec tout frais sorti de l'école avec 20 de moyenne et un vétéran expérimenté, je cogite pas, je prends le second choix vu les responsabilités et le stress que ça nécessite de gérer : c'est pas dans les livres que la force se puise.
Et c'est là où ton post, le mien et le sujet se reconnectent : liberté et instabilité psychologique. Moi je trouve que l'assurance ça peut être contaminant, comme de sentir des prises de balle fermes d'un gardien de but lors d'un match important, comme le manque de confiance d'un conducteur du véhicule dans lequel je me trouve peut moi aussi me rendre nerveux.
D'où les tentatives de nos dirigeants via les médias avant les élections de nous faire baigner dans un climat d'insécurité pour les rendre encore adulés par le peuple qui préfère troquer sa liberté individuelle parfois pour des dictatures autoritaires comme sous Staline plutôt que d'être libre dans la crainte. D'ailleurs dans mon premier post je dis à peu près ça : plus on est faible, moins on a intérêt à la liberté.
Ne pas avoir de maîtrise pour moi c'est comme conduire une voiture sans frein, ou alors marcher sur du verglas.
Et se méfier de l'inconnu, c'est par exemple ne pas taper des dépassements de fous de limites de vitesse en voiture sur des routes inconnues, ou aborder au ralenti un croisement de voies la nuit, ou demander une caution et un garant à un locataire, ou mettre un antivol sur le vélo, ou mettre des codes aux cartes banquaires, ou ne pas faire all-in dès la blinde au poker, ou ne pas jouer trop offensif au foot face à une équipe inconnue, ou étudier au maximum les gens avant de les embaucher via un entretien au préalable, ou fouiller le public avant un concert, ou placer des militaires aux frontières.
Ouais la méfiance, c'est tout à fait réaliste. La peur par contre c'est lâche. C'est comme si à chaque fois que je sortais de ma bulle de confiance je me battais sur un ring contre la vie ! Je crois pas en Dieu, je crois dur comme fer en la confiance en soi oui, avec ça même si je meurs je suis certain qu'en en ayant le maximum je ressentirais absolument pas les coups ! Je me sens comme un boulet de démolition lancé à pleine vitesse et qui va faire péter toutes les vitres qui servent d'obstacles sur mon chemin.
Une personne qui ne connaît pas bien les principes théoriques d'une langue mais qui à de bonnes facultés d'adaptation, une bonne résistance psychologique, un bon contact, s'acclimetera bien mieux à un changement de pays qu'une même personne qui connaît les bases scolaires du language mais qui manque d'assurance. Un chirurgien peut avoir tous les diplômes qu'il veut, si je vais au bloc opératoire en urgence et que je dois choisir entre un mec tout frais sorti de l'école avec 20 de moyenne et un vétéran expérimenté, je cogite pas, je prends le second choix vu les responsabilités et le stress que ça nécessite de gérer : c'est pas dans les livres que la force se puise.
Et c'est là où ton post, le mien et le sujet se reconnectent : liberté et instabilité psychologique. Moi je trouve que l'assurance ça peut être contaminant, comme de sentir des prises de balle fermes d'un gardien de but lors d'un match important, comme le manque de confiance d'un conducteur du véhicule dans lequel je me trouve peut moi aussi me rendre nerveux.
D'où les tentatives de nos dirigeants via les médias avant les élections de nous faire baigner dans un climat d'insécurité pour les rendre encore adulés par le peuple qui préfère troquer sa liberté individuelle parfois pour des dictatures autoritaires comme sous Staline plutôt que d'être libre dans la crainte. D'ailleurs dans mon premier post je dis à peu près ça : plus on est faible, moins on a intérêt à la liberté.
- Don Vicente
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Re: C'est quoi être libre pour vous...
Comme toute pensée qui surgit en moi vient d'ailleurs.
Tout sentiment, tout désir, toute volonté, etc, alors être libre ne peut que signifier que l'on est capable de choisir la direction qui nous est imposée. Je veux dire choisir l'influence au milieu de toutes les autres.
Tout sentiment, tout désir, toute volonté, etc, alors être libre ne peut que signifier que l'on est capable de choisir la direction qui nous est imposée. Je veux dire choisir l'influence au milieu de toutes les autres.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Vivre au présent c'est le seul moyen d'être libre.
Re: C'est quoi être libre pour vous...
Pour être libre, il ne faut plus rien avoir, déposséder, être dématérialisé, seul, sans contrainte...
- oscar
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Re: C'est quoi être libre pour vous...
"La liberté n'existe pas, seul l’imaginaire à le choix de ses libertés!"