Le retour de la souveraineté britannique risque de se faire avec pertes et fracas. Incertitudes économiques et contraintes douanières pourraient coûter cher aux travailleurs.
Idéologues, libertariens, hard brexiters du Parti conservateur : ils ont en 2016 berné leurs électeurs en affirmant que le Royaume-Uni pouvait claquer la porte de l'Union européenne et se redresser miraculeusement dès qu'il recouvrerait sa liberté. Quand vingt-cinq ans de marché unique ont modelé puissamment l'économie, la recherche, l'éducation de leur pays. Pis, ils ont caricaturé Bruxelles en establishment pourrissant la vie des gens simples, s'exonérant de leurs responsabilités dans la fracture sociale de leur royaume désuni. Les mêmes ricanaient encore cette semaine, à la Chambre des communes, lorsque la Première ministre, Theresa May, les affranchissait des difficultés restant à surmonter dans sa négociation avec Michel Barnier, telles que le statut douanier de l'Irlande du Nord afin d'éviter le retour de violences…
Investissements gelés
Moult signaux indiquent que cette souveraineté retrouvée -avec ou sans un accord maintenant le Royaume-Uni dans une union douanière jusqu'en 2020 - sera payée chèrement par les peuples. Par des citoyens britanniques, mais aussi par des Bretons, des Normands, des habitants des Hauts-de-France qui ont tissé des liens avec leurs partenaires d'outre-Manche. Les financiers nantis de la City bien sûr s'en tireront. Au pis leurs banques, leurs fonds de private equity les enverront, tous frais payés, en Suisse ou au Luxembourg, collecter l'argent européen.Mais les ouvriers, les employés qui relèvent de métiers structurés par un trafic transmanche, ou des géants susceptibles de réallouer leurs emplois à l'est de l'Europe notamment, eux vont souffrir. Toyota a déjà prévenu ses 2 500 ouvriers de Burnaston (qui produisent, en important des composants de l'UE, 150 000 véhicules réexportés majoritairement vers le continent) qu'ils chômeront des semaines, des mois voire plus au printemps 2019 en cas de hard Brexit.
Ces incertitudes incitent Jaguar Land Rover à supprimer 1 000 emplois au Royaume-Uni. « Nous dépendons d'une logistique fluide. Qu'une pièce manque, et un arrêt sur nos chaînes pourrait nous faire perdre jusqu'à 68 millions d'euros par jour » , justifie sur Skynews son patron, Ralf Speth. Quand Leif Johansson, président du conseil d'administration d'AstraZeneca, révèle au Monde que le géant pharmaceutique duplique en Suède des équipements détenus en Angleterre où il suspend ses investissements… Les jeunes subiront, les retraités croiseront les doigts pour que les rendements de leurs fonds de pension ne s'érodent pas. Embarqués dans cette tragédie malgré eux, les citoyens des Vingt-Sept regretteront que l'intelligence des Britanniques ne contribue plus à réformer leur Union.
Brexit: Le débat
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Re: Brexit: Le débat
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Re: Brexit: Le débat
Fonck1 a écrit :Le retour de la souveraineté britannique risque de se faire avec pertes et fracas. Incertitudes économiques et contraintes douanières pourraient coûter cher aux travailleurs.
Idéologues, libertariens, hard brexiters du Parti conservateur : ils ont en 2016 berné leurs électeurs en affirmant que le Royaume-Uni pouvait claquer la porte de l'Union européenne et se redresser miraculeusement dès qu'il recouvrerait sa liberté. Quand vingt-cinq ans de marché unique ont modelé puissamment l'économie, la recherche, l'éducation de leur pays. Pis, ils ont caricaturé Bruxelles en establishment pourrissant la vie des gens simples, s'exonérant de leurs responsabilités dans la fracture sociale de leur royaume désuni. Les mêmes ricanaient encore cette semaine, à la Chambre des communes, lorsque la Première ministre, Theresa May, les affranchissait des difficultés restant à surmonter dans sa négociation avec Michel Barnier, telles que le statut douanier de l'Irlande du Nord afin d'éviter le retour de violences…
Investissements gelés
Moult signaux indiquent que cette souveraineté retrouvée -avec ou sans un accord maintenant le Royaume-Uni dans une union douanière jusqu'en 2020 - sera payée chèrement par les peuples. Par des citoyens britanniques, mais aussi par des Bretons, des Normands, des habitants des Hauts-de-France qui ont tissé des liens avec leurs partenaires d'outre-Manche. Les financiers nantis de la City bien sûr s'en tireront. Au pis leurs banques, leurs fonds de private equity les enverront, tous frais payés, en Suisse ou au Luxembourg, collecter l'argent européen.Mais les ouvriers, les employés qui relèvent de métiers structurés par un trafic transmanche, ou des géants susceptibles de réallouer leurs emplois à l'est de l'Europe notamment, eux vont souffrir. Toyota a déjà prévenu ses 2 500 ouvriers de Burnaston (qui produisent, en important des composants de l'UE, 150 000 véhicules réexportés majoritairement vers le continent) qu'ils chômeront des semaines, des mois voire plus au printemps 2019 en cas de hard Brexit.
Ces incertitudes incitent Jaguar Land Rover à supprimer 1 000 emplois au Royaume-Uni. « Nous dépendons d'une logistique fluide. Qu'une pièce manque, et un arrêt sur nos chaînes pourrait nous faire perdre jusqu'à 68 millions d'euros par jour » , justifie sur Skynews son patron, Ralf Speth. Quand Leif Johansson, président du conseil d'administration d'AstraZeneca, révèle au Monde que le géant pharmaceutique duplique en Suède des équipements détenus en Angleterre où il suspend ses investissements… Les jeunes subiront, les retraités croiseront les doigts pour que les rendements de leurs fonds de pension ne s'érodent pas. Embarqués dans cette tragédie malgré eux, les citoyens des Vingt-Sept regretteront que l'intelligence des Britanniques ne contribue plus à réformer leur Union.
le citoyen britannique s'en fout de tout celà
il voit qu'il retrouve du travail et que son salaire augmente car les employeurs ne peuvent plus avoir recours à de la main d'œuvre étrangère pour tirer les salaires vers le bas
que toutes les banques de la city partent c'est le cadet de ses soucis
comme tous les citoyens du monde ce qui lui importe c'est que son frigo soit encore plein le 30 du mois
les retraités croiseront les doigts pour que les rendements de leurs fonds de pension ne s'érodent pas
vous croyez qu'en France les retraites ne s'érodent pas
elles sont gelées depuis 2014 et avant elles ne suivaient pas l'augmentation du cout de la vie
à cela est venu s'ajouter les 2 augmentation de CSG et la suppression de la demi part du conjoint survivant
et tout cela sans frexit
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Re: Brexit: Le débat
On verra s'il s’en fout quand il va payer ses fruits et légumes 30 ou 40% plus cher, ses bagnoles 20% de plus, ect ect....et surtout que sa monnaie aura pris 40% de moins face à l'euro....
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Re: Brexit: Le débat
J'ai quand même peur qu'à la fin les anglais arrivent à nous arracher une sorte de compromis passe-droit qui leur laissera jouir comme bon leur semble des facilités commerciales de l'UE sans participer à l'effort commun. Si cela devait arriver, ce serait la fin de l'UE et de toute tentative de d'union.
Déjà, l'erreur c'est de penser en terme de "Combien l'UE nous rapporte"? C'est comme demander "Combien les bourguignons nous rapportent?". Ce n'est pas ça la question. La seule chose qui compte c'est que nous parvenons à vivre unis, et c'est un fin en soit en fait. Ce n'est pas un moyen l'Union Européenne enfin! C'est un but!
Déjà, l'erreur c'est de penser en terme de "Combien l'UE nous rapporte"? C'est comme demander "Combien les bourguignons nous rapportent?". Ce n'est pas ça la question. La seule chose qui compte c'est que nous parvenons à vivre unis, et c'est un fin en soit en fait. Ce n'est pas un moyen l'Union Européenne enfin! C'est un but!
10:5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison!
10:6 Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.
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Re: Brexit: Le débat
Il faut voir l'évolution des négociations depuis le référendum. Le Royaume-Uni n'a fait que céder sur tous les points.crepenutella a écrit : J'ai quand même peur qu'à la fin les anglais arrivent à nous arracher une sorte de compromis passe-droit qui leur laissera jouir comme bon leur semble des facilités commerciales de l'UE sans participer à l'effort commun. Si cela devait arriver, ce serait la fin de l'UE et de toute tentative de d'union.
Déjà, l'erreur c'est de penser en terme de "Combien l'UE nous rapporte"? C'est comme demander "Combien les bourguignons nous rapportent?". Ce n'est pas ça la question. La seule chose qui compte c'est que nous parvenons à vivre unis, et c'est un fin en soit en fait. Ce n'est pas un moyen l'Union Européenne enfin! C'est un but!
Il faudra voir s'il y a effectivement un accord mais par exemple sur le problème irlandais l'UE a toujours été claire : soit l'Irlande du Nord reste de facto dans l'UE, soit le Royaume-Uni reste dans l'union douanière, et la solution ne peut pas être limitée dans le temps.
Les Britanniques ont hurlé que les deux solutions étaient inacceptables etc. et finalement T. May aurait accepté de maintenir le Royaume-Uni dans l'union douanière, et aurait aussi accepté qu'il n'y ait aucune limite de temps.
On peut prendre aussi l'exemple du règlement financier, au lendemain du référendum on a des Boris Johnson qui assure aux Britanniques qu'il n'y a rien à payer et finalement les Britanniques acceptent de payer 39 milliards de livres.
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Re: Brexit: Le débat
si tu avais bien lu le truc ils ont reçu une fin de non recevoir....crepenutella a écrit : J'ai quand même peur qu'à la fin les anglais arrivent à nous arracher une sorte de compromis passe-droit qui leur laissera jouir comme bon leur semble des facilités commerciales de l'UE sans participer à l'effort commun. Si cela devait arriver, ce serait la fin de l'UE et de toute tentative de d'union.
Déjà, l'erreur c'est de penser en terme de "Combien l'UE nous rapporte"? C'est comme demander "Combien les bourguignons nous rapportent?". Ce n'est pas ça la question. La seule chose qui compte c'est que nous parvenons à vivre unis, et c'est un fin en soit en fait. Ce n'est pas un moyen l'Union Européenne enfin! C'est un but!
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Re: Brexit: Le débat
à quoi sert des légumes pas chers si on n'a pas de livres pour les acheter faute d'emploiFonck1 a écrit : On verra s'il s’en fout quand il va payer ses fruits et légumes 30 ou 40% plus cher, ses bagnoles 20% de plus, ect ect....et surtout que sa monnaie aura pris 40% de moins face à l'euro....
la livre devait chuter au lendemain du référendum qu'en est il et en fait elle n'a perdu que 4%
et depuis on approche du brexit et le cours reste stable , pourtant plus personne n'est dupe face à l'entêtement de l'UE ; ce sera un no deal
les britanniques feront comme tout le monde , si une bagnole importée coute 20% plus cher , ils achèteront une moins chère made in england
si les fruits et légumes deviennent plus chers plutôt que de les importer ils les produiront eux même
pourquoi en France on acheté des fraises espagnoles , parce qu'ils sont moins chères que celles française
si leur coup augmente de 40% on achètera des fraises françaises
c'est ce qui se passe avec leur plat national , le fish and shipps
les pays bas ont augmenté les prix du poisson et bien ils s'approvisionnent maintenant auprès des canadiens et des islandais
n'oubliez pas qui si on achète du produit importé c'est parce qu'il est moins cher
et que le taux de change d'une monnaie n'importe que pour un usage à l'étranger et non en interne
en sortant de l'UE le contribuable britannique va économiser 10 milliards d'euros car comme nous ils donnent 23 milliards mais n'ont que 13 en retour
le hic c'est que les 23 milliards qu'ils ne donnent plus c'est le contribuable français et allemand qui devront en donner la plus grande partie
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Re: Brexit: Le débat
1- La Livre est passée de 1 livre pour 1,30€ avant le référendum à 1 livre pour 1,13€ aujourd'hui. Ca fait une chute de 13%, pas 4%vivarais a écrit :à quoi sert des légumes pas chers si on n'a pas de livres pour les acheter faute d'emploiFonck1 a écrit : On verra s'il s’en fout quand il va payer ses fruits et légumes 30 ou 40% plus cher, ses bagnoles 20% de plus, ect ect....et surtout que sa monnaie aura pris 40% de moins face à l'euro....
la livre devait chuter au lendemain du référendum qu'en est il et en fait elle n'a perdu que 4%
et depuis on approche du brexit et le cours reste stable , pourtant plus personne n'est dupe face à l'entêtement de l'UE ; ce sera un no deal
les britanniques feront comme tout le monde , si une bagnole importée coute 20% plus cher , ils achèteront une moins chère made in england
si les fruits et légumes deviennent plus chers plutôt que de les importer ils les produiront eux même
pourquoi en France on acheté des fraises espagnoles , parce qu'ils sont moins chères que celles française
si leur coup augmente de 40% on achètera des fraises françaises
c'est ce qui se passe avec leur plat national , le fish and shipps
les pays bas ont augmenté les prix du poisson et bien ils s'approvisionnent maintenant auprès des canadiens et des islandais
n'oubliez pas qui si on achète du produit importé c'est parce qu'il est moins cher
et que le taux de change d'une monnaie n'importe que pour un usage à l'étranger et non en interne
en sortant de l'UE le contribuable britannique va économiser 10 milliards d'euros car comme nous ils donnent 23 milliards mais n'ont que 13 en retour
le hic c'est que les 23 milliards qu'ils ne donnent plus c'est le contribuable français et allemand qui devront en donner la plus grande partie
2- Tu peux me citer une seule marque de voiture qui produit ses modèles de A à Z au Royaume-Uni (c'est à dire qui ne dépend pas de l'étranger pour les pièces détachés) ? Bon courage.
3- Donc le climat britannique lui permet de faire pousser en quantité industrielle des tomates, des salades, des fraises ou des oranges ? Il faudrait revoir tes notions de jardinage.
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Re: Brexit: Le débat
Nitram a écrit :1- La Livre est passée de 1 livre pour 1,30€ avant le référendum à 1 livre pour 1,13€ aujourd'hui. Ca fait une chute de 13%, pas 4%vivarais a écrit :
à quoi sert des légumes pas chers si on n'a pas de livres pour les acheter faute d'emploi
la livre devait chuter au lendemain du référendum qu'en est il et en fait elle n'a perdu que 4%
et depuis on approche du brexit et le cours reste stable , pourtant plus personne n'est dupe face à l'entêtement de l'UE ; ce sera un no deal
les britanniques feront comme tout le monde , si une bagnole importée coute 20% plus cher , ils achèteront une moins chère made in england
si les fruits et légumes deviennent plus chers plutôt que de les importer ils les produiront eux même
pourquoi en France on acheté des fraises espagnoles , parce qu'ils sont moins chères que celles française
si leur coup augmente de 40% on achètera des fraises françaises
c'est ce qui se passe avec leur plat national , le fish and shipps
les pays bas ont augmenté les prix du poisson et bien ils s'approvisionnent maintenant auprès des canadiens et des islandais
n'oubliez pas qui si on achète du produit importé c'est parce qu'il est moins cher
et que le taux de change d'une monnaie n'importe que pour un usage à l'étranger et non en interne
en sortant de l'UE le contribuable britannique va économiser 10 milliards d'euros car comme nous ils donnent 23 milliards mais n'ont que 13 en retour
le hic c'est que les 23 milliards qu'ils ne donnent plus c'est le contribuable français et allemand qui devront en donner la plus grande partie
2- Tu peux me citer une seule marque de voiture qui produit ses modèles de A à Z au Royaume-Uni (c'est à dire qui ne dépend pas de l'étranger pour les pièces détachés) ? Bon courage.
3- Donc le climat britannique lui permet de faire pousser en quantité industrielle des tomates, des salades, des fraises ou des oranges ? Il faudrait revoir tes notions de jardinage.
en avril 2016 elle était à 1.23 euros
pour les voitures construites en grande bretagne , les sous traitants de toutes les marques sont principalement en asie donc formalités de douanes
pour les tomates et les aubergines ne savez vous pas que le principal producteur sont la hollande et aussi le Danemark
donc possible en GB et encore plus à l'avenir avec le réchauffement climatique
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Re: Brexit: Le débat
https://mobile.lemonde.fr/idees/article ... _3232.html Le maire de Londres Sadiq Khan propose aux britanniques de voter pour ou contre le nouvel accord issu des négociations. Je trouve cela intéressant comme démarche...cela permettra de mettre les britanniques face à leurs responsabilités, tout en s’interessant aux enjeux réels du Brexit.
Modifié en dernier par crepenutella le 20 octobre 2018 13:00, modifié 1 fois.
10:5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison!
10:6 Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.
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Re: Brexit: Le débat
bon dieu que tu es naif, tu payes des droits d'entrée dans l'UE si elles ne sont aps fabriquées dans l'UE, dans ce marché ytrs concurentiel, les constructeurs ne vont pas s'emmerder à perdre 10 ou 15% de marge brute pour taxes, ils vont délocaliser leurs usines, toyota par exemple exporte 150 000 véhicules du RU vers l'europe, tu crois qu'ils vont s'emmerder? d'ailleurs, ils l'ont déjà annoncé.vivarais a écrit :
en avril 2016 elle était à 1.23 euros
pour les voitures construites en grande bretagne , les sous traitants de toutes les marques sont principalement en asie donc formalités de douanes
tu es complètement à côté de la plaque mon pauvre !pour les tomates et les aubergines ne savez vous pas que le principal producteur sont la hollande et aussi le Danemark
donc possible en GB et encore plus à l'avenir avec le réchauffement climatique
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Re: Brexit: Le débat
*crepenutella a écrit : https://mobile.lemonde.fr/idees/article ... _3232.html Le maire de Londres Sadiq Khan propose aux britannique de voter pour ou contre le nouveau gel accord issu des négociations. Je trouve cela intéressant comme démarche...cela permettra de mettre les britanniques face à leurs responsabilités, tout en s’interessant aux enjeux réels du Brexit.
s'il y avait revote, il y a fort à parier qu'il ne passerait pas ! les britaniques voient bien qu'ils se sont fait posséder par les extrémistes !
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Re: Brexit: Le débat
Le référendum n'a pas eu lieu en avril 2016 mais le 23 juin 2016. Le 23 juin 2016 une livre s'échangeait pour 1,30€vivarais a écrit :
en avril 2016 elle était à 1.23 euros
80% des moteurs importés au RU viennent de l'UE. 80% des pièces détachées importées au Royaume-Uni viennent de l'UE.pour les voitures construites en grande bretagne , les sous traitants de toutes les marques sont principalement en asie donc formalités de douanes
Oh bien sûr, le Royaume-Uni produit aussi en gros la moitié des tomates qu'il consomme. Mais ça ne pourra jamais être 100%.pour les tomates et les aubergines ne savez vous pas que le principal producteur sont la hollande et aussi le Danemark
donc possible en GB et encore plus à l'avenir avec le réchauffement climatique
Et de toute façon transformer radicalement son agriculture, ses élevages, ça ne se fera pas en quelques mois.
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Re: Brexit: Le débat
Nitram a écrit :Le référendum n'a pas eu lieu en avril 2016 mais le 23 juin 2016. Le 23 juin 2016 une livre s'échangeait pour 1,30€vivarais a écrit :
en avril 2016 elle était à 1.23 euros
80% des moteurs importés au RU viennent de l'UE. 80% des pièces détachées importées au Royaume-Uni viennent de l'UE.pour les voitures construites en grande bretagne , les sous traitants de toutes les marques sont principalement en asie donc formalités de douanes
Oh bien sûr, le Royaume-Uni produit aussi en gros la moitié des tomates qu'il consomme. Mais ça ne pourra jamais être 100%.pour les tomates et les aubergines ne savez vous pas que le principal producteur sont la hollande et aussi le Danemark
donc possible en GB et encore plus à l'avenir avec le réchauffement climatique
Et de toute façon transformer radicalement son agriculture, ses élevages, ça ne se fera pas en quelques mois.
exact en juin 2016 la livre a fait un bod car la bourse avait prévu un non au bréxit
il ne faut pas tabler sur ce pic speculatif mais sur les moins qui ont précédé le referendum et les mois qui l'ont suivi jusqu'à aujourd'hui
vous savez necessité fait loi et lorsqu'il y a du profit la conversion agricole se fait vite
surtout lorsque les aides de la PAC spécifiques à des productions non rentables sans les subventions vont disparaitre
c'est ce qui s'est passé en nouvelle zélande avec la disparition des aides agricoles
et aujourd'hui la nouvelle zelande est devenu le 3 ieme exportateur agricole mondial
L’expérience des quinze dernières années de réformes en Nouvelle-Zélande a complètement détruit le mythe que le secteur agricole ne pouvait prospérer sans aides gouvernementales ; et que l’environnement ne pouvait pas rester sain.
[…]
La suppression des subventions agricoles s’est révélée être un catalyseur pour les gains de productivité.
[…]
La diversification de l’utilisation des terres, introduite par la suppression des subventions, a été bénéfique pour les exploitants et a augmenté la taille et l’éventail du secteur agricole néo-zélandais ; alors que de nouveaux produits innovants ont été développés.
Exploiter en Nouvelle-Zélande continue à offrir un revenu assez conséquent afin d’assurer un retour sur capital similaire à d’autres pays et un bon standard de vie.
Les agriculteurs ne sont plus à la recherche de subventions, cherchant une production maximale à n’importe quel coût. Les agriculteurs maintiennent des structures de coûts, reflétant les capacités réelles des revenus de leurs fermes. Ils investissent dans la protection de leur environnement, et la valeur de leurs terres est basée sur leur capacité de revenus sur le marché.
http://xavierchambolle.com/2013/05/15/s ... e-commune/
comme dit l'adage: c'est la faim qui fait sortir le loup du bois: la nécessité contraint les gens à faire bien des choses contre leurs habitudes / inclinations
par contre ce sera plus dur pour les européens qui commerçaient avec la GB en cas de no deal
le vin australien deviendra plus compétitif que les vins français par exemple
inquiétez vous des consequences plus pour les européens que pour les britanniques
car si comme vous dites la livre chute leur production sera plus compétitive à l'exportation
-
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Re: Brexit: Le débat
Si tu veux, alors pourquoi avril et pourquoi pas mars 2016 ? Le 3 mars 2016 la livre était à 1,29€, tiens d'ailleurs le 27 avril 2016 elle était aussi à 1,29€.vivarais a écrit :
exact en juin 2016 la livre a fait un bod car la bourse avait prévu un non au bréxit
il ne faut pas tabler sur ce pic speculatif mais sur les moins qui ont précédé le referendum et les mois qui l'ont suivi jusqu'à aujourd'hui
Je ne connais pas très bien ce qu'il s'est passé en Nouvelle-Zélande. Tu peux m'en dire plus ? Les aides agricoles ont été supprimés d'un coup comme ça sera le cas avec le Brexit ?vous savez necessité fait loi et lorsqu'il y a du profit la conversion agricole se fait vite
surtout lorsque les aides de la PAC spécifiques à des productions non rentables sans les subventions vont disparaitre
c'est ce qui s'est passé en nouvelle zélande avec la disparition des aides agricoles
et aujourd'hui la nouvelle zelande est devenu le 3 ieme exportateur agricole mondial
L’expérience des quinze dernières années de réformes en Nouvelle-Zélande a complètement détruit le mythe que le secteur agricole ne pouvait prospérer sans aides gouvernementales ; et que l’environnement ne pouvait pas rester sain.
[…]
La suppression des subventions agricoles s’est révélée être un catalyseur pour les gains de productivité.
[…]
La diversification de l’utilisation des terres, introduite par la suppression des subventions, a été bénéfique pour les exploitants et a augmenté la taille et l’éventail du secteur agricole néo-zélandais ; alors que de nouveaux produits innovants ont été développés.
Exploiter en Nouvelle-Zélande continue à offrir un revenu assez conséquent afin d’assurer un retour sur capital similaire à d’autres pays et un bon standard de vie.
Les agriculteurs ne sont plus à la recherche de subventions, cherchant une production maximale à n’importe quel coût. Les agriculteurs maintiennent des structures de coûts, reflétant les capacités réelles des revenus de leurs fermes. Ils investissent dans la protection de leur environnement, et la valeur de leurs terres est basée sur leur capacité de revenus sur le marché.
http://xavierchambolle.com/2013/05/15/s ... e-commune/
comme dit l'adage: c'est la faim qui fait sortir le loup du bois: la nécessité contraint les gens à faire bien des choses contre leurs habitudes / inclinations
Mais je maintiens que ça ne peut pas se faire en quelques mois. Il y a des filières agricoles qui n'existent pas au Royaume-Uni et tu ne peux pas les construire comme ça, les Britanniques n'ont pas assez de vaches pour faire du lait, et non pas les infrastructures pour stocker le lait, ils n'ont pas les industries pour transformer le lait en yaourts ou fromage. Ce n'est pas le 1er avril 2019 qu'ils auront résolu ce problème.
La livre chutera aussi par rapport aux autres devises que l'euro, probablement qu'elle chutera même davantage que face à l'euro. Donc le coût du vin australien augmentera aussi pour les Britanniques.par contre ce sera plus dur pour les européens qui commerçaient avec la GB en cas de no deal
le vin australien deviendra plus compétitif que les vins français par exemple
inquiétez vous des consequences plus pour les européens que pour les britanniques
car si comme vous dites la livre chute leur production sera plus compétitive à l'exportation