Le 6 août 1945, à 8h15 temps local, la bombe atomique Little Boy explosait à 580 mètres du sol au dessus de la ville japonaise d'Hiroshima.
Le Japon avait formulé une fin de non-recevoir ambigüe à la mise en demeure américaine de la Conférence de Postdam le 27 juillet. Les américains excédés par la résistance invraisemblable à Iwo-Jima et à Okinawa et désireux de terroriser Staline vont lancer une 1ère bombe A puis une 2nde à Nagasaki le 9 août. La fin de la 2nde guerre mondiale arrive, et la guerre froide commence.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
Et pour le 7 août, c'est le débarquement des américains à Guadlcanal aux îles Salomon.
Les américains viennent de vaincre les flottes japonaises à Midway. Ce 1er débarquement sur les terres conquises par le Japon marque le début des reconquêtes et du chemin menant à la victoire de 1945.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
Diogène a écrit : Le 6 août 1945, à 8h15 temps local, la bombe atomique Little Boy explosait à 580 mètres du sol au dessus de la ville japonaise d'Hiroshima.
Le Japon avait formulé une fin de non-recevoir ambigüe à la mise en demeure américaine de la Conférence de Postdam le 27 juillet. Les américains excédés par la résistance invraisemblable à Iwo-Jima et à Okinawa et désireux de terroriser Staline vont lancer une 1ère bombe A puis une 2nde à Nagasaki le 9 août. La fin de la 2nde guerre mondiale arrive, et la guerre froide commence.
L'un des pires crimes de l'histoire de l'humanité jamais jugé. Une bombe nucléaire balancée sur des civils lors même que le Japon était à genoux et entamait des négociations de reddition avec l'Urss. Tout cela officieusement pour impressionner le futur rival Soviétique sur sa capacité de frappe et officiellement pour épargner des vies de soldats.
En d'autres termes, lorsque l'on veut gagner une guerre avec le moins de sacrifices possibles, il faut massacrer la population le plus férocement possible afin de terroriser l'adversaire. Il me semble que l'état Islamique pourrait bien être d'accord avec ce principe.
Jiimmy a écrit :
L'un des pires crimes de l'histoire de l'humanité jamais jugé. Une bombe nucléaire balancée sur des civils lors même que le Japon était à genoux et entamait des négociations de reddition avec l'Urss. Tout cela officieusement pour impressionner le futur rival Soviétique sur sa capacité de frappe et officiellement pour épargner des vies de soldats.
En d'autres termes, lorsque l'on veut gagner une guerre avec le moins de sacrifices possibles, il faut massacrer la population le plus férocement possible afin de terroriser l'adversaire. Il me semble que l'état Islamique pourrait bien être d'accord avec ce principe.
Concernant les bombes A, quand on sait le degré de fanatisation de la population japonaise (Cf Okinawa), ça aurait coûté des dizaines de milliers de morts aux Américains, s'il avait fallu qu'ils conquièrent le Japon par voie de terre, ile par ile, et aurait retardé la capitulation de plus d'un an...
Le 18 juin 1945, lors d'une réunion avec le président Truman, le général Marshall estima que les pertes (tués, blessés, disparus) des 30 premiers jours de l'invasion de Kyūshū pourraient s'élever à 31 000. Mais l'amiral Leahy fit remarquer qu’elles pourraient aussi être proportionnelles à celles de la bataille d'Okinawa, rendant le bilan bien plus coûteux. En effet, à Okinawa, 180 000 Américains affrontèrent pendant 3 mois 120 000 Japonais : les pertes américaines s'élevèrent à 48 000 (presque le tiers de l'effectif engagé). Avec l'opération Olympic, 767 000 soldats américains auraient dû affronter peut-être 600 000 soldats japonais. Et l'opération Coronet aurait été encore plus meurtrière : 1,4 million d'Américains auraient affronté de 2 à 3 millions de Japonais jusqu'à peut-être la fin 1946. Après la guerre, le président Truman parla de projection de pertes pour l'armée américaine de 0,5 à 1 million. Si l'origine de ces chiffres est inconnue, l'ordre de grandeur ne paraît pas invraisemblable comparé au bilan d'Okinawa. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardem ... bardements
Donc...
Y'a de plus en plus de cons chaque année. Mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là.
Patrick Timsit
Jiimmy a écrit :
L'un des pires crimes de l'histoire de l'humanité jamais jugé. Une bombe nucléaire balancée sur des civils lors même que le Japon était à genoux et entamait des négociations de reddition avec l'Urss. Tout cela officieusement pour impressionner le futur rival Soviétique sur sa capacité de frappe et officiellement pour épargner des vies de soldats.
En d'autres termes, lorsque l'on veut gagner une guerre avec le moins de sacrifices possibles, il faut massacrer la population le plus férocement possible afin de terroriser l'adversaire. Il me semble que l'état Islamique pourrait bien être d'accord avec ce principe.
Concernant les bombes A, quand on sait le degré de fanatisation de la population japonaise (Cf Okinawa), ça aurait coûté des dizaines de milliers de morts aux Américains, s'il avait fallu qu'ils conquièrent le Japon par voie de terre, ile par ile, et aurait retardé la capitulation de plus d'un an...
Le 18 juin 1945, lors d'une réunion avec le président Truman, le général Marshall estima que les pertes (tués, blessés, disparus) des 30 premiers jours de l'invasion de Kyūshū pourraient s'élever à 31 000. Mais l'amiral Leahy fit remarquer qu’elles pourraient aussi être proportionnelles à celles de la bataille d'Okinawa, rendant le bilan bien plus coûteux. En effet, à Okinawa, 180 000 Américains affrontèrent pendant 3 mois 120 000 Japonais : les pertes américaines s'élevèrent à 48 000 (presque le tiers de l'effectif engagé). Avec l'opération Olympic, 767 000 soldats américains auraient dû affronter peut-être 600 000 soldats japonais. Et l'opération Coronet aurait été encore plus meurtrière : 1,4 million d'Américains auraient affronté de 2 à 3 millions de Japonais jusqu'à peut-être la fin 1946. Après la guerre, le président Truman parla de projection de pertes pour l'armée américaine de 0,5 à 1 million. Si l'origine de ces chiffres est inconnue, l'ordre de grandeur ne paraît pas invraisemblable comparé au bilan d'Okinawa. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardem ... bardements
Donc...
Je ne vais pas revenir sur mes affirmations quant au fait que le Japon entamait des négociations quant à sa reddition avec l'Urss et que le largage de cette bombe était essentiellement mu par la volonté d'impressionner le futur rival soviétique car une seule question me parait suffisante pour marquer le caractère inepte de l'affirmation que je tente de contrer :
- Est-il légitime de massacrer les civils afin de remplir ses objectifs militaires (en l'occurrence, conquérir en perdant le moins de vies) ?
Si vous répondez par la négative alors vous pensez comme moi qu'il s'agit d'un crime monstrueux, inqualifiable.
Si vous répondez par l'affirmative alors vous justifiez les "politiques" des pires milices criminelles/terroristes existantes qui, elles aussi, justifient la terreur qu'elles développent par le fait de vouloir remplir leurs objectifs "militaro-politiques" le plus "aisément" possible.
Diogène a écrit : Le 6 août 1945, à 8h15 temps local, la bombe atomique Little Boy explosait à 580 mètres du sol au dessus de la ville japonaise d'Hiroshima.
Le Japon avait formulé une fin de non-recevoir ambigüe à la mise en demeure américaine de la Conférence de Postdam le 27 juillet. Les américains excédés par la résistance invraisemblable à Iwo-Jima et à Okinawa et désireux de terroriser Staline vont lancer une 1ère bombe A puis une 2nde à Nagasaki le 9 août. La fin de la 2nde guerre mondiale arrive, et la guerre froide commence.
Est ce que tu sais pourquoi le Japon s'est rendu ?
Il me semble que c'est notoire. Le Japon avait perdu l'essentiel de ses troupes, de ses bateaux et de ses avions. Au delà des deux bombes atomiques , il était pilonné chaque jour par des vagues de bombardiers. L'URSS venait de lui re déclarer la guerre.
Alors, le Mikado et son gouvernement n'avaient pas le choix, ils ont préféré subir la honte de la reddition à une invasion au sol éventuellement par les communistes.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
