yen'amare a écrit : Pendant que la France délocalisait sa production industrielle, l’Allemagne vendait ses machines outils aux pays émergents. Le problème de la France c'est sa stratégie industrielle. Aujourd'hui c'est pareil on laisse partir les cerveaux informatiques.
pensez vous, a la lumière de ces lignes ( que vous ne lirez sans doute pas )que "la stratégie " deMacron est bonne ou mauvaise ?
L'attractivité industrielle de la France s'améliore auprès des entrepreneurs étrangers, selon l'enquête du cabinet EY, qui montre que 77% de ces investisseurs disent en 2018 avoir "confiance en l'avenir de l'industrie en France" même si le coût élevé du travail y reste un obstacle.
La France reste une pays de tradition industrielle qui attire les investisseurs étrangers.
Leur opinion favorable a bondi, selon le baromètre du cabinet EY sur l'attractivité industrielle de l'Hexagone. Ils sont 77% à déclarer avoir confiance dans l'avenir de l'industrie en France, soit une hausse de 12 points par rapport aux 65% d'avis positifs des responsables d'entreprises étrangères implantées en France interrogés en 2017.
La capacité d'innovation et de recherche "reste l'atout majeur de l'attractivité de la France" pour 38% des dirigeants étrangers interrogés. Le "baromètre de l'attractivité" s'appuie sur l'enquête réalisée en janvier 2018 par le CSA auprès de 208 dirigeants chargés de décisions d'investissement international, représentatifs des investisseurs étrangers en France et en Europe.
Le coût du travail en France est un frein vu de l'étranger
"L'industrie est au centre de l'attractivité tricolore", affirment les auteurs de l'étude, qui notent que "l'Europe, et la France en particulier, continuent d'attirer les investissements industriels étrangers". La France est même "le pays qui attire le plus d'investissements industriels étrangers en Europe", ajoutent-ils. Cette situation dure depuis 2000, première année de publication du "baromètre EY de l'attractivité", selon l'étude.
Mais interrogés sur les réformes qui pourraient améliorer l'attractivité de la France, les décideurs internationaux estiment que le coût du travail reste un des grands obstacles. C'est le seul souhait de réforme qui augmente entre les enquêtes de 2017 et 2018, passant de 31% à 38% de réponses. La compétitivité fiscale reste classée première (43%), mais en baisse de 12 points, suivie par la simplification administrative (41%), là aussi en baisse de 5 points.