Mon intention n'était pas de vous embarrasser.Georges61 a écrit :Occupons-nous de ce qui se passe en France avant de voir ce qui se passe ailleurs.Corvo a écrit :
Je suppose que vous parlez du Vénézuela pays dans lequel on tire, dans l'intention de tuer, à balles réelles sur des manifestants et non pas de Marseille ville dans laquelle une dame âgée a été tué accidentellement.
sujet général Gilets Jaunes
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Et bien justement, parlons de ces sinistres individus qui terrorisent les hôpitaux...Georges61 a écrit :Occupons-nous de ce qui se passe en France avant de voir ce qui se passe ailleurs.Corvo a écrit :
Je suppose que vous parlez du Vénézuela pays dans lequel on tire, dans l'intention de tuer, à balles réelles sur des manifestants et non pas de Marseille ville dans laquelle une dame âgée a été tué accidentellement.
Lion a écrit :
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Cela ne m'embarrasse en rien, mes préoccupations sont bien loin du Venezuela.Corvo a écrit :Mon intention n'était pas de vous embarrasser.Georges61 a écrit :
Occupons-nous de ce qui se passe en France avant de voir ce qui se passe ailleurs.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
D'où mon smiley.Georges61 a écrit :Cela ne m'embarrasse en rien, mes préoccupations sont bien loin du Venezuela.Corvo a écrit :
Mon intention n'était pas de vous embarrasser.
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Georges61 a écrit :Occupons-nous de ce qui se passe en France avant de voir ce qui se passe ailleurs.Corvo a écrit :
Je suppose que vous parlez du Vénézuela pays dans lequel on tire, dans l'intention de tuer, à balles réelles sur des manifestants et non pas de Marseille ville dans laquelle une dame âgée a été tué accidentellement.
C'est pour vous cette remarque ?
Vous vivez bien en Suisse la plupart du temps ?
Alors visitez les cantons de ce pays et continuez à oublier la France ,elle vous remercie à l'avance .Pas besoin d'étranger pour lui taper dessus .On est assez grand pour le faire nous-mm.
Quand aux gj ,la plupart de ceux que l'on voit sur les écrans ont une bière à la main et un portable de l'autre pour filmer les FDO
C'est devenu lle rendez-vous des alcoolos anonymes.
Et que dire des syndicats qui viennent ,qui partent ,un pas en avant ,un pas en arrière ,des vrais danseurs de samba .
Il est jojo le duo gj/syndicat .Un vrai carnaval ce 1 mai .
Décidement tt se perd .Marchais au secours .
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Soyons factuels, mes bien chers frères:
Manifestations du 1er-Mai à Paris : que s'est-il passé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière ?
Le gouvernement a dénoncé, mercredi, une "attaque", tandis que des manifestants affirment avoir voulu échapper à des gaz lacrymogènes.
France Télévisions
Mis à jour le 02/05/2019 | 14:29
publié le 02/05/2019 | 12:07
Manifestations du 1er-Mai à Paris : que s'est-il passé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière ?
"Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences." Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a dénoncé, jeudi 2 avril, sur franceinfo, des "débordements gravissimes" et "inédits", au lendemain de l'intrusion de dizaines de personnes dans l'enceinte de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Voici ce que l'on sait de cet incident, qualifié d'"attaque" par le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner.
Une intrusion par une entrée secondaire
Mercredi après-midi, alors que les tensions redoublent dans le cortège du 1er-Mai sur le boulevard de l'Hôpital, la directrice de la Pitié-Salpêtrière se trouve au PC sécurité de l'établissement. "En prévision du cortège (...), nous avions fermé l'ensemble des accès situés sur le boulevard, donc les trois accès étaient fermés, verrouillés et avec une présence de vigiles", affirme Marie-Anne Ruder sur RTL.
Vers 16 heures, la directrice est informée d'une tentative d'intrusion au 97 boulevard de l'Hôpital. "Des manifestants essayaient de forcer la grille, raconte Marie-Anne Ruder à franceinfo. Quand je suis arrivée, les chaînes avaient cassé et des dizaines de personnes se sont introduites à ce moment-là dans l'hôpital." Elle dit avoir "essayé de refermer le portail, ce qui s'est avéré impossible sous la pression des personnes présentes".
Vue sur la grille d\'accès au 97 boulevard de l\'Hôpital, dans le 13e arrondissement de Paris.Vue sur la grille d'accès au 97 boulevard de l'Hôpital, dans le 13e arrondissement de Paris. (GOOGLE STREET VIEW)
L'intrusion ne s'est pas faite par l'entrée principale de la Pitié-Salpêtrière, au 83 boulevard de l'Hôpital, mais par un accès servant à la fois de "sortie livraison cuisine" et de passage vers une résidence universitaire du Crous. Une fois la grille franchie (entourée en rouge ci-dessous), l'arrière du bâtiment des urgences n'est qu'à une quarantaine de mètres.
Un service de réanimation pris pour cible
La directrice de l'hôpital affirme à franceinfo avoir "essayé de discuter" avec les intrus. En vain : "La discussion n'était pas possible, avec une certaine agressivité et violence verbale de la part de certaines des personnes qui étaient là." Marie-Anne Ruder précise à France Inter avoir alors "décidé d'appeler les services de police, car je voyais qu'on ne maîtrisait plus du tout". Selon elle, dans le même temps, un groupe "d'une vingtaine, une trentaine de personnes a monté l'escalier extérieur", qui mène au service de réanimation chirurgicale, situé au premier étage.
Des "dizaines" de personnes "se sont précipitées, en montant un escalier, en passant une passerelle, vers le service de réanimation chirurgicale", où elles "ont tenté d'entrer", confirme Martin Hirsch, le patron des hôpitaux parisiens, interrogé sur BFMTV. Au sein de ce service de réanimation se trouvent des patients "intubés, ventilés, extrêmement sensibles". Le personnel précise qu'il s'agissait d'une issue de secours, vitrée, accessible par digicode. De l'extérieur, rien n'indiquait l'identité du service.
Le personnel soignant s'interpose
"Fort heureusement, le personnel, une dizaine de médecins, infirmiers, aides-soignants et internes, a eu le réflexe de se mettre derrière la porte pour empêcher l’intrusion", raconte la directrice de la Pitié-Salpêtrière. Marie-Anne Ruder salue par ailleurs "le courage exemplaire" du personnel, qui n'a "eu qu’une obsession : protéger les patients".
Il y a un certain nombre de personnes qui ont tenté de forcer une porte derrière laquelle ils voyaient qu'il y avait des soignants qui criaient : 'Attention, malades, danger !'
Martin Hirsch
à franceinfo
Interne en réanimation, Mickaël Sabban était de l'autre côté de la porte. "Il y a cinquante personnes qui disent 'ouvrez la porte, ouvrez la porte', raconte-t-il à franceinfo. Nous, on leur répond : 'Non, c'est une réanimation, on ne peut pas vous faire entrer, c'est impossible'. On essaie de bloquer la porte tant bien que mal, mais des personnes essaient de pousser. Ça a duré moins de cinq minutes, on a essayé d'empêcher les gens d'entrer dans la réanimation. On a essayé de protéger notre réa, on a fait ce qu'on a pu."
"Ils fuyaient quelque chose, ils voulaient qu'on ouvre la porte, mais, malheureusement, nous, on comprenait peut-être leur détresse mais on ne savait pas leurs intentions", avance, sur BFMTV, un infirmier, qui était l'un des quatre professionnels à tenir la porte et qui reconnaît "un moment de stress". "Aucune personne n'avait le visage masqué ou cagoulé", complète-t-il, estimant lui à "trois ou quatre minutes" la durée de la scène.
"Quand ils ont réalisé notre détresse, ça s'est calmé", ajoute l'aide-soignante Gwenaëlle Bellocq, sur BFMTV. Certains "ont été à l'écoute" et "ont essayé de calmer le jeu", selon elle, et "on ne s'est pas sentis plus agressés que ça".
Une trentaine de personnes en garde à vue
L'intervention de la police a permis de mettre fin à l'incident. Dans la foulée, 32 individus ont été placés en garde à vue pour "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences", a annoncé le parquet de Paris. Dès mercredi soir, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a promis de porter plainte.
Martin Hirsch
✔
@MartinHirsch
Plein soutien aux équipes de @HopPitieSalpe qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale! Et qui ont empêché la mise en danger de patients. Merci à la police. Plainte @APHP sera déposée.
Selon Martin Hirsch, plusieurs vidéos "absolument édifiantes" de la tentative d'intrusion ont été tournées par le personnel et par les caméras de surveillance de l'hôpital. "Ces vidéos, j'ai choisi de les remettre à la justice, je n'ai pas à me prononcer sur les motivations" des manifestants, précise-t-il à franceinfo.
Des motivations encore inconnues
"Je ne connais pas les motivations de cette intrusion inexplicable", a insisté Martin Hirsch, tandis qu'une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident. Présente presque dès le début, la directrice de la Pitié-Salpêtrière dit avoir remarqué, à son arrivée, des manifestants "en civil", des "gilets jaunes" et des individus au visage dissimulé. Sur RTL, elle insiste sur la "violence" et la "brutalité" de l'effraction et ne fait pas état d'une présence policière à ce moment-là. Pour Christophe Castaner, "on a attaqué un hôpital" et "on a agressé son personnel soignant".
De son côté, une journaliste de l'AFP a vu des manifestants se réfugier pour échapper aux gaz lacrymogènes au niveau du 97 boulevard de l'Hôpital, avant d'être pourchassés par les forces de l'ordre, et certains interpellés. "Au niveau de l'entrée de l'hôpital, on a pu constater des odeurs", reconnaît la patronne des lieux, Marie-Anne Ruder, sur RTL. Une vidéo publiée à 16h21 montre bien (à partir de 0'26'') que la tentative de faire céder la grille intervient au milieu d'un nuage de lacrymogène que d'autres manifestants préfèrent fuir en se dirigeant vers le bas du boulevard.
Shoot Again
@MonikNikmo
En réponse à @MonikNikmo
La foule bloquée Bd de l'hôpital est gazée, paniqués les gens se réfugient à Lapitié Salpetrière ... un nouveau traquenard de #Castaner #1erMai
D'autres vidéos montrent des manifestants, sans signe apparent d'agressivité, dans l'enceinte de l'hôpital. Sur l'une d'elles, un homme, positionné devant la grille ouverte, évoque d'abord, avec le sourire, "la population civile obligée de se réfugier dans un hôpital pour se protéger de la répression". Il filme ensuite l'intervention des forces de l'ordre arrivant du bâtiment des urgences, puis l'arrivée d'autres unités venant du boulevard de l'Hôpital. "On se fait charger, devant, derrière", commente l'homme, avant de quitter les lieux sous la menace des matraques.
Sur les images ci-dessous, prises depuis le bâtiment des urgences, on voit l'intervention des forces de l'ordre venant du boulevard de l'Hôpital. Le compte Twitter à l'origine de cette vidéo n'est désormais plus accessible.
Par ailleurs, un témoin a envoyé une autre vidéo de l'évacuation au documentariste David Dufresne. Il a affirmé que les manifestants filmés "voulaient se réfugier parce qu'une colonne de CRS arrivait par le haut du boulevard".
D'autres incidents signalés
De permanence le 1er mai au sein du service de réanimation, le professeur Mathieu Raux affirme à BFMTV que, "dans d'autres services de l'hôpital, il y a eu des exactions". Selon lui, "on a eu à déplorer, deux heures plus tard, la perte de l'ensemble du matériel, vandalisé, du service informatique du service de chirurgie digestive". La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a également mentionné, sur Europe 1, "un certain nombre d'exactions", dont "du matériel informatique qui aurait été volé".
Par ailleurs, un journaliste de LCI fait état de dégradations au sein du bâtiment de cardiologie.
William Molinié
✔
@WilliamMolinie
Vers 2h du matin le #1erMai, quelques heures avant la manifestation, deux étages du bâtiment de cardiologie de la Pitié ont été entièrement dégradés avec plusieurs dizaines de tags anarchistes, injurieux, racistes et en soutien aux gilets jaunes. Une signature : “Alexis”. (@LCI)
Un policier hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière
Dans l'après-midi, un capitaine de police d'une compagnie de CRS a été admis à la Pitié-Salpêtrière, en "urgence relative", après avoir reçu un pavé au visage. Martin Hirsch "ne pense pas" que l'intrusion "ait un lien" avec cette hospitalisation. "Je ne les ai pas vus crier à la recherche d'un blessé particulier, a-t-il dit. Je ne sais pas si c'est une invasion d'hôpital, s'ils fuyaient quelque chose..."
Agnès Buzyn a, elle aussi, écarté tout lien entre les deux cas. "Je ne vois pas très bien comment les manifestants sur place ont pu avoir l'information puisque l'admission se faisait par une autre entrée", a-t-elle avancé. Selon Le Monde, l'hospitalisation du CRS est même postérieure à l'évacuation de l'enceinte par les forces de l'ordre.
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Intéressant ton article, Ubu. Les faits semblent un peu plus complexes que l'espèce d'invasion évitée d'un hôpital par une foule agressive que les médias essaient de nous vendre.
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Le premier à vouloir vendre sa salade, c'est bien Castaner, qui sans rien savoir a parlé de "l'attaque de l'hôpital par de BB" A l'entendre L'hôpital était devenu fort Alamo. Il est temps que Macron vire cet incapable à coups de pompes dans le fion.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Georges61 a écrit : Mais non, ces BB n'ont rien à craindre et dans quelques années, ils remplaceront leurs papas dans ces "l'élites" qui dirigent les Français.
vous avez donc assisté aux comparutions immédiates ?
https://www.nouvelobs.com/justice/20190 ... a-manif.ht
Jugés pour les violences sur les Champs : "J'étais en noir car c'était le dress code de la manif"
Vincent frappe du poing sur la barre. Il est près de 19 heures ce lundi 18 mars et ce Caennais de 21 ans reste immobile dans le box de la salle 6-02 du palais de justice de Paris. Il vient d’être condamné à 4 mois de prison avec mandat de dépôt pour "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences". Après de longues secondes à se tenir la tête, le jeune homme lance de la main un baiser à ses proches venus le soutenir à l’audience et quitte le box direction la prison.
Vincent a été arrêté samedi 16 mars avenue Hoche à quelques pas de ces Champs-Elysées qui furent le théâtre de pillages et d'incendies. Il était habillé en noir et avait dans ses poches un morceau de bitume et un morceau de marbre. Devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris présidée par la juge Isabelle Prévost-Desprez, il s’est présenté comme un street-medic habitué des manifestations des gilets jaunes.
Pourquoi "gilets jaunes" et "Black Blocs" ont convergé
"Pourquoi étiez-vous habillé en noir ?" lui a demandé la présidente.
- Parce que c’était le "dress code" de la manifestation.
- Un "dress code" ? On se croirait dans une soirée mondaine. Pourquoi y avait-il un appel à s’habiller en noir ?
- Je ne sais pas, je ne suis pas l’organisateur de la manifestation"
Quant au morceau de bitume retrouvé dans sa poche, ce jeune chômeur qui vit encore chez ses parents a expliqué qu’il le gardait pour le ramener en souvenir à sa mère. "C’est bien de garder l’humour", plaisante la présidente. Mais le jeune homme ne rigole pas et maintient sa version.
Ce lundi 16 mars, deux jours après la flambée de violences qui a gagné les Champs-Elysées, plus d’une trentaine de manifestants ont été jugés en comparution immédiate au palais de justice de Paris. Dans la salle 6-02 ont également été jugés un apiculteur père de famille, un lycéen en première option musique, un paysagiste et un intérimaire. Les quatre hommes ont été condamnés à des peines de prisons – toutes aménageables – pour participation à des groupements en vue de commettre des dégradations ou recel d’objets pillés.
"J'ai eu un coup de sang"ils sont gentils nos juges , une chance que ces mesures trés souples n' aient pas été prononcées a l' encontre des fils de bourgois...
Tous ont dit regretter leurs actes. Aucun, en revanche, n’a parlé de politique, cité le nom d’Emmanuel Macron ou justifié de quelque manière sa participation à l’acte 18 des gilets jaunes. A écouter les récits de ces provinciaux arrêtés samedi à Paris, on avait plus le sentiment d’avoir affaire à des jeunes égarés qu’à de dangereux ultra s’employant à renverser la République. "Il y a une dichotomie entre ce que nous avons vu à la télé et les dossiers présentés", dira l'avocat d'un des prévenus. Un décalage entre les "Black Blocs" très mobiles et le profil de ces manifestants interpellés.
L'étrange questionnaire envoyé par aux "Black Blocs" par des "gilets jaunes"
Clément, la vingtaine, visage émacié encadré par de courtes dreadlocks, était venu d’Angers dans une "démarche pacifique". Il a été interpellé samedi à 12 heures alors qu’il venait de lancer une bouteille de bière vide sur les forces de l’ordre. La bouteille a atterri au pied des policiers qui l’ont aussitôt arrêté. "Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu un coup de sang. J’ai tout de suite compris que j’avais fait quelque chose de condamnable", susurre-t-il depuis le box.Dans son sac à dos seront retrouvés un masque, une paire de lunette de skis et d’autres bouteilles vides. "Il est venu de loin, il a gardé ses munitions, il était prêt à en découdre", l’accuse le procureur.
Les questions de la présidente vont surtout faire apparaître un jeune homme en perdition. Paysagiste intérimaire, il vit encore chez ses parents. Dit souffrir de dépression, finit par lâcher qu’il a déjà consulté un psychiatre. "La vie me fait peur", résume-t-il à voix basse. Une peur qu’il calme en fumant du cannabis tous les jours. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis avec interdiction de paraître à Paris et obligation de soins.
Soigné pour dépression depuis 6 ans
Cyprien, 19 ans, était lui renvoyé pour outrages et violences envers un policier. A l’audience, il a commencé par expliquer être venu à Paris pour participer à la marche pour le climat.
encore un qui s' est retrouvé dans la manif ," a l' insu de son pleins grés" "On s’est retrouvé sur les Champs, il y avait des CRS, des 'gilets jaunes', des pancartes pour le climat, on ne savait pas où on était", explique-t-il. La présidente ironise sur son sens de l’orientation défaillant. S’il a fait des doigts d’honneur aux policiers, c’est parce que l’un deux l’a "visé avec un flashball".
Il sera interpellé quelques minutes plus tard. Dans la voiture qui l'emmène au commissariat, il fait une crise d'angoisse et assène un coup de pied à un agent. Lors de l’interpellation, il assure qu’on l’a traité de "tarlouze", dit qu’il était "fragile". La veille de son interpellation, il raconte avoir quitté le domicile parental après que son père l’a frappé. A la présidente, ce jeune scolarisé en première option musique confirme qu’il est soigné pour dépression depuis six ans. Il sera finalement condamné à six mois de prison avec sursis avec obligation de soins.
"J'ai vu un chemisier par terre"
Corentin et Raphael n’ont quant à eux rien jeté sur les policiers, ni cassé quoi que ce soit. Ils étaient pour leur part jugés pour recel d’objets volés dans les boutiques de luxes des Champs-Elysées. Le premier a 20 ans et vit à Dijon. Il dit gagner en moyenne 1300 euros par mois en tant qu’intérimaire ou lorsqu’il travaille dans les vignes. Ce samedi 16 mars, il a été arrêté près de l’Arc de Triomphe en possession d’un pantalon et chemisier des marques Zara et Hugo Boss. "Je suis contre le vol à la base, je ne serai jamais entré dans le magasin pour casser ou voler. Mais j’ai vu le chemisier par terre et je me suis dit qu’il valait mieux le prendre…", explique-t-il.
Le second est âgé de 33 ans. Il a été arrêté samedi soir rue de la Boétie avec dans les mains un jogging et une veste Morgan équipés d’antivols. "Je les ai ramassés par terre", se défend cet apiculteur, père de famille de deux enfants de 8 et 4 ans. "Vous n'avez pas vu les antivols ?" interroge la présidente. "J'ai pas fait attention", répond le trentenaire penaud et plein de regrets. "C’est étonnant de ramasser des habits par terre non ?", insiste-t-elle. "Y en avait beaucoup...", murmure-t-il. Les deux ont été reconnus coupables de recels et condamnés à trois mois de prison avec sursis et interdiction de paraître à Paris pendant un an.
zont pas vu beaucoup de fils de bourgeois
Le pompier soupçonné d'être un "black bloc" condamné à dix mois de prison avec sursis
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,
publié le 24/04/2019 à 07:33
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Des black blocs devant l'Arc de Triomphe, le 16 mars 2019 lors de l'acte 18 des gilets jaunesDes black blocs devant l'Arc de Triomphe, le 16 mars 2019 lors de l'acte 18 des gilets jaunes AFP / Hans Lucas
Il avait été interpellé lors de l'acte 23 des gilets jaunes, en compagnie de trois autres hommes. Le parquet réclamait pour la plupart d'entre eux un an avec sursis.
Il assure que rien n'était à lui. Un pompier du Val-d'Oise soupçonné d'appartenir aux "black blocs", interpellé samedi avec des cocktails Molotov et feux d'artifice lors de l'acte 23 des gilets jaunes, a été condamné mardi soir à dix mois d'emprisonnement avec sursis.
LIRE AUSSI >> Moins éduqués, plus violents : avec les gilets jaunes, les "blacks blocs" se transforment
Trois autres hommes arrêtés avec lui ont écopé de peines allant de huit à dix mois avec sursis, là où le parquet réclamait un an avec sursis pour la plupart d'entre eux.
"Don't panic, sauf si t'es flic"
Samedi vers 10 h 30, ils ont tous été interpellés dans une boulangerie du 10e arrondissement de Paris, où se trouvait un sac siglé "sapeurs-pompiers Persan", une ville du Val-d'Oise ainsi qu'un arsenal pyrotechnique : une bombe aérosol lacrymogène, des cocktails Molotov, plusieurs briquets, 17 fumigènes et divers pétards et feux d'artifice. Le sac contenait également une banderole "I'm black bloc, don't panic, sauf si t'es flic".
Devant le tribunal à Paris, les prévenus ont présenté la même version :alors que la police s'apprête à encercler des manifestants samedi, l'un d'entre eux accepte dans la précipitation un sac de la part d'un inconnu, sans savoir ce qu'il contient. "Je n'ai pas réfléchi", a dit l'un d'eux, commercial de 31 ans dans une entreprise de sécurité, expliquant avoir agi "par solidarité".
"Créer des incendies"qui osera dire qu' il n ' y a pas de solidarité en France !!!!
Sur la vidéosurveillance de la boulangerie, on voit cet homme déposer le sac à l'étage, redescendre puis revenir avec le pompier et les autres prévenus. Agités, ils semblent avoir une altercation. "On est en colère contre lui [le commercial] car il a pris un sac sans savoir ce qu'il y avait dedans", s'est justifié le pompier professionnel, en précisant que son unité, localisée à Osny, "n'a pas ce genre de sacs".
Sentant "une odeur d'hydrocarbure", il souhaite vérifier le contenu du sac et "avertir le gérant de la boulangerie", mais la police interpelle le groupe au même moment.
Les policiers auraient ensuite déballé le sac et "mélangé" le contenu avec leurs effets personnels issus de leurs propres sacs, dont certains habits noirs, selon les prévenus. "C'est une thèse que je ne comprends absolument pas", a fustigé la procureure, en rappelant que ce pompier a déjà été condamné pour "transports d'artifices non détonants".
Pour elle, les prévenus "ont agi de concert" et voulaient "se vêtir comme des 'black blocs' pour allumer des pétards des feux d'artifice, ou créer des incendies beaucoup plus violents".
"Adhésion à la violence"
Supporters du PSG, ils ont également des photos sur leurs téléphones montrant des "ultras" en train d'utiliser des fumigènes ou un "black bloc" habillé en noir. Le signe d'une certaine "adhésion à la violence", selon elle.
LIRE NOTRE DOSSIER COMPLET
Le mouvement des gilets jaunes
Profession : avocats de black bloc
Heures supp' exonérées : 3 milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus en 2019
Mobilisation du 1er-Mai : 164 500 manifestants dont 28 000 à Paris
"Quel rapport entre les photos et le contenu du sac ?", s'est indignée la défense. L'avocate du pompier, Lucie Simon, a dénoncé "une fouille faite n'importe comment", dont les photos ont été rapidement diffusées par un syndicat policier. Son client "n'avait pas d'essence sur les mains" et aucune recherche d'empreintes n'a été faite sur le sac, a-t-elle déploré. En vain.
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Devant le tribunal à Paris, les prévenus ont présenté la même version : alors que la police s'apprête à encercler des manifestants samedi, l'un d'entre eux accepte dans la précipitation un sac de la part d'un inconnu, sans savoir ce qu'il contient. "Je n'ai pas réfléchi", a dit l'un d'eux, commercial de 31 ans dans une entreprise de sécurité, expliquant avoir agi "par solidarité".
"Créer des incendies"
Sur la vidéosurveillance de la boulangerie, on voit cet homme déposer le sac à l'étage, redescendre puis revenir avec le pompier et les autres prévenus. Agités, ils semblent avoir une altercation. "On est en colère contre lui [le commercial] car il a pris un sac sans savoir ce qu'il y avait dedans", s'est justifié le pompier professionnel, en précisant que son unité, localisée à Osny, "n'a pas ce genre de sacs".
Sentant "une odeur d'hydrocarbure", il souhaite vérifier le contenu du sac et "avertir le gérant de la boulangerie", mais la police interpelle le groupe au même moment.
Les policiers auraient ensuite déballé le sac et "mélangé" le contenu avec leurs effets personnels issus de leurs propres sacs, dont certains habits noirs, selon les prévenus. "C'est une thèse que je ne comprends absolument pas", a fustigé la procureure, en rappelant que ce pompier a déjà été condamné pour "transports d'artifices non détonants".
Pour elle, les prévenus "ont agi de concert" et voulaient "se vêtir comme des 'black blocs' pour allumer des pétards des feux d'artifice, ou créer des incendies beaucoup plus violents".
"Adhésion à la violence"
Supporters du PSG, ils ont également des photos sur leurs téléphones montrant des "ultras" en train d'utiliser des fumigènes ou un "black bloc" habillé en noir. Le signe d'une certaine "adhésion à la violence", selon elle.
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Mobilisation du 1er-Mai : 164 500 manifestants dont 28 000 à Paris
"Quel rapport entre les photos et le contenu du sac ?", s'est indignée la défense. L'avocate du pompier, Lucie Simon, a dénoncé "une fouille faite n'importe comment", dont les photos ont été rapidement diffusées par un syndicat policier. Son client "n'avait pas d'essence sur les mains" et aucune recherche d'empreintes n'a été faite sur le sac, a-t-elle déploré. En vain.
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Arrêtez un peu avec vos posts trop longs, et autres copié collé..
Lion a écrit :
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Lion blanc a écrit : Arrêtez un peu avec vos posts trop longs, et autres copié collé..
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Georges61 a écrit :C'est vrai que quelques casseurs ont pénétré dans cet hôpital, mais il y avait également un bon nombre de gazés, blessés qui ont forcé les portes pour se faire soigné, et qui dans la panique furent refoulé par le personnel soignant, mais ça les médias oublient de le dire.Lion blanc a écrit :
Oui et ? tu te rends compte de ce qui c'est passé hier ?Des fous sauvages qui rentrent dans un hopital qui plus est une sallle de reanimation, et toi ca ne t'inspire que de la polemiquette ??
Dans ce cas là , on va en salle d' attente avec sa carte Vitale , aprés être passe a l' acceuil ,et en disant bonjour a la dame .
Au fait , quand ils se faisaient gazer sur les champs élysée " hier" , il fonçait vers quele hôpital
vous avez la même technique de défense que les BB , vous croyez que le juge va avaler ça . Je pense qu' il fera un peu d' humour
faudrait quand même pas prendre les juges , ni les français qui vous lisent jojo , pour des cons , mais c' était bien tenté ( peut mieux faire 5/20 )
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Et encore....il vaut mieux se faire "gazer" aux champs zé plutôt que chez Bachard...
Lion a écrit :
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Oui mais ça vaut pour TOUT le mondeLion blanc a écrit : Arrêtez un peu avec vos posts trop longs, et autres copié collé..
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"Les prophètes font parler Dieu, comme un ventriloque fait parler sa marionnette" P. Gripari.
"Ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'accord avec l'autre qu'on a raison "
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Re: sujet gérénal Gilets Jaunes
Lion blanc a écrit : Arrêtez un peu avec vos posts trop longs, et autres copié collé..
Je ne les lis plus depuis longtemps, et je ne suis pas le seul.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!