Brexit: Le débat

[Nitram]

La tactique de Boris est donc de dire "retenez moi sinon je fais un malheur" mais bien sûr c'est l'UE qui est intransigeante et arrogante :roll:
Quoi qu'il arrive vous auriez raté. Si l'UE cède face Johnson vous seriez les premiers à critiquer la faiblesse de l'UE même pas capable de résister aux pressions britanniques et là comme l'UE tient bon et respecte ses principes (c'est ça la base hein ...) elle est vraiment méchante.

En quelque sorte l'UE est conçue par ses dirigeants comme une prison, ceux qui ont l'audace de vouloir en sortir doivent être sanctionnés comme l'a dit avec bcp de franchise et de naïveté l'ineffable Barnier.

Barnier n'a pas dit qu'il fallait être sanctionné mais que ça avait un coût : le coût de perdre l'accès au marché unique, aux programmes européens, ... Simplement ça.

[ombrageux]

J'ai attentivement lu vos écrits et je ne vois toujours pas de réponse à ma question !

Pourquoi un français serait-il contre le Brexit puisque ça va ramener des emplois, de la finance, du bien-être, etc ... aux français.

Vous devriez vous réjouir de la sortie du Royaume-Uni de l'U.E. ça fera plus d'emploi en France.

Pour ce qui est du Brexit, je vous mets un article que je trouve assez intéressant.

Mon conseil au camarade Boris : ne tente jamais, jamais, de bluffer l’UE. Par Ambrose Evans-Pritchard

Par Ambrose Evans-Pritchard

24 juillet 2019

J’ai fait la connaissance de Boris Johnson à l’occasion d’un insupportable dîner, juste avant le sommet européen de Maastricht, fin 1991. C’était là un petit épisode révélateur de l’avancée de l’histoire anglo-européenne.

Il revenait de Bruxelles, après avoir causé de gros soucis à Downing Street en se livrant à un dynamitage journalistique en règle. J’écrivais alors une série de portraits des dirigeants européens pour The Telegraph.

Nous devions rencontrer un Premier Ministre John Major aux abois, pour des négociations de paix, au Brooks’s, qui était au XVIIIe siècle le Club des Whig [Littéralement le club des perruques,du nom de l’ancien grand parti libéral, NdT], dans la rue Pall Mall et par ailleurs antre de l’éditeur du Telegraph, Max Hasting. Le cinquième homme de ce dîner à cinq [en français dans le texte NdT] était Charles Moore [un journaliste du Telegraph, NdT].

Mister Major – comme on disait alors – voulait nous convaincre qu’il n’allait pas laisser tomber la livre sterling et laisser la Grande-Bretagne s’enfermer dans un proto-État européen. Mais son discours était étonnamment plat. Il jurait abondamment dans une vaine diatribe nationaliste, traitant l’affable Chancelier Allemand de « salaud ».

On aurait cru le Premier Ministre métamorphosé en Johnny Foreigner [groupe de punk-rock britannique, NdT] ! Il a tapé sur la table tellement fort que les verres manquèrent de s’écraser par terre. Au moment de nous quitter, Boris consterné a secoué la tête. « C’était un spectacle lamentable », a-t-il dit.

Dans les semaines qui suivirent, à Maastricht, John Major a résisté face à l’Europe, « jeu, set et match », dans son langage de tennisman. Mais ce qu’il n’avait pas compris – contrairement à Jean-Claude Juncker, plus jeune alors, avait aussitôt saisi – c’est qu’en maintenant la Grande Bretagne à l’écart du grand projet fédéraliste d’union monétaire, il allumait de fait la longue mèche qui devait mener au Brexit.

Sir Ivan Rogers, le premier négociateur du Brexit pour la Grande-Bretagne, a précisé ce mois-ci au Parlement que Maastricht avait inévitablement provoqué des déséquilibres. Un outsider à la zone euro serait en constante tension face à un projet guidé par une logique d’intégration à l’union monétaire. Cela ne pourrait pas perdurer.

La suite sur: les-crises.fr

[Fonck1]

J'ai attentivement lu vos écrits et je ne vois toujours pas de réponse à ma question !

Pourquoi un français serait-il contre le Brexit puisque ça va ramener des emplois, de la finance, du bien-être, etc ... aux français.

Vous devriez vous réjouir de la sortie du Royaume-Uni de l'U.E. ça fera plus d'emploi en France.

il ne vous est pas venu à l'esprit que les deux vont être perdants? et les british pare qu’ils exportent beaucoup vers l'europe,
et l'UE parce qu'elle exporte beaucoup vers le RU.
c'est pas le RU qui va faire des tomates ou des poivrons.
ni des médicaments, ils n'en produisent pas ou très peu.
c'est pas les européens qui vont faire choses que font les british.

votre vision des choses, c'est perdant perdant.

[ombrageux]

J'ai attentivement lu vos écrits et je ne vois toujours pas de réponse à ma question !

Pourquoi un français serait-il contre le Brexit puisque ça va ramener des emplois, de la finance, du bien-être, etc ... aux français.

Vous devriez vous réjouir de la sortie du Royaume-Uni de l'U.E. ça fera plus d'emploi en France.

il ne vous est pas venu à l'esprit que les deux vont être perdants? et les british pare qu’ils exportent beaucoup vers l'europe,
et l'UE parce qu'elle exporte beaucoup vers le RU.
c'est pas le RU qui va faire des tomates ou des poivrons.
ni des médicaments, ils n'en produisent pas ou très peu.
c'est pas les européens qui vont faire choses que font les british.

votre vision des choses, c'est perdant perdant.

Allons allons mon cher Fonck1 vous passez des heures et des heures à nous énumérer ce que les britanniques vont perdre, si ils le perdent c'est bien que nous allons en récupérer une partie ce qui sera bénéfique pour la France et pour les français.

Je serai d'ailleurs assez curieux de savoir ce que les britanniques produisent que nous sachions faire dans les autres pays de l'Union-Européenne.

Réjouissez-vous, nous allons avoir des places financières plus forte, les pièces de voitures et les voitures seront produites en France et en Europe, il y aura moins de camions sur l'autoroute A1 donc moins de pollution et en plus selon vos dire cela va ruiner l'ennemi héréditaire de la France.

Franchement, moi je ne vois que des raisons de me réjouir du Brexit.

[Fonck1]

Ce sont les Britanniques qui se sont rendus la tâche impossible, ce sont eux qui ont voulu :
- La sortie du marché unique et de l'union douanière
- Le contrôle des frontières
- L'absence de frontière en Irlande du Nord
S'ils avaient réfléchi 30 secondes ils auraient réalisé que ces 3 objectifs étaient incompatibles.

Mais comment veux tu que les Britanniques puissent quitter l'U.E. sans sortir du marché unique et de l'union douanière??
Comment peuvent ils sortir de l'U.E. et retrouver leur indépendance sans reprendre le contrôle de leurs frontières ??
Et pourquoi veux tu qu'ils aillent mettre des frontières en Irlande du Nord , alors que l'Irlande du Nord fait partie intégrante du Royaume Uni ??
J'ai du mal à comprendre ou sont ces exigences folles et contradictoires. Quelque chose m'échappe dans ton raisonnement.

ils n'ont jamais perdu le contrôle de leurs frontières, je ne sais pas ou tu as vu cela.
par contre, s'ils sortent, ils vont perdre le contrôle de leurs alliés, qui en auront rien à secouer que des clandos veuillent rejoindre le RU.
m'enfin c'est marrant, Nitramp passe son temps à te mettre la vériuuté sous le nez, (Barbier par exemple) et toi tu fais une pirouette en parlant d'autre choses :

donc non seulement tu n'es pas capable de retranscrire correctement des citations ou des écrits,
mais en plus de ça, tu fais l’anguille quand il s'agit d'avouer que tu t'es planté.
ça en fait beaucoup des erreurs quand même.

il va falloir comprendre que c'est bien les britanniques qui souhaitent sortir, qu'ils en payent le prix (et ça commence à faire beaucoup....)

[Nitram]

J'ai attentivement lu vos écrits et je ne vois toujours pas de réponse à ma question !

Pourquoi un français serait-il contre le Brexit puisque ça va ramener des emplois, de la finance, du bien-être, etc ... aux français.

Vous devriez vous réjouir de la sortie du Royaume-Uni de l'U.E. ça fera plus d'emploi en France.

Pour ce qui est du Brexit, je vous mets un article que je trouve assez intéressant.

Mon conseil au camarade Boris : ne tente jamais, jamais, de bluffer l’UE. Par Ambrose Evans-Pritchard

Par Ambrose Evans-Pritchard

24 juillet 2019

J’ai fait la connaissance de Boris Johnson à l’occasion d’un insupportable dîner, juste avant le sommet européen de Maastricht, fin 1991. C’était là un petit épisode révélateur de l’avancée de l’histoire anglo-européenne.

Il revenait de Bruxelles, après avoir causé de gros soucis à Downing Street en se livrant à un dynamitage journalistique en règle. J’écrivais alors une série de portraits des dirigeants européens pour The Telegraph.

Nous devions rencontrer un Premier Ministre John Major aux abois, pour des négociations de paix, au Brooks’s, qui était au XVIIIe siècle le Club des Whig [Littéralement le club des perruques,du nom de l’ancien grand parti libéral, NdT], dans la rue Pall Mall et par ailleurs antre de l’éditeur du Telegraph, Max Hasting. Le cinquième homme de ce dîner à cinq [en français dans le texte NdT] était Charles Moore [un journaliste du Telegraph, NdT].

Mister Major – comme on disait alors – voulait nous convaincre qu’il n’allait pas laisser tomber la livre sterling et laisser la Grande-Bretagne s’enfermer dans un proto-État européen. Mais son discours était étonnamment plat. Il jurait abondamment dans une vaine diatribe nationaliste, traitant l’affable Chancelier Allemand de « salaud ».

On aurait cru le Premier Ministre métamorphosé en Johnny Foreigner [groupe de punk-rock britannique, NdT] ! Il a tapé sur la table tellement fort que les verres manquèrent de s’écraser par terre. Au moment de nous quitter, Boris consterné a secoué la tête. « C’était un spectacle lamentable », a-t-il dit.

Dans les semaines qui suivirent, à Maastricht, John Major a résisté face à l’Europe, « jeu, set et match », dans son langage de tennisman. Mais ce qu’il n’avait pas compris – contrairement à Jean-Claude Juncker, plus jeune alors, avait aussitôt saisi – c’est qu’en maintenant la Grande Bretagne à l’écart du grand projet fédéraliste d’union monétaire, il allumait de fait la longue mèche qui devait mener au Brexit.

Sir Ivan Rogers, le premier négociateur du Brexit pour la Grande-Bretagne, a précisé ce mois-ci au Parlement que Maastricht avait inévitablement provoqué des déséquilibres. Un outsider à la zone euro serait en constante tension face à un projet guidé par une logique d’intégration à l’union monétaire. Cela ne pourrait pas perdurer.

La suite sur: les-crises.fr

Mais moi je suis ravi du Brexit, enfin on se débarrasse des Anglais ! Pour les raisons parfaitement expliquées dans ton article.

[Fonck1]

il ne vous est pas venu à l'esprit que les deux vont être perdants? et les british pare qu’ils exportent beaucoup vers l'europe,
et l'UE parce qu'elle exporte beaucoup vers le RU.
c'est pas le RU qui va faire des tomates ou des poivrons.
ni des médicaments, ils n'en produisent pas ou très peu.
c'est pas les européens qui vont faire choses que font les british.

votre vision des choses, c'est perdant perdant.

Allons allons mon cher Fonck1 vous passez des heures et des heures à nous énumérer ce que les britanniques vont perdre, si ils le perdent c'est bien que nous allons en récupérer une partie ce qui sera bénéfique pour la France et pour les français.

Je serai d'ailleurs assez curieux de savoir ce que les britanniques produisent que nous sachions faire dans les autres pays de l'Union-Européenne.

Réjouissez-vous, nous allons avoir des places financières plus forte, les pièces de voitures et les voitures seront produites en France et en Europe, il y aura moins de camions sur l'autoroute A1 donc moins de pollution et en plus selon vos dire cela va ruiner l'ennemi héréditaire de la France.

Franchement, moi je ne vois que des raisons de me réjouir du Brexit.

ah mais je n'ai jamais dit que nous allions être perdant partout, dans la balance, c'est les britanniques qui vont perdre plus que nous.

mais ne vous réjouissez pas trop vite, vous le savez comme moi, si cet abruti de Boris essaye son tour de passe passe, vous savez très bien que c'est la crise institutionnelle, et que derrière viennent des élections anticipées et que l'a c'est finit pour le brexit, les britanniques ne sont pas bêtes, ils voient bien ce qu'il se passe, et ils vont mettre 5 à 10 ans à s'en remettre, même si tout est annulé.
l'opinion publique a changé la bas, c'est terminé les mensonges, et c'est pas l’imbuvable Boris qui va y changer quelque chose.

[berger141]

En quelque sorte l'UE est conçue par ses dirigeants comme une prison, ceux qui ont l'audace de vouloir en sortir doivent être sanctionnés comme l'a dit avec bcp de franchise et de naïveté l'ineffable Barnier.

Barnier n'a pas dit qu'il fallait être sanctionné mais que ça avait un coût : le coût de perdre l'accès au marché unique, aux programmes européens, ... Simplement ça.

OK. Saut que les britanniques veulent renégocier considérant que l'accord actuel leur est trop défavorable, comme si l'on voulait les punir. Ils estiment qu'un autre accord est possible.
La volonté affichée de l'UE de ne pas vouloir renégocier peut être interprétée comme une façon de dire : tant pis pour les anglais il ne fallait pas vouloir nous quitter.

[Fonck1]

Barnier n'a pas dit qu'il fallait être sanctionné mais que ça avait un coût : le coût de perdre l'accès au marché unique, aux programmes européens, ... Simplement ça.

OK. Saut que les britanniques veulent renégocier considérant que l'accord actuel leur est trop défavorable, comme si l'on voulait les punir. Ils estiment qu'un autre accord est possible.
La volonté affichée de l'UE de ne pas vouloir renégocier peut être interprétée comme une façon de dire : tant pis pour les anglais il ne fallait pas vouloir nous quitter.

personne n'a jamais voulu les punir.
ils ont souhaité sortir, qu'ils en paye le prix.

[lotus95]

il ne vous est pas venu à l'esprit que les deux vont être perdants? et les british pare qu’ils exportent beaucoup vers l'europe,
et l'UE parce qu'elle exporte beaucoup vers le RU.
c'est pas le RU qui va faire des tomates ou des poivrons.
ni des médicaments, ils n'en produisent pas ou très peu.
c'est pas les européens qui vont faire choses que font les british.

votre vision des choses, c'est perdant perdant.

Allons allons mon cher Fonck1 vous passez des heures et des heures à nous énumérer ce que les britanniques vont perdre, si ils le perdent c'est bien que nous allons en récupérer une partie ce qui sera bénéfique pour la France et pour les français.

Je serai d'ailleurs assez curieux de savoir ce que les britanniques produisent que nous sachions faire dans les autres pays de l'Union-Européenne.

Réjouissez-vous, nous allons avoir des places financières plus forte, les pièces de voitures et les voitures seront produites en France et en Europe, il y aura moins de camions sur l'autoroute A1 donc moins de pollution et en plus selon vos dire cela va ruiner l'ennemi héréditaire de la France.

Franchement, moi je ne vois que des raisons de me réjouir du Brexit.

Ombrageux, ce que vous dites me fait penser à un article que j'ai lu récemment : une analyse intéressante où toutes les mesures prises depuis le début du quinquennat prennent tout leur sens ...

a priori, oui, non seulement la France a à y gagner, mais cela a même été préparé ...

« Mon amie la finance » : comment le Brexit a jeté la France dans les bras des banques
par Olivier Petitjean 17 juin 2019

Pour les dirigeants français, la perspective du Brexit est une aubaine. Abandonnant définitivement toute hypocrisie, ils ont multiplié les courbettes et les cadeaux au secteur financier pour attirer à Paris les traders de la City. Mais les exonérations fiscales, dérégulations et autres avantages offerts aux géants de Wall Street n’ont pas produit les résultats escomptés. Peu de création et de relocalisation d’emplois sont annoncées. De la baisse de l’impôt sur les sociétés à la « flat tax », en passant par la suppression de l’ISF ou encore des aménagements du code du travail taillés sur mesure pour les traders, les réformes, elles, ont bien été mises en œuvre. .......................



Dérégulation, gros cadeaux fiscaux et largesses pour les traders

Pour mieux plaire à Wall Street, la France a mis beaucoup sur la table. On allège la fiscalité, avec la suppression de la tranche supérieure de la taxe sur les salaires (concernant les secteurs comme la finance qui ne versent pas la TVA) – qui pourrait coûter entre 100 et 300 millions d’euros à la sécurité sociale chaque année – ou le renforcement des exonérations et autres avantages accordés aux « impatriés » ou aux gérants de fonds d’investissement ; on aménage le droit du travail, avec l’exclusion des bonus des traders du calcul des indemnités de licenciement ou une dispense temporaire d’affiliation au régime des retraites.

Et on dérégule, avec l’abandon de l’extension de la taxe sur les transactions financières françaises aux opérations infra-quotidiennes, ou avec l’annonce de la révision de toutes les directives européennes relatives à la finance qui auraient été « sur-transposées » dans le droit français (autrement dit où la France a été plus stricte que ce qu’exigeait l’Europe). On adapte le droit, avec la légalisation d’un contrat type sur les produits financiers dérivés. On accompagne, en créant un guichet unique pour faciliter les démarches fiscales et administratives des entreprises étrangères qui voudraient se relocaliser à Paris. On finance, avec des budgets conséquents pour la com’ et l’événementiel. Sans oublier la création d’une école internationale et de nouveaux lycées internationaux en banlieue parisienne pour les chérubins des traders, dans un contexte où le reste de l’Éducation nationale est plutôt au régime sec.

https://www.bastamag.net/Brexit-finance ... ISF-impots

[Nitram]

Barnier n'a pas dit qu'il fallait être sanctionné mais que ça avait un coût : le coût de perdre l'accès au marché unique, aux programmes européens, ... Simplement ça.

OK. Saut que les britanniques veulent renégocier considérant que l'accord actuel leur est trop défavorable, comme si l'on voulait les punir. Ils estiment qu'un autre accord est possible.
La volonté affichée de l'UE de ne pas vouloir renégocier peut être interprétée comme une façon de dire : tant pis pour les anglais il ne fallait pas vouloir nous quitter.

En quoi l'accord leur est défavorable ? On leur permet de rester encore dans l'UE pendant 2 ou 3 ans (à leur demande) pour que tout se passe en douceur.
Le point qui leur échappe c'est l'Irlande du Nord. Les Britanniques ont dit qu'ils ne voulaient pas de frontière entre les deux Irlande mais en même temps qu'ils voulaient sortir de l'union douanière. Si le Royaume-Uni n'est plus dans l'union douanière alors il doit y avoir des contrôles aux frontières de l'UE, pour contrôler ce qui rentre dans l'UE, ce qui signifierait une frontière en Irlande, pour éviter ça l'UE a proposé le backstop, c'est encore l'UE qui a trouvé une solution au problème posé par les Britanniques. Seulement ils n'aiment pas cette solution, mais ils sont incapables d'en trouver une autre.

[latresne]

OK. Saut que les britanniques veulent renégocier considérant que l'accord actuel leur est trop défavorable, comme si l'on voulait les punir. Ils estiment qu'un autre accord est possible.
La volonté affichée de l'UE de ne pas vouloir renégocier peut être interprétée comme une façon de dire : tant pis pour les anglais il ne fallait pas vouloir nous quitter.

personne n'a jamais voulu les punir.
ils ont souhaité sortir, qu'ils en paye le prix.

Ils payeront ,mais il est normal qu'ils en discutent le montant .Il y a quand mm beaucoup d'anglophobes .

[Fonck1]

personne n'a jamais voulu les punir.
ils ont souhaité sortir, qu'ils en paye le prix.

Ils payeront ,mais il est normal qu'ils en discutent le montant .Il y a quand mm beaucoup d'anglophobes .

parce que tu crois que c'est une négociation? tout cela est déjà acté, juste le RU essaye de payer moins.

[latresne]

Ils payeront ,mais il est normal qu'ils en discutent le montant .Il y a quand mm beaucoup d'anglophobes .

parce que tu crois que c'est une négociation? tout cela est déjà acté, juste le RU essaye de payer moins.

Tu dis la mm chose ,à savoir que les anglais discutent le montant et c'est normal .Quand le fisc rattrape un gros poisson,il l' impose mais aprés discussion , mm si il a le beau rôle , il lâche tjrs du lest .

[gare au gorille]

Ce sont les Britanniques qui se sont rendus la tâche impossible, ce sont eux qui ont voulu :
- La sortie du marché unique et de l'union douanière
- Le contrôle des frontières
- L'absence de frontière en Irlande du Nord
S'ils avaient réfléchi 30 secondes ils auraient réalisé que ces 3 objectifs étaient incompatibles.

Mais comment veux tu que les Britanniques puissent quitter l'U.E. sans sortir du marché unique et de l'union douanière??
Comment peuvent ils sortir de l'U.E. et retrouver leur indépendance sans reprendre le contrôle de leurs frontières ??
Et pourquoi veux tu qu'ils aillent mettre des frontières en Irlande du Nord , alors que l'Irlande du Nord fait partie intégrante du Royaume Uni ??
J'ai du mal à comprendre ou sont ces exigences folles et contradictoires. Quelque chose m'échappe dans ton raisonnement.

Si t'as un moment, et si tu veux bien Nitram, essayes de m'expliquer en quoi ces trois objectifs sont incompatibles et ce qui te chagrines dans leur demande que je trouve légitime à partir du moment ou la décision est prise de quitter l'U.E.
Je n'arrive pas a comprendre quelle est la logique de ton raisonnement??