gare au gorille a écrit : Yann Begervil a écrit :
Black blocs, casseurs, GJ, complices!
Est complice toute personne qui fournit une aide ou une assistance facilitant la préparation ou la consommation d'un crime ou d'un délit. Comme par exemple manifester sans autorisation pour créer des mouvements de foules facilitant la casse et le pillage.
Manifester sans déclaration préalable est juste un droit, en rien un délit. Il n'y a aucune obligation à déclarer une manifestation, elle peut être spontanée et possède tout autant de légalité qu'un manif syndicale déclarée.
Ceci dit, une manifestation déclarée n'a jamais préservé de la casse et du pillage. Bien avant les gilets jaunes, les B.B. avaient déjà investi les grandes manifestations qui se soldaient par de la casse et des voitures en feux dans Paris, à l'exemple de celle du 1 er mai 2018.
Mais qu'est-ce qui fait que ce mouvement social, cette grogne sociale a dérapé dans le grand n'importe quoi et dans la violence ?
Cette grogne sociale, on peut la considérer légitime ou illégitime, c'est un autre débat.
La question que je trouve la plus importante, c'est bien la nature sociale initiale de ce mouvement qui s'est transformée en quelque chose d'autre (de violent et de politique) . Et très rapidement.
Si on reprend l'historique du mouvement, on voit que le gouvernement, après une première période de surprise, décide de recevoir des représentants du mouvement et c'est là que, tout de suite, ça part en couilles.
Dans un mouvement social véritable, des représentants viennent exposer au gouvernement leurs revendications et on entre dans une discussion puis une négociation.
Mais là, rien de tout cela, les différents représentants du mouvement ont tout de suite reçu des menaces de mort ...
Le mouvement a tout de suite été infiltré par des fascistes violents dont le but était de faire tomber un gouvernement démocratiquement élu donc légitime.
D'ailleurs on le voit bien dans les GJ de ce forum, les considérations sociales sont depuis longtemps passées au second plan et qui trouve-t-on pour défendre le plus férocement les GJ ?
Les RN vivarais et gag, c'est à dire les mauvais perdants du second tour de la présidentielle qui tentent par le rue de refaire le second tour de la présidentielle où leur candidate avait été si mauvaise.