C'est exactement ca. Dans la famille j'ai un parfait exemple : né de parents modestes juste après l'occupation, grand fainéant mais a des capacités pour faire des études, les profs le poussent en arts et métiers, il rentre a la COGEMA( areva aujourd'hui) et y fait tout sa carrière. Il n'a jamais travaillé dans le sens de produire quelque chose, il s'est contenté de mettre en relation des industriels, des notables et des hauts fonctionnaires pour arranger les petites affaires de l'entreprise, empochant de très confortables primes. Il est parti en retraite a 60 ans avec 10 000 euros de retraite, vit dans un superbe mas provençal et passe les réunions de famille a cracher sur tous ces branleurs de la SNCF et de la RATP, fonctionnaires ,chômeurs, mères célibataires etc.Kelenner a écrit : ↑21 décembre 2019 10:10 Ils ont eu la vie trop facile. J'ai bien connu la génération précédente, celle née autour de 1930, c'était celle de mes grands-parents. Eux ont vécu la guerre dans leur enfance, ont souvent été envoyés en Algérie ensuite, ont bossé dur dans des parcours modestes à une époque où il n'y avait pas tout le confort actuel. Et bien je n'y ai connu quasiment que des gens ouverts, altruistes, soucieux de l'avenir de leurs enfants et petits-enfants. Ils avaient la capacité à se mettre à la place d'autrui.
Fort heureusement, il y a encore des gens comme ça chez les baby-boomers, mais force est de constater que la mentalité a radicalement changé dès la guerre terminée. Nés en pleine prospérité, pas confrontés au chômage, profitant à fond de l'Etat-providence, ils ont trop facilement cru et croient toujours que tout leur est dû. En soi, ce ne serait pas trop grave s'ils n'étaient pas aussi égoïstes avec les générations suivantes, comme on le voit ici de façon quasi unanime : tous sont partis à la retraite à 60 ans, tous veulent faire bosser "les autres" jusqu'à 64 ou 67 ans (ce dont ils auraient été absolument incapables) alors même que le travail est devenu infiniment plus compliqué qu'à leur époque, et aucun n'est prêt à faire le moindre sacrifice pour contribuer à l'équilibre du système. Cette mentalité pourrie, juste incroyable, que j'aurais honte de même envisager, ils l'assument tranquillement. C'est le résultat de trop de laxisme à leur égard, on leur a tout donné, ce qui comme pour des sales mômes crée des ingrats et jamais des philanthropes.
Loin de moi l'idée de critiquer sa carrière, simplement il a oublié d'ou il venait ( son père était agent SNCF) et il n'a pas conscience qu'il doit aussi sa carrière a des facilités sociales qui n'existent plus aujourd'hui. CE genre de profil est fréquent chez les retraités de 70 - 80 ans, ils passent leur temps a cracher sur les jeunes et soutiennent la casse des acquis sociaux, tant que l'on ne touche pas aux leurs...