Je ne sais pas si on va l'écouter ,mais tjrs est-il qu'on n'arrête pas d'en parler : 110 pages .
Et il ne manque pas d'aficionados ,on va finir par croire qu'ils ont des intérêts dans la chloro.
Ça augmente !AAAgora a écrit : ↑27 avril 2020 12:28 Bulletin IHU pour la journée de dimanche 26 avril
AP-HM /IHU
Patients Testés 39.379 ( + 249 sur veille )
Patients positifs 4718 ( + 16 sur veille )
Décès AP-HM/ IHU : 121 ( +3 sur veille )
IHU seul
Patients traités : 3130 ( +48 sur veille)
Décès IHU : 14 ( +1 sur veille)
Capture-d%u2019écran-2020-04-27-à-09.27.05.png
https://www.lexpress.fr/actualite/scien ... 24614.html
Chirurgien oncologue à l'institut du cancer Barbara Ann Karmanos et professeur à l'école de médecine de l'université Wayne State, à Detroit (Michigan), ]David Gorski est l'une des figures de proue de la lutte contre les pseudo-sciences et le charlatanisme aux Etats-Unis. Rédacteur en chef du site Sciences-Based Medicine, il épingle régulièrement les mouvements anti-vaccins, les défenseurs de l'homéopathie ou de la naturopathie, et des célébrités comme l'actrice Gwyneth Paltrow qui font la promotion de remèdes bidon.
Pour David Gorski, la pandémie de Covid-19 représente une opportunité en or pour les charlatans et les complotistes. Mais, selon lui, l'épidémie donne aussi le champ libre à des médecins "voués à leur propre gloire", qui, aimant attirer l'attention, font la promotion tapageuse de traitements dont l'efficacité n'a pas été prouvée. Une catégorie dans laquelle il range Didier Raoult et sa désormais mondialement célèbre chloroquine.
.Corvo a écrit : ↑27 avril 2020 13:06Ça augmente !AAAgora a écrit : ↑27 avril 2020 12:28 Bulletin IHU pour la journée de dimanche 26 avril
AP-HM /IHU
Patients Testés 39.379 ( + 249 sur veille )
Patients positifs 4718 ( + 16 sur veille )
Décès AP-HM/ IHU : 121 ( +3 sur veille )
IHU seul
Patients traités : 3130 ( +48 sur veille)
Décès IHU : 14 ( +1 sur veille)
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.Victor a écrit : ↑27 avril 2020 13:26https://www.lexpress.fr/actualite/scien ... 24614.html
Chirurgien oncologue à l'institut du cancer Barbara Ann Karmanos et professeur à l'école de médecine de l'université Wayne State, à Detroit (Michigan), ]David Gorski est l'une des figures de proue de la lutte contre les pseudo-sciences et le charlatanisme aux Etats-Unis. Rédacteur en chef du site Sciences-Based Medicine, il épingle régulièrement les mouvements anti-vaccins, les défenseurs de l'homéopathie ou de la naturopathie, et des célébrités comme l'actrice Gwyneth Paltrow qui font la promotion de remèdes bidon.
Pour David Gorski, la pandémie de Covid-19 représente une opportunité en or pour les charlatans et les complotistes. Mais, selon lui, l'épidémie donne aussi le champ libre à des médecins "voués à leur propre gloire", qui, aimant attirer l'attention, font la promotion tapageuse de traitements dont l'efficacité n'a pas été prouvée. Une catégorie dans laquelle il range Didier Raoult et sa désormais mondialement célèbre chloroquine.
La différence entre les US et nous, c'est que chez nous Macron rend visite à Raoult, chez eux Trump préconise d'injecter du désinfectant dans les poumons et de la lumière.Victor a écrit : ↑27 avril 2020 13:26https://www.lexpress.fr/actualite/scien ... 24614.html
Chirurgien oncologue à l'institut du cancer Barbara Ann Karmanos et professeur à l'école de médecine de l'université Wayne State, à Detroit (Michigan), ]David Gorski est l'une des figures de proue de la lutte contre les pseudo-sciences et le charlatanisme aux Etats-Unis. Rédacteur en chef du site Sciences-Based Medicine, il épingle régulièrement les mouvements anti-vaccins, les défenseurs de l'homéopathie ou de la naturopathie, et des célébrités comme l'actrice Gwyneth Paltrow qui font la promotion de remèdes bidon.
Pour David Gorski, la pandémie de Covid-19 représente une opportunité en or pour les charlatans et les complotistes. Mais, selon lui, l'épidémie donne aussi le champ libre à des médecins "voués à leur propre gloire", qui, aimant attirer l'attention, font la promotion tapageuse de traitements dont l'efficacité n'a pas été prouvée. Une catégorie dans laquelle il range Didier Raoult et sa désormais mondialement célèbre chloroquine.
Chloroquine: l’appel de trois grands noms de la santé en faveur des préconisations du Pr Raoult
EXCLUSIF - Dans une tribune au Figaro, l’ancien directeur scientifique de l’Institut national du cancer, l’ancien président de la Haute Autorité de santé et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé recommandent d’appliquer le traitement élaboré par le professeur Didier Raoult dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus.
Par FC, Dominique Maraninchi et JEAN-LUC HAROUSSEAU
Publié le 5 avril 2020 à 18:48, mis à jour le 9 avril 2020 à 17:39
Fabien Calvo est professeur émérite de pharmacologie à l’université de Paris-Diderot et l’ex-directeur scientifique de l’Institut national du cancer,
Jean-Luc Harousseau est ancien professeur d’hématologie à l’université de Nantes et l’ancien président de la Haute Autorité de santé,
Dominique Maraninchi est professeur émérite de cancérologie à Aix-Marseille et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Le débat médical posé, nous souhaitons apporter notre perception à la controverse: nous avons tous trois été cliniciens ou pharmacologues, et investigateurs d’essais cliniques «randomisés», et deux d’entre nous ont dirigé ou présidé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS). Ce texte n’est qu’une opinion engagée, que nous voulons contributive à la discussion. Nous savons que les «experts» ont déjà montré qu’ils peuvent se tromper ; la réflexion médicale se doit cependant d’être partagée pour éclairer une décision qui au final sera issue du dialogue médecin-patient.
La chloroquine (CQ) et l’hydroxychloroquine (HCQ) sont de vieux médicaments, utilisés depuis maintenant soixante ans dans le traitement du paludisme puis le traitement de maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde, à la dose de 400 mg par jour. Leurs effets secondaires en respectant les contre-indications sont connus et limités. Ils sont observés en cas de surdosage, de traitement prolongé et d’interactions avec d’autres médicaments. Parmi ces effets: des rétinites et des cardiomyopathies qui justifient une surveillance régulière. En dehors de leur action anti-inflammatoire, ces molécules ont une activité antivirale et il a été montré que, dans les conditions de laboratoire, elles bloquent la prolifération du coronavirus (Cell Discovery - 2020- 6:16).
Ces observations de laboratoire ne préjugent pas de leur effet chez l’homme. L’essai clinique du professeur Raoult publié il y a quinze jours montrait chez un nombre limité de patients que la charge virale diminuait de façon rapide après le début d’un traitement par HCQ, surtout en combinaison avec un antibiotique, l’azithromycine, une molécule largement utilisée dans les pneumopathies. Des travaux récents en Chine ont montré un bénéfice clinique dans l’évolution des patients traités dans une étude «randomisée» conduite chez 62 patients ayant des lésions pulmonaires ne nécessitant pas de recours à la réanimation. Même si d’autres études sont moins concluantes, une conférence de consensus chinoise a émis en mars un avis positif sur l’utilisation de la chloroquine.
La diminution de la durée du portage viral suggérée par les travaux du Pr Raoult peut permettre d’espérer une diminution de la période de contagiosité et pourrait donc, avec le confinement, participer à l’éradication de l’épidémie
La communauté scientifique française et internationale s’est émue que la conception des essais du Pr Raoult ne corresponde pas aux critères classiques de la médecine moderne basée sur les preuves, puisque cette étude n’était pas strictement comparative. Cependant, devant ces premiers résultats «encourageants», et en l’absence de TOUTE autre possibilité dans une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle, les autorités françaises ont autorisé l’utilisation de ce traitement chez des malades hospitalisés, donc essentiellement dans les formes graves. La Food and Drug Administration américaine vient de suivre cet exemple pour les patients hospitalisés qui ne participent pas à un essai clinique.
Cependant, l’équipe de Didier Raoult dans une nouvelle étude d’une cohorte de 80 patients traités au diagnostic rapporte des disparitions rapides de la charge virale chez 78 d’entre eux, un patient étant décédé et un autre dans un état grave, âgés respectivement de 86 et 74 ans. En l’absence de «randomisation», cette nouvelle étude ne permet pas non plus de conclure définitivement sur l’amélioration du pronostic par rapport à un traitement symptomatique.
Toutefois, plusieurs aspects nous semblent mériter d’être soulignés. Avant tout, dans toutes les maladies virales qui entraînent des détresses respiratoires, la persistance du virus devient peu importante dans l’évolution de la détresse respiratoire lorsque la barrière pulmonaire est atteinte, en raison de complications inflammatoires majeures. À ce stade, seule la réanimation permet de passer le cap de la reconstitution des tissus lésés.
Le point fort des essais du Pr Raoult est, de notre point de vue, une diminution très rapide de la charge virale avec négativation des recherches virologiques dans plus de 90 % des cas en moins de huit jours, ce qui pourrait permettre d’éviter l’aggravation et en particulier le transfert en réanimation.
Sur cette base, la stratégie serait plutôt donc de proposer un traitement précoce avant la survenue de complications respiratoires sévères. En effet, à l’inverse, d’autres travaux montrent qu’en l’absence de traitement spécifique le virus persiste chez au moins la moitié des patients huit jours après la fin des symptômes. De fait, la diminution de la durée du portage viral suggérée par les travaux du Pr Raoult peut permettre d’espérer une diminution de la période de contagiosité et pourrait donc, avec le confinement, participer à l’éradication de l’épidémie.
Enfin, les cohortes marseillaises rapportées ne montrent pas à l’évidence de survenue d’effets secondaires majeurs liés au traitement, lorsque les règles de prescription et contre-indications sont respectées, après un électrocardiogramme (ECG) et dosage du potassium, ce qui faisait partie des réserves de beaucoup de cliniciens.
Une proposition de soins élargie au traitement du Pr Raoult doit être avancée alors que les services de réanimation sont surchargés
En l’absence d’autre traitement disponible avéré efficace à ce jour (plus de deux cents essais thérapeutiques enregistrés dans le monde), nous pensons légitime, au vu des résultats préliminaires, de mettre en place une nouvelle stratégie avec, avant tout, un accès élargi aux tests diagnostiques des patients suspects parce que symptomatiques ou ayant été au contact d’un patient infecté.
Le deuxième maillon de la chaîne de soins serait la mise en place de structures de soins associant les personnels hospitaliers et la médecine de ville pour effectuer le diagnostic, la prescription et la surveillance d’hydroxychloroquine et d’azithromycine chez tous les malades positifs non inclus dans un essai clinique: il est nécessaire d’initier une prise en charge rationalisée et non pas à l’aveugle, en fonction de l’état physiologique, et de respecter d’éventuelles contre-indications à l’addition de l’azithromycine, en particulier chez les patients polymédicamentés. Cette prescription pourrait être réalisée, en l’absence de contre-indication et avec l’accord du patient, dès le diagnostic confirmé, pendant une durée limitée, et accompagnée de la collecte de données simplifiées.
De simples modifications des conditions de prescription et de délivrance peuvent rapidement le permettre. Lors de l’arrivée annoncée de tests en plus grand nombre, la surveillance virologique des patients pourra être mieux documentée pendant et à l’arrêt du traitement.
Les patients, légitimement, ne tolèrent pas que le diagnostic sur leur état de santé soit simplement présumé et qu’il leur soit alors seulement recommandé de rester chez eux avec la crainte de complications, alors même qu’une option thérapeutique simple, sous surveillance médicale, peu onéreuse et possiblement efficace pourrait leur être proposée. Une proposition de soins élargie doit être avancée alors que les services de réanimation sont surchargés et que des tensions sont présentes sur les approvisionnements en médicaments et appareils qui leur sont indispensables. L’accès à l’hydroxychloroquine limité aux seuls malades hospitalisés marque aussi une inégalité dans l’accès aux soins. Le choix de la précaution est aussi un pari politique.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/chl ... t-20200405
AAAgora a écrit : ↑27 avril 2020 14:04 .
David H. Gorski est un chirurgien oncologue américain.....que vient-il faire dans l'univers des maladies infectieuses ?
C'est comme si un boulanger donnait son avis sur les pompes à chaleur.
Peut être que la prochaine fois vous nous sortirez une critique plus pertinente, demandez à jabar, lui il en a plein les tiroirs.
Par A.Cen s’appuyant sur les résultats d’une étude américaine mettant en cause l’efficacité du traitement.
« Néanmoins les études continuent sur l'ensemble du territoire national donc nous aurons des réponses issues d'études françaises, a poursuivi Olivier Véran.Le ministre a cité une étude américaine qui montre que l'hydroxychloroquine n'apporterait pas d'amélioration et présenterait un risque de décès potentiellement plus élevé pour les patients atteints du Covid-19.
En France, plusieurs essais sont en cours dont un lancé par le CHU d'Angers et 36 autres hôpitaux.
lotus95 a écrit : ↑27 avril 2020 14:28.Chloroquine: l’appel de trois grands noms de la santé en faveur des préconisations du Pr Raoult
EXCLUSIF - Dans une tribune au Figaro, l’ancien directeur scientifique de l’Institut national du cancer, l’ancien président de la Haute Autorité de santé et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé recommandent d’appliquer le traitement élaboré par le professeur Didier Raoult dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus.
Par FC, Dominique Maraninchi et JEAN-LUC HAROUSSEAU
Publié le 5 avril 2020 à 18:48, mis à jour le 9 avril 2020 à 17:39
Fabien Calvo est professeur émérite de pharmacologie à l’université de Paris-Diderot et l’ex-directeur scientifique de l’Institut national du cancer,
Jean-Luc Harousseau est ancien professeur d’hématologie à l’université de Nantes et l’ancien président de la Haute Autorité de santé,
Dominique Maraninchi est professeur émérite de cancérologie à Aix-Marseille et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Le débat médical posé, nous souhaitons apporter notre perception à la controverse: nous avons tous trois été cliniciens ou pharmacologues, et investigateurs d’essais cliniques «randomisés», et deux d’entre nous ont dirigé ou présidé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS). Ce texte n’est qu’une opinion engagée, que nous voulons contributive à la discussion. Nous savons que les «experts» ont déjà montré qu’ils peuvent se tromper ; la réflexion médicale se doit cependant d’être partagée pour éclairer une décision qui au final sera issue du dialogue médecin-patient.
La chloroquine (CQ) et l’hydroxychloroquine (HCQ) sont de vieux médicaments, utilisés depuis maintenant soixante ans dans le traitement du paludisme puis le traitement de maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde, à la dose de 400 mg par jour. Leurs effets secondaires en respectant les contre-indications sont connus et limités. Ils sont observés en cas de surdosage, de traitement prolongé et d’interactions avec d’autres médicaments. Parmi ces effets: des rétinites et des cardiomyopathies qui justifient une surveillance régulière. En dehors de leur action anti-inflammatoire, ces molécules ont une activité antivirale et il a été montré que, dans les conditions de laboratoire, elles bloquent la prolifération du coronavirus (Cell Discovery - 2020- 6:16).
Ces observations de laboratoire ne préjugent pas de leur effet chez l’homme. L’essai clinique du professeur Raoult publié il y a quinze jours montrait chez un nombre limité de patients que la charge virale diminuait de façon rapide après le début d’un traitement par HCQ, surtout en combinaison avec un antibiotique, l’azithromycine, une molécule largement utilisée dans les pneumopathies. Des travaux récents en Chine ont montré un bénéfice clinique dans l’évolution des patients traités dans une étude «randomisée» conduite chez 62 patients ayant des lésions pulmonaires ne nécessitant pas de recours à la réanimation. Même si d’autres études sont moins concluantes, une conférence de consensus chinoise a émis en mars un avis positif sur l’utilisation de la chloroquine.
La diminution de la durée du portage viral suggérée par les travaux du Pr Raoult peut permettre d’espérer une diminution de la période de contagiosité et pourrait donc, avec le confinement, participer à l’éradication de l’épidémie
La communauté scientifique française et internationale s’est émue que la conception des essais du Pr Raoult ne corresponde pas aux critères classiques de la médecine moderne basée sur les preuves, puisque cette étude n’était pas strictement comparative. Cependant, devant ces premiers résultats «encourageants», et en l’absence de TOUTE autre possibilité dans une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle, les autorités françaises ont autorisé l’utilisation de ce traitement chez des malades hospitalisés, donc essentiellement dans les formes graves. La Food and Drug Administration américaine vient de suivre cet exemple pour les patients hospitalisés qui ne participent pas à un essai clinique.
Cependant, l’équipe de Didier Raoult dans une nouvelle étude d’une cohorte de 80 patients traités au diagnostic rapporte des disparitions rapides de la charge virale chez 78 d’entre eux, un patient étant décédé et un autre dans un état grave, âgés respectivement de 86 et 74 ans. En l’absence de «randomisation», cette nouvelle étude ne permet pas non plus de conclure définitivement sur l’amélioration du pronostic par rapport à un traitement symptomatique.
Toutefois, plusieurs aspects nous semblent mériter d’être soulignés. Avant tout, dans toutes les maladies virales qui entraînent des détresses respiratoires, la persistance du virus devient peu importante dans l’évolution de la détresse respiratoire lorsque la barrière pulmonaire est atteinte, en raison de complications inflammatoires majeures. À ce stade, seule la réanimation permet de passer le cap de la reconstitution des tissus lésés.
Le point fort des essais du Pr Raoult est, de notre point de vue, une diminution très rapide de la charge virale avec négativation des recherches virologiques dans plus de 90 % des cas en moins de huit jours, ce qui pourrait permettre d’éviter l’aggravation et en particulier le transfert en réanimation.
Sur cette base, la stratégie serait plutôt donc de proposer un traitement précoce avant la survenue de complications respiratoires sévères. En effet, à l’inverse, d’autres travaux montrent qu’en l’absence de traitement spécifique le virus persiste chez au moins la moitié des patients huit jours après la fin des symptômes. De fait, la diminution de la durée du portage viral suggérée par les travaux du Pr Raoult peut permettre d’espérer une diminution de la période de contagiosité et pourrait donc, avec le confinement, participer à l’éradication de l’épidémie.
Enfin, les cohortes marseillaises rapportées ne montrent pas à l’évidence de survenue d’effets secondaires majeurs liés au traitement, lorsque les règles de prescription et contre-indications sont respectées, après un électrocardiogramme (ECG) et dosage du potassium, ce qui faisait partie des réserves de beaucoup de cliniciens.
Une proposition de soins élargie au traitement du Pr Raoult doit être avancée alors que les services de réanimation sont surchargés
En l’absence d’autre traitement disponible avéré efficace à ce jour (plus de deux cents essais thérapeutiques enregistrés dans le monde), nous pensons légitime, au vu des résultats préliminaires, de mettre en place une nouvelle stratégie avec, avant tout, un accès élargi aux tests diagnostiques des patients suspects parce que symptomatiques ou ayant été au contact d’un patient infecté.
Le deuxième maillon de la chaîne de soins serait la mise en place de structures de soins associant les personnels hospitaliers et la médecine de ville pour effectuer le diagnostic, la prescription et la surveillance d’hydroxychloroquine et d’azithromycine chez tous les malades positifs non inclus dans un essai clinique: il est nécessaire d’initier une prise en charge rationalisée et non pas à l’aveugle, en fonction de l’état physiologique, et de respecter d’éventuelles contre-indications à l’addition de l’azithromycine, en particulier chez les patients polymédicamentés. Cette prescription pourrait être réalisée, en l’absence de contre-indication et avec l’accord du patient, dès le diagnostic confirmé, pendant une durée limitée, et accompagnée de la collecte de données simplifiées.
De simples modifications des conditions de prescription et de délivrance peuvent rapidement le permettre. Lors de l’arrivée annoncée de tests en plus grand nombre, la surveillance virologique des patients pourra être mieux documentée pendant et à l’arrêt du traitement.
Les patients, légitimement, ne tolèrent pas que le diagnostic sur leur état de santé soit simplement présumé et qu’il leur soit alors seulement recommandé de rester chez eux avec la crainte de complications, alors même qu’une option thérapeutique simple, sous surveillance médicale, peu onéreuse et possiblement efficace pourrait leur être proposée. Une proposition de soins élargie doit être avancée alors que les services de réanimation sont surchargés et que des tensions sont présentes sur les approvisionnements en médicaments et appareils qui leur sont indispensables. L’accès à l’hydroxychloroquine limité aux seuls malades hospitalisés marque aussi une inégalité dans l’accès aux soins. Le choix de la précaution est aussi un pari politique.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/chl ... t-20200405
Bonjour Lotus,
L'article fort interessant date du 5 avril et nous sommes au 27 avril.
Décidément le verrouillage du protocole du professeur Raoult semble être définitif, malgré les interventions de spécialistes.
Le Conseil Scientifique, qui devrait être un simple conseiller, semble avoir la mainmise sur le pouvoir politique.
Tu as mal lu. David Gorski est l'une des figures de proue de la lutte contre les pseudo-sciences et le charlatanisme.
Finalement Victor n'a pas changé d'avis; Apres écrit que Raoult avait peut-être "bidonné" ses résultats. Maintenant c'est un imposteur.
Rassure-moi, tu ne penses quand même pas que Raoult est un vrai scientifique ?