lotus95 a écrit : ↑26 novembre 2020 20:22
1- Les épidémies ont toujours été gérées par des méthodes empiriques parce qu'il s'agit de soigner avant tout, ça coule de source ;
et des études qui démontrent l'efficacité de la HCQ , il y en a plus d'une centaine ; je ne vois donc pas où est le problème
2- on cherche à faire croire que le Pr Raoult a agi par intuition alors que les molécules choisies ont des propriétés qui cadrent avec la maladie à différents stades :
- la chloroquine a l'avantage d'être multitâches : effet antiviral, anti-inflammatoire et immunosuppresseur ;
- l'azithromycine est également multitâches : antiviral, antibactérien et anti-inflammatoire
Utiliser cette synergie suffisamment tôt multiplie grandement les chances pour un malade de ne pas développer de forme grave et de guérir beaucoup plus rapidement
3- C'est assez prétentieux d'être dans des certitudes sur les vaccins en se fondant sur des théories jamais vérifiées à grande échelle ;
je trouve assez loufoque que des scientistes soient vindicatifs sur un traitement connu depuis 70 ans et totalement laxistes sur des procédés qu'ils sont loin de maitriser et qui peuvent provoquer des effets secondaires très lourds.
4- ah la belle caricature, sans l'essai randomisé, point de salut ... ça ne peut être que des méthodes de charlatans
non non le manque d'éthique est de refuser à un patient la meilleure chance de guérir et d'oublier le "primum non nocere" ; le Pr Raoult n'a pas communiqué pour rien, et nombreux sont ceux qui ont suivi son protocole dans le monde entier et qui se fichent bien de l'absence d'essais randomisés
Il n'y a qu'en France où les esprits tordus cherchent à faire passer le Pr Raoult pour un charlatan ; ailleurs, il est très respecté
Il y a surtout beaucoup d'hypocrisie à ce sujet parce que personne n'a envie de soigner avec un traitement qui ne rapporte rien, et chacun cherche à défendre son bifteck sur le dos des malades
Que ce soit les délits d'initiés sur le remdesivir, les nombreux conflits d'intérêts des décisionnaires, la cabale sans fin contre le Pr Raoult, les menaces, les guerres entre labos sur le vaccin ... tout va dans le sens d'une entrave délibérée au protocole de l'IHU pour des motivations qui n'ont strictement rien à voir avec son efficacité
1- On dirait qu'empirique c'est votre nouveau dada avec AAAgora. Depuis hier vous n'arrêtez pas de sortir ce mot. C'est quoi le truc ? Vous avez la même source ? Raoult a prononcé ce mot dans sa dernière
conférence vidéo Youtube ?
Et non, les épidémies n'ont pas toujours été traitées de manière empirique. Genre parce qu'il faut des médicaments actifs pour traiter une maladie. Par exemple des scientifiques ont mis au point des essais cliniques pour prouver l'efficacité de la chloroquine pour soigner la malaria, avant de l'utiliser pour soigner les malades atteints de cette maladie. Mais c'est vrai que quand une nouvelle maladie pointe son nez, dans un premier temps on teste des trucs et on regarde à vue de nez si ça fonctionne. Ca donne des pistes pour des études plus poussées.
Genre si en prenant de la chloroquine les patients perdaient tous leurs symptômes en une journée dans 100% des cas alors on pourrait empiriquement conclure à un bon effet de ce médicament, et le mettre en libre service. Au lieu de ça on a un potentiel effet qui ne saute pas aux yeux, ça raccourcit peut-être les temps d'hospitalisation et la gravité de la maladie. Vu que c'est vague comme résultat il faut passer à des études plus poussées et rigoureuse, pour avoir une vraie preuve, l'empirisme ne suffisant plus.
2- la chloroquine n'a pas d'effet antiviral, sauf in vitro. Là on parle d'humains entiers, pas de tas de cellules cultivées en laboratoire, donc ça ne compte pas.
L'azithromycine n'a à priori pas d'effet antiviral connu, c'est un antibiotique, ça attaque les bactéries. Il y a moins de 24h tu me disais que cet antibiotique était utilisé dans le cocktail Raoult pour prévenir de l'infection (bactérienne, donc) provoquée par le COVID.
3- la chloroquine est connue depuis les années 70 pour son traitement
de la malaria. Pas du COVID-19, ni même de la moindre maladie virale. Sinon on peut tous nous soigner avec de l'aspirine, c'est encore plus vieux que la chloroquine.
4- Non, sans essaie randomisé point de preuve d'efficacité. Et ce juste parce que sans essai randomisé on soigne des gens, sans savoir si des gens qui n'aurait pas reçu le traitement testé aurait plus souffert de la maladie. Un essai randomisé permet juste d'avoir une base de comparaison fiable.
Le traitement Raoult, et même juste la chloroquine, ne sont utilisés presque nulle part. Même aux USA ils sont revenus dessus.
Un article fait le point sur les pays qui préconisent de la chloroquine, et ils ne sont pas bien nombreux. Donc non Raoult n'est pas blacklisté qu'en France. A l'étranger aussi il y a des chercheurs capables de rigueur scientifique. Et si la majorité du monde convenait que le traitement Raoult c'est trop de la balle, on aurait peut-être les essais randomisés de grande envergure pour en prouver l'efficacité ? Genre ceux qu'on réclame depuis des mois à Raoult sans qu'il ne le fasse.
Et primum non nocere ne s'applique pas dans ce cas : ça signifie "en premier, ne pas nuire". Ou à la rigueur ça peut s'appliquer, mais dans le sens inverse de celui que tu penses : il vaut mieux ne pas donner de traitement à un malade du COVID plutôt que lui donner un traitement qui risquerait de lui nuire et n'a aucune preuve d'efficacité (vu que la chloroquine a une liste d'effets secondaires longues comme le bras, et que la prise d'antibiotique n'est pas anodine pour le corps humains). Pour reste sur cette locution latine je te conseille de visiter l'excellente
chaine Youtube du même nom, qui traite de vulgarisation médicale.