The Rat Pack a écrit : ↑01 décembre 2020 20:15
Le secret professionnel entre l'avocat et son client est infrangible (qui ne peut être brisé), tout comme les communications, quelles qu'en soient les raisons... Ou alors, si les circonstances sont exceptionnelles, avec des "présomptions flagrantes" d'un crime, avec l'accord OBLIGATOIRE du bâtonnier. Le bâtonnier a-t-il été consulté?
Quant au secret de l'instruction, il y a bien longtemps qu'il en a pris un vieux coup dans l'aile, quand on voit des pièces de dossiers s'étaler dans la presse...
Et bien c'est votre avis et je ne le partage pas.
Et de toute façon la conversation la plus accablante porte sur une conversation entre Herzog et Azibert ce qui rend votre argument largement insuffisant pour disculper Sarko.
The Rat Pack a écrit : ↑01 décembre 2020 20:15
Le secret professionnel entre l'avocat et son client est infrangible (qui ne peut être brisé), tout comme les communications, quelles qu'en soient les raisons... Ou alors, si les circonstances sont exceptionnelles, avec des "présomptions flagrantes" d'un crime, avec l'accord OBLIGATOIRE du bâtonnier. Le bâtonnier a-t-il été consulté?
Quant au secret de l'instruction, il y a bien longtemps qu'il en a pris un vieux coup dans l'aile, quand on voit des pièces de dossiers s'étaler dans la presse...
Et bien c'est votre avis et je ne le partage pas.
Et de toute façon la conversation la plus accablante porte sur une conversation entre Herzog et Azibert ce qui rend votre argument largement insuffisant pour disculper Sarko.
Que vous ne partagiez pas mon avis, ma foi... C'est la loi, y a rien d'autre à ajouter...
Quant à disculper Sarko, loin de moi cette idée... Je dis simplement que ça n'est pas parce que c'est Sarko qu'il ne doit pas être traité comme n'importe quel pékin, et que le PNF doit prendre des libertés avec les procédures légales...
Y'a de plus en plus de cons chaque année. Mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là.
Patrick Timsit
da capo a écrit : ↑01 décembre 2020 17:32
Concernant l'affaire des écoutes, la méthode d'investigation est contestable, vu que les contacts d'un prévenu avec son avocat sont strictement privés et secrets.
Les grands défenseurs du respect du secret professionnel qui se servent de cet argument pour casser un procès anticorruption ça laisse songeur...
Comme l'a dit et répété Sarko à longueur de temps quand il était président et avant cela ministre de l'Intérieur : "Quand on a rien à se reprocher on a rien à cacher".
Sarkozy s'est fait prendre la main dans le sac. Je ne sais pas comment vous faîtes pour ne pas vous en rendre compte.
A mon avis d'ailleurs vous vous en rendez parfaitement compte
Mais c'est par idéologie partisane et par solidarité avec un de vos leaders que vous faîtes mine de ne pas comprendre. Je ne vois que ça...
Je pense en effet qu'il y a eu un deal consistant à favoriser une promesse d'affectation (Azibert) en échange de renseignements sur une affaire concernant Sarko.
Mais je crois aussi que ce genre de tractation fait ou a fait également partie du quotidien de personnalités politiques auxquelles vous accordez sans doute votre confiance, dès qu'ils sont de gauche et qu'ils se targuent de leur intégrité.
Sarkozy a disparu du champ politique depuis 8 ans et le sort qui lui sera fait ne me touche pas vraiment.
Ce que je dénonce, c'est une justice d'exception dont le mur des cons est le totem.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
The Rat Pack a écrit : ↑01 décembre 2020 23:07
Que vous ne partagiez pas mon avis, ma foi... C'est la loi, y a rien d'autre à ajouter...
Oh que si! La loi est faîte par des Hommes, pas par des machines programmées avec les textes.
Si un juge d'instruction a estimé qu'il était normal de mettre Sarko en examen et qu'ensuite tout l'appareil judiciaire a estimé qu'il était normal de le renvoyer devant le tribunal correctionnel libre à vous de croire qu'il s'agit d'une erreur ou d'une manipulation politique et libre à moi de vous dire que je ne partage pas cet avis.
Franchement je me demande sur quelle planète vous vivez. Quand on lit les lois de la CNIL par exemple on se dit qu'on est bien à l'abri dans un état de droit proche de la perfection. La réalité est bien différente, moi je suis passé dans la marine marchande, et je peux vous dire que vos données de connexion, ce que vous dîtes et faîtes sur internet est susceptible d'être jugé et pas seulement pour des comportements délictuels...
Oui c'est interdit. Alors faîtes le 17 si ça vous chante. Moi je vous dis qu'entre la théorie et la pratique il y a un monde qu'on appelle réalité.
The Rat Pack a écrit : ↑01 décembre 2020 23:07
Quant à disculper Sarko, loin de moi cette idée... Je dis simplement que ça n'est pas parce que c'est Sarko qu'il ne doit pas être traité comme n'importe quel pékin, et que le PNF doit prendre des libertés avec les procédures légales...
Vous êtes d'une naïveté à m'en faire tomber la mâchoire. Si un pékin de base avait téléphoné à un haut magistrat pour obtenir des infos sur une enquête dans laquelle il était mis en examen il y a belle lurette qu'il aurait été condamné au moins à une grosse amende et à du sursis et que personne n'en parlerait plus...
Mais là c'est Sarko, le leader de la droite décomplexée, symbole d'une France qui n'assume pas vraiment ses choix. C'est donc facile de se faire passer pour une victime et d'avoir de nombreux soutiens.
Sarko n'est non seulement pas victime de la justice mais il bénéficie d'un droit à l'outrage que presque personne ne peut se permettre sans de lourdes sanctions.
C'est surréaliste. Visiblement vous n'avez jamais été devant un juge. Moi si.
En principe on ne discute pas d'égal à égal avec un juge, on répond à ses questions et on attend de voir ce qu'il en pense...
Sinon ça se passe mal et il y a de grandes chances pour qu'il considère que vous êtes dans le déni de vos délits ce qui est une circonstance aggravante.
Sarko a déjà menacé le juge Gentil. Maintenant il accuse tout l'appareil judiciaire d'avoir monté un complot contre lui et on trouve encore des loustiques comme vous pour le défendre
Sarko a toujours l'impression qu'il est intouchable. Vivement qu'il redescende de son nuage
da capo a écrit : ↑01 décembre 2020 23:31
Mais je crois aussi que ce genre de tractation fait ou a fait également partie du quotidien de personnalités politiques auxquelles vous accordez sans doute votre confiance, dès qu'ils sont de gauche et qu'ils se targuent de leur intégrité.
Du tout. Je suis de gauche et je ne m'en cache pas. Gauche centriste mais gauche quand même.
Par contre les 4x4 noirs, qu'ils soient de droite ou de gauche, pour moi ce sont des 4x4 noirs. Et je pense que c'est une TRES TRES bonne chose que la justice puisse leur demander des comptes.
Je n'ai jamais défendu Cahuzac comme certains ici défendent Sarko...
Bertrand a écrit : ↑01 décembre 2020 23:44 . Je suis de gauche et je ne m'en cache pas. Gauche centriste mais gauche quand même.
Hum ............ comme je suis curieux, c'est quoi la gauche centriste ?
. Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".
El Lobo a écrit : ↑02 décembre 2020 00:05Hum ............ comme je suis curieux, c'est quoi la gauche centriste ?
C'est bien à gauche de Sarko et bien à droite de Mélenchon
Non mais plus sérieusement c'est la défense du système français tel qu'il est actuellement. Sans grandes réformes.
On garde les minimas sociaux, on garde les APL, l'assurance chômage, la carte vitale et tout ce qui fait de la France un pays social.
Une sorte de gauche conservatrice en somme.
C'est ni le réformisme libéral qui vante le système américain ni l'attente du matin du grand soir où tout le monde va chanter l'international la main sur le cœur...
Son procès pour « corruption » dans l'affaire dite des « écoutes » s'est ouvert le 23 novembre pour trois semaines et celui sur des dépenses excessives de campagne 2012 révélées par l'affaire Bygmalion doit avoir lieu du 17 mars au 15 avril 2021.
L'ancien président de la République est également mis en examen dans l'enquête sur des accusations de financement libyen de sa campagne 2007.
L'affaire Bygmalion
------------------------
L'affaire porte sur un système de double comptabilité et de fausses factures destiné à imputer à l'UMP des dépenses de la campagne de la présidentielle 2012 (environ 15 millions d'euros de dépenses de meetings) pour éviter le dépassement du plafond autorisé. Au coeur de ce système, la société prestataire Bygmalion, dont trois cadres ont reconnu les faits.
Les écoutes
------------------------
Dans l'enquête sur un possible financement libyen de la campagne de 2007, l'enregistrement d'une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février 2014, pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction.
La justice soupçonne l'ex-président d'avoir tenté, avec l'appui de Maître Thierry Herzog , d'obtenir des informations dans une procédure le concernant auprès d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, contre une promesse d'intervention pour un poste de prestige à Monaco.
La procédure en question portait sur un possible abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, pour lequel Nicolas Sarkozy a finalement bénéficié d'un non-lieu. Pour ces conversations, il utilisait notamment une ligne ouverte au nom de Paul Bismuth.
Le procès doit se tenir du 23 novembre au 10 décembre, mais reste soumise aux aléas de l'épidémie de Covid-19.
Accusations de financement libyen de la campagne de 2007
------------------------
Dans ce dossier aux ramifications internationales, à la fois complexe et politiquement sensible, les enquêteurs cherchent à savoir si Nicolas Sarkozy a bénéficié de financements provenant de la Libye de Mouammar Kadhafi pour sa campagne de 2007.
L'ancien chef de l'Etat, qui a contribué par la suite à renverser le même Mouammar Kadhafi, en 2011, a toujours nié les faits allégués notamment par l'homme de réseaux franco libanais Ziad Takieddine. Cet intermédiaire a dit à Mediapart avoir remis en 2006-2007 un total de 5 millions d'euros d'argent libyen à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet de l'époque, Claude Guéant.
Le 12 octobre 2020, à l'issue de quatre jours d'audition et d'un interrogatoire-fleuve de plus de quarante heures, l'ex-chef de l'Etat a été mis en examen une nouvelle fois dans ce dossier, cette fois-ci pour « association de malfaiteurs ».
L'utilisation de grosses coupures
------------------------
Une perquisition menée fin 2017 à Paris a mis au jour un usage régulier par Nicolas Sarkozy de liquide en grosses coupures, conduisant à l'ouverture par le parquet national financier (PNF) d'une nouvelle enquête révélée par Mediapart. « Lors d'une perquisition fin 2017 chez le célèbre antiquaire parisien Christian Deydier, […] les policiers de l'Office anticorruption (OCLCIFF) ont mis la main sur un pli au nom de Nicolas Sarkozy, qui avait été déposé la veille », écrit le site d'informations en ligne. L'enveloppe contenait « un chèque de 2.000 euros » pour l'achat d'une antiquité au nom de l'ancien président, « ainsi que quatre billets de 500 euros ».
Sondages de l'Elysée
------------------------
Cette enquête avait démarré en 2013 à la suite d'une plainte de l'association anticorruption Anticor, après un rapport de la Cour des comptes en 2009. Les juges enquêtent sur les commandes de sondages de la présidence sous le quinquennat Sarkozy (2007-2012).
Au coeur de l'enquête, le rôle de Patrick Buisson, alors conseiller présidentiel. Il est soupçonné d'avoir profité de sa position pour réaliser d'importants bénéfices sur des sondages qu'il commandait et revendait à l'Elysée.
L'ex-secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, Patrick Buisson et quatre autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel dans cette affaire. Le juge d'instruction Serge Tournaire a ordonné en août 2019 un procès pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics par négligence » pour Claude Guéant et l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon. Patrick Buisson est renvoyé pour « recel de favoritisme », « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux ». Deux autres anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Goudard et Julien Vaulpré, sont aussi renvoyés pour « favoritisme », tandis que le politologue Pierre Giacometti et sa société Giacometti Peron, devenue No Com, le sont pour « recel de favoritisme ».
Nicolas Sarkozy étant couvert par l'immunité présidentielle, le juge l'avait convoqué comme témoin, mais il avait refusé de se rendre à ce rendez-vous.
Affaire Karachi
------------------------
Nicolas Sarkozy, ministre du Budget à l'époque, a été cité dans cette enquête sur des soupçons de rétrocommissions en faveur du camp Balladur en marge de ventes d'armes dans les années 1990. Mais lorsqu'ils ont transmis le dossier à la Cour de justice de la République (CJR), les juges ont visé l'ex-Premier ministre Edouard Balladur et son ministre de la Défense François Léotard, laissant simplement ouverte la possibilité d'une audition de Nicolas Sarkozy comme témoin assisté.
Voyages en jet
------------------------
L'enquête sur les voyages en jet privé de Nicolas Sarkozy facturés à la société Lov Group de son ami Stéphane Courbit s'est achevée en novembre, sans mise en examen. Les juges ont ordonné un non-lieu fin septembre 2016. (quelle clémence - NDLR).
Pénalités réglées par l'UMP
------------------------
L'enquête ouverte pour abus de confiance visait les pénalités de Nicolas Sarkozy réglées par l'UMP pour le dépassement de son plafond de dépenses de campagne en 2012. Le rejet des comptes avait privé l'UMP du remboursement de plus de 10 millions de frais de campagne.
A l'époque, pour se renflouer, l'UMP, très endettée, avait lancé une grande souscription auprès de ses militants, le « Sarkothon ». Revenu à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy s'était résolu à rembourser la somme de 363.615 euros.
Témoin assisté, l'ancien président a bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire.
Affaire Bettencourt
------------------------
Nicolas Sarkozy, un temps mis en examen pour « abus de faiblesse » de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a bénéficié en octobre 2013 d'un non-lieu « en l'absence de charges suffisantes ».
avec AFP et Reuters
. Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".
Non mais plus sérieusement c'est la défense du système français tel qu'il est actuellement. Sans grandes réformes.
On garde les minimas sociaux, on garde les APL, l'assurance chômage, la carte vitale et tout ce qui fait de la France un pays social.
Une sorte de gauche conservatrice en somme.
[/quote]
Une gauche qui ne remettra pas en cause le libéralisme, donc une gauche libérale ?? Mais quel mouvance de la gauche représente cela ????
. Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".
El Lobo a écrit : ↑02 décembre 2020 00:20Son procès pour « corruption » dans l'affaire dite des « écoutes » s'est ouvert le 23 novembre pour trois semaines et celui sur des dépenses excessives de campagne 2012 révélées par l'affaire Bygmalion doit avoir lieu du 17 mars au 15 avril 2021.
L'ancien président de la République est également mis en examen dans l'enquête sur des accusations de financement libyen de sa campagne 2007.
L'affaire Bygmalion
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L'affaire porte sur un système de double comptabilité et de fausses factures destiné à imputer à l'UMP des dépenses de la campagne de la présidentielle 2012 (environ 15 millions d'euros de dépenses de meetings) pour éviter le dépassement du plafond autorisé. Au coeur de ce système, la société prestataire Bygmalion, dont trois cadres ont reconnu les faits.
Les écoutes
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Dans l'enquête sur un possible financement libyen de la campagne de 2007, l'enregistrement d'une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février 2014, pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction.
La justice soupçonne l'ex-président d'avoir tenté, avec l'appui de Maître Thierry Herzog , d'obtenir des informations dans une procédure le concernant auprès d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, contre une promesse d'intervention pour un poste de prestige à Monaco.
La procédure en question portait sur un possible abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, pour lequel Nicolas Sarkozy a finalement bénéficié d'un non-lieu. Pour ces conversations, il utilisait notamment une ligne ouverte au nom de Paul Bismuth.
Le procès doit se tenir du 23 novembre au 10 décembre, mais reste soumise aux aléas de l'épidémie de Covid-19.
Accusations de financement libyen de la campagne de 2007
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Dans ce dossier aux ramifications internationales, à la fois complexe et politiquement sensible, les enquêteurs cherchent à savoir si Nicolas Sarkozy a bénéficié de financements provenant de la Libye de Mouammar Kadhafi pour sa campagne de 2007.
L'ancien chef de l'Etat, qui a contribué par la suite à renverser le même Mouammar Kadhafi, en 2011, a toujours nié les faits allégués notamment par l'homme de réseaux franco libanais Ziad Takieddine. Cet intermédiaire a dit à Mediapart avoir remis en 2006-2007 un total de 5 millions d'euros d'argent libyen à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet de l'époque, Claude Guéant.
Le 12 octobre 2020, à l'issue de quatre jours d'audition et d'un interrogatoire-fleuve de plus de quarante heures, l'ex-chef de l'Etat a été mis en examen une nouvelle fois dans ce dossier, cette fois-ci pour « association de malfaiteurs ».
L'utilisation de grosses coupures
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Une perquisition menée fin 2017 à Paris a mis au jour un usage régulier par Nicolas Sarkozy de liquide en grosses coupures, conduisant à l'ouverture par le parquet national financier (PNF) d'une nouvelle enquête révélée par Mediapart. « Lors d'une perquisition fin 2017 chez le célèbre antiquaire parisien Christian Deydier, […] les policiers de l'Office anticorruption (OCLCIFF) ont mis la main sur un pli au nom de Nicolas Sarkozy, qui avait été déposé la veille », écrit le site d'informations en ligne. L'enveloppe contenait « un chèque de 2.000 euros » pour l'achat d'une antiquité au nom de l'ancien président, « ainsi que quatre billets de 500 euros ».
Sondages de l'Elysée
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Cette enquête avait démarré en 2013 à la suite d'une plainte de l'association anticorruption Anticor, après un rapport de la Cour des comptes en 2009. Les juges enquêtent sur les commandes de sondages de la présidence sous le quinquennat Sarkozy (2007-2012).
Au coeur de l'enquête, le rôle de Patrick Buisson, alors conseiller présidentiel. Il est soupçonné d'avoir profité de sa position pour réaliser d'importants bénéfices sur des sondages qu'il commandait et revendait à l'Elysée.
L'ex-secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, Patrick Buisson et quatre autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel dans cette affaire. Le juge d'instruction Serge Tournaire a ordonné en août 2019 un procès pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics par négligence » pour Claude Guéant et l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon. Patrick Buisson est renvoyé pour « recel de favoritisme », « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux ». Deux autres anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Goudard et Julien Vaulpré, sont aussi renvoyés pour « favoritisme », tandis que le politologue Pierre Giacometti et sa société Giacometti Peron, devenue No Com, le sont pour « recel de favoritisme ».
Nicolas Sarkozy étant couvert par l'immunité présidentielle, le juge l'avait convoqué comme témoin, mais il avait refusé de se rendre à ce rendez-vous.
Affaire Karachi
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Nicolas Sarkozy, ministre du Budget à l'époque, a été cité dans cette enquête sur des soupçons de rétrocommissions en faveur du camp Balladur en marge de ventes d'armes dans les années 1990. Mais lorsqu'ils ont transmis le dossier à la Cour de justice de la République (CJR), les juges ont visé l'ex-Premier ministre Edouard Balladur et son ministre de la Défense François Léotard, laissant simplement ouverte la possibilité d'une audition de Nicolas Sarkozy comme témoin assisté.
Voyages en jet
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L'enquête sur les voyages en jet privé de Nicolas Sarkozy facturés à la société Lov Group de son ami Stéphane Courbit s'est achevée en novembre, sans mise en examen. Les juges ont ordonné un non-lieu fin septembre 2016. (quelle clémence - NDLR).
Pénalités réglées par l'UMP
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L'enquête ouverte pour abus de confiance visait les pénalités de Nicolas Sarkozy réglées par l'UMP pour le dépassement de son plafond de dépenses de campagne en 2012. Le rejet des comptes avait privé l'UMP du remboursement de plus de 10 millions de frais de campagne.
A l'époque, pour se renflouer, l'UMP, très endettée, avait lancé une grande souscription auprès de ses militants, le « Sarkothon ». Revenu à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy s'était résolu à rembourser la somme de 363.615 euros.
Témoin assisté, l'ancien président a bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire.
Affaire Bettencourt
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Nicolas Sarkozy, un temps mis en examen pour « abus de faiblesse » de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a bénéficié en octobre 2013 d'un non-lieu « en l'absence de charges suffisantes ».
avec AFP et Reuters
Lorsque l'on fait l'inventaire de toutes les casseroles (officielles), que trainent sarko, qui peut encore le défendre en prétendant que la justice s'acharne sur lui, alors que justement les juges ont été vraiment cléments à son sujet pour certaines affaires.
C'est un délinquant, il doit être jugé, cela fait trop longtemps que les procédures sont engagées.
. Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".
El Lobo a écrit : ↑02 décembre 2020 00:05Hum ............ comme je suis curieux, c'est quoi la gauche centriste ?
C'est bien à gauche de Sarko et bien à droite de Mélenchon
Non mais plus sérieusement c'est la défense du système français tel qu'il est actuellement. Sans grandes réformes.
On garde les minimas sociaux, on garde les APL, l'assurance chômage, la carte vitale et tout ce qui fait de la France un pays social.
Une sorte de gauche conservatrice en somme.
C'est ni le réformisme libéral qui vante le système américain ni l'attente du matin du grand soir où tout le monde va chanter l'international la main sur le cœur...
Et c'est qui l'heureux élu sur l'échiquier politique qui représente ce parti, sésame du bonheur ?
El Lobo a écrit : ↑02 décembre 2020 00:23
Une gauche qui ne remettra pas en cause le libéralisme, donc une gauche libérale ?? Mais quel mouvance de la gauche représente cela ????
Appelez ça comme vous voulez. La France ce sont les français, tous les français. Et on vit sur la planète Terre, pas à Disneyworld.
C'est à dire en gros compte tenu du fait que les Etats-Unis dominent le monde, compte tenu de toutes les oies blanches qui sont prêtent à payer leur dernier I-Phone à €700 (et je suis gentil) compte tenu de la réalité de la nature humaine, compte tenu de la domination du monde anglo-saxon et compte tenu des dérives systématiques d'un état trop fort...
Et bien...
C'est une gauche qui parle avec la droite. C'est pas la guerre de tranchée entre la CGT et le MEDEF...
Une gauche à la Hollande quoi, je sais que ça ne fait pas rêver grand monde, mais je ne vend pas du rêve.
Même si mon cœur va plus du côté de la CGT que du MEDEF mais c'est pas le sujet.
Bertrand a écrit : ↑02 décembre 2020 00:30 Une gauche à la Hollande quoi, .................
Bon je réponds, mais pas plus car nous sommes en hors sujet. Hollande n'est pas de gauche, il a trahit, menée la même politique ultra libérale que ses prédécesseurs, et pire a enfanté macron ...... hors sujet clos.
. Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".
Crapulax a écrit : ↑23 novembre 2020 17:12
...Il ne faut pas oublier qu'il y a une victime dans ce dossier...Le vrai Paul Bismuth...
Cela ne disculpe pas sarko, qui doit être traité en simple justiciable, et vu ses affaires à répétition, la seule place qu'il lui reste, c'est en prison.
. Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".
