Crapulax a écrit : ↑23 novembre 2020 12:29
En septembre 2013, les juges avaient décidé de placer l'ex-président sur écoutes et découvert qu'il utilisait une ligne secrète pour communiquer avec son avocat..
Un ancien chef de l'État jugé pour corruption....
...Nicolas Sarkozy comparaît à partir de lundi 23 novembre à Paris dans l'affaire des « écoutes » aux côtés de son avocat Thierry Herzog et de l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert, dans un procès sans précédent sous la Ve République.
Avant lui, un seul ancien président, Jacques Chirac, a été jugé – et condamné en 2011 – pour les emplois fictifs de la Ville de Paris, mais il n'a jamais comparu devant ses juges en raison de son état de santé.
Dénonçant un « scandale qui restera dans les annales », Nicolas Sarkozy, 65 ans, promet d'être « combatif » devant le tribunal correctionnel de Paris et clame ne pas être « un pourri ». Le procès, qui doit s'ouvrir à 13 h 30 et durer jusqu'au 10 décembre, reste toutefois soumis aux aléas de l'épidémie de Covid-19 et pourrait être renvoyé à la demande de Gilbert Azibert, 73 ans, pour raisons médicales.
Au cœur de l'affaire,l'alias Paul Bismuth:
L'affaire des « écoutes », également appelée affaire « Bismuth », trouve son origine dans un autre dossier judiciaire qui menace Nicolas Sarkozy : les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 qui lui valent une quadruple mise en examen. Dans ce dossier, les juges avaient décidé en septembre 2013 de placer l'ancien président sur écoutes et découvert, début 2014, qu'il utilisait une ligne secrète, sous l'alias « Paul Bismuth », pour communiquer avec Thierry Herzog.
Selon l'accusation, certaines de leurs conversations ont révélé l'existence d'un pacte de corruption : Nicolas Sarkozy a, par l'intermédiaire de son avocat, envisagé d'apporter un « coup de pouce » à Gilbert Azibert pour un poste à Monaco qu'il convoitait – et qu'il n'a jamais obtenu. En contrepartie, ce haut magistrat a fourni des informations couvertes par le secret sur une procédure engagée par l'ex-chef d'État devant la Cour de cassation en marge de l'affaire Bettencourt.
Nicolas Sarkozy, qui avait bénéficié d'un non-lieu dans ce dossier fin 2013, avait saisi la haute juridiction pour faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels, susceptibles d'intéresser la justice dans d'autres procédures. Dans les conversations fleuries avec son avocat, socle de l'accusation, l'ex-président s'engageait à intervenir en faveur de Gilbert Azibert. « Moi, je le fais monter », « je l'aiderai », dit-il ainsi à maître Herzog. Quelques jours plus tard, il déclare qu'il a renoncé à toute « démarche » auprès des autorités monégasques.
Pour les enquêteurs, ce revirement soudain pourrait venir de la découverte par les deux hommes que leurs téléphones officieux étaient sur écoutes.
« Tout ça, ce sont des petits bouts de phrase extraits d'un contexte », a balayé lundi matin sur France Info Paul-Albert Iweins, avocat de Thierry Herzog, évoquant uniquement « des conversations entre amis de très longue date ». « C'est une affaire que le général de Gaulle aurait qualifiée d'affaire de cornecul et dont on essaye de faire une affaire d'État », a-t-il ajouté.
Dans un réquisitoire sévère en octobre 2017, le Parquet national financier (PNF) avait comparé les méthodes de Nicolas Sarkozy à celles d'« un délinquant chevronné ».
Instrumentalisation politique de la justice:
Retiré de la politique depuis sa défaite à la primaire de la droite fin 2016, mais toujours très influent à LR, il encourt dix ans de prison et un million d'euros d'amende pour corruption et trafic d'influence, comme ses coprévenus – jugés en sus pour violation du secret professionnel. Les trois prévenus contestent tout « pacte de corruption ».
« Gilbert Azibert n'a rien obtenu, je n'ai pas fait de démarche et j'ai été débouté par la Cour de cassation » concernant les agendas, appuyait l'ancien président dès 2014. Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse de dénoncer une instrumentalisation politique de la justice et a, sans succès, multiplié les recours au motif que la retranscription d'échanges entre un avocat et son client serait illégale. La Cour de cassation lui a donné tort en mars 2016, mais cette question sera à nouveau âprement discutée dès le début du procès.
Une enquête contestée du PNF risque aussi d'enflammer les débats : classée sans suite en 2019 près de six ans après son ouverture, elle visait à identifier une éventuelle « taupe » qui aurait informé Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog que leur ligne « Bismuth » était « branchée ».
Dans ce cadre, les magistrats ont fait éplucher les relevés téléphoniques (« fadettes ») de ténors du barreau, dont plusieurs assureront la défense des prévenus au procès.
Un autre procès attend Nicolas Sarkozy au printemps: Celui de l'affaire Bygmalion sur ses frais de campagne pour l'élection présidentielle de 2012.
Source:Le Point.
https://www.lepoint.fr/justice/affaire- ... 6_2386.php
S'il n'y avait que ça ?
Liste des condamnations pénales et mises en examens de l'UMP.
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Plus que tous les grands discours, lisons donc cette "petite" liste avec une spéciale dédicace à l'UMP:
Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.
Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins.
Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.
Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.
Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d’origines étrangères dans sa commune.
Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation.
Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre.
Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage.
Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme.
Charles Pasqua (UMP) 2009 à 2010, condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Il est cité dans l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association France Afrique Orient. Il également mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l’Intérieur et de l’Union des groupements d’achats publics.
Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.
Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.
Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.
Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.
Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.
Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.
Didier Schuller (RPR-UMP) 1994, il s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis il continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France.> 2005, condamné pour financement illégal de sa campagne.> 2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.
Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.
Frédéric Chazal (UMP) 2010, condamné pour diffamation.
Gaston Flosse (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
Georges Tron (UMP) 2011, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.
Gérard Dezempte (UMP) 2006, condamné pour discrimination.
Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste.> 2011, mis en examen pour complicité d’atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manœuvre frauduleuse tendant à l’exercice irrégulier du vote par procuration, son élection a été annulée.
Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.
Guy Drut (UMP) 2005, condamné pour avoir bénéficié d’un emploi fictif.
Guy Wildenstein (UMP) 2011, mis en examen pour recel d’abus de confiance.
Henry Chabert (UMP) 2002, condamné pour recel d’abus de biens sociaux.
Jacques Blanc (UMP) 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt.
Jacques Masdeu-Arus (UMP) 2006 à 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.
Jacques Myard (UMP) 2009, condamné pour diffamation.
Jean Reynaud (UMP) 2004, condamné pour prise illégale d’intérêt. 2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.
Jean Tiberi (UMP) 2009, condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.
Jean-Louis Garnier (UMP) 2011, condamné pour coups et blessures.
Jean-Louis Masson (UMP) 1997, condamné pour avoir financé la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale à droite.
Jean-Paul Alduy (UMP) 2008, son élection est annulée pour fraude.
Jean-Paul Fournier (UMP) 2009 à 2010, condamné pour prise illégale d’intérêt.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) 2006, condamnée pour diffamation et complicité de diffamation.
Joëlle Ferrand (UMP) 2010, condamnée pour prise illégale d’intérêt et malversations.
Laurence Spicher-Bernier (UMP) 2010 à 2011, condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.
Lionel Cressiot (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.
Lucette Michaux-Chevry (UMP) 2002, condamnée pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics.
Manuel Aeschlimann (UMP) 2009, condamné pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public.
Marie-Jeanne Bozzi (UMP) 2002, condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin.> 2007, condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale.> 2009, mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.
Maurice Gutman (UMP) 2010, condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.
Michel Buillard (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
Michel Habig (UMP) 2006, condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.
Nicolas Bazire (UMP) 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.
Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.
Olivier Rey (UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d’autrui à raison de la religion.
Patrick Balkany (UMP) 2003, condamné pour injure publique et pour diffamation. 1999, condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.
Philippe Brun (UMP) 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.
Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.
Philippe Pemezec (UMP) 2010, condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.
Renaud Donnedieu de Vabres (UMP) 2004, condamné pour blanchiment d’argent.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.
René Vestri (UMP) 2009, condamné pour travail dissimulé.> 2010, mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs.
Richard Cazenave (UMP) 1999, condamné pour abus de biens sociaux.> 2004, condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.
Serge Dassault (UMP) 1998, condamné pour corruption. 2010, condamné pour procédure abusive.> 2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales.
Thérèse Aillaud (UMP) 2002, condamnée pour détournement de fonds publics.
Thierry Gaubert (proche de l’UMP, collaborateur de Sarközy) 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.
Thierry Leprince (UMP) 2007, condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.
Vincent Toni (UMP) 2008 et 2011, condamné pour corruption passive.
Xavier Dugoin (UMP) 1997, condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption.> 1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêt.> 2001, mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.2010, un cadre de l’UMP dont le nom n’a pas été diffusé a été mis en examen pour vol de carte bancaire d’un ancien dirigeant et pour le piratage, lors de la guerre interne à l’UMP 31, de l’ordinateur de l’ex-présidente Christine de Veyrac.> Les policiers ont retrouvé des objets acquis frauduleusement au domicile du jeune homme.L’UMP condamnée pour atteinte au droit à l’image avec son LipDub en diffusant pour le clore la photo d’une jeune femme n’y ayant pas consenti.
L’UMP, à l’origine de la loi Hadopi, condamnée pour piratage d’une musique de MGMT utilisée lors de leurs meetings et pour illustrer plusieurs vidéos diffusées sur Youtube.
André Santini avait été mis en examen le 30 mai 2006 pour «prise illégale d'intérêt», «faux et usage de faux» et «détournement de fonds publics».
UMP Eric Woerth mis en examen jeudi 9 février 2012, cette fois pour "recel" dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré son avocat.
Source LIBERATION qui a publié cette information quelques heures sur son site (en 2012) et reprise par Stéphanie Marthely - Plume Citoyenne .
Modifié en dernier par El Lobo le 10 décembre 2020 00:50, modifié 1 fois.
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Macron n'aime pas la démocratie. Dans une démocratie il n'y a pas d'ordonnances.
Avec macron, c'est : ""J'ordonne... tu exécutes sans discussion et vite"".