..........................................Camille Kouchner à propos d’Olivier Duhamel : «Je ne lui pardonne pas».......................................
Invitée de « La Grande Librairie » ce mercredi soir, Camille Kouchner, autrice d’un récit sur l’inceste subi par son frère, s’est dite stupéfaite par « l’indifférence » de l’agresseur, leur beau-père Olivier Duhamel.
« Il vit hors de cette réalité. Il a l’air d’aller très bien. Je trouve ça injuste », regrette Camille Kouchner à propos d’Olivier Duhamel.
On ne parlait que d'elle depuis une semaine, mais on ne l'avait encore jamais vue, à part une photo, ni entendue parler. Camille Kouchner, l'autrice de « La Familia grande », le livre choc de cette rentrée, sur les viols subis par son frère jumeau alors âgé de 14 ans par leur beau-père, le politologue Olivier Duhamel, était reçue ce mercredi soir par François Busnel dans « La Grande Librairie ».
Seule pendant cinquante minutes, avant d'être rejointe dans la seconde partie de l'émission par une psychiatre, une juge et un philosophe. Face à l'intervieweur, cette femme élégante aux yeux clairs, souriante, en jean et chemisier, semble à l'aise. Son stress, on le découvre sur un plan large, dans ses bras croisés sous son genou, comme on se protège.
Camille Kouchner n'a pas prononcé une seule fois le nom de son « beau-père », pas plus qu'elle ne l'écrit dans son livre, mais la photo d'Olivier Duhamel, au début de l'émission, s'affiche en énorme dans le studio. Cet homme puissant, « ce personnage solaire », la petite fille qu'elle a été l'a « beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé », avant que tout ne se brise en classe de troisième, quand son frère lui a confié les viols.
Questionnée par François Busnel, elle dit de celui qui était encore il y a quinze jours une figure d'Europe 1 et de LCI : « Il vit hors de cette réalité. Il a l'air d'aller très bien. Je trouve ça injuste. Je ne lui pardonne pas. Je voudrais qu'il entende que c'est impardonnable, et que ça va durer toute la vie. »
Pour son père, l'ancien ministre Bernard Kouchner, égratigné dans le récit pour ses absences et ses colères, elle a des mots réconciliés : « Depuis qu'il a compris que son absence nous a nui, il est là. Il y a de l'espoir.
Avec mon père, là il y a vraiment de très belles choses. » Un apaisement aussi quand elle évoque sa mère, la grande intellectuelle et pionnière du féminisme Evelyne Pisier, disparue en 2017, qui a minimisé voire nié l'inceste quand elle l'a appris en 2008 : « Je l'ai vue faire l'inverse de ce qu'elle avait professé. Je pense qu'elle est morte de chagrin, et qu'elle savait très bien ce qu'elle avait fait à ses enfants.
Ce livre m'a permis d'être en colère contre elle et de l'aimer immensément. » L'écriture de ce récit, confie Camille Kouchner, lui a « redonné le droit au bonheur ».
Source:Le Parisien.
https://www.leparisien.fr/culture-loisi ... 418978.php
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!