papibilou a écrit : ↑09 mars 2022 14:49
Quelles sont les concessions que l'ouest peut accepter sans avoir l'air de tout donner à Poutine ?
- assurance de l'OTAN de ne pas accepter l'Ukraine dans l'OTAN.
- que la Crimée soit reconnue comme russe (on peut accepter l'idée d'un référendum qui sera forcément bidon puisque organisé par les russes).
- que les 2 oblasts du Donbass pratiquement déjà autonomes soient reconnus indépendants ou russes (avec là aussi un référendum à la russe).
- éventuellement désignation d'une commission d'enquête de l'ONU pour s'assurer que les labos US en Ukraine ne sont pas des labos de préparations de virus dangereux et que l'Ukraine ne prépare nullement de bombe nucléaire.
- non rattachement de l'Ukraine à l'UE.
Les concessions inacceptables:
- rattachement de l'Ukraine à la Russie
- remplacement de Zelenski par une marionnette sous la coupe de Poutine.
Restent la démilitarisation de l'Ukraine, l'arrêt de la guerre qui dure depuis 8 ans dans le Donbass, entre autres.
Pour moi, sauf si Poutine est devenu trop gourmand parce que la guerre lui coûte trop cher ou qu'il est trop ambitieux, ça paraît faisable.
La paix a, parfois, un prix. Mais la guerre, elle, est hors de prix.
L'Ukraine est un ETAT indépendant, et c'est l'Ukraine qui gérera "SES CONCESSIONS" à l'envahisseur hors la loi.
Pas toi papimilou, ni moi, ni l'occident.... !
Les morts sont Ukrainiens n'oublient jamais ça, les résistants sont Ukrainiens!
Alors pitié, occupe toi de ta patrie et prépare toi à devoir la défendre comme un Ukrainien.
Quant à donner suite aux fake russes sur les labos et la bombe, franchement faut être malléable comme un chewing gum!
Faut te faire défaké par le Kremlin
...Une radio de Saint-Pétersbourg est allée plus loin en assurant que la bombe, préparée depuis vingt ans, était désormais prête et avait été déplacée à Lviv. Un « expert » interrogé par le journal Izvestia s’est montré moins alarmiste en assurant que l’aboutissement du programme était « une question de mois ». La prise de contrôle par les Russes de la centrale ukrainienne de Zaporijia, très critiquée à l’étranger, et qui a conduit au déclenchement d’un incendie sur le site, aurait aussi visé à sécuriser les installations. L’état-major russe a enfin évoqué, lundi, une « provocation nucléaire » toujours en préparation dans la région de Kharkiv.
De vieilles accusations concernant la conception en Ukraine d’armes biologiques sont aussi réactivées. Ces théories, avancées par la presse russe dès le printemps 2020 – et qui avaient concerné, en leur temps, la Géorgie –, sont aujourd’hui reprises quotidiennement par le ministère de la défense russe. Celui-ci dit avoir rassemblé les « preuves », notamment des documents envoyés par des scientifiques ukrainiens, du développement d’un programme de guerre « biologique » en Ukraine, dirigé par les Etats-Unis : il existerait une trentaine de laboratoires secrets, financés par le Pentagone, où seraient cultivés des virus et des bactéries tels que la peste, le choléra, l’anthrax…
Des journaux, comme le tabloïd Komsomolskaïa Pravda, donnent des détails. Sur le seul site de Kharkiv, vingt soldats ukrainiens réquisitionnés pour des expérimentations seraient morts, et 200 auraient été hospitalisés, malades notamment du choléra. Pour la presse russe, la cible était la Russie, et des échantillons biologiques « slaves » auraient d’ailleurs été envoyés aux Etats-Unis, relatait le journal télévisé de Pervi Kanal, la première chaîne, lundi à la mi-journée. Selon le ministère de la défense, qui multiplie les communiqués sur le sujet, Kiev et Washington s’efforceraient d’effacer les traces en catastrophe.
Lutte contre les « fake news »
Ces accusations ont déjà trouvé un fort écho en Occident, où des sites complotistes assurent que les frappes aériennes russes ont été déclenchées pour détruire les laboratoires secrets américains.
Dans le même temps, Moscou poursuit sa lutte contre les « fake news ». Une loi spécialement adoptée le 4 mars, punissant de prison les auteurs de fausses informations sur l’armée, a poussé les derniers médias indépendants à se dissoudre ou à renoncer à leur couverture de l’« opération spéciale ». Les autres médias ne doivent travailler qu’avec des « sources officielles ». Des sites ont aussi été bloqués, de même que plusieurs réseaux sociaux.
La première chaîne de télévision a, de son côté, lancé un programme baptisé « Anti-fake », destiné « à expliquer qui fabrique les “fake news”, comment savoir les détecter et obtenir une information objective ». De son côté, le ministère des affaires étrangères a lancé une plate-forme en plusieurs langues, dont le français, pointant les « fake » occidentaux ou ukrainiens. Exemples : « L’armée russe bombarde des zones résidentielles de Tcherniguiv », « Sberbank bloque les retraits d’argent » ou « La Russie n’a pas de vraies raisons de conduire une opération militaire ».
Prends ce médoc contre le complotisme rampant
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html