Poutine est soutenu par une majorité de citoyens robotisés par sa propagande. C'est dur à admettre chez nous mais c'est ainsi. J'entendais hier soir le témoignage d'un jeune ukrainien russophone qui avertissait une partie de sa famille russo-ukrainienne résidant en Russie de toutes les horreurs vécues par les ukrainiens en ce moment. On lui répondait (des cousins et cousines) : "c'est bien fait pour vous parce que vous avez voulu vous prendre pour des européens !"Relax a écrit : ↑24 mars 2022 19:38Ou à considérer que Poutine peut la perdre !berger141 a écrit : ↑24 mars 2022 17:05 Tant que Poutine ne sera pas en mesure d'obtenir une solution avantageuse , il continuera à déployer son armée quitte si nécessaire à raser l'Ukraine.
Aider les courageux ukrainiens ne peut que retarder l'échéance et a accroitre les destructions, sauf à considérer que l'Ukraine peut gagner la guerre.
Poutine rencontre des difficultés militaires sur le terrain ukrainien, mais il n'est pas au mieux sur le plan intérieur.
C'est mal connaître la résilience du peuple russe qui en a vu bien d'autres ! Je ne pense pas que cela joue tellement d'autant plus que Poutine a les moyens de contourner certaines sanctions avec l'aide de la Chine.Il réprime violemment, mais les sanctions économiques qui s’exercent sur une économie déjà faiblarde sont insoutenables pour la population et les milieux économiques russes.
Certes Poutine doit comprendre qu'il a largement sous-estimé la capacité du peuple ukrainien à résister. Une résistance exceptionnelle qui suscite une grande admiration chez nous.Le temps ne joue pas en faveur de Poutine qui met la gomme pour tuer la résistance nationale de l'Ukraine.
L'apparente unité de l'Otan, de l'UE et la prudence affichée de la Chine l'isolent.
Mais Poutine n'est pas seul et isolé au niveau international comme vous l'affirmez : une large partie des pays du monde s'abstient de critiquer la Russie pour des raisons bassement matérielles et en raison de liens économiques et d'intérêts nationaux très forts.
C'est le cas de la Chine mais aussi de l'Inde, d'Israël ( Israël qui demande et obtient de la Russie de faire capoter l'accord sur le nucléaire iranien) : trois puissances nucléaires. Auxquelles on peut ajouter le Pakistan.
C'est aussi le cas d'une importante partie des pays africains (dont la puissante Afrique du Sud qui a procédé à un revirement complet d'attitude après avoir condamné dans un premier temps l'invasion de l'Ukraine).
Donc toute une partie du monde qui n'est pas rien quand même, rien qu'en terme de nombres d'habitants.
C'est plutôt Zelensky qui est demandeur de négociations en ce moment.Il ne va plus pouvoir retarder de véritables négociations, on peut considérer que Poutine a déjà perdu,
Ceci dit, on peut craindre le pire en ce moment. Le pire c'est l'escalade. Une de ces fameuses lignes rouges qui pourrait être franchie. D'autant plus que, dans un camp comme dans l'autre, tous les coups tordus peuvent être envisagés désormais pour permettre aux protagonistes d'aller toujours plus loin et de rassembler toujours plus de soutiens et de justifications à leur cause.
Oui : la perspective d'un conflit à plus large échelle peut être rationnellement envisagée.
Si on réfléchit bien, Poutine ET Zelensky - pour des raisons certes très différentes - y ont tous les deux intérêt d'ailleurs. C'est juste une question de survie pour eux.
Drôles de survies !