Parce-que y'a toujours pas de preuves

Toujours pas de preuves non plus que la conscience est apparue sur Terre, la conscience n'existe pas?

l'athée s'en fout que certains croient en dieu tant qu'ils ne viennent pas lui casser les burnes avec cela en remettant en cause la constitution et la laïcité
dites moi quel dieu existe , celui des chrétien , celui des juifs , celui des musulmans qui dit de tuer tous les mécréants
C'est justement la ou il ne peut pas y avoir de prosélytisme car il est impossible de prouver ce qui n'existe pas. Ca n'a aucun sens.
Je pense qu'il est plus pertinent de se faire un avis sur un gâteau après l'avoir goûté plutôt que par déduction suite à notre connaissance de l'identité de la personne qui l'aura préparé. De cette façon, votre démarche consistant à juger un raisonnement sans l'avoir lu n'est pas très "scientifique" pour le coup.Kelenner a écrit : ↑04 mars 2020 14:35
Perso je m'arrête là. Comme tu es tout sauf un imbécile, tu sais que c'est un sophisme ridicule et que n'importe qui possédant quelques notions de base en sciences ne "croit" justement pas cela, car c'est par définition l'antithèse de la démarche scientifique. Partant d'une erreur aussi grossière que volontaire dans le raisonnement, tout le reste ne peut être que du baratin destiné à mettre sur le même plan des théories scientifiques élaborées par l'expérience, le raisonnement et la confrontation avec le réel et des croyances religieuses fondées sur du vent. Ca peut éventuellement tromper quelqu'un de très naïf mais la manoeuvre manque de subtilité.
La religion n'est pas responsable de l'utilisation que certains en font. Si les personnes qui commettent le mal en son nom ne disposaient pas du prétexte religieux pour nuire aux autres, alors leur âme serait cependant tout aussi noire et ce seraient d'autres prétextes qu'elles saisiraient afin de mettre en action leurs mauvais penchants.sofasurfer a écrit : ↑05 mars 2020 08:20
Ce ne sont pas les religions qui commettent des exactions, ce sont les croyants, ce qui est très différent. Par contre une religion prosélyte comment la chrétienté ou l'islam a joué un rôle colonisateur très important , et l'islam joue encore ce rôle en Afrique et en Asie, chez les populations Dogons ou chez les Papous par exemple, pas toujours de manière pacifique. Aussi dans la communauté noire américaine comme défiance aux "blancs"
La religion a servi surtout a soumettre des populations a des dominants pour mieux les exploiter...
Le prosélytisme ne se réduit pas à une démarche visant à prouver la véracité de ses théories religieuses. Le prosélytisme c'est une démarche de propagande visant à faire intérioriser ses propres schèmes de perception aux autres. Dans ce paradigme, un athée peut tout à fait être un prosélyte (ce qu'ils sont pour certains d'entre-eux, notamment parmi les autorités, dans nos pays Occidentaux)sofasurfer a écrit : ↑05 mars 2020 09:20
C'est justement la ou il ne peut pas y avoir de prosélytisme car il est impossible de prouver ce qui n'existe pas. Ca n'a aucun sens.
Il n'y a RIEN de rationnel dans les religions ..
L'univers VISIBLE ..Dan a écrit : ↑28 avril 2022 07:12 Comment concilier un récit religieux qui explique que l'Univers a été crée en 6 jours avec des mesures expérimentales qui estiment l'âge de l'Univers à environ 14 milliards d'année ?
Comment concilier l'évolution des espèces à la création directe d'Adam et Eve par Dieu ?
Malheureusement dans tous les livres "saint" de toutes les religions, il est question de tuer les mécréants, et c'est normal vu que c'est pour cela que les humains ont inventés ces religions.mic43121 a écrit : ↑28 avril 2022 07:51L'univers VISIBLE ..Dan a écrit : ↑28 avril 2022 07:12 Comment concilier un récit religieux qui explique que l'Univers a été crée en 6 jours avec des mesures expérimentales qui estiment l'âge de l'Univers à environ 14 milliards d'année ?
Comment concilier l'évolution des espèces à la création directe d'Adam et Eve par Dieu ?....tu verras que ça va progresser avec le progrès ..
Comment croire qu'un "dieu" pourrait laisser les hommes s'entretuer .![]()
Mis a part l'islam (ou les infidèles seront tués) les religions prêchent l'amour de son prochain ..
Mais une chose EST CERTAINE ...il n'y a Jamais eu de DIEU ...juste des croyances dépassées .
![]()
Si je peux me permettre une intervention.Jiimmy a écrit : ↑03 mars 2020 20:16 Si je peux me permettre d'intervenir, je pense que diverses erreurs sont commises sur ce sujet. Tout d'abord je distingue trois points sur lesquels il me semble qu'il y a une confusion (selon moi bien entendu) :
- La croyance selon laquelle les théories scientifiques sont nécessairement vraies (qu'elles expriment des vérités incontestables)
- La croyance selon laquelle les théories métaphysiques (non-scientifiques) sont nécessairement erronées (et forcément moins représentatives de la réalité que celles scientifiques)
- La croyance selon laquelle les religieux seraient obsédés par le fait de confronter leurs croyances à la science qu'ils estimeraient, pour cette dernière, opposée aux fondements religieux qui sont les leurs.
Au préalable, je pense qu'il est nécessaire que chacun prenne connaissance de ces notions qui sont essentielles pour ce débat :
Axiome : https://fr.wikipedia.org/wiki/Axiome
Principe de réfutabilité : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9
Inductivisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inductivisme
Concernant le premier point. Il y a deux méthodes que je retiendrai pour distinguer les théories relevant de la science et celles de la métaphysique. D'une part à travers le principe de réfutabilité couramment associé à Karl Poper et qui postule qu'une théorie est dite scientifique si elle peut être réfutée selon trois conditions (logique-empirique-méthodologique) à cumuler. ("lesroses existent" n'est pas scientifique car on ne peut le réfuter mais "toutes les
sont roses" constitue une affirmation scientifique car cela peut être réfutée).
Dans ce paradigme, la théorie scientifique se révèle être en fait une hypothèse scientifique. Ce qui signifie qu'elle n'est vraie que dans l'état actuel des connaissances mais que son caractère véridique ne lui est pas attribué de manière définitive. A tout moment, elle peut évoluer voir s'écrouler totalement en étant confrontée à des tests qui viendront remettre en cause un élément fondamental inhérent à celle-ci.
Cela a été le cas de nombreuses théories scientifiques dans l'histoire qui, soit se sont révélées erronées, soit ont évolué par rapport à la version qui était la leur lorsqu'elles furent originellement formulées (c'est notamment le cas de la théorie de l'évolution dont il est initialement question dans ce sujet).
Un autre paradigme consiste à envisager le raisonnement inductif en tant que démarche aboutissant à la connaissance scientifique. C'est donc par l'observation de la réalité que l'on infère des affirmations basées sur ces observations ("nous n'avons, jusqu'à présent, croisé que des cygnes blancs donc tous les cygnes sont blancs").
Le problème étant que cette démarche se heurte au fait que les preuves empiriques faites dans la vie quotidiennes ne peuvent espérer retranscrire l'exhaustivité d'une réalité bien plus complexe et large que notre champs d'observation (exemple : "théorie du cygne noir" qui réfute "tous les cygnes sont blancs car nous n'avons observé que des cygnes blancs").
Deuxièmement, rien n'assure que parce qu'un fait s'est toujours déroulé de telle façon dans le passé, alors il en sera logiquement ainsi éternellement (les lois physiques par-exemple qui peuvent évoluer sans que cela soit directement contestable par-ailleurs).
Enfin, s'il y a bien une chose à savoir c'est qu'à la base de toute théorie scientifique, il y a un axiome, c'est-à-dire une proposition non-démontrable émise à partir de l'observation et/ou de la logique et/ou du calcul. En effet, s'il fallait démontrer cette proposition, alors il faudrait entrer dans une régression infinie en démontrant la proposition qui a servi à démontrer la proposition et ainsi de suite. De ce fait, il suffit que le calcul, ou l'observation ou la logique ayant été utilisée pour induire cet axiome soit erroné pour que l'ensemble de la théorie déroulée derrière s'écroule. Or, étant non-démontrable, nous ne pourrons jamais avoir la certitude que cet axiome est correct mais, au contraire, avec l'évolution des connaissances, nous pourrons peut-être un jour démontrer que celui-ci est faux.
Tout cela pour signifier que les théories scientifiques constituent à la base de plus ou moins solides à-priori/hypothèses mais ne peuvent nullement prétendre se voir affubler du caractère d'infaillibilité et ce quel que soit le paradigme dans lequel l'on se place (principe de réfutabilité ou inductivisme).
Ce que tu dis relève des bases de l'épistémologie.Jiimmy a écrit : ↑03 mars 2020 20:16 Si je peux me permettre d'intervenir, je pense que diverses erreurs sont commises sur ce sujet. Tout d'abord je distingue trois points sur lesquels il me semble qu'il y a une confusion (selon moi bien entendu) :
- La croyance selon laquelle les théories scientifiques sont nécessairement vraies (qu'elles expriment des vérités incontestables)
- La croyance selon laquelle les théories métaphysiques (non-scientifiques) sont nécessairement erronées (et forcément moins représentatives de la réalité que celles scientifiques)
- La croyance selon laquelle les religieux seraient obsédés par le fait de confronter leurs croyances à la science qu'ils estimeraient, pour cette dernière, opposée aux fondements religieux qui sont les leurs.
Au préalable, je pense qu'il est nécessaire que chacun prenne connaissance de ces notions qui sont essentielles pour ce débat :
Axiome : https://fr.wikipedia.org/wiki/Axiome
Principe de réfutabilité : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9
Inductivisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inductivisme
Concernant le premier point. Il y a deux méthodes que je retiendrai pour distinguer les théories relevant de la science et celles de la métaphysique. D'une part à travers le principe de réfutabilité couramment associé à Karl Poper et qui postule qu'une théorie est dite scientifique si elle peut être réfutée selon trois conditions (logique-empirique-méthodologique) à cumuler. ("lesroses existent" n'est pas scientifique car on ne peut le réfuter mais "toutes les
sont roses" constitue une affirmation scientifique car cela peut être réfutée).
Dans ce paradigme, la théorie scientifique se révèle être en fait une hypothèse scientifique. Ce qui signifie qu'elle n'est vraie que dans l'état actuel des connaissances mais que son caractère véridique ne lui est pas attribué de manière définitive. A tout moment, elle peut évoluer voir s'écrouler totalement en étant confrontée à des tests qui viendront remettre en cause un élément fondamental inhérent à celle-ci.
Cela a été le cas de nombreuses théories scientifiques dans l'histoire qui, soit se sont révélées erronées, soit ont évolué par rapport à la version qui était la leur lorsqu'elles furent originellement formulées (c'est notamment le cas de la théorie de l'évolution dont il est initialement question dans ce sujet).
Un autre paradigme consiste à envisager le raisonnement inductif en tant que démarche aboutissant à la connaissance scientifique. C'est donc par l'observation de la réalité que l'on infère des affirmations basées sur ces observations ("nous n'avons, jusqu'à présent, croisé que des cygnes blancs donc tous les cygnes sont blancs").
Le problème étant que cette démarche se heurte au fait que les preuves empiriques faites dans la vie quotidiennes ne peuvent espérer retranscrire l'exhaustivité d'une réalité bien plus complexe et large que notre champs d'observation (exemple : "théorie du cygne noir" qui réfute "tous les cygnes sont blancs car nous n'avons observé que des cygnes blancs").
Deuxièmement, rien n'assure que parce qu'un fait s'est toujours déroulé de telle façon dans le passé, alors il en sera logiquement ainsi éternellement (les lois physiques par-exemple qui peuvent évoluer sans que cela soit directement contestable par-ailleurs).
Enfin, s'il y a bien une chose à savoir c'est qu'à la base de toute théorie scientifique, il y a un axiome, c'est-à-dire une proposition non-démontrable émise à partir de l'observation et/ou de la logique et/ou du calcul. En effet, s'il fallait démontrer cette proposition, alors il faudrait entrer dans une régression infinie en démontrant la proposition qui a servi à démontrer la proposition et ainsi de suite. De ce fait, il suffit que le calcul, ou l'observation ou la logique ayant été utilisée pour induire cet axiome soit erroné pour que l'ensemble de la théorie déroulée derrière s'écroule. Or, étant non-démontrable, nous ne pourrons jamais avoir la certitude que cet axiome est correct mais, au contraire, avec l'évolution des connaissances, nous pourrons peut-être un jour démontrer que celui-ci est faux.
Tout cela pour signifier que les théories scientifiques constituent à la base de plus ou moins solides à-priori/hypothèses mais ne peuvent nullement prétendre se voir affubler du caractère d'infaillibilité et ce quel que soit le paradigme dans lequel l'on se place (principe de réfutabilité ou inductivisme).