tisiphoné a écrit :je te rassure mon chéri n'est pas comme ça
Pas un instant, je ne l'ai pensé, d'ailleurs je ne connais pas ton amoureux, donc il me serait difficile de le classer parmi les pervers narcissiques ... ... ceci dit, sachant qu'ils se nourrissent de leur alter ego, ces derniers s'étiolent dans une grande souffrance psychique, et leur comportement se modifie parfois jusqu'au suicide ... les PN sont très dangereux et, hélas, les psys sont impuissants à traiter cette pathologie car, pour se faire, il faudrait que les PN se reconnaissent malades, ce qui n'est pas le cas puisqu'ils vivent dans un sentiment de toute-puissance en ignorant l'altérité et les règles sociales ...
...suicide ? pas si fou le PN. Il dira qu'il va se suicider...en connais tu Constance ?
Crois-tu qu'ils sont incapables de se reconnaitre tel quel ? crois-tu qu'il ne peuvent changer et guérir ?
D'ailleurs, il y a aussi des PN féminines, je tiens à le dire....même si une grand majorité sont des hommes.
La fée a écrit :...suicide ? pas si fou le PN. Il dira qu'il va se suicider...en connais tu Constance ?
Crois-tu qu'ils sont incapables de se reconnaitre tel quel ? crois-tu qu'il ne peuvent changer et guérir ?
D'ailleurs, il y a aussi des PN féminines, je tiens à le dire....même si une grand majorité sont des hommes.
J'ai dû mal me faire comprendre ... ce ne sont pas les PN qui se suicident, mais leurs victimes.
Je confirme : un (e) PN ne se reconnaîtra jamais comme tel, puisqu'il a réinvesti totalement sa libido sur son "moi", subordonnant ainsi ses rapports affectifs et sociaux à sa propre satisfaction. Les psys savent décrypter la pathologie des PN, mais ils ne peuvent pas la traiter ... a priori, il n'existe aucune statistique fiable sur la répartition de cette pathologie puisque les PN ne consultent jamais ... mais sache qu'un (e) PN ne changera jamais et que la seule façon de lui échapper pour récupérer ton autonomie et ton équilibre psychique, est de prendre la fuite ...
La fée a écrit :c'est si difficile...oui, Constance tu as raison.
Joue sur l'affect.
La faille.
La tactique du PN consiste à placer l'autre en situation de dépendance par un questionnement permanent sur lui-même (elle-même)... ainsi, la victime oscille constamment entre le doute et la certitude, ce qui la rend impuissante à se libérer de l'emprise du PN, puisqu'il apporte toutes les réponses à ce questionnement ...
Donc la fuite est la meilleure des choses....
Constance, tu as l'air d'en connaître un bout sur ce sujet.
On parle de portrait de la victime...puisque dans la relation, faut être 2. La victime a aussi un rôle..celui de se laisser manipuler ?
La victime ne se laisse pas réellement manipuler, puisqu'elle n'est pas consciente d'être le jouet du PN d'ailleurs, très fréquemment, lorsqu'elle perçoit enfin qu'elle vit sous dépendance et qu'elle a perdu l'estime de "soi-même", elle peut se livrer à une analyse (superficielle) de sa relation avec le PN ... ce qui, très souvent avec le soutien de son entourage, l'amène à réagir en rompant tout lien ...
Eh bien voyez-vous, très chères brebis, ce sujet n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et encore moins dans l'œil d'un aveugle. Il est clair que ce sujet m'est destiné, j'en suis fort touché et ressens une vive émotion quant à cette démarche, qui vise à comprendre la psychologie du pervers narcissique, qui vise à me comprendre finalement. Et je suis, au sein de cette communauté d'Interaldys, on ne peut plus heureux de vous voir gigoter dans tous les sens - du terme - et d'apprécier vos petits talents de psychologues sans lesquels ce sujet serait tomber dans des abysses peu profondes et dont le fond du fond ne vous renverrait que l'écho des incapacités de chacun à s'exprimer. Le narcissique joue de l'affect, se complait dans le théâtral, il sait viser juste. Cela démontre bien son intéressement de l'objet qu'il examine - c'est à dire vous bande d'humains banals - il est horrifié de voir en chacun de vous les émotions et les joies que lui exècre. Il lui est fort désagréable de ressentir tout le pathos dans les propos de l'autre, car il pense que cela tient d'une exposition de soi. C'est impudique à souhait, d'exprimer par exemple de fortes émotions à la simple vue d'une image qui remonte dans les entrailles pour toucher. La pauvre femme trop idéaliste et bien trop peu matérielle pleurera devant un film émouvant et tentera vainement d'y mettre des mots, qu'elle la boucle plutôt...Mais non...c'est autre chose. Quelque chose de bien pire. Le pervers narcissique a une relation très ambiguë avec ses autres-proies. Il niera l'amour qu'il porte pour une femme car cet amour est impropre au vue des mœurs d'aujourd'hui ou bien d'un profond trauma qui le relit à cette femme. Il voudrait lui dire je t'aime, il voudrait rendre par les mots l'appréciation qu'il a envers un ami...mais il ne peut pas, le pervers narcissique se dégoute lui même de ce laissé-allé d'émotions.
Je préfère vous exprimer toute mon ingratitude, mais au fond de moi je vous aime bien. J'ai horreur du pathos, j'ai horreur du chaud, je suis froid. Je vous connais par cœur parc'que tous les stades où vous êtes passé j'y suis passé aussi, et que vous ne vous en soyez pas extrait - de ces phases transitoires à l'évolution de votre esprit - me donne la nausée.
PS: Ceci est une fiction...je vous aime, savez...je n'irais pas vous traiter d'humains banals. Enfin bref, ça n'avait vraiment rien à voir avec la psychologie du Pervers narcissique, mais il me semble que le trait de caractère que j'ai souligné peut lui être attribué, sinon on divise le nombre de cas que montre le PN.
Post-Mortum: Je vous hais quand même.
Modifié en dernier par Mathieu le 16 octobre 2008 22:23, modifié 1 fois.