Je réside près d'un CMP qui fonctionne en hôpital de jour, et je n'ai jamais eu de problème ... en revanche, je peux tout aussi bien être agressée par un citoyen lambda qui pète un plomb ...
cyrus a écrit :mince le voisin d'un ami disait la même chose avant que sa femme soit égorgée à Pau
Et combien de familles tenaient-elles le même raisonnement avant qu'elles ne se fassent massacrer par le gentil papy, ou le débonnaire papa, qui avait eu un coup de calgon ... ?
cyrus a écrit :Ben pourquoi ne pas le mettre en taule pour qu'il ne TUE plus d'innocents???
sauf que pour lui c était pas forcement un innocents . on ne peut donc punir quelqu'un qui ne peut avoir conscience de faire du mal . qu on le mette en hôpital ok ,mais pas en prison se n'est pas ça place . surtout que cela pourrait empirez son état .
quand au psychiatre on l accuserez de quoi , de pas avoir des dons de médium ?
cyrus a écrit :raison de plus pour remmetre en place la peine de mort alors
Pas la peine, car généralement ils se l'appliquent eux-mêmes ... ceci dit, non seulement je suis résolument contre la peine de mort, mais je ne vois pas en quoi elle empêcherait un citoyen d'exploser une durite ...
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
La psychiatrie est le parent pauvre des soins santé.
Peu de structures adaptées, des prises en charge en CHP qui sont très réduites. Les suivis se font essentiellement en cabinet privé et les places en CHP sont souvent déjà prises en cas de crise.
A Pau où je vis, nous avons eu l'aboutissement du problème de l'absence de gestion des schizophrènes qui a abouti au meurtre des deux infirmières. Mais rien n'a changé au CHP pour autant. Des unités de soin ont même été supprimées...
Au lendemain du meurtre d'un jeune homme par un malade mental, Nicolas Sarkozy a demandé aux trois ministres concernés de réformer l'hospitalisation psychiatrique.
Nicolas Sarkozy avait fait part de sa «consternation» après le décès d'un jeune homme de 26 ans poignardé par un malade mental mercredi à Grenoble. Au lendemain du meurtre, le chef de l'Etat a chargé jeudi ses ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé «de préparer sans délai une réforme en profondeur du droit de l'hospitalisation psychiatrique».
La création d'un fichier national des hospitalisations d'office est l'une des réponses à ce drame évoquées jeudi lors d'une réunion en présence de Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati, Roselyne Bachelot, convoquées d'urgence à l'Elysée dans l'après-midi. L'hospitalisation d'office est du ressort du préfet lors une personne est atteinte de troubles mentaux qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public, selon le Code de la Santé Publique.
Les deux axes forts de cette réforme : «mieux encadrer les sorties des établissements» et «améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui». Outre donc la création de ce fichier national, il s'agira aussi de «clarifier le partage des compétences administratives dans le pilotage de ces dossiers», précise un communiqué de l'Elysée.
Lors de cette réunion, Nicolas Sarkozy et ses trois ministres ont également confié à l'Inspection générale des affaires sociales une enquête sur le meurtre. Et l'IGAS devra faire vite : ses conclusions sont attendues «dans les soixante-douze heures». L'objectif de cette mission : «déterminer les responsabilités de ce drame dans la perspective de sanctions éventuelles». Le communiqué précise que, parallèlement, «une information judiciaire a été ouverte».
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....