J'ai découvert avec effroi que les taches solaires qui ont des cycles de 11 ans, tardent à réapparaitre.
En recherchant les textes qui en parlaient, j'ai découvert de plus un texte qui donne une explication au phénomène.
Notons au passage la relation climat/tâches..
ouf !
le lien http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ion_19692/
La réponse dans les jets streams
Or, alors qu’il venait de terminer son dernier cycle solaire, avec un minimum de tache, le Soleil tardait à reprendre son activité. Certains astrophysiciens avaient bien prévu un retard d’un an pour la réapparition des premières taches solaires mais leur absence se prolongeait au-delà de la durée prévue.
Fallait-il en conclure que débute un autre minimum solaire comme celui de Maunder ? Mentionné une première fois en 1890 par E. W. Maunder, cet événement correspond à un minimum marqué du nombre de taches solaires entre 1645 et 1715, curieusement concomitant avec un refroidissement de la Terre. Le champ magnétique du Soleil ne montrant pas de signe d’affaiblissement, cette hypothèse était peu probable.
Toujours le 22 juin 2009, un magnétogramme montre plus clairement la présence de quelques rares taches solaires. Crédit : Nasa
Rachel Howe et Frank Hill, deux astrophysiciens américains spécialistes de l’héliosismologie et membres du National Solar Observatory (NSO) à Tucson (Arizona), viennent de proposer une autre explication lors d'une conférence à Boulder (Colorado).
Selon les études qu’ils ont conduites, tous les 11 ans des jet streams analogues à ceux existant sur Terre mais se propageant à des milliers de kilomètres à l’intérieur du Soleil, prennent naissance aux pôles. Lorsqu’ils atteignent la latitude critique de 22° les taches solaires recommenceraient à apparaître.
Or, à l’aide des réseaux d’observation sismologique du Soleil, les deux chercheurs ont découvert que l’un de ces jets streams migrait plus lentement que d’habitude depuis les pôles et son arrivée à la latitude critique semble coïncider avec un début de reprise de l’activité solaire qui devrait être plus marquée dans les mois et les années à venir.
Si le modèle des chercheurs se confirme bien, il devrait aider puissamment à améliorer les prédictions concernant la météorologie solaire et les risques qu’elle fait courir sur les satellites terrestres, avec, par exemple, les électrons tueurs.